Par une nuit glaciale d’hiver, une petite fille marchait dans les rues, regardant les vitrines illuminées. C’était la veille du Jour de l’An. Les bras chargés de cadeaux, les passants se dépêchaient de faire leurs derniers achats. Mais cette petite fille-là n’attendait aucun cadeau. Elle vivait toute seule avec son père. Et malheureusement, il ne l’aimait guère.
Elle serrait un paquet d’allumettes dans ses petites mains bleuies de froid. Sa robe était déchirée. Le vent la faisait frissonner, et la neige sur les pavés brûlait ses pieds nus. Les lumières des vitrines allaient bientôt s’éteindre. Les passants rentraient chez eux. Elle était seule dans la rue.
« Je n’oserai jamais revenir à la maison, pensait la petite fille. Je ne pourrai pas dire à mon père que je n’ai pas vendu d’allumettes. Vraiment, je ne peux pas rentrer ! »
Entre deux maisons de pierre grise, la petite fille s’assit dans un recoin. Comme elle avait froid ! Les flocons de neige mouillaient ses cheveux blonds. « Je vais craquer une de mes allumettes, se dit-elle, cela me réchauffera les mains. ».
La flamme chaude et claire brilla dans l’obscurité. La petite fille s’imagina qu’elle était assise devant un bon feu, dans une salle à mange éclatante de lumière. Mais l’allumette s’éteignit, et la vision disparut. Lorsqu’elle frotta une deuxième allumette, le mur gris devint transparent. Elle vit la table de la salle à manger, chargée de plats délicieux : une dinde rôtie, une bûche glacée décorée de fruits confits. Tant de bonnes choses qu’on ne savait par laquelle commencer. Mais lorsqu’elle étendit la main, la vision s’évanouit.
La petite fille fit craquer une troisième allumette. Elle se vit au pied d’un magnifique arbre de Noël. Une centaine de bougies étincelaient sur ses branches vertes. Enveloppés de papier d’or et d’argent, des cadeaux étaient entassés autour du sapin, et la petite fille savait qu’ils étaient tous pour elle. En haut de l’arbre scintillait une splendide étoile qui, soudain, tomba à terre. On aurait cru voir une étoile filante dans le ciel. Et la petite fille se souvint de sa grand-mère, la seule personne qui l’ait aimée vraiment. Avant de mourir, elle lui avait appris que les étoiles filantes montent vers le paradis.
« Comme je serais heureuse de revoir grand-mère! » pensa la petite fille en craquant une quatrième allumette. Et voilà que sa grand-mère apparut, encore plus belle et plus souriante que lorsqu’elle était en vie. « Ne me quitte pas, grand-mère! murmura la petite fille. Je sais bien que tu partiras quand l’allumette s’éteindra. Emmène-moi avec toi, je t’en prie. »
Elle frotta en hâte toutes les allumettes qui restaient dans le paquet. Il faisait plus clair qu’en plein soleil. Lorsque la dernière allumette s’enflamma, la grand-mère ouvrit les bras et prit sa petite fille avec elle. Et elles s’envolèrent ensemble.
L’allumette s’éteignit, et tomba des mains froides et sans vie de la petite fille. On la trouva morte le matin du Jour de l’An, assise entre les deux maisons grises. Elle souriait et paraissait heureuse. Personne ne savait que sa grand-mère était venu la chercher pour l’amener au ciel.
Je détournai mon attention du match de baseball pour la porter sur la femme qui m’interpellait : son visage m’était familier…
? Marci ? fis-je.
? Oui, c’est bien toi ! s’exclama-t-elle avec un grand sourire. Ça alors ! ça me fait plaisir de te revoir !
Ça me faisait plaisir à moi aussi.
De temps à autre, au cours des années passées, il m’était arrivé de penser à elle et de me demander ce qu’elle devenait.
Un ami commun m’avait mentionné qu’elle avait traversé des moments difficiles, et je m’étais dit que j’aimerais bien la retrouver.
Néanmoins, le fait de tomber sur elle à l’occasion de cet événement sportif était pour le moins inattendu.
Nous avons passé quelques minutes à nous raconter notre vie : les enfants et petits enfants, les conjoints, les maisons, les études, les loisirs, etc.
