Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
15/12/2015 - 08:24



LA LETTRE
Écris-moi "je t'aime"
J'ai besoin de savoir
J'ai besoin d'un regain
J'ai besoin de ça
J'ai besoin de savoir si tu vas!
Écris-moi, n'importe quoi
Dis-moi que je suis tout pour toi
Si ça pose un problème
Écris-moi quand même
Je n'attends que ça
Je veux que quelqu'un m'aime
Et c'est toi que j'aime
Je veux aussi que tu m'aimes
Je veux aussi être à toi
Dis-moi "je t'aime"
C'est si facile
Ne me mens surtout pas
Récite-moi un poème
Avec des beaux verbes
Conjugue-moi le verbe aimer
Fais comme tu voudras
Mais ne m'oublie pas
J'en souffre tant
De ne rien recevoir
J'attends toujours une lettre de toi
Un simple "je t'aime"
Je ne demande que ça
Surtout ne la malle surtout pas
Je serai toujours là
Pour te tendre les bras
C'est si facile le mot "je t'aime"

@copyright Théma
14/12/2015 - 07:37



JE TE DÉCLARE MON AMOUR
Depuis plusieurs années, je t'aime
Chérie je t’aime et je suis fou de toi
Je rêve de toi, je pense sans cesse à toi
Chérie chez moi tu seras chez toi
Chérie chez moi tu seras la reine
Chérie tu es l’air que je respire
Chérie tu es mon étoile qui brille juste pour moi
Sans toi je souffre
Chérie tu es le bonheur qui me réjouit
Dès le premier jour, je suis tombé en amour
Tu es le soleil de mes jours
Tu es fraîche comme le jour
Chérie tu es la lune de mes nuits
Chérie tu habites mes rêves
Chérie un jour sans toi
Et je tombe dans la noirceur
Impossible de me passer de ta présence
Un jour sans toi, je deviens fou
Si tu n'es pas près de moi
C'est comme une fleur qui a perdu sa couleur
Sans toi la fleur perd sa douceur
Sans toi j'ai froid
Tu es ma source de joie
Tu es ma joie de vivre
Je veux que tu sois seulement à moi
Moi qui t'aime tant


@copyright Théma
13/12/2015 - 08:30
       La nuit

Tu entends une douce musique
Qui tendrement flatte ton oreille
Viens , entre au pays onirique  
Moi le rêve , je viens guider ton sommeil

Vois- tu l' ange bondir
Vois- tu la fée venir
Tu es au pays de la féerie
Tu es au royaume de la magie

Viens t'asseoir avec nous
Une place t'es réservée belle âme
Lève - toi , viens jouer avec nous
Tu peux ici satisfaire tous tes fantasmes

Vois maintenant la lueur là-bas
Il te faut nous quitter ...
Je reviendrai te chercher
Le jour tu es en bas , la nuit tu es là

Chapitre V - La liberté
Recueil Le chemin
Copyright@thierrypoetilbon
13/12/2015 - 08:29

FAISEUR-DE-REVES

Et vous allez sortir, enfin, de cette nuit,
À ce jour vous n'avez fait que le brouillon de votre vie,
Et que ce soit l'amour, la santé, les amis, les affaires du lundi au dimanche,
Vous allez réécrire votre vie sur une page blanche.

Les tarots, sur ce point, ne laissent aucun doute.
Regardez: vous avez le soleil le long de votre route,
Vous traversez les mers sur des terres étrangères,
Je vous vois tout en lettres de feu.
Et vous dire le pour qui, le pourquoi,
Je n'sais pas.
Mais que vous dire de mieux?

Non, je ne vous crois pas,
Vous n'êtes qu'un faiseur de rêves,
Non, allez, arrêtez là vos histoires,
Vos contes sortilèges.
Mais que j'ai de la peine.
Oh! Parlez-moi encore,
Mais parlez-moi quand-même
Pour que je rêve encore.

Donnez-moi votre main: il reste un point obscur,
Un instant de destin, une date dont je ne suis pas sûre
Est-ce au mois de Janvier ou de Mai, en hiver, en été que vous rencontrerez
Celle qui va tout changer, votre vie, vos idées, veuillez m'en excuser.

Non, je ne vous crois pas,
Vous n'êtes qu'un faiseur de rêves,
Non, allez, arrêtez là vos histoires,
Vos contes sortilèges
Mais que j'ai de la peine.
Oh! Parlez-moi encore,
Mais parlez-moi quand-même

Pour que je rêve encore.

Laissons là la voyance, parlons astrologie,

D'après l'heure de naissance, écoutons ce que le ciel nous dit

Il nous dit: "Jupiter et Vénus s'harmonisent en trigone parfait à l'ascendant"

Tout cela va sans dire, voyez-vous est un bouleversement.

