Je dédie cet article a toutes ces personnes qui arrivées à l' automne de leurs vies restent seules. Leur la vie pour certains n est pas toujours agréable , pour ces gens qui attendent le fils ou la fille qui ne vient pas
Les gens agés Les gens âgés écoutent la radio Mais on ne joue jamais des chansons pour eux Ce n'est pas payant. On leur vend des calmants, des pilules, des onguents, Mais ce n'est que l'amour dont ils ont besoin Comme médicament. Les gens âgés on les a oubliés Tout au fond des foyers où les gouvernements Les ont enfermés Bien souvent une fois par an, on viendra les visiter Des parents,des enfants, c'est occupé........... Une seule fois tous les ans on viendra les embrasser Ça oblige, le Jour de l'An. Les gens âgés ne parlent même plus Ils ont trop à dire: leur vie à raconter... Qui va les écouter? Ils se courbent le dos et regardent leurs pieds Se demandent pourquoi au bout du chemin Ils sont arrivés. Ils ont tout donné: leur amour, leur santé Tout ça pour les enfants, ils ont tout sacrifié Même les rêves les plus grands Et du fond de leur prison ils relèvent parfois le front Quand ils viennent pour signer C'est quand vient la fin du mois et le chèque de leur pension Qu'on fait semblant de leur donner. Les gens âgés ont le goût de pleurer Car ils ont tout le temps de renaître au passé Revivre leurs vingt ans... Ils n'ont rien oublié;si leur dos a courbé C'est qu'ils ont trop souvent Porté les chagrins et les peines des enfants. Les gens âgés ont le temps de prier Car ils sont devenus au fil des années De simples enfants Ils demandent au bon Dieu de parfois penser à eux S'il a une minute ou deux Ils demandent souvent à Dieu pourquoi il a oublié De venir fermer leurs yeux... On est tous des vieux Qu'on le veuille ou non On s'ra un jour comme eux Même riches à millions On est tous des vieux C'n'est qu'une question de temps Chaque jour que l'on vit Nous rapproche du temps. André Sylvain
Un groupe de grenouilles voyageaient à travers les bois quand deux d'entre elles tombèrent dans un trou profond. Quand les autres grenouilles virent jusqu'à quel point le trou était profond, elles dirent aux deux grenouilles qu'elles étaient pratiquement mortes. Les deux grenouilles ignorèrent les commentaires et essayèrent de toutes leurs forces de sauter en dehors du trou. Les autres grenouilles continuèrent de leur dire d'arrêter et qu'elles étaient tout compte fait mortes. Finalement, une des deux grenouilles tint compte de ce que les autres grenouilles disaient et abandonna la lutte. Elle tomba et mourut. L'autre grenouille continua de sauter aussi fort qu'elle le pouvait. Une fois de plus, la foule des grenouilles lui hurla d'arrêter de souffrir et de se laisser mourir. Elle sauta encore plus fort et finalement réussit à se sortir du trou. Quand elle y parvint, les autres grenouilles lui dirent : "Est-ce que tu nous entendais?" La grenouille expliqua qu'elle était sourde . Elle pensait tout le temps que les grenouilles étaient en train de l'encourager. Cette histoire enseigne deux leçons: 1. La langue a un pouvoir de vie et de mort. Un mot d'encouragement envers quelqu'un qui se sent abattu peut le relever et lui permettre de passer à travers la journée. 2. Une parole destructrice envers quelqu'un qui se sent abattu peut avoir un effet dévastateur et le tuer. Faites attention à ce que vous dites. Parlez positivement à ceux qui croisent votre sentier. Le pouvoir des mots... C'est parfois difficile à comprendre qu'un mot d'encouragement puisse faire autant de chemin. Tout le monde peut dire des paroles capables d'enlever à un autre le courage de continuer dans des moments difficiles. Celui qui prend le temps d'encourager un autre est un individu spécial.