N’est-il pas étrange qu’on puisse résumer 32 années de vie en aussi peu de mots ?
Nous sommes passés aux questions rituelles : « As-tu revu untel ? » ou « Au fait, sais-tu que… » et nous nous sommes rappelé les bons vieux jours, ainsi que les moins bons…
Puis Marci se fit silencieuse quelques instants, en regardant dans la direction des badauds qui se pressaient autour de la buvette.
? Tu sais, Joe, reprit-elle, j’ai toujours voulu te le dire… Tu sais… je regrette…, je regrette beaucoup la façon dont je t’ai traité.
Je me sentis un brin mal à l’aise.
Quand on s’est fait plaquer, on n’aime pas trop raviver ce genre de souvenir…
? C’est OK. Y a pas vraiment de problème, répondis-je, en me disant qu’au moins à présent, il n’y en avait plus.
? Mais j’ai été stupide, poursuivit-elle.
Oui, tu l’as été, pensai-je, mais je me contentai de lui dire :
? Nous étions jeunes, l’un et l’autre.
? Je sais, repartit-elle. Mais ce n’est pas une raison pour…
Après un moment d’hésitation, elle ajouta :
? Ça m’a toujours dérangée de me rappeler à quel point j’ai été méchante envers toi. Et j’ai toujours voulu te dire que je regrettais... Eh bien voilà… je regrette.
Le sourire qui illuminait son visage était sincère et chaleureux. Et dans ses yeux, il y avait quelque chose -- comme un immense soulagement -- qui faisait fondre en moi tous les vestiges de la froide rancœur qui s’était accumulée au fil des ans, depuis qu’elle avait joué avec mon cœur.
? OK, fis-je. J’accepte tes excuses !
Gagné par la magie de ce moment si doux, je la serrai quelques secondes dans mes bras.
Juste à ce moment-là, la foule fit éclater un tonnerre d’applaudissements, et, l’un comme l’autre, nous nous laissâmes reprendre par le jeu.
Lorsqu’un peu plus tard, je la cherchai du regard, elle avait disparu.
Mais dans mon cœur demeurait la merveilleuse et chaleureuse sensation causée par notre brève conversation, et, jusqu’à ce jour, j’éprouve la même émotion chaque fois que j’y repense.
Nous traînons tous avec nous des souvenirs qui nous font souffrir, qui nous mettent mal à l’aise, de choses que nous avons faites ou négligé de faire, de paroles que nous avons prononcées ou que nous aurions dû prononcer.
Et nous portons tous des blessures ? parfois légères, parfois plus graves ? que les autres nous ont infligées.
Même des années plus tard, le baume guérisseur du pardon a le pouvoir de soulager notre conscience troublée, et d’apporter la paix à notre âme blessée,
Bien sûr, il ne suffit pas de dire « je regrette », ou « je te pardonne ».
Assurément, ces paroles sont douées d’un grand pouvoir, mais pas dans la bouche de ceux qui ne sont pas sincères, de ceux qui cherchent à contrôler, à exploiter ou à manipuler.
Toutefois, lorsque ces paroles sont profondément ressenties, et qu’elles sont exprimées avec sincérité, elles peuvent ouvrir la porte aux miracles du cœur et de l’âme : les miracles du pardon.
*******
Patrick:Quelle merveilleuse façon de commencer cette nouvelle année d'un bon pied; de soulager notre coeur de ces poids qui nous afflgent. Faisons-nous du bien en pardonnant et rappelons-nous que nous aussi nous avons besoin d'être pardonné!