Je vois que vous allez sortir de cette nuit,
À ce jour vous n'avez fait que le brouillon de votre vie,
Et que ce soit l'amour, la santé, les amis, les affaires du lundi au dimanche,
Vous allez réécrire votre vie sur une page blanche.

Georges Chelon

12/12/2015 - 08:53
Un matin
 
Un cygne blanc déambule près de l’étang
Où l’herbe a bleui quand s’est posé le givre
Un matin comme tant d’autres
À l’aurore fleurissant les nues
Légère comme le souffle d’un baiser
La brise caresse les roseaux épars
Qui tremblent à peine
Aux rayons qui les dorent
L’angélus résonne au clocher luisant
De rosée qui perle sur l’ardoise qu’elle irise
Dans ce jour qui s’éveille avec tendresse
S’avance en sa mélancolie souriante
Cette silhouette presque translucide
Tant elle parait flotter en l’atmosphère
On croirait qu’un ange passe
Et puis s’évapore
Qui est cette âme ce matin égarée
Je ne sais
Elle vient comme un rêve
À la douceur de l’aube naissante
Elle fuit et disparaît
Quand la dernière étoile s’efface
À l’aurore fleurissant les nues

 
 (Malices)
10/12/2015
10/12/2015 - 07:32
Le Poème De La Journée



Merveilleux NoëlsRecueil : Poèmes de Noël (2002)

Merveilleux Noëls de mon enfance,
Avec toute cette effervescence
Qui régnait partout dans la maison,
Et le sapin plein de décorations !
Moments de joie sans pareil,
Parés de bonheur et de merveilles ;
Maman qui préparait la bûche,
Nous qui faisions les truffes
Les mains pleines de chocolat,
Plus sur nos doigts que dans le plat !
Et enfin, la dernière nuit venue
Avant le grand jour tant attendu,
Le sommeil qui ne veut pas venir,
Trop excités pour s'endormir ;
Espérer que le Père-Noël va oublier
Les bêtises faites pendant l'année,
Puis au petit matin, se lever,
Et devant nos yeux émerveillés
En découvrant les paquets,
Nos parents qui souriaient !

Je revis ces merveilleux moments
Aujourd'hui, avec mes enfants ;
Décorer toute la maison
De guirlandes en papier crépon,
Mettre dans la crèche les santons,
Sur le sapin, les boules brillantes
Et les guirlandes étincelantes
De mille couleurs scintillantes !
Préparer avec eux le repas de fête,
Sortir les plus belles assiettes,
Et à l'approche du jour formidable
Les découvrir un peu plus sages,
Juste pour que le Père Noël oublie
Qu'ils n'ont pas toujours été gentils !
Avec le même regard pour mes enfants
Qu'avaient jadis pour moi mes parents,
Je retrouve chaque année l'instant magique,
Quand leurs yeux magnifiques
Découvrent sous le sapin,
Leurs cadeaux au petit matin !

Auteure : Véronique Audelon


08/12/2015 - 17:11

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À Aurore
 
La nature est tout ce qu'on voit,
Tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime,
Tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit,
Tout ce que l'on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l'aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu'on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t'aime.
La vérité c'est ce qu'on croit
En la nature c'est toi-même.

George Sand.
08/12/2015 - 10:20

 
C’était la veille de Noël 1875.

Ira D.Sankey remontait la rivière Delaware en bateau à vapeur.

C’était une nuit calme et étoilée et beaucoup de passagers étaient sur le pont.

Mr Sankey fut invité à chanter.

Il était dans son intention de chanter une chanson de Noël, mais il se sentit poussé presque
contre sa volonté à chanter “Saviour like a shepherd lead us"(Sauveur, comme un berger  guide-nous).

Il se fit un calme profond.

Les paroles et la mélodie qui émanaient de l’âme du chanteur  flottaient  sur  le pont et la rivière tranquille.

Chacun à bord fut profondément touché.

Quand la chanson fut terminée, un homme au visage buriné par le soleil s’approcha de Mr Sankey et dit :
“Avez-vous jamais servi dans l’armée fédérale ?"

“Oui, répondit Mr Sankey, du printemps 1860 jusqu’à la fin de la guerre."

“Vous souvenez-vous si vous étiez de garde un soir de pleine lune 1862 ?"

“Oui’’, répondit Mr Sankey, de plus en plus surpris.

“Moi aussi, dit l’étranger, mais je servais dans l’armée confédérée.

Quand  je  vous  ai  vu  vous tenir  à votre poste, je me suis dit, ce gars là ne va pas sortir d’ici vivant.