Pas un jour sans écrire ce qui vient a leur esprit. tour a tour sérieux,enchanteurs,tristes selon,gais aussi, ils ont la recette pour peindre par les écrits ce qui affecte en bien ou en mal,en tragique ou en réalité l'art de la vie,la leur bien souvent. quelque fois émotifs,quelque fois réveurs ou encore surréalistes,en vers ou en proses,ils nous emmenent en ballades,en complaintes,en fables . que sais-je encore.. Nous nous interrogeons sur les mots,les phrases ,le sens de leurs écrits et l'évidence de rédiger un commentaire,nous oblige a réflechir a nos propos. il y en a pour tous les goûts,et chacun d'entre-nous peut s'en délecter,s'ennivrer,aimer et jouîr de cette petite lecture,que l'on nomme " poème ". Ces magiciens du verbe,charmeurs aussi a l'occasion,nous attirent. les paroles s'envolent comme l'on dit et les écrits restent. peu importe,la qualité du moment que l'on exprime un moment de vie,un fait,l'amitié,l'amour,une pensée,la nostalgie des jours anciens,du temps ,du soleil et de la nature. La poésie existe depuis la nuit des temps,et a encore de beaux jours devant elle,seul le contexte change et les circonstances font que l'on doit s'adapter a un monde ,peut être moins amical qu'autrefois,quoique cela reste a prouver. mais on sait que nous pouvons compter sur nos amis ,pour broder des mots , les peindre ,les colorer ,les fleurir a leur convenance,et en harmonie ,sur une feuille blanche , ou celle d'un écran d'ordinateur,mais qu'importe.petits moments,qui font du bien a notre esprit,la poésie .
“ Le train prit de la vitesse, il ne me restait plus qu’à attendre la mort…”
La journée avait plutôt mal commencé. J’avais attendu avec impatience le soir où mon ami Marek et moi devions prendre le train pour nous rendre à Moscou, mais, ce jour-là, tout semblait aller de travers.
Lorsque nous sommes montés en voiture pour nous rendre à la gare, nous étions déjà en retard. J’étais inquiète car je craignais de rater le train. Et voilà que la voiture ne voulait pas démarrer.
Il ne nous restait que peu de temps! Nous nous sommes donc précipités dans un autre véhicule, et, enfin, avons pu rouler en direction de la gare. Mais comble de malchance, nous nous sommes trompés de route et nous avons dû revenir à notre point de départ.
Arrivée à la gare, je jetai un coup d’œil à la pendule: plus qu’une toute petite minute avant le départ. Je n’y arriverais jamais à temps!
Au moment où j’atteignis le quai, les portes étaient en train de se fermer. Le train était déjà en marche et prenait de la vitesse.
Je sautai sur un des marchepieds, pour m’apercevoir que les portes étaient déjà verrouillées et qu’il n’y avait personne pour m’ouvrir.
J’étais là, agrippée à la porte du train qui accélérait. Ce n’était pas la peine d’insister. Je me dis que je ferais mieux de sauter du train en marche.
“Oui, mais le sol est verglacé, pensai-je avec effroi, si je tombe par terre, je risque fort de glisser sous les roues du train!”
Pourtant, je n’avais pas le choix!
Au moment où je sautai, mon pied resta accroché au marchepied et je me retrouvai en dessous du train.
En désespoir de cause, je parvins à m’agripper à quelque chose sous le train, lequel continuait de prendre de la vitesse.
Ma tête, qui était suspendue, cogna sur le sol entre les roues!
Mes cheveux longs étaient défaits, et je n’ai toujours pas compris par quel miracle ils n’ont pas été happés par les roues qui tournaient à toute vitesse.
Le vacarme assourdissant couvrait tous les autres bruits; crier n’aurait servi à rien. À ce moment-là, je perdis tout espoir de m’en tirer. Je priai :
“ Jésus, dans quelques instants, je Te verrai face à face. Que vais-je Te dire? À quoi ma vie aura-t-elle servi?”
J’attendais maintenant la mort.Je ne ressentais aucune peur, mais je regrettais d’avoir gâché ma v ie, bêtement et inutilement. Si seulement je pouvais avoir une autre chance!
Mes mains étaient gelées, fatiguées, et me faisaient affreusement souffrir! Combien de temps pourrais-je encore tenir?
Tout à coup, le train s’arrêta!
J’ai appris par la suite que le contrôleur du train avait entendu un bruit sur le quai et qu’en apercevant ma bottine qui dépassait de dessous le train, il avait déclenché les freins d’urgence.