Le bateau qui reste amarré N'a guère de chances de naviguer. Ça peut sembler très évident, Beaucoup de gens l'oublient, pourtant. Tu as peut-être dans ta vie Des difficultés, des ennuis Ou des problèmes épouvantables Qui te paraissent insurmontables. Et si tu prenais du recul Face aux soucis qui s'accumulent ? Si tu regardais l'horizon Pour voguer vers la solution ? On ne peut remonter le temps, Changer ce qui s'est fait avant, Mais l'avenir nous appartient. Reprends la barre de ton destin. Comme l'enfant qui veut marcher, Tu vas peut-être trébucher. Mais au moins tu auras osé, Mieux vaut essayer que regretter. *
J'aimerais avoir de l'amour plein mon cœur, Ce serait pour moi le parfait bonheur. J'aimerais savoir qu'il n'y a plus de méchanceté, Dans le monde tout entier. J'aimerais pouvoir visiter beaucoup de pays, Je crois qu'après, je verrais que nous sommes bien ici. J'aimerais avoir un meilleur vocabulaire, Pour écrire des poèmes comme Voltaire. J'aimerais de l'argent, donné, Aux gens moins fortunés. J'aimerais surtout arrêter de rêver, A des choses que je ne peux réaliser. J'aimerais surtout me contenter, de ce que Dieu m'a donné, Et ne jamais oublier à tous les jours de le remercier. *
Les gens plus âgés nous disent tu n'es encore qu'un enfant Même si on a plus de 20 ans Ils ne nous laissent pas donné notre opinion Car ils sont certain que l'on a pas raison On sait très bien que l'on a pas leur maturité Mais on peut avoir quelques idées Laissez-nous nous exprimer Vous verrez que parfois on est sensés Si comme des adultes vous nous parliez Vous seriez surpris des réponses que vous auriez On est jeune mais la vie on l'a comprend Même si on fait des gaffes de temps en temps On apprend à chaque fois qu'on fait une erreur Si on pouvait vous en parlez, en vous ouvrant notre cœur Il y aurait moins de conflit de génération Et on serait tous plus heureux de cette façon
Il était un brave homme qui vivait dans un pays lointain. Il avait une belle maison et une ravissante fille. Il lui donnait tout ce qu'il pouvait. Alors pour lui faire plaisir, il épousa une veuve qui avait deux filles. Ainsi avec une nouvelle maman et deux soeurs sa fille aurait tout pour être heureuse.
Mais hélas, le brave homme mourut peu après. Tout changea pour la fillette. Sa belle-mère n'aimait que ses deux filles, Anastasia et Javotte, égoîstes, laides et méchantes.
Sa marâtre qui était fort méchante, lui confia des tâches les plus rudes, la faisait coucher au grenier et la malmenait sans cesse. Les filles de la méchante femme traitaient Cendrillon plus mal encore. Cendrillon s'ennuyait, un jour le roi dit à son majordome, il est grand temps que le Prince mon fils se marie, nous allons organiser un bal aujourd'hui même. Ce soir-là, alors que la cruelle marâtre et ses filles s'apprêtaient à partir pour le bal, Cendrillon, meurtrie et désespérée, s'enfuit dans la cour et se mit à pleurer.
Soudain, Cendrillon entendit une voix. C'était sa marraine la Fée, qui lui dit: "Sèche tes larmes, tu iras au bal, je te le promets, n'oublies pas que j'ai un pouvoir magique. "
Et d'un coup de baguette, elle transforma une citrouille en un élégant carrosse, des souris en fiers chevaux, un chien en cocher et les petites grenouilles en valets de pieds.Mais Cendrillon était triste de se voir si mal vêtue. Un autre coup de baguette magique, et apparurent de magnifiques pantoufles de verre. Puis la fée changea la vieille robe de Cendrillon en une somptueuse robe de bal. Quand Cendrillon fut prête, la Fée lui donna un avertissement... Sois de retour ici à minuit sonnant....car après minuit tout redeviendra comme avant. Soyez sans crainte marraine, je m'en souviendrai. Et le carosse partit vers le château.
Sitôt que Cendrillon apparut au Palais du Roi, le Prince sut que c'était elle qu'il attendait. La musique commença et le Prince l'invita à danser. Ils dansèrent toute la soirée. Le coeur de Cendrillon chantait de joie.
Tout à coup, Cendrillon entendit l'horloge du clocher qui sonnait minuit. Oh! il faut que je m'en aille, dit-elle. Le Prince voulut l'empêcher de partir, mais Cendrillon était déjà sortie de la salle de bal et, sans s'apercevoir qu'elle perdait une de ses pantoufles, avait bondi dans son carosse, qui la ramena chez elle en toute hâte. Le dernier coup de minuit venait à peine de sonner que tout redevint comme avant.
