« Tant De Belles Choses » (Pascale Daniel/Françoise Hardy/Alain Lubrano) Même s'il me faut lâcher ta main Sans pouvoir te dire "à demain" Rien ne défera jamais nos liens Même s'il me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train L'amour est plus fort que le chagrin L'amour qui fait battre nos cœurs Va sublimer cette douleur Transformer le plomb en or Tu as tant de belles choses à vivre encore Tu verras au bout du tunnel Se dessiner un arc-en-ciel Et refleurir les lilas Tu as tant de belles choses devant toi Même si je veille d'une autre rive Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive
Je serai avec toi comme autrefois Même si tu pars à la dérive L'état de grâce, les forces vives Reviendront plus vite que tu ne crois Dans l'espace qui lie le ciel et la terre Se cache le plus grand des mystères Comme la brume voilant l'aurore Il y a tant de belles choses que tu ignores La foi qui abat les montagnes La source blanche dans ton âme Penses-y quand tu t'endors L'amour est plus fort que la mort Dans le temps qui lie ciel et terre Se cache le plus beau des mystères Penses-y quand tu t'endors L'amour est plus fort que la mort
Le Père à ses côtés! (Peggy Porter) Mon fils Gilbert, alors âgé de huit ans, était louveteau depuis peu. À la fin d’une réunion, il s’était vu remettre un morceau de bois, quatre roues et une feuille d’instructions. Le tout devait être « confié à papa » dès son retour à la maison.
Pour Gilbert la chose était difficile, car papa n’était pas très enclin à bricoler avec son fils. Malgré tout, il tenta sa chance. Papa lut la notice et se contenta d’en rire. Confectionner une voiture de course avec son gamin à partir d’un morceau de bois ? L’idée était par trop cocasse !
Les semaines passèrent, on oublia le morceau de bois. Pour finir, maman (moi-même) décidait de venir en aide à son garçon : elle y comprendrait peut-être quelque chose... Nous nous attelâmes au projet. N’étant pas très douée pour la menuiserie, je me bornais à lire les instructions tandis que Gilbert les exécutait. Et il fit de son mieux.
Quelques jours plus tard, son morceau de bois s’était transformé en voiture de course. Elle était un peu bancale, certes, mais elle était splendide ? aux yeux de maman tout au moins. Gilbert, qui n’avait pas encore vu les voitures de ses camarades, se sentait assez fier de sa « formule 1 », et surtout d’avoir réalisé quelque chose par lui-même.
Puis le soir tant attendu arriva. Voiture en mains, fierté au cœur, Gilbert se rendit avec moi sur les lieux du départ. C’est alors que cette fierté fit place à la plus profonde des humiliations. De toute évidence, sa voiture était la seule à avoir été construite sans l’aide d’un adulte. Toutes les autres, manifestement, étaient le fruit d’un partenariat père-fils, comme en témoignaient leurs lignes élégantes et leurs magnifiques décorations de peinture. Certains garçons étouffèrent quelques ricanements à la vue du pauvre véhicule de Gilbert, branlant, instable et sans attraits.
Pour ajouter à l’humiliation, Gilbert était le seul garçon qui ne fût pas accompagné d’un homme. Deux de ses camarades n’avaient pas de papa, mais l’un avait invité son oncle, l’autre son grand père. Gilbert n’avait que sa maman.
Pour la course, on procéda par élimination. Deux voitures s’élançaient, la gagnante de ce premier duel concourait avec la suivante et ainsi de suite. La voiture de Gilbert parvint en finale et se retrouva opposée au plus élégant, au plus rapide, au plus racé de tous ces « bolides ». Au moment même où allait être donné le signal du départ, mon gamin de huit ans demanda timidement, les yeux écarquillés, qu’on suspende la course pendant une minute, afin de lui donner le temps de prier. La compétition fut donc suspendue.
