Le Complet Gris Un certain dimanche matin Il prit dans son armoire Sans avoir à chercher bien loin Sa vieille veste noire Mais monsieur le soleil Tout à coup se réveille Aussitôt, Oh ! Oh ! Il se dit : "Aujourd'hui Les soucis sont finis J' vais sortir le gris" Qu'il était beau le complet gris Que ce jour-là, il avait mis Et le temps, justement, pour lui plaire Avait pris sa couleur la plus claire En le voyant, on aurait dit Que le printemps chantait pour lui Qu'il était beau, le complet gris Que ce jour-là il avait mis On n'a pas besoin d'aller loin Surtout quand on sait plaire Et quand elle apparut soudain Il fit ce qu'il faut faire Et les voilà partis Pour tout l'après-midi Aussitôt, Oh ! Oh ! Que voulez-vous qu'elle fît Devant un complet gris Sinon lui dire oui ? Qu'il était beau le complet gris Que ce jour-là, il avait mis Et le temps, justement, pour lui plaire Avait pris sa couleur la plus claire En le voyant, on aurait dit Que le printemps chantait pour lui Qu'il était beau, le complet gris Que ce jour-là il avait mis Nul ne peut prévoir le destin Elle sut tellement lui plaire Qu'il alla dès le lendemain La d'mander à son père Mais n'ayant pas d'habit Pour la cérémonie Aussitôt, Oh ! Oh ! Elle lui dit : "Mon chéri Te fais pas de soucis Remets donc le gris" Qu'il était beau le complet gris Que ce jour-là, il avait mis Et le temps, justement, pour lui plaire Avait pris sa couleur la plus claire En le voyant, on aurait dit Que le printemps chantait pour lui Qu'il était beau, le complet gris Que ce jour-là il avait mis
Il y a longtemps. Très longtemps Dans le bon vieux temps Comme disait grand-maman La vie n'était pas comme aujourd'hui. Elle disait qu'elle était plus jolie Qu'avec toute la modernisation de maintenant Il n'y a plus rien comme avant. L'air était pur et non polluée, Qu'elle était bonne à respirer, Que les fruits et légumes poussaient dans les champs, Étaient bien meilleur que ceux que l'on mange à présent, Qu'on s'entraidait entre voisins et amis, Ce qui est très rare aujourd'hui, Que la première chose qu'ils apprenaient à leurs enfants C'était d'être poli avec les gens. Ce conseil, on doit l'avoir oublié Car beaucoup de jeunes aujourd'hui sont effrontés. Qu'on priait Dieu régulièrement Pas seulement quand on en a besoin comme maintenant. Grand-maman avait-elle raison? Je me pose franchement la question
Poème De Claire De La Chevrotière (08/01/2005) L'océan s'est déchaîné... Toi, Océan sans pitié... Triste géant... Aux bras meurtriers... Tu te crois le plus fort... Depuis que tu as semé la mort...
Tu as laissé sur ton passage... La terreur et le désarroi... Tu as montré ton vrai visage... Encore une fois...
Tu n'as plus la sérénité de mon passé... Plein de gens, tu as tué... Des petits enfants sont morts... À cause de toi, cruel ennemi... Tu peux baisser les bras maintenant... Que tu as jeté ce triste sort... Sur leurs vies...
Je te hais de toute mon âme...
Pour moi... Tu n'as plus aucun charme... De ta rage est née la souffrance... Impitoyable océan... Tu ne leur as laissé aucune chance...
Où sont tes flots bleus et berceurs... Mes yeux ne voient plus en toi... Que la terreur... Mais, qui est ce Dieu.... Qui a permis une telle horreur... Je voudrais lui demander... Pourquoi il t'a laissé faire ça...
PS : À la mémoire de tous ces gens... Qui ont perdu la vie... Dans ce terrible tsunami... Et de tous ces petits enfants... Qui, ce soir, doivent s'endormir... Sans leurs parents... Si j'avais la possibilité cette nuit... Je les bercerais tous dans mes bras...
Pére Noël existe car le l'ai vu ce soir, Guidant son attelage dans le grand ciel tout noir. J'ai préparé pour lui, une très longue liste, Bien avant qu'aujourd'hui, il ne prenne la piste. Mes espoirs sont immenses et mes désirs sans fin! J'entends les pas des rennes, claquer dans le lointain. Mais non, Père Noël, oublie mes exigences, Va plutôt visiter mon ami en urgence! Il est seul, il est triste, apporte dans sa vie, Quelques notes d'espoir, de Noël la magie! Verse un peu dans son âme, la foi et la douceur, Ce feu qui s'est éteint tout au fond de son coeur!