Tout, sauf, l'autre pantoufle de vair qu'elle put conserver en souvenir de cette merveilleuse soirée. Au Palais Royal, un serviteur trouva la pantoufle perdue et l'apporta au Prince. son père le Roi avec l'approbation de la Reine donna ordre de faire essayer la pantoufle à toutes les filles du Royaume et demanda qu'on ramène au Palais Royal celle qui pourrait la chausser. Au hasard de ses recherches, le Prince arriva à la demeure de Cendrillon. Ses soeurs, Anastasia et Javotte, essayèrent la pantoufle mais leurs pieds étaient trop grands. Le Prince allait partir quand Cendrillon demanda de chausser la pantoufle de verre.Sa marraine la Fée apparut et d'un dernier coup de baguette transforma Cendrillon.
Le Prince, qui en était déjà amoureux, la demanda en mariage.Le Roi et la Reine était très heureux. Cendrillon et le Prince vécurent une longue vie de bonheur.
Par une nuit glaciale d’hiver, une petite fille marchait dans les rues,
regardant les vitrines illuminées. C’était la veille du Jour de l’An.
Les bras chargés de cadeaux, les passants se dépêchaient de faire leurs
derniers achats. Mais cette petite fille-là n’attendait aucun cadeau.
Elle vivait toute seule avec son père. Et malheureusement, il ne
l’aimait guère.
Elle serrait un paquet d’allumettes dans ses petites mains bleuies de froid.
Sa robe était déchirée. Le vent la faisait frissonner, et la neige sur
les pavés brûlait ses pieds nus. Les lumières des vitrines allaient
bientôt s’éteindre. Les passants rentraient chez eux. Elle était seule
dans la rue.
« Je n’oserai jamais revenir à la maison, pensait la petite fille. Je ne
pourrai pas dire à mon père que je n’ai pas vendu d’allumettes.
Vraiment, je ne peux pas rentrer ! »
Entre deux maisons de pierre grise, la petite fille s’assit dans un recoin.
Comme elle avait froid ! Les flocons de neige mouillaient ses cheveux
blonds.
« Je vais craquer une de mes allumettes, se dit-elle, cela me
réchauffera les mains. ».
La flamme chaude et claire brilla dans l’obscurité. La petite fille s’imagina qu’elle était assise devant un
bon feu, dans une salle à mange éclatante de lumière. Mais l’allumette
s’éteignit, et la vision disparut.
Lorsqu’elle frotta une deuxième allumette, le mur gris devint transparent. Elle vit
la table de la salle à manger, chargée de plats délicieux : une dinde
rôtie, une bûche glacée décorée de fruits confits. Tant de bonnes choses
qu’on ne savait par laquelle commencer. Mais lorsqu’elle étendit la
main, la vision s’évanouit.
La petite fille fit craquer une troisième allumette. Elle se vit au pied
d’un magnifique arbre de Noël. Une centaine de bougies étincelaient sur
ses branches vertes.
Enveloppés de papier d’or et d’argent, des cadeaux étaient entassés autour du
sapin, et la petite fille savait qu’ils étaient tous pour elle.
En haut de l’arbre scintillait une splendide étoile qui, soudain, tomba à
terre. On aurait cru voir une étoile filante dans le ciel. Et la petite
fille se souvint de sa grand-mère, la seule personne qui l’ait aimée
vraiment. Avant de mourir, elle lui avait appris que les étoiles
filantes montent vers le paradis.
« Comme je serais heureuse de revoir grand-mère! » pensa la petite fille
en craquant une quatrième allumette.
Et voilà que sa grand-mère apparut, encore plus belle et plus souriante que lorsqu’elle était en vie.
« Ne me quitte pas, grand-mère! murmura la petite fille. Je sais bien que tu
partiras quand l’allumette s’éteindra. Emmène-moi avec toi, je t’en
prie. »
Elle frotta en hâte toutes les allumettes qui restaient dans le paquet. Il faisait plus clair qu’en plein soleil. Lorsque la dernière
allumette s’enflamma, la grand-mère ouvrit les bras et prit sa petite
fille avec elle. Et elles s’envolèrent ensemble.
L’allumette s’éteignit, et tomba des mains froides et sans vie de la petite fille.
On la trouva morte le matin du Jour de l’An, assise entre les deux
maisons grises. Elle souriait et paraissait heureuse. Personne ne savait
que sa grand-mère était venu la chercher pour l’amener au ciel.