J’ai épaulé mon arme et visé
lentement.

Je me tenais dans l’ombre, complètement dissimulé, alors que la lumière de la lune était sur vous.

A cet instant, comme il y a quelques minutes, vous avez levé les yeux vers le ciel et vous avez commencé à chanter.

La musique et spécialement les chansons ont toujours eu un effet merveilleux sur moi, et j’ai ôté mon doigt de la gâchette.

“Laissons-le  finir sa chanson, me dis-je, je le tuerai après; il est ma victime quoi qu’il arrive et ma balle ne peut pas le manquer.”

Mais la chanson que vous chantiez était la même que vous avez chanté ce soir.

Je pouvais entendre les paroles parfaitement :“Nous sommes à toi, mon Dieu, tu es le gardien de nos âmes…"

Quand vous avez fini votre chanson, il était impossible de vous viser à nouveau.

“Le Dieu qui peut sauver cet homme d’une mort certaine, doit certainement être grand et puissant, pensais-je!"

Depuis ce jour, j’ai travaillé ici et là, mais quand je vous ai vu vous tenir là et prier comme l’autre fois, je vous ai reconnu.

Mon cœur fut blessé alors par votre chanson.

Maintenant, s’il vous plait, aidez-moi à trouver la réponse aux questions qui me troublent l’esprit."

Profondément ému, M. Sankey prit dans ses bras l’homme qui pendant la guerre avait été son ennemi.

Et cette nuit là cet homme découvrit et accepta le bon berger comme son sauveur.

(Ces histoires, sont des histoires
vraies qui sont arrivées et vécues!")
08/12/2015 - 09:24
Maman, je t'aime ! 

C’est l’histoire d’une femme qui a vécu tout le long de sa vie de revenus modestes et avec une santé
précaire. Tant bien que mal, elle a traversé les épreuves de la vie durant des décennies.

Jusqu’au jour de ma naissance où, pour la première fois, elle devenait maman. Elle est devenue maman
deux fois par la suite. J’ai donc un frère et une sœur. Tout au long de sa vie, elle nous a élevés, choyés et aimés. 
J’ai passé toutes ces années à ses côtés à la regarder lutter contre ses ennuis de santé qui l’accablaient.

Début de cette année 2002, je reçois un courriel de son médecin.
«Appelle-moi. Ta maman est gravement malade » me disait-il.
Lors de notre entretien, le mot fatal fut prononcé, ce mot souvent synonyme de mort. 
« Combien de temps,docteur ? » Entre 1 et 3 mois, répondit-il. Mais, vu son état de santé
fort précaire, si elle passe ce mois de janvier, ce sera déjà bien.

Il m’expliqua ce que nous allions vivre, sa déchéance, son coma, bref son agonie. Je le remercia
de sa franchise et m’en alla prévenir mon frère et ma sœur.

« Y a-t-il vraiment plus d’espoir ? » me demandèrent-ils en s’effondrant sur eux-mêmes. Alors, je
leur dis de se préparer à faire des adieux et de profiter de chaque instant passés auprè d’elle.

Tout s’organisa rapidement : les visites et les tours de garde à son chevet, par la suite.
Puis, un jour elle nous appela et nous dit : « Les enfants, j’ai quelque chose à vous
dire ». Cependant, nous qui croyions qu’elle n’était pas au courant de son état, nous en étions rendus
à croire qu'elle allait tout nous déballer. J’essayais vainement de retarder l’échéance de cette
confrontation, par des calembours. Et là, en me regardant avec ses yeux larmoyants, elle me dit :
« Arrête de faire le pitre. C’est sérieux ce que j’ai à vous dire. Là, j’ai compris que nous y étions à l'instant de vérité.
Alors, elle nous dit ceci : « Vous savez que je suis malade depuis longtemps et mon état s’est encore aggravé. 
 Je ne vais pas bien.Mes jours sont comptés et je ne rentrerai plus à la maison. »

Le cœur serré par l’émotion, j’essayais encore lamentablement de dédramatiser la situation. 
Je lui touchai le bout de son nez et le lui dis «  Mais non, ça va aller. Tu es en bonne santé et tu as le bout
de ta truffe toute froide et humide comme les toutous ». Alors, elle se mit à sangloter et nous dit « Vous
êtes tous bien mariés. Vous avez tous une belle famille. Je peux donc partir en paix. Je serai toujours auprès de vous.
Il vous suffira de penser à moi ». Que pouvait-on répondre ?  Elle enchaîna : « J’ai bientôt 74 ans et ma vie est derrière moi. Ne soyez pas tristes. Pensez que, pour moi, ce sera une délivrance. Je vais enfin quitter ce corps qui me fait tant souffrir, mais sachez que mon amour pour vous persistera. Surtout, ne m’oubliez pas, sinon je mourrai une seconde
fois ».