Le drame n’avait duré en tout que quelques minutes!
Je m’attendais à être grièvement blessée, mais, à la surprise générale, je m’en sortis avec quelques contusions et égratignures.
“C’est Dieu qui l’a sauvée!” S’exclama le contrôleur.
Un attroupement se forma autour de moi. On me dévisageait! Marek était dans la foule. Il m’avait perdue de vue juste avant que je ne saute sur le marchepied du train, et, lorsqu’il avait vu le train se mettre en marche, il était revenu sur ses pas pour me chercher. Quand il avait entendu les gens crier qu’une jeune femme était tombée sous le train, il ne lui était même pas venu à l’esprit que cela pouvait être moi!
Nous montâmes dans le train, et le lendemain matin, nous étions à Moscou sains et saufs!
Quand je repense à tout ce qui s’est passé ce jour-là, j’ai peine à croire que c’est à moi que c’est arrivé !
Je suis sûre qu’un ange était à mes côtés. Je ne l’ai pas vu, mais je sais qu’il était là et que je n’étais pas seule!
Maintenant je réalise que ma vie ne m’appartient pas.
Avant cet accident, elle m’appartenait peut-être, mais je l’avais gaspillée bêtement. Dieu a été assez bon pour s’en emparer et me la rendre.
************
Au bout du monde !
L’explorateur écossais Sir Henry Shackleton (1874-1922) raconte comme lui et deux autres hommes. Worsley et Crean, se sont battus contre tous les éléments, plusieurs degrés sous zéro, quand ils ont dû se faire un chemin à travers les passes dangereuses des montagnes et des glaciers dans l’île Sud de Géorgie, dans leurs efforts de chercher de l’aide pour le reste de leur équipe, de leur expédition en Antarctique.
De cette marche, Sir Ernest Shackleton a écrit plus tard :
« Quand je regarde en arrière, ce que nous avons vécu, je n’ai aucun doute que c’est la providence qui nous a guidée… Je sais que durant cette longue et pénible marche de 36 heures, à travers ces montagnes et ces glaciers perdus de Géorgie du Sud, il m’a semblait plus d’une fois, que nous étions quatre, et non trois.
Je n’ai rien dit à mes compagnons sur ce sujet, mais plus tard Worsley m’a dit :
'Patron, j’ai un curieux sentiment quand ont marché, qu’il y avait une autre personne avec nous.'
Crean nous partagea la même chose.
Les mots sont manquants pour décrire ce que nous avons ressenti, mais le récit de notre péril serait incomplet en omettant cette référence qui est chère à nos cœurs ! »
On s'étonne que, contrairement à l'ordre d'alternance des mois courts et longs, le mois d'août ait trente-et-un jours comme le mois de juillet qui le précède. On donne à cela une singulière raison. Lorsque Jules César réforma le calendrier, il donna son propre nom (Julius) au septième mois de l'année, qui jusque-là s'était appelé quintilis. Dans le calendrier Julien les mois avaient alternativement trente et trente-et-un jours, à l'exception de février, qui n'en avait que vingt-neuf, et les années bissextiles, trente. Plus tard l'empereur Auguste voulut, lui aussi, qu'un mois portât son nom, et il choisit celui qui suit juillet (sextilis). Mais ce mois n'avait que trente jours, et Auguste, ne jugeant pas convenant que son mois fût plus court que celui de son oncle, réduisit février à vingt-huit jours et en ajouta un trente-et-unième au mois d'août ou d'Auguste (Augustus).