Gilbert se laissa tomber sur les genoux en serrant dans ses mains son étrange morceau de bois. Les sourcils froncés, il conversait avec Dieu. Pendant une minute et demie, il pria avec une grande ferveur. Puis il se releva le visage illuminé d’un sourire, et annonça :
« Ça y est, je suis prêt ! »
Sous les applaudissements de la foule, un garçon nommé Tommy, au côté de son papa, regardait leur voiture dévaler la rampe. Gilbert, lui aussi, au côté de Son Papa — Son Papa du Ciel — regardait son morceau de bois s’élancer tant bien que mal. Mais ce dernier finit par atteindre une vitesse surprenante et franchit la ligne d’arrivée une fraction de seconde avant la voiture de Tommy. Gilbert sauta en l’air en criant : « Merci ! » tandis que de la foule s’élevait un tonnerre d’applaudissements.
Le chef scout s’approcha de Gilbert, le micro à la main, pour lui poser la question que tout le monde attendait :
? Alors, Gilbert, tu as prié pour gagner, n’est-ce pas ?
? Oh non monsieur, répondit-il, ça n’aurait pas été juste de demander à Dieu de m’aider à battre quelqu’un. Je Lui ai demandé de m’aider à ne pas pleurer au cas où je perdrais.
Gilbert n’avait pas demandé à Dieu de l’aider à gagner la course. Ni de changer l’issue de la course. Mais de lui accorder la force nécessaire quelle qu’en soit l’issue.
Se pourrait-il que nous passions trop de temps à prier que Dieu nous fasse gagner, qu’Il « truque » la course en quelque sorte, ou qu’Il nous soustraie à la lutte, alors que nous devrions Lui demander la force de triompher dans la lutte ?
Oui, Gilbert avait bien gagné ce soir-là, avec son Papa à ses côtés.
************ Vous ne pouvez pas continuellement fuir une faiblesse: un jour ou l'autre, vous devez la combattre, ou il en sera fini de vous. Alors, si tel est le cas, pourquoi pas dès maintenant, et là où vous êtes.
(Robert Louis Stevenson)
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Votre meilleure préparation pour demain, c'est de faire de votre mieux aujourd'hui.
(H.Jackson Brown)
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Ce qui n'est pas commencé aujourd'hui ne sera jamais fini demain.
(Johann Wolfgang von Goethe)
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Celui qui s'est résigné à son desin, va découvrir que le destin a accepté sa résignation!
(Sir Winston Churchill)
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Chaque fois qu'un homme exprime une idée, il en trouve dix autres qui y ont pensé avant lui! Mais les autres n'ont fait qu'y penser!
Poésie : Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent
Titre : Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent Poète : Victor Hugo (1802-1885) Recueil : Les châtiments (1853). Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front, Ceux qui d'un haut. destin gravissent l'âpre cime, Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime, Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C'est le prophète saint prosterné devant l'arche, C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche, Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins. Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains. Car de son vague ennui le néant les enivre, Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre. Inutiles, épars, ils traînent ici-bas Le sombre accablement d'être en ne pensant pas. Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule. Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule, Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non, N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ; Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère, Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère, Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus, Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus. Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ; Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ; Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas, Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas. L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule, Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit, Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière, Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va, Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah, Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme, Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme, Pour de vains résultats faire de vains efforts, N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts ! Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères, Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires, Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités, Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues, Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !
Qu'importent passé présent futur Le voyage est permanent Je suis né ici Je ressusciterai ailleurs
Un jour je pleure Un soir je ris
Si la vie l'éternité ne dure Je suis fier de ces moments C'est très bien ainsi Je sais en apprécier les fleurs
Une nuit j'ai peur Au matin j'oublie
Montez tous en voiture ! Embarquez pour le firmament Le but de notre vie Nous réciterons tous en cœur
Le temps n'a plus d'odeur Le soleil illumine nos nuits
Dans le rétro pas d' imposture Les fidèles sont bien là , bon vent ! L'humanité avec envie Avance vers le véritable bonheur
Le partage est notre vecteur Le pardon point une utopie *************************************** Chapitre V - La liberté Recueil Le chemin Copyright@thierrypoetilbon
Je suis un voltigeur, un doux rêveur, un papillon qu’entraîne le vent, que distraient les fleurs, que noie la pluie, et non un aigle à l’aile ferme, qui surmonte le vent, fend le brouillard, et ploie l’orage et arrive à son but.
Il était une fois, au sommet d’une montagne, trois pe-tits arbres qui rêvaient de ce qu’ils voulaient devenir quand ils seraient grands.