Habituellement délicat, chez l'orchidée, Suave et sucré, pour la fleur de vanille, Il se fait subtil sur les bougainvillées, Réchauffés sous le soleil des Antilles.
Fragrance entêtante qu'est celle du tiaré, Émanation capiteuse du coprah de coco, L'une ornant la noire chevelure des vahinés, L'autre fleurant leurs corps vêtus de paréo.
Concentré pour l'ilang-ilang, le géranium, Il sied à merveille au jasmin, frangipanier, S'exhalant des bosquets de pélargonium, D'arbres à fleurs d'oranger ou de citronnier.
Exhalaisons attrayantes des jardins du monde, Exposant dans leurs paniers emplis d'épices, Colombo ou gingembre, aux courbes rondes, Safran, cannelle, curry et bâtons de réglisse.
Les sens en émoi, par ces délectables effluves, L'on se laisse emporter par de telles tentations, De senteurs épicées, sous une chaleur d'étuve, Auxquelles le voyageur succombe de passion.
Quand on a plus de 80 ans Notre vie s'en va tranquillement Ma femme au ciel m'attend J'irai la rejoindre avant longtemps Mais je ne me plains pas, je suis privilégié Car mes enfants et petits-enfants viennent me visiter Je ne suis pas en excellente santé Mais il y a des gens plus malades que moi, j'en suis assuré Pour Noël et le jour de l'An Je vais aller chez mes enfants Mais oui... ils m'ont invité Comme à toutes les autres années Je penserai certainement à mon jeune temps Quand ma femme et moi on recevait nos parents Les chansons, le réveillon, les cadeaux, tout a changé Mais je trouve les fêtes d'aujourd'hui aussi gaies Car les Fêtes pour moi, ça représente l'amour Et dans ma famille il y en a eu et il y en aura toujours.
Voici le récit d’une expérience vécue par un homme du nom de Donley.
Etant resté plusieurs mois sans travail, celui-ci se résolut à mendier, malgré le dégoût qu’une telle démarche lui inspirait.
Par une froide soirée d’hiver, alors qu’il se tenait sur le seuil d’un club privé, il aperçut un couple qui s’apprêtait à entrer.
Donley, s’adressant à l’homme, quémanda de l’argent pour acheter à manger.
— Je regrette, mon ami, se vit-il répondre, mais je n’ai pas de monnaie.
La femme, qui avait entendu la conversation, demanda:
— Que désire-t-il, ce pauvre bougre?
— De quoi se payer un repas, répondit le mari, Il dit qu’il a faim.
— Oh Larry, nous allons prendre un repas alors que nous n'avons même pas faim, comment pouvons-nous laisser un pauvre affamé sans secours ?
— Il y a un mendiant à chaque coin de rue en cette saison ! Et puis, c’est sans doute pour boire qu’il mendie.
— Moi, j’ai de la monnaie, fit-elle. Laisse-moi lui donner quelque chose !
Donley, bien qu’il eût le dos tourné, perçut chaque parole.
Au comble de l’embarras, il allait se sauver, quand il entendit l’aimable voix de la femme :
— Voici un dollar. Achetez-vous à manger ! Et surtout, ne perdez pas courage, même si la vie semble dure. Il y a un travail pour vous quelque part. J’espère que vous le trouverez bientôt !
—Merci, ma bonne dame. Vous avez ranimé mon courage, vous m’avez donné un nouveau départ. Je n’oublierai jamais votre gentillesse.
— C’est le pain du Christ que vous mangerez. Faites-le passer, dit-elle avec un sourire avenant qui s’adressait à l’homme, pas au mendiant.
À cet instant, comme un choc électrique parcourut le corps de Donley...
Celui-ci trouva un endroit où il pouvait manger pas cher.
Il dépensa 50 cents, et résolut de garder le reste pour son repas du lendemain.
De cette manière, pendant deux jours d’affilée, il mangerait le pain du Christ.
Encore un fois, il ressentit comme un choc électrique qui lui traversait le corps.
Le pain du Christ !
Mais je ne peux pas garder le pain du Christ pour moi tout seul !, réalisa-t-il.