Maintenant je sais
Rendu au milieu de ma vie,
J'ai cherché à savoir ''à quoi ça sert la vie?''
J'ai cherché dans les sports et les voyages,
J'ai cherché dans la politique et les performances,
J'ai cherché dans les religions et les livres,
J'ai cherché dans le travail acharné et le luxe,
J'ai cherché de toutes les façons,
J'ai même cherché des façons de chercher.
Un beau jour, j'ai trouvé sans chercher.
J'avais cherché trop loin, à l'extérieur, dans les autres.
J'avais cherché l'impossible pour m'apercevoir
Qu'il n'y avait rien à trouver.
On le possède tous à l'intérieur de nous.
Maintenant que je sais que la vie est faite
De petits et de grands moments présents,
Maintenant que je sais qu'il faut se détacher
Pour aimer plus fort,
Maintenant que je sais que le passé ne m'apporte rien,
Maintenant que je sais que le futur me fait parfois
Souffrir d'angoisse et d'insécurité,
Maintenant que je sais qu'on n'a pas besoin de voyager
Dans l'astral pour être heureux sur cette terre,
Maintenant que je sais que la bonté et la simplicité
Sont essentielles et que pour rendre les autres heureux
je dois l'être d'abord,
Maintenant que je sais qu'on peut aider les autres
Surtout par l'exemple et le rayonnement,
Maintenant que je sais que l'acceptation est un gage de bonheur
Et que la nature est mon meilleur ''Maître'',
Maintenant que je sais: la réponse vient du même endroit que la question,
Maintenant que je sais que je vis,
Alors maintenant je vis tout simplement...
Auteur inconnu.
Une femme à l'automne de sa vie (Chantal Ménégatti)
Un petit poème illustré en vidéo.
Je vous souhaite une belle journée
A quand ?( haiku)
------
2016
j'ai gravi la montagne —
A quand le sommet !
J.A.
Un col moyen,...Comme le Granier, par exemple. Lol...
Écrit et Présenté par J.A.
Illustration Google.
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit.
Rien de grave, c'est de la poésie ! avec mon montage photo.
Le miracle du pardon
(Par Joseph Walker)
? Joe ? C’est toi ?
Je détournai mon attention du match de baseball pour la porter sur la femme qui m’interpellait :
son visage m’était familier…
? Marci ? fis-je.
? Oui, c’est bien toi ! s’exclama-t-elle avec un grand sourire.
Ça alors ! ça me fait plaisir de te revoir !
Ça me faisait plaisir à moi aussi.
De temps à autre, au cours des années passées, il m’était arrivé de penser à elle et de me demander ce qu’elle devenait.
Un ami commun m’avait mentionné qu’elle avait traversé des moments difficiles,
et je m’étais dit que j’aimerais bien la retrouver.
Néanmoins, le fait de tomber sur elle à l’occasion de cet événement sportif était pour le moins inattendu.
Nous avons passé quelques minutes à nous raconter notre vie : les enfants et petits enfants, les conjoints, les maisons, les études, les loisirs, etc.
N’est-il pas étrange qu’on puisse résumer 32 années de vie en aussi peu de mots ?
Nous sommes passés aux questions rituelles :
« As-tu revu untel ? » ou « Au fait, sais-tu que… »
et nous nous sommes rappelé les bons vieux jours, ainsi que les moins bons…
Puis Marci se fit silencieuse quelques instants, en regardant dans la direction
des badauds qui se pressaient autour de la buvette.
? Tu sais, Joe, reprit-elle, j’ai toujours voulu te le dire… Tu sais… je regrette…,
je regrette beaucoup la façon dont je t’ai traité.
Je me sentis un brin mal à l’aise.
Quand on s’est fait plaquer, on n’aime pas trop raviver ce genre de souvenir…
? C’est OK. Y a pas vraiment de problème, répondis-je, en me disant qu’au moins
à présent, il n’y en avait plus.
? Mais j’ai été stupide, poursuivit-elle.
Oui, tu l’as été, pensai-je, mais je me contentai de lui dire :
? Nous étions jeunes, l’un et l’autre.