Ces terribles paroles resteront à jamais gravées en nous.
Elle se voyait dépérir, son corps voûté par les années et son souffle coupé par la douleur.Elle fondait comme neige au soleil. Chaque jour, au moment de notre départ, elle faisait un effort pour nous raccompagner jusqu'à la porte de
l’ascenseur de l’hôpital et nous regardait partir en faisant un signe de la main jusqu'à nous perdre de vue.

À chaque séparation, la colère et le chagrin m’étouffaient. J’avais toujours l’impression que ces « Au revoir » et ces « À demain » n’étaient que des répétitions pour le moment de l’adieu.
Chaque jour, pendant nos visites, elle profitait de chaque minute qui lui restait, et moi je la taquinais sans cesse.
C’était un masque, une façade, pour ne pas lui montrer mon inquiétude. Sur la fin, elle me disait sans cesse :
«  Mon fils, je t’aime » et moi, je lui répondais : «  Bien, dis donc, j’en ai de la chance » ! Je crois maintenant qu’elle aurait tout simplement aiméque je lui dise : « Moi aussi, je t’aime ». Mais, voilà, je ne lui disais jamais!

Arriva le jour tant redouté. Un coup de téléphone de l’hôpital nous ébranla : « Venez, votre maman ne vapas bien ».
Ma sœur arriva la première. Elle lui parla un peu, mais, elle était à bout de force et ne pouvait plus répondre.
Elle la supplia de tenir encore un peu.« Maman... fais un effort, car mes frères arrivent ». Et, bien que nous ayons roulé comme des fous, nous sommes arrivés trop tard. Epuisée, elle n’a plus eu la force de nous attendre pour nous permettre d’être là, auprès d’elle, pour son départ.

Merde ! Nous avions essayé de ne pas la laisser partir seule, mais nous avons échoué. J’ai pour consolation qu’elle était au moins dans les bras d’un de ses enfants lorsqu 'elle s’est enfoncée dans la nuit.
Quand je suis arrivé, il y avait à peine cinq minutes qu’elle venait de rendre l'âme ! Et, quand je l’ai vu allongée et inerte
sur son lit, elle m’a paru si petite et si fragile.

Je l’embrassai et lui tint la main encore chaude. C’est quand j’ai lâché sa main, et que je l’ai vu retomber sur le lit,
que j’ai réalisé...

En ce dimanche 3 février 2002, nous venions de perdre notre maman.
Depuis, le 13 février qui est le jour de mon anniversaire, le 1er avril qui est le jour de sa naissance et le jour de la Fête des Mères, seront des jours de « Blues ». Il est certain que ce sera pareil à Noël et au Jour de l’An.
Le vide qu’elle a laissé s’agrandit de plus en plus. Elle me manque énormément.
La semaine dernière, j’ai rencontré une de ses amies, et elle m'a demandé : « Comment va ta maman? » 
 Mon dieu,  elle ne savait pas. À cet instant, j’ai senti commele sol s’ouvrir sous mes pieds.
Comble de l’ironie, je me suis surpris àla consoler.

Aujourd’hui, quand j’ai envie d’entendre la voix de ma mère, je lui téléphone et elle me dit  : «
Bonjour, je suis absente pour le moment, mais, laissez-moi votre numéro,et je vous rappellerai ». 

Évidemment, je sais qu’elle ne rappellera pas. Ce message sur son répondeur, celui que je lui avais
fait enregistrer quelques semaines plus tôt, est tout ce qui me reste.

À vous qui avez pris le temps de lire cette lettre, si vous avez la chance d’avoir encore vos parents,
respectez-les, aimez-les, et profitez de chaque moment en leur compagnie.

Mais, surtout, dites-leur que vous les aimez. Ne faites pas la même erreur que moi, car, aujourd’hui,
c’est mon plus grand regret.

Maman s’appelait Anouchka qui, en français, se traduit par Anna.
Et, bien que chacun salue sa mémoire et son courage, moi je veux juste lui dire une dernière chose...
Maman, je t’aime !

 
Signé : Joseph, de Belgique


08/12/2015 - 09:04

Les parents sont des montagnes que l’on passe sa vie à essayer d’escalader, en ignorant qu’un jour c’est nous qui tiendrons leur rôle.
( Marc Lévy ) 


 

Vidéo émotion : Le père, son fils et le moineau 




Les jours se comptent,il ne faut  JAMAIS  attendre  pour construire l’oeuvre du  bonheur