D'après « La Mosaïque », paru en 1879 En 1876, le journaliste et romancier populaire Camille Debans, publiait au sein d’un recueil un curieux acrostiche, où chaque lettre de l'alphabet forme la finale du vers. Grâce à la souplesse de son talent, il avait pu accomplir ce tour de force sans donner le moindre croc-en-jambe au bon sens, à la grammaire et à la prosodie. C'est l'histoire de nos premiers parents, suivie de réflexions morales, qui a fait les frais de cette originalité poétique. Nous disons poétique, mais non rimée, par cette simple raison que la succession des lettres de l'alphabet exclut la rime et condamne le versificateur aux vers blancs. Voici la plaisante élucubration de Camille Debans : Quand Adam fut créé, tout seul il s'ennuy A Dans de vagues pensées trop souvent absor B Il suppliait son Dieu de les faire ces C Dieu crut à ses désirs devoir enfin cé D L'homme en fut pour sa côte ; Eve alors fut créé E Eve était séduisante et belle au premier che F Depuis la création sa race a peu chan G De plaire et de séduire elle s'est fait la t H A force de s'aimer le monde s'arrond I L'amour, ce doux plaisir, cette douce ma J Ne donnait que bonheur et jamais de tra K La femme était constante et le mari fid L Que faire ? Ils étaient seuls; il faut bien que l'on s'M Pas de rivaux d'amour, pas d'ennui, pas de N Oh ! c'était le bon temps du plaisir, du rep O Tandis que, de nos jours, on voit l'homme occu P Courbé sous le destin, par le besoin vain Q Et pour qui le travail, devenu néces R S'assied à son chevet, le poursuivant sans c S Eh ! bien, soit ; travaillons, et vive la gai T Que jamais le chagrin ne nous trouve abatt U J'ai vu soixante hivers ; je crois avoir trou V Des amis que je tiens en réserve au beau f X Je crois à ce bonheur ; comme moi, croyez- Y Et qu'un Dieu protecteur nous soutienne et nous Z
Mon regard s’est soudainement embrumé Quand ses yeux m’ont longuement caressée, Au plus profond, un souffle de désir, Comme une lumière venue me saisir…
Ainsi la caresse d’une main lisse, Sur ma joue qui lentement déplisse. Une main tremblante d’émotion,
Venue de je ne sais quel horizon…
Chercher en moi les mots de sentiments Qui brillent comme l’éclat du diamant, Longuement poli par le temps et l’érosion. La lune m’éclaire d’un brillant rayon…
De ma bouche surgit les mots fertiles, D’une semence irréelle, et peu tactile. Dans le creux de sa main, boire le nectar, Et disparaitre un peu plus tard… auteur inconnu
Dans un magasin je me suis retrouvée dans l'allée des jouets.
Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit garçon d'environ 5 ans, qui tenait une jolie poupée contre lui. Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée lapoupée. Puis, le petit garçon se retourna vers ladame près de lui : - ' Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous ? ' La dame lui répondit avec un peud'impatience : ' Tu sais que tu n'as pas assez de souspour l'acheter '. Puis sa tante lui demanda de rester là et de l'attendre quelques minutes, puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenaittoujours la poupée dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée. - ' C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël, elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait '. Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter, il me répondit tristement: - ' Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant... Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte '. Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. - ' Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur'. Mon coeur s'est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit: - ' J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin '. Puis il m'a montré une photo de lui, prise dans le magasin, sur laquelle il tenait lapoupée en me disant: - 'Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas . J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur'. Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouillais dans mon sac à mains, en sortis une liasse de billets et je demandais au petit garçon : - ' Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ? - ' OK ' , dit-il, ' Il faut que j'en ai assez '. Je glissais mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura : - ' Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous '. Puis il me regarda et dit: - 'J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma petite soeur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander. Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches...' Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignais en poussant mon panier. Je terminais mes courses dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé. Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La petite fille était morte sur le coup et lamère gravement blessée. La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur. Est-ce que c'était la famille de ce petitgarçon ? Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pus m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et de me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin. J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand,tellement incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...
Dans un magasin je me suis retrouvée dans l'allée des jouets.
Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit garçon d'environ 5 ans, qui tenait une jolie poupée contre lui. Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée lapoupée. Puis, le petit garçon se retourna vers ladame près de lui : - ' Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous ? ' La dame lui répondit avec un peud'impatience : ' Tu sais que tu n'as pas assez de souspour l'acheter '. Puis sa tante lui demanda de rester là et de l'attendre quelques minutes, puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenaittoujours la poupée dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée. - ' C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël, elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait '. Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter, il me répondit tristement: - ' Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant... Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte '. Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. - ' Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur'. Mon coeur s'est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit: - ' J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin '. Puis il m'a montré une photo de lui, prise dans le magasin, sur laquelle il tenait lapoupée en me disant: - 'Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas . J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur'. Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouillais dans mon sac à mains, en sortis une liasse de billets et je demandais au petit garçon : - ' Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ? - ' OK ' , dit-il, ' Il faut que j'en ai assez '. Je glissais mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura : - ' Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous '. Puis il me regarda et dit: - 'J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma petite soeur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander. Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches...' Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignais en poussant mon panier. Je terminais mes courses dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé. Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La petite fille était morte sur le coup et lamère gravement blessée. La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur. Est-ce que c'était la famille de ce petitgarçon ? Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pus m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et de me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin. J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand,tellement incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...
Il souffre le monde du mal de l'âme du mal du vent. Le vent s'en va avec les larmes comme des poussières d'armes, Le vent s'en va avec les mains qui crient comme des hurlements de silence, Le vent s'en va avec le sang de la terre comme des ténèbres en fureur. Il souffre le monde du mal de l'âme du mal du bruit. Du bruit qui blesse et tue les silences comme des amours en absence, Du bruit qui blesse les bonheurs comme des mots et maux qui font mal, Du bruit qui tue les déserts comme misère au soleil. Il souffre le monde du mal de l'âme du mal de la Paix. De la Paix qui abandonne les bras comme des roses sans éclat, De la Paix qui passe et repasse comme égarée sur des âmes lasses, De la Paix qui veut chasser la haine comme on chasse la poussière du mal. Il souffre le monde du mal des fous du mal des hommes. Des hommes devenus voleurs de vie comme la honte qui rougit, Des hommes qui assassinent comme des bêtes savent détruire, Des hommes qui ne savent pas aimer comme on aime, quand le coeur vit. Il souffre le monde du mal de tout du manque d'amour ..
Je dédie cet article a toutes ces personnes qui arrivées
à l' automne de leurs vies restent seules.
Leur la vie pour certains n est pas toujours agréable , pour ces gens qui attendent
le fils ou la fille qui ne vient pas
Les gens agés
Les gens âgés écoutent la radio
Mais on ne joue jamais des chansons pour eux
Ce n'est pas payant.
On leur vend des calmants, des pilules, des onguents,
Mais ce n'est que l'amour dont ils ont besoin
Comme médicament.
Les gens âgés on les a oubliés
Tout au fond des foyers où les gouvernements
Les ont enfermés
Bien souvent une fois par an, on viendra les visiter
Des parents,des enfants, c'est occupé...........
Une seule fois tous les ans on viendra les embrasser
Ça oblige, le Jour de l'An.
Les gens âgés ne parlent même plus
Ils ont trop à dire: leur vie à raconter...
Qui va les écouter?
Ils se courbent le dos et regardent leurs pieds
Se demandent pourquoi au bout du chemin
Ils sont arrivés.
Ils ont tout donné: leur amour, leur santé
Tout ça pour les enfants, ils ont tout sacrifié
Même les rêves les plus grands
Et du fond de leur prison ils relèvent parfois le front
Quand ils viennent pour signer
C'est quand vient la fin du mois et le chèque de leur pension
Qu'on fait semblant de leur donner.
Les gens âgés ont le goût de pleurer
Car ils ont tout le temps de renaître au passé
Revivre leurs vingt ans...
Ils n'ont rien oublié;si leur dos a courbé
C'est qu'ils ont trop souvent
Porté les chagrins et les peines des enfants.
Les gens âgés ont le temps de prier
Car ils sont devenus au fil des années
De simples enfants
Ils demandent au bon Dieu de parfois penser à eux
S'il a une minute ou deux
Ils demandent souvent à Dieu pourquoi il a oublié
De venir fermer leurs yeux...
On est tous des vieux
Qu'on le veuille ou non
On s'ra un jour comme eux
Même riches à millions
On est tous des vieux
C'n'est qu'une question de temps
Chaque jour que l'on vit
Nous rapproche du temps.
André Sylvain
Les deux grenouilles
Un groupe de grenouilles voyageaient à travers les bois quand deux d'entre elles tombèrent dans un trou profond.