? Je sais, repartit-elle. Mais ce n’est pas une raison pour…
Après un moment d’hésitation, elle ajouta :
? Ça m’a toujours dérangée de me rappeler à quel point j’ai été méchante envers toi.
Et j’ai toujours voulu te dire que je regrettais... Eh bien voilà… je regrette.
Le sourire qui illuminait son visage était sincère et chaleureux. Et dans ses yeux,
il y avait quelque chose -- comme un immense soulagement -- qui faisait fondre en moi
tous les vestiges de la froide rancœur qui s’était accumulée au fil des ans, depuis qu’elle
avait joué avec mon cœur.
? OK, fis-je. J’accepte tes excuses !
Gagné par la magie de ce moment si doux, je la serrai quelques secondes dans mes bras.
Juste à ce moment-là, la foule fit éclater un tonnerre d’applaudissements, et, l’un comme l’autre, nous nous laissâmes reprendre par le jeu.
Lorsqu’un peu plus tard, je la cherchai du regard, elle avait disparu.
Mais dans mon cœur demeurait la merveilleuse et chaleureuse sensation
causée par notre brève conversation, et, jusqu’à ce jour, j’éprouve la même émotion
chaque fois que j’y repense.
Nous traînons tous avec nous des souvenirs qui nous font souffrir, qui nous mettent mal à l’aise,
de choses que nous avons faites ou négligé de faire, de paroles que nous avons prononcées ou que nous aurions dû prononcer.
Et nous portons tous des blessures ? parfois légères, parfois plus graves ? que les autres
nous ont infligées.
Même des années plus tard, le baume guérisseur du pardon a le pouvoir de soulager notre conscience troublée, et d’apporter la paix à notre âme blessée,
Bien sûr, il ne suffit pas de dire « je regrette », ou « je te pardonne ».
Assurément, ces paroles sont douées d’un grand pouvoir, mais pas dans la bouche de ceux
qui ne sont pas sincères, de ceux qui cherchent à contrôler, à exploiter ou à manipuler.
Toutefois, lorsque ces paroles sont profondément ressenties, et qu’elles sont exprimées avec sincérité, elles peuvent ouvrir la porte aux miracles du cœur et de l’âme : les miracles du pardon.
*******
Patrick: Quelle merveilleuse façon de commencer cette nouvelle année
d'un bon pied; de soulager notre coeur de ces poids qui nous afflgent.
Faisons-nous du bien en pardonnant et rappelons-nous que nous aussi
nous avons besoin d'être pardonné!
BONNE ANNEE 2016!
Va de l'avant
Le bateau qui reste amarré
N'a guère de chances de naviguer.
Ça peut sembler très évident,
Beaucoup de gens l'oublient, pourtant.
Tu as peut-être dans ta vie
Des difficultés, des ennuis
Ou des problèmes épouvantables
Qui te paraissent insurmontables.
Et si tu prenais du recul
Face aux soucis qui s'accumulent ?
Si tu regardais l'horizon
Pour voguer vers la solution ?
On ne peut remonter le temps,
Changer ce qui s'est fait avant,
Mais l'avenir nous appartient.
Reprends la barre de ton destin.
Comme l'enfant qui veut marcher,
Tu vas peut-être trébucher.
Mais au moins tu auras osé,
Mieux vaut essayer que regretter.
*
Le bonheur parfait
J'aimerais avoir de l'amour plein mon cœur,
Ce serait pour moi le parfait bonheur.
J'aimerais savoir qu'il n'y a plus de méchanceté,
Dans le monde tout entier.
J'aimerais pouvoir visiter beaucoup de pays,
Je crois qu'après, je verrais que nous sommes bien ici.
J'aimerais avoir un meilleur vocabulaire,
Pour écrire des poèmes comme Voltaire.
J'aimerais de l'argent, donné,
Aux gens moins fortunés.
J'aimerais surtout arrêter de rêver,
A des choses que je ne peux réaliser.
J'aimerais surtout me contenter, de ce que Dieu m'a donné,
Et ne jamais oublier à tous les jours de le remercier.