Le premier petit arbre regarda les étoiles et dit: “Je voudrais contenir un trésor. Je veux être couvert d’or et rempli de pierres précieuses. Je serai le plus beau coffre au monde
Le deuxième petit arbre regarda le ruisselet qui s’écoulait doucement vers l’océan et dit: “Je voudrais voyager en haute mer et transporter des rois puissants. Je serai le bateau le plus solide au monde!”
Le troisième petit arbre abaissa son regard vers la vallée où des hommes et des femmes s’affairaient dans la cohue d’une ville. “Pas question de quitter la montagne, décida-t-il. Je veux devenir si grand que les gens qui s’arrêteront pour me regarder, lèveront les yeux au ciel et penseront à Dieu. Je serai le plus grand arbre au monde.”
Les années passèrent. La pluie tomba, le soleil brilla, et les petits arbres grandirent. Un jour, trois bûcherons gravirent la montagne. Le premier bûcheron regarda le premier arbre et s'extasia: “Cet arbre est très beau. C’est exactement ce qu’il me faut.” Et d’un coup de sa hache étincelante, il abattit le premier arbre.
“Maintenant on va faire de moi un beau coffre! Je vais contenir des trésors merveilleux!” se dit le premier arbre.
Le deuxième bûcheron regarda le deuxième arbre et dit: “Cet arbre est solide. C’est exactement ce qu’il me faut.” Et d’un coup de sa hache étincelante, il abattit le deuxième arbre.
“Maintenant je vais naviguer en haute mer, se dit le deuxième arbre. Je vais être un navire solide pour de puissants rois!”
Le troisième arbre frémit quand le dernier bûcheron regarda dans sa direction. Il se tînt bien droit, de toute sa hauteur, pointant courageusement vers le ciel. Mais le bûcheron marmonna, sans même lever la tête: “N’importe quel arbre fera mon affaire”. Et d’un coup de sa hache étincelante, il abattit le troisième arbre.
Le premier arbre se réjouit quand le bûcheron le porta chez un menuisier. Mais le menuisier en fit une auge. L’arbre, jadis magnifique, ne fut pas couvert d’or ni rempli de trésor. Il fut couvert de sciure et rempli de foin pour nourrir les animaux de la ferme.
Le deuxième arbre sourit quand le bûcheron le transporta sur un chantier naval. Mais aucun vaisseau puissant ne fut construit ce jour-là. A la place, l’arbre, jadis robuste, fut scié, martelé, et transformé en simple barque de pêche. Or celle-ci était trop petite et trop frêle pour naviguer sur l’océan, ou même en rivière. Au lieu de cela, elle fut acheminée au bord d’un lac.
Le troisième arbre fut perplexe quand le bûcheron le scia pour en faire de grosses poutres, pour l’abandonner ensuite sur un chantier de bois. “Que s’est-il passé? sedemanda l’arbre, jadis majestueux. Je ne demandais qu’à rester au sommet de la montagne et à pointer du doigt vers Dieu…”
Bien des jours et des nuits passèrent et les trois arbres finirent par oublier leurs rêves.
Mais un soir, la lumière dorée des étoiles vint luire sur le premier arbre, alors qu’une jeune femme déposait son nouveau-né dans la mangeoire. “Si seulement je pouvais lui faire un berceau”, chuchota son mari. La mère lui pressa la main et sourit tandis que la lumière des étoiles brillait sur le bois lisse et robuste.
“Quelle belle crèche!” fit-elle. Et soudain le premier arbre réalisa qu’il contenait le plus grand trésor au monde.
Un soir, un voyageur fatigué et ses amis s’entassèrent dans la vieille barque de pêche. Le voyageur s’endormit tandis que le deuxième arbre s’avançait calmement sur le lac. Bientôt un violent orage éclata. Le petit arbre fré-mit. Il savait qu’il n’avait pas la force d’amener tant de passagers à bon port par un tel vent et une telle pluie. L’homme endormi se réveilla. Il se leva, étendit la main, et commanda : “Calme-toi !” L’orage s’arrêta aussi vite qu’il avait commencé. Et soudain le deuxième arbre réalisa qu’il transportait le Roi du Ciel et de la Terre.