Quand les autres grenouilles virent jusqu'à quel point le trou était profond, elles dirent
aux deux grenouilles qu'elles étaient pratiquement mortes.
Les deux grenouilles ignorèrent les commentaires et essayèrent de toutes leurs forces de sauter en dehors du trou.
Les autres grenouilles continuèrent de leur dire d'arrêter et qu'elles étaient tout compte fait mortes.
Finalement, une des deux grenouilles tint compte de ce que les autres grenouilles disaient et abandonna la lutte.
Elle tomba et mourut.
L'autre grenouille continua de sauter aussi fort qu'elle le pouvait.
Une fois de plus, la foule des grenouilles lui hurla d'arrêter de souffrir et de se laisser mourir.
Elle sauta encore plus fort et finalement
réussit à se sortir du trou.
Quand elle y parvint, les autres grenouilles lui dirent :
"Est-ce que tu nous entendais?"
La grenouille expliqua qu'elle était sourde
. Elle pensait tout le temps que les grenouilles étaient en train de l'encourager.
Cette histoire enseigne deux leçons:
1. La langue a un pouvoir de vie et de mort. Un mot d'encouragement envers
quelqu'un qui se sent abattu peut le relever et lui permettre de passer à
travers la journée.
2. Une parole destructrice envers quelqu'un qui se sent abattu peut avoir
un effet dévastateur et le tuer.
Faites attention à ce que vous dites. Parlez positivement à ceux qui croisent votre sentier.
Le pouvoir des mots...
C'est parfois difficile à comprendre qu'un mot d'encouragement puisse faire autant de chemin.
Tout le monde peut dire des paroles capables d'enlever à un autre le
courage de continuer dans des moments difficiles.
Celui qui prend le temps d'encourager un autre est un individu spécial.
de Marie.C
Pas un jour sans écrire ce qui vient a leur esprit.
tour a tour sérieux,enchanteurs,tristes selon,gais aussi,
ils ont la recette pour peindre par les écrits ce qui affecte en bien ou en
mal,en tragique ou en réalité l'art de la vie,la leur bien souvent.
quelque fois émotifs,quelque fois réveurs ou encore surréalistes,en vers ou
en proses,ils nous emmenent en ballades,en complaintes,en fables . que
sais-je encore..
Nous nous interrogeons sur les mots,les phrases ,le sens de leurs écrits et
l'évidence de rédiger un commentaire,nous oblige a réflechir a nos
propos.
il y en a pour tous les goûts,et chacun d'entre-nous peut s'en
délecter,s'ennivrer,aimer et jouîr de cette petite lecture,que l'on
nomme " poème ".
Ces magiciens du verbe,charmeurs aussi a l'occasion,nous attirent.
les paroles s'envolent comme l'on dit et les écrits restent.
peu importe,la qualité du moment que l'on exprime un moment de vie,un
fait,l'amitié,l'amour,une pensée,la nostalgie des jours anciens,du temps
,du soleil et de la nature.
La poésie existe depuis la nuit des temps,et a encore de beaux jours
devant elle,seul le contexte change et les circonstances font que l'on
doit s'adapter a un monde ,peut être moins amical qu'autrefois,quoique
cela reste a prouver.
mais on sait que nous pouvons compter sur nos amis ,pour broder des mots ,
les peindre ,les colorer ,les fleurir a leur convenance,et en harmonie
,sur une feuille blanche , ou celle d'un écran d'ordinateur,mais
qu'importe.petits moments,qui font du bien a notre esprit,la poésie .
@cosmos
D'après « La Semaine illustrée », paru en 1899
On s'étonne que, contrairement à l'ordre d'alternance des mois courts et longs, le mois d'août ait trente-et-un jours comme le mois de juillet qui le précède. On donne à cela une singulière raison.
Lorsque Jules César réforma le calendrier, il donna son propre nom (Julius) au septième mois de l'année, qui jusque-là s'était appelé quintilis. Dans le calendrier Julien les mois avaient alternativement trente et
trente-et-un jours, à l'exception de février, qui n'en avait que
vingt-neuf, et les années bissextiles, trente.