*
Conflit de génération
Les gens plus âgés nous disent tu n'es encore qu'un enfant
Même si on a plus de 20 ans
Ils ne nous laissent pas donné notre opinion
Car ils sont certain que l'on a pas raison
On sait très bien que l'on a pas leur maturité
Mais on peut avoir quelques idées
Laissez-nous nous exprimer
Vous verrez que parfois on est sensés
Si comme des adultes vous nous parliez
Vous seriez surpris des réponses que vous auriez
On est jeune mais la vie on l'a comprend
Même si on fait des gaffes de temps en temps
On apprend à chaque fois qu'on fait une erreur
Si on pouvait vous en parlez, en vous ouvrant notre cœur
Il y aurait moins de conflit de génération
Et on serait tous plus heureux de cette façon
Cendrillon
Il était un brave homme qui vivait dans un pays lointain.
Il avait une belle maison et une ravissante fille.
Il lui donnait tout ce qu'il pouvait.
Alors pour lui faire plaisir, il épousa une veuve qui avait deux
filles. Ainsi avec une nouvelle maman et deux soeurs sa fille aurait
tout pour être heureuse.
Mais hélas, le brave homme mourut peu après. Tout changea pour la
fillette. Sa belle-mère n'aimait que ses deux filles, Anastasia et
Javotte, égoîstes, laides et méchantes.
Sa marâtre qui était fort méchante, lui confia des tâches les plus
rudes, la faisait coucher au grenier et la malmenait sans cesse. Les
filles de la méchante femme traitaient Cendrillon plus mal encore.
Cendrillon s'ennuyait, un jour le roi dit à son majordome, il est grand
temps que le Prince mon fils se marie, nous allons organiser un bal
aujourd'hui même. Ce soir-là, alors que la cruelle marâtre et ses filles
s'apprêtaient à partir pour le bal, Cendrillon, meurtrie et désespérée,
s'enfuit dans la cour et se mit à pleurer.
Soudain, Cendrillon entendit une voix. C'était sa marraine la Fée, qui
lui dit: "Sèche tes larmes, tu iras au bal, je te le promets, n'oublies
pas que j'ai un pouvoir magique. "
Et d'un coup de baguette, elle transforma une citrouille en un élégant
carrosse, des souris en fiers chevaux, un chien en cocher et les petites
grenouilles en valets de pieds.Mais Cendrillon était triste de se voir si mal vêtue. Un autre coup de
baguette magique, et apparurent de magnifiques pantoufles de verre. Puis
la fée changea la vieille robe de Cendrillon en une somptueuse robe de
bal. Quand Cendrillon fut prête, la Fée lui donna un avertissement...
Sois de retour ici à minuit sonnant....car après minuit tout redeviendra
comme avant. Soyez sans crainte marraine, je m'en souviendrai.
Et le carosse partit vers le château.
Sitôt que Cendrillon apparut au Palais du Roi, le Prince sut que c'était
elle qu'il attendait. La musique commença et le Prince l'invita à
danser. Ils dansèrent toute la soirée. Le coeur de Cendrillon chantait
de joie.
minuit. Oh! il faut que je m'en aille, dit-elle. Le Prince voulut
l'empêcher de partir, mais Cendrillon était déjà sortie de la salle de
bal et, sans s'apercevoir qu'elle perdait une de ses pantoufles, avait
bondi dans son carosse, qui la ramena chez elle en toute hâte. Le
dernier coup de minuit venait à peine de sonner que tout redevint comme
avant.
de cette merveilleuse soirée. Au Palais Royal, un serviteur trouva la
pantoufle perdue et l'apporta au Prince. son père le Roi avec
l'approbation de la Reine donna ordre de faire essayer la pantoufle à
toutes les filles du Royaume et demanda qu'on ramène au Palais Royal
celle qui pourrait la chausser. Au hasard de ses recherches, le Prince
arriva à la demeure de Cendrillon. Ses soeurs, Anastasia et Javotte,
essayèrent la pantoufle mais leurs pieds étaient trop grands. Le Prince
allait partir quand Cendrillon demanda de chausser la pantoufle de
verre.Sa marraine la Fée apparut et d'un dernier coup de baguette
transforma Cendrillon.
Le Prince, qui en était déjà amoureux, la demanda en mariage.Le Roi et
la Reine était très heureux. Cendrillon et le Prince vécurent une
longue vie de bonheur.