Un vendredi matin, le troisième arbre fut surpris de se voir arracher de la pile de bois oubliée. Il se raidit quand on porta ses poutres au milieu d’une foule moqueuse et en colère. Il frémit d’horreur quand des soldats clouèrent sur lui les mains d’un homme. Quel monstre impitoyable semblait-on faire de lui ! Mais trois jours plus tard, au lever du soleil, alors que la terre tremblait de joie en-dessous de lui, le troisième arbre sut que l’amour de Dieu avait tout changé. Cet amour l’avait rendu fort. Et désormais, chaque fois qu'on penserait au troisième arbre, on penserait à Dieu. Assurément, c’était mieux que d’être l’arbre le plus haut du monde.
Charles Baudelaire (1821-1867)L'invitation au voyage Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l'ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l'âme en secret Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l'humeur est vagabonde ; C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent du bout du monde. - Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D'hyacinthe et d'or ; Le monde s'endort Dans une chaude lumière. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Recueil : Les Fleurs Du Mal Charles Baudelaire : (1821-1867)
CETTE HISTOIRE EST L'UNE DES PLUS BELLES LEÇONS DE VIE...
Un médecin est entré a l'hôpital dans la hâte après avoir été appelé pour une chirurgie urgente. Il a répondu à l'appel, a changé dès que possible ses vêtements et est allé directem...ent au bloc de chirurgie. La, Il trouve le père du garçon qui fait des vas et vient dans le hall. En voyant le médecin arriver, le papa hurla : « Pourquoi avez-vous pris tout ce temps pour venir ? Vous ne savez pas que la vie de mon fils est en danger ? Vous n'avez pas le sens de responsabilité » ?
Le médecin sourit et dit : « Je suis désolé, je n'étais pas dans l'hôpital et je suis venu le plus rapidement possible après avoir reçu l'appel…… Et maintenant, je souhaite que vous vous calmez pour que je puisse faire mon travail »
« Me calmer ? et si c’était votre fils vous calmeriez vous ? Si votre propre fils meurt maintenant que ferez vous » ? dit le père avec colère Le médecin souri encore et répondit : « Je dirai.. De la poussière nous sommes venus et poussière nous retournerons, béni soit le nom de Dieu. Les médecins ne peuvent pasprolonger des vies. Allez et intercédez pour votre fils, nous ferons de notre mieux par la grâce de Dieu »
« Donner conseil quand nous ne sommes pas concernés c’est si facile » Murmura le père.
La chirurgie a pris quelques heures après lesquelles le médecin sorti heureux, « Merci Dieu ! Votre fils est épargné, Si vous avez n'importe quelle question, demandez a l'infirmière ! » « Pourquoi est-il si arrogant ? Il ne pouvait pas attendre quelques minutes pour que je me renseigne sur l'état de mon fils » A Commenté le père en voyant l'infirmière après que le médecin soit partit.
L'infirmière répondit, les larmes.. descendant son visage : « Son fils est mort hier dans un accident de route, il était a l'enterrement quand nous l'avons appelé pour la chirurgie de votre fils. Et maintenant qu'il a épargné la vie de votre fils, il est parti courir pour finir l'enterrement de son fils ». Ne JAMAIS JUGER PERSONNE parce que vous ne savez pas ce qu'elle traverse en ce moment.
(Pascale Daniel/Françoise Hardy/Alain Lubrano)
Même s'il me faut lâcher ta main
Sans pouvoir te dire "à demain"
Rien ne défera jamais nos liens
Même s'il me faut aller plus loin
Couper les ponts, changer de train
L'amour est plus fort que le chagrin
L'amour qui fait battre nos cœurs
Va sublimer cette douleur
Transformer le plomb en or
Tu as tant de belles choses à vivre encore
Tu verras au bout du tunnel
Se dessiner un arc-en-ciel
Et refleurir les lilas
Tu as tant de belles choses devant toi
Même si je veille d'une autre rive
Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive
Je serai avec toi comme autrefois
Même si tu pars à la dérive
L'état de grâce, les forces vives
Reviendront plus vite que tu ne crois
Dans l'espace qui lie le ciel et la terre
Se cache le plus grand des mystères
Comme la brume voilant l'aurore
Il y a tant de belles choses que tu ignores
La foi qui abat les montagnes
La source blanche dans ton âme
Penses-y quand tu t'endors
L'amour est plus fort que la mort
Dans le temps qui lie ciel et terre
Se cache le plus beau des mystères
Penses-y quand tu t'endors
L'amour est plus fort que la mort
Titre : Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent Poète : Victor Hugo (1802-1885) Recueil : Les châtiments (1853).