Plus tard l'empereur Auguste voulut, lui aussi, qu'un mois portât son nom, et il choisit celui qui suit juillet (sextilis). Mais ce mois n'avait que trente jours, et Auguste, ne jugeant pas
convenant que son mois fût plus court que celui de son oncle, réduisit
février à vingt-huit jours et en ajouta un trente-et-unième au mois
d'août ou d'Auguste (Augustus).
D'après « La Mosaïque », paru en 1879
En 1876, le journaliste et romancier populaire Camille Debans, publiait au
sein d’un recueil un curieux acrostiche, où chaque lettre de l'alphabet
forme la finale du vers. Grâce à la souplesse de son talent, il avait
pu accomplir ce tour de force sans donner le moindre croc-en-jambe au
bon sens, à la grammaire et à la prosodie.
C'est l'histoire de nos premiers parents, suivie de réflexions morales, qui a
fait les frais de cette originalité poétique. Nous disons poétique,
mais non rimée, par cette simple raison que la succession des lettres de
l'alphabet exclut la rime et condamne le versificateur aux vers blancs.
Voici la plaisante élucubration de Camille Debans :
Quand Adam fut créé, tout seul il s'ennuy A
Dans de vagues pensées trop souvent absor B
Il suppliait son Dieu de les faire ces C
Dieu crut à ses désirs devoir enfin cé D
L'homme en fut pour sa côte ; Eve alors fut créé E
Eve était séduisante et belle au premier che F
Depuis la création sa race a peu chan G
De plaire et de séduire elle s'est fait la t H
A force de s'aimer le monde s'arrond I
L'amour, ce doux plaisir, cette douce ma J
Ne donnait que bonheur et jamais de tra K
La femme était constante et le mari fid L
Que faire ? Ils étaient seuls; il faut bien que l'on s'M
Pas de rivaux d'amour, pas d'ennui, pas de N
Oh ! c'était le bon temps du plaisir, du rep O
Tandis que, de nos jours, on voit l'homme occu P
Courbé sous le destin, par le besoin vain Q
Et pour qui le travail, devenu néces R
S'assied à son chevet, le poursuivant sans c S
Eh ! bien, soit ; travaillons, et vive la gai T
Que jamais le chagrin ne nous trouve abatt U
J'ai vu soixante hivers ; je crois avoir trou V
Des amis que je tiens en réserve au beau f X
Je crois à ce bonheur ; comme moi, croyez- Y
Et qu'un Dieu protecteur nous soutienne et nous Z
Mon regard s’est soudainement embrumé
Quand ses yeux m’ont longuement caressée,
Au plus profond, un souffle de désir,
Comme une lumière venue me saisir…
Ainsi la caresse d’une main lisse,
Sur ma joue qui lentement déplisse.
Une main tremblante d’émotion,
Venue de je ne sais quel horizon…
Chercher en moi les mots de sentiments
Qui brillent comme l’éclat du diamant,
Longuement poli par le temps et l’érosion.
La lune m’éclaire d’un brillant rayon…
De ma bouche surgit les mots fertiles,
D’une semence irréelle, et peu tactile.
Dans le creux de sa main, boire le nectar,
Et disparaitre un peu plus tard…
auteur inconnu
Dans un magasin je me suis retrouvée dans l'allée des jouets.
Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit garçon d'environ 5 ans, qui tenait une
jolie poupée contre lui.
Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui.
Je me demandais à qui était destinée lapoupée.
Puis, le petit garçon se retourna vers ladame près de lui :
- ' Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous ? '
La dame lui répondit avec un peud'impatience :
' Tu sais que tu n'as pas assez de souspour l'acheter '.
Puis sa tante lui demanda de rester là et de l'attendre quelques minutes, puis elle
partit rapidement. Le petit garçon tenaittoujours la poupée dans ses mains.
Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée.
- ' C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël, elle était sûre que le Père Noël
la lui apporterait '.
Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter, il me répondit tristement:
- ' Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant...
Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte '.
Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.
- ' Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt
elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait
prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur'.
Mon coeur s'est presque arrêté de battre.
Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit:
- ' J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé
d'attendre que je revienne du magasin '.
Puis il m'a montré une photo de lui, prise dans le magasin, sur laquelle il tenait lapoupée en me disant:
- 'Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas .
J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma
petite soeur'.