Dans le fond de sa mémoire, il eut l’impression d’entendre un fredonnement — le fredonnement d’un vieil hymne qu’il avait appris, enfant, sur les bancs de l’école du
C’est alors qu’un vieil homme passa, traînant les pieds. Ce pauvre vieux a peut-être faim, pensa Donley, le pain du Christ doit être partagé ! Il l’appela :
— Eh ! Que diriez-vous d’un bon repas chaud ?
— Tu es sérieux, l’ami ? Répartit le vieil homme en lui faisant un clin d’œil entendu.
Il eut peine à croire en cette bonne fortune, jusqu’à ce qu’il se retrouvât assis, en face d’un bol de ragoût, à une table revêtue d’une toile cirée.
Au cours du repas, Donley remarqua que le vieil homme enveloppait un morceau de son pain dans une serviette en papier.
— Vous en gardez un peu pour demain ? S’informa-t-il.
— Non, non, y a un enfant par où je vais. Un coup dur ! Il pleurait quand je suis parti. Il a faim, j’allais lui donner ce bout de pain.
Le pain du Christ.
Encore une fois, les paroles de la femme lui revenaient en mémoire, accompagnées de l’étrange sentiment qu’il y avait là, autour de cette table, un troisième Invité.
Dans son esprit, il eut l’impression que les carillons lointains d’une église jouaient le vieil hymne familier…
Les deux hommes apportèrent le pain à l’enfant affamé, qui se jeta sur la nourriture.
Mais soudain, il s’arrêta et appela un chien — un pauvre chien perdu, apeuré. — Vas-y mon toutou. Prends-en la moitié, fit le garçon.
Le pain du Christ.
Ah oui, il n’y a pas de raison que notre frère quadrupède n’en profite pas, pensa Donley. C’est ce qu’aurait fait Saint François d’Assise.
A présent, le gamin semblait animé d’une nouvelle énergie.
Il se leva et se mit à vendre ses journaux.
— Au revoir, lança Donley au vieil homme. Il y a un travail pour vous quelque part. Vous le trouverez bientôt. Accrochez-vous !
Puis, sur le ton de la confidence, il ajouta: Vous savez, la nourriture qu’on a tous mangée, c’est le pain du Christ. C’est ce que m’a dit la dame en me donnant le dollar qui m’a permis de l’acheter. De bonnes choses nous attendent !
Tandis que le vieillard s’éloignait, Donley se retourna et vit que le chien reniflait sa jambe.
En se penchant pour le caresser, il découvrit la présence d’un collier autour de son cou.
Celui-ci portait le nom et l'adresse de son propriétaire.
Donley entreprit de faire tout le chemin jusqu’à l’adresse indiquée, dans l’un des quartiers résidentiels de la ville.
Il sonna. Le propriétaire se présenta à la porte et fut ravi de revoir son chien.
Soudain son visage s’assombrit. Il ouvrit la bouche avec l’intention de dire:
“Vous avez volé ce chien pour obtenir une récompense, n’est-ce pas?”
Mais il se retint. Une certaine dignité se dégageait de Donley, qui l’empêchait de prononcer ces mots.
Au lieu de cela, il annonça :
— J’ai promis une récompense dans le journal d’hier : dix dollars. Les voici !
— Je ne peux pas les prendre, finit par balbutier Donley. Je voulais simplement rendre service à ce chien.
— Prenez-les !, insista l’homme. Votre geste vaut bien plus que ça pour moi. Recherchez-vous un travail ? Venez à mon bureau demain. J’ai besoin d’un homme qui soit honnête comme vous.
Alors qu’il descendait l’avenue, le vieil hymne chantait encore dans son âme, un hymne qui remontait à son enfance : « Partage le pain de Vie… »
Si tu ne trouves pas le bonheur, C'est peut-être que tu le cherches ailleurs, Ailleurs que dans tes souliers... Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux, Mais toi, tu ne vis pas chez eux..., Tu oublies que chacun a ses tracas, Tu n'aimeras sûrement pas mieux son cas.
Comment peux-tu aimer la vie, Si ton coeur est plein d'envies ? Si tu ne t'aimes pas, Si tu ne t'acceptes pas?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute, C'est de rêver d'un bonheur trop grand, Sachons cueillir le bonheur au compte-gouttes, Ce sont les plus petites gouttes qui font les océans.
Ne cherchons pas le bonheur dans nos souvenirs, Ne le cherchons pas non plus dans l'avenir. Cherchons le bonheur dans le présent, C'est là et là seulement qu'il nous attend.