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
Ceux qui d'un haut. destin gravissent l'âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !
Le voyage à travers le temps
Qu'importent passé présent futur
Le voyage est permanent
Je suis né ici
Je ressusciterai ailleurs
Un jour je pleure
Un soir je ris
Si la vie l'éternité ne dure
Je suis fier de ces moments
C'est très bien ainsi
Je sais en apprécier les fleurs
Une nuit j'ai peur
Au matin j'oublie
Montez tous en voiture !
Embarquez pour le firmament
Le but de notre vie
Nous réciterons tous en cœur
Le temps n'a plus d'odeur
Le soleil illumine nos nuits
Dans le rétro pas d' imposture
Les fidèles sont bien là , bon vent !
L'humanité avec envie
Avance vers le véritable bonheur
Le partage est notre vecteur
Le pardon point une utopie
***************************************
Chapitre V - La liberté
Recueil Le chemin
Copyright@thierrypoetilbon
Je suis un voltigeur, un doux rêveur,
un papillon qu’entraîne le vent,
que distraient les fleurs,
que noie la pluie, et non un aigle à l’aile ferme,
qui surmonte le vent, fend le brouillard,
et ploie l’orage et arrive à son but.
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Recueil : Les Fleurs Du Mal
Charles Baudelaire : (1821-1867)
CETTE HISTOIRE EST L'UNE DES PLUS BELLES LEÇONS DE VIE...
Un médecin est entré a l'hôpital dans la hâte après avoir été appelé
pour une chirurgie urgente. Il a répondu à l'appel, a changé dès que
possible ses vêtements et est allé directem...ent au bloc de chirurgie.
La, Il trouve le père du garçon qui fait des vas et vient dans le hall.
En voyant le médecin arriver, le papa hurla : « Pourquoi avez-vous pris tout ce temps pour venir ?
Vous ne savez pas que la vie de mon fils est en danger ? Vous n'avez pas le sens de responsabilité » ?
Le médecin sourit et dit : « Je suis désolé, je n'étais pas dans
l'hôpital et je suis venu le plus rapidement possible après avoir reçu
l'appel…… Et maintenant, je souhaite que vous vous calmez pour que je
puisse faire mon travail »
« Me calmer ? et si c’était votre fils vous calmeriez vous ? Si votre propre fils meurt maintenant que
ferez vous » ? dit le père avec colère
Le médecin souri encore et répondit : « Je dirai.. De la poussière nous sommes venus et poussière
nous retournerons, béni soit le nom de Dieu. Les médecins ne peuvent pasprolonger des vies.
Allez et intercédez pour votre fils, nous ferons de notre mieux par la grâce de Dieu »
« Donner conseil quand nous ne sommes pas concernés c’est si facile » Murmura le père.
La chirurgie a pris quelques heures après lesquelles le médecin sorti
heureux, « Merci Dieu ! Votre fils est épargné, Si vous avez n'importe
quelle question, demandez a l'infirmière ! »
« Pourquoi est-il si arrogant ? Il ne pouvait pas attendre quelques minutes pour que je me
renseigne sur l'état de mon fils » A Commenté le père en voyant l'infirmière après que le médecin soit partit.
L'infirmière répondit, les larmes.. descendant son visage : « Son fils est mort hier
dans un accident de route, il était a l'enterrement quand nous l'avons
appelé pour la chirurgie de votre fils. Et maintenant qu'il a épargné la
vie de votre fils, il est parti courir pour finir l'enterrement de son fils ».
Ne JAMAIS JUGER PERSONNE parce que vous ne savez pas ce qu'elle traverse en ce moment.
Très joli poème sur la vieillesse et très réaliste