Puis il baissa la tête et resta silencieux.
Je fouillais dans mon sac à mains, en sortis une liasse de billets et je demandais au petit garçon :
- ' Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ?
- ' OK ' , dit-il, ' Il faut que j'en ai assez '.
Je glissais mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus.
Doucement, le petit garçon murmura :
- ' Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous '.
Puis il me regarda et dit: - 'J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter
cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma petite soeur.
Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander.
Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche.
Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches...'
Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignais en poussant mon panier.
Je terminais mes courses dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé.
Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon.
Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.
La petite fille était morte sur le coup et lamère gravement blessée.
La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.
Est-ce que c'était la famille de ce petitgarçon ?
Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte.
Je ne pus m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et de me rendre au salon mortuaire
où était exposée la jeune dame.
Elle était là, tenant une jolie rose blanche ma vie changerait pour toujours.
L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement
incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.
J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours.
L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand,tellement incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...
Dans un magasin je me suis retrouvée dans l'allée des jouets.
Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit garçon d'environ 5 ans, qui tenait une
jolie poupée contre lui.
Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui.
Je me demandais à qui était destinée lapoupée.
Puis, le petit garçon se retourna vers ladame près de lui :
- ' Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous ? '
La dame lui répondit avec un peud'impatience :
' Tu sais que tu n'as pas assez de souspour l'acheter '.
Puis sa tante lui demanda de rester là et de l'attendre quelques minutes, puis elle
partit rapidement. Le petit garçon tenaittoujours la poupée dans ses mains.
Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée.
- ' C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël, elle était sûre que le Père Noël
la lui apporterait '.
Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter, il me répondit tristement:
- ' Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant...
Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte '.
Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.
- ' Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt
elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait
prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur'.
Mon coeur s'est presque arrêté de battre.
Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit:
- ' J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé
d'attendre que je revienne du magasin '.
Puis il m'a montré une photo de lui, prise dans le magasin, sur laquelle il tenait lapoupée en me disant:
- 'Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas .
J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma
petite soeur'.
Puis il baissa la tête et resta silencieux.
Je fouillais dans mon sac à mains, en sortis une liasse de billets et je demandais au petit garçon :
- ' Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ?
- ' OK ' , dit-il, ' Il faut que j'en ai assez '.
Je glissais mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus.
Doucement, le petit garçon murmura :
- ' Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous '.
Puis il me regarda et dit: - 'J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter
cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma petite soeur.
Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander.
Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche.
Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches...'
Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignais en poussant mon panier.
Je terminais mes courses dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé.
Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon.
Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.
La petite fille était morte sur le coup et lamère gravement blessée.
La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.
Est-ce que c'était la famille de ce petitgarçon ?
Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte.
Je ne pus m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et de me rendre au salon mortuaire
où était exposée la jeune dame.
Elle était là, tenant une jolie rose blanche ma vie changerait pour toujours.
L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement
incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.
J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours.
L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand,tellement incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...
Il souffre le monde
du mal de l'âme
du mal du vent.
Le vent s'en va avec les larmes
comme des poussières d'armes,
Le vent s'en va avec les mains qui crient
comme des hurlements de silence,
Le vent s'en va avec le sang de la terre
comme des ténèbres en fureur.
Il souffre le monde
du mal de l'âme
du mal du bruit.
Du bruit qui blesse et tue les silences
comme des amours en absence,
Du bruit qui blesse les bonheurs
comme des mots et maux qui font mal,
Du bruit qui tue les déserts
comme misère au soleil.
Il souffre le monde
du mal de l'âme
du mal de la Paix.
De la Paix qui abandonne les bras
comme des roses sans éclat,
De la Paix qui passe et repasse
comme égarée sur des âmes lasses,
De la Paix qui veut chasser la haine
comme on chasse la poussière du mal.
Il souffre le monde
du mal des fous
du mal des hommes.
Des hommes devenus voleurs de vie
comme la honte qui rougit,
Des hommes qui assassinent
comme des bêtes savent détruire,
Des hommes qui ne savent pas aimer
comme on aime, quand le coeur vit.
Il souffre le monde
du mal de tout
du manque d'amour ..
@copyrightClaudineCottencin