Le bonheur ce n'est pas un objet Que l'on peut trouver quelque part hors de nous. Le bonheur ce n'est qu'un projet Qui part de nous et se réalise en nous.
Il n'existe pas de marchands de bonheur... Il n'existe pas de machine à bonheur... Il existe des gens qui croient au bonheur. Ce sont des gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si dans votre miroir votre figure vous déplaît, A quoi ça sert de briser le miroir...? Ce n'est pas lui qu'il faut casser ! C'est vous qu'il faut changer.
Le Complet Gris
Un certain dimanche matin
Il prit dans son armoire
Sans avoir à chercher bien loin
Sa vieille veste noire
Mais monsieur le soleil
Tout à coup se réveille
Aussitôt, Oh ! Oh !
Il se dit : "Aujourd'hui
Les soucis sont finis
J' vais sortir le gris"
Qu'il était beau le complet gris
Que ce jour-là, il avait mis
Et le temps, justement, pour lui plaire
Avait pris sa couleur la plus claire
En le voyant, on aurait dit
Que le printemps chantait pour lui
Qu'il était beau, le complet gris
Que ce jour-là il avait mis
On n'a pas besoin d'aller loin
Surtout quand on sait plaire
Et quand elle apparut soudain
Il fit ce qu'il faut faire
Et les voilà partis
Pour tout l'après-midi
Aussitôt, Oh ! Oh !
Que voulez-vous qu'elle fît
Devant un complet gris
Sinon lui dire oui ?
Qu'il était beau le complet gris
Que ce jour-là, il avait mis
Et le temps, justement, pour lui plaire
Avait pris sa couleur la plus claire
En le voyant, on aurait dit
Que le printemps chantait pour lui
Qu'il était beau, le complet gris
Que ce jour-là il avait mis
Nul ne peut prévoir le destin
Elle sut tellement lui plaire
Qu'il alla dès le lendemain
La d'mander à son père
Mais n'ayant pas d'habit
Pour la cérémonie
Aussitôt, Oh ! Oh !
Elle lui dit : "Mon chéri
Te fais pas de soucis
Remets donc le gris"
Qu'il était beau le complet gris
Que ce jour-là, il avait mis
Et le temps, justement, pour lui plaire
Avait pris sa couleur la plus claire
En le voyant, on aurait dit
Que le printemps chantait pour lui
Qu'il était beau, le complet gris
Que ce jour-là il avait mis
Line Renaud
Il y a longtemps.
Très longtemps
Dans le bon vieux temps
Comme disait grand-maman
La vie n'était pas comme aujourd'hui.
Elle disait qu'elle était plus jolie
Qu'avec toute la modernisation de maintenant
Il n'y a plus rien comme avant.
L'air était pur et non polluée,
Qu'elle était bonne à respirer,
Que les fruits et légumes poussaient dans les champs,
Étaient bien meilleur que ceux que l'on mange à présent,
Qu'on s'entraidait entre voisins et amis,
Ce qui est très rare aujourd'hui,
Que la première chose qu'ils apprenaient à leurs enfants
C'était d'être poli avec les gens.
Ce conseil, on doit l'avoir oublié
Car beaucoup de jeunes aujourd'hui sont effrontés.
Qu'on priait Dieu régulièrement
Pas seulement quand on en a besoin comme maintenant.
Grand-maman avait-elle raison?
Je me pose franchement la question
L'océan s'est déchaîné...
Toi, Océan sans pitié...
Triste géant...
Aux bras meurtriers...
Tu te crois le plus fort...
Depuis que tu as semé la mort...
Tu as laissé sur ton passage...
La terreur et le désarroi...
Tu as montré ton vrai visage...
Encore une fois...
Tu n'as plus la sérénité de mon passé...
Plein de gens, tu as tué...
Des petits enfants sont morts...
À cause de toi, cruel ennemi...
Tu peux baisser les bras maintenant...
Que tu as jeté ce triste sort...
Sur leurs vies...
Je te hais de toute mon âme...
Pour moi...
Tu n'as plus aucun charme...
De ta rage est née la souffrance...
Impitoyable océan...
Tu ne leur as laissé aucune chance...
Où sont tes flots bleus et berceurs...
Mes yeux ne voient plus en toi...
Que la terreur...
Mais, qui est ce Dieu....
Qui a permis une telle horreur...
Je voudrais lui demander...
Pourquoi il t'a laissé faire ça...
© Claire De La Chevrotière ( 08/01/05 )
PS : À la mémoire de tous ces gens...
Qui ont perdu la vie...
Dans ce terrible tsunami...
Et de tous ces petits enfants...
Qui, ce soir, doivent s'endormir...
Sans leurs parents...
Si j'avais la possibilité cette nuit...
Je les bercerais tous dans mes bras...
Amicalement De Louise
Pére Noël existe car le l'ai vu ce soir,
Guidant son attelage dans le grand ciel tout noir.
J'ai préparé pour lui, une très longue liste,
Bien avant qu'aujourd'hui, il ne prenne la piste.
Mes espoirs sont immenses et mes désirs sans fin!
J'entends les pas des rennes, claquer dans le lointain.
Mais non, Père Noël, oublie mes exigences,
Va plutôt visiter mon ami en urgence!
Il est seul, il est triste, apporte dans sa vie,
Quelques notes d'espoir, de Noël la magie!
Verse un peu dans son âme, la foi et la douceur,
Ce feu qui s'est éteint tout au fond de son coeur!
Nicole Larrue
" Douce nuit de NOËL !
Sur les âmes et dans les coeurs
Que la joie demeure "
Parfum d'ailleurs
Habituellement délicat, chez l'orchidée,
Suave et sucré, pour la fleur de vanille,
Il se fait subtil sur les bougainvillées,
Réchauffés sous le soleil des Antilles.
Fragrance entêtante qu'est celle du tiaré,
Émanation capiteuse du coprah de coco,
L'une ornant la noire chevelure des vahinés,
L'autre fleurant leurs corps vêtus de paréo.
Concentré pour l'ilang-ilang, le géranium,
Il sied à merveille au jasmin, frangipanier,
S'exhalant des bosquets de pélargonium,
D'arbres à fleurs d'oranger ou de citronnier.
Exhalaisons attrayantes des jardins du monde,
Exposant dans leurs paniers emplis d'épices,
Colombo ou gingembre, aux courbes rondes,
Safran, cannelle, curry et bâtons de réglisse.
Les sens en émoi, par ces délectables effluves,
L'on se laisse emporter par de telles tentations,
De senteurs épicées, sous une chaleur d'étuve,
Auxquelles le voyageur succombe de passion.
Guy Vigneau
Le Noël d'un homme de 83 ans
Quand on a plus de 80 ans
Notre vie s'en va tranquillement
Ma femme au ciel m'attend
J'irai la rejoindre avant longtemps
Mais je ne me plains pas, je suis privilégié
Car mes enfants et petits-enfants viennent me visiter
Je ne suis pas en excellente santé
Mais il y a des gens plus malades que moi, j'en suis assuré
Pour Noël et le jour de l'An
Je vais aller chez mes enfants
Mais oui... ils m'ont invité
Comme à toutes les autres années
Je penserai certainement à mon jeune temps
Quand ma femme et moi on recevait nos parents
Les chansons, le réveillon, les cadeaux, tout a changé
Mais je trouve les fêtes d'aujourd'hui aussi gaies
Car les Fêtes pour moi, ça représente l'amour
Et dans ma famille il y en a eu et il y en aura toujours.
Bien jolies pensées à propos du bonheur ...
Si tu ne trouves pas le bonheur,
C'est peut-être que tu le cherches ailleurs,
Ailleurs que dans tes souliers...
Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux,
Mais toi, tu ne vis pas chez eux...,
Tu oublies que chacun a ses tracas,
Tu n'aimeras sûrement pas mieux son cas.
Comment peux-tu aimer la vie,
Si ton coeur est plein d'envies ?
Si tu ne t'aimes pas,
Si tu ne t'acceptes pas?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
C'est de rêver d'un bonheur trop grand,
Sachons cueillir le bonheur au compte-gouttes,
Ce sont les plus petites gouttes qui font les océans.
Ne cherchons pas le bonheur dans nos souvenirs,
Ne le cherchons pas non plus dans l'avenir.
Cherchons le bonheur dans le présent,
C'est là et là seulement qu'il nous attend.
Le bonheur ce n'est pas un objet
Que l'on peut trouver quelque part hors de nous.
Le bonheur ce n'est qu'un projet
Qui part de nous et se réalise en nous.
Il n'existe pas de marchands de bonheur...
Il n'existe pas de machine à bonheur...
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont des gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si dans votre miroir votre figure vous déplaît,
A quoi ça sert de briser le miroir...?
Ce n'est pas lui qu'il faut casser !
C'est vous qu'il faut changer.