PARIS..... Où fait-il bon même au coeur de l’orage Où fait-il clair même au coeur de la nuit L’air est alcool et le malheur courage Carreaux cassés l’espoir encore y luit Et les chansons montent des murs détruits
Jamais éteint renaissant de la braise Perpétuel brûlot de la patrie Du Point-du-Jour jusqu’au Père-Lachaise Ce doux rosier au mois d’août refleuri Gens de partout c’est le sang de Paris
Rien n’a l’éclat de Paris dans la poudre Rien n’est si pur que son front d’insurgé Rien n’est ni fort ni le feu ni la foudre Que mon Paris défiant les dangers Rien n’est si beau que ce Paris que j’ai
Rien ne m’a fait jamais battre le coeur Rien ne m’a fait ainsi rire et pleurer Comme ce cri de mon peuple vainqueur Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré Paris Paris soi-même libéré
La douceur c'est ce geste léger, cette caresse , ce bonheur
C’est cette voix qui murmure je t’aime, j’arrive, à tout à l’heure… C’est ce sourire radieux , rempli de tendresse et de chaleur C’ est ce baiser tendre et envoûtant , qui efface la douleur C’est ton nom si précieux que j’écris sur un tronc dans un coeur
C’est ton parfum cette fraîcheur cet arôme de tendresse C’est ce charme délicat que tu déploies toujours en finesse C’est ton regard éloquent , malicieux que tu m’ adresses Enrobé de gentillesse, et divinement lié de promesse
La douceur sont tes yeux qui me parlent et m'implorent Le désir de ma peau qui attend ton baiser en accord Et tes bras si forts qui me serrent et m’enveloppent sans effort
Pour s’étreindre encore , se fondre dans un doux corps à corps
Viens ma tendre douceur , mon unique bonheur
Viens te perdre en mon coeur.... copyright Nadianna
Serge Reggiani LES LOUPS SONT ENTRÉS DANS PARIS présenté par Marcelle Betbéder.
Et si c'était une nuit Comme on ne connu pas depuis, Depuis cent mille nuits. La nuit de fer, la nuit de sang, Une nuit, un chien hurle. Regarde bien, gens de Denfert, regarde le. De son manteau de bronze vers le lion, Le lion tremble.
Les hommes avaient perdu le goût De vivre, et se foutaient de tout Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas Pour eux c'était que du cinéma Le ciel redevenait sauvage, Le béton bouffait le paysage... D'alors
Les loups, ououh! ououououh! Les loups étaient loin de Paris En Croatie, en Germanie Les loups étaient loin de Paris J'aimais ton rire, charmante Elvire Les loups étaient loin de Paris.
Mais ça fait cinquante lieues Dans une nuit à queue leu leu Dès que ça flaire une ripaille De morts sur un champ de bataille Dès que la peur hante les rues Les loups s'en viennent la nuit venue... Alors
Les loups, ououh! ououououh! Les loups ont regardé vers Paris De Croatie, de Germanie Les loups ont regardé vers Paris Tu peux sourire, charmante Elvire Les loups regardent vers Paris.
Et voilà qu'il fit un rude hiver Cent congestions en fait divers Volets clos, on claquait des dents Même dans les beaux arrondissements Et personne n'osait plus le soir Affronter la neige des boulevards... Alors
Des loups ououh! ououououh! Des loups sont entrés dans Paris L'un par Issy, l'autre par Ivry Deux loups sont entrés dans Paris Ah tu peux rire, charmante Elvire Deux loups sont entrés dans Paris.
Le premier n'avait plus qu'un oeil C'était un vieux mâle de Krivoï Il installa ses dix femelles Dans le maigre square de Grenelle Et nourrit ses deux cents petits Avec les enfants de Passy... alors
Cent loups, ououh! ououououh! Cent loups sont entrés dans Paris Soit par Issy, soit par Ivry Cent loups sont entrés dans Paris Cessez de rire, charmante Elvire Cent loups sont entrés dans Paris.
Le deuxième n'avait que trois pattes C'était un loup gris des Karpates Qu'on appelait Carême-Prenant Il fit faire gras à ses enfants Et leur offrit six ministères Et tous les gardiens des fourrières... alors
Les loups ououh! ououououh! Les loups ont envahi Paris Soit par Issy, soit par Ivry Les loups ont envahi Paris Cessez de rire, charmante Elvire Les loups ont envahi Paris.
Attirés par l'odeur du sang Il en vint des mille et des cents Faire carousse, liesse et bombance Dans ce foutu pays de France Jusqu'à ce que les hommes aient retrouvé L'amour et la fraternité... Et alors
Les loups ououh! ououououh! Les loups sont sortis de Paris Soit par Issy, soit par Ivry Les loups sont sortis de Paris Tu peux sourire, charmante Elvire Les loups sont sortis de Paris J'aime ton rire, charmante Elvire Les loups sont sortis de Paris... Les loups... Les loups... Les loups... Les loups... Les loups, les loups. les loups... Les loups... Les loups...
Aujourd'hui, on vit dans de belles cages dorées. On veut tout s'acheter.
Nos enfants, on ne les voient plus! Car pour tout payer, on doit travailler de plus en plus !
Le soir, on est trop fatigué pour bien regarder nos enfants, et voir au fond de leurs yeux, la joie de voir papa et maman, rire et s'amuser avec eux!
Prends le temps de les voir sourire. Prends le temps de vivre ta vie aujourd'hui. Car demain sera très vite arrivé! Et ta vie tu auras passé, sans l'avoir vraiment vécu! Prends le temps... de VIVRE ! Georges Moustaki
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, Laissez-moi partir, J’ai tellement de choses à faire et à voir Ne pleurez pas en pensant à moi, Soyez reconnaissants pour les belles années, Je vous ai donné mon amitié, Vous pouvez seulement deviner Le bonheur que vous m’avez apporté.
Jevous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré, Maintenant,il est temps de voyager seul. Pourun court moment vous pouvez avoir de la peine. Laconfiance vous apportera réconfort et consolation. Nousserons séparés pour quelque temps. Laissezles souvenirs apaiser votre douleur, Jene suis pas loin, et la vie continue... Sivous avez besoin, appelez-moi et je viendrai, Mêmesi vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là, Etsi vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement Ladouceur de l’amour que j’apporterai. Etquand il sera temps pour vous de partir, Jeserai là pour vous accueillir. Absentde mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas, Je suis les mille vents qui soufflent, Je suis le scintillement des cristaux de neige, Je suis la lumière que traverse les champs de blé, Je suis la douce pluie d’automne, Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, Je suis l’étoile qui brille dans la nuit, N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, Je ne suis pas mort. (prière indienne)
Blessé il me regarda De son regard, je fus touché Tant de tristesse d’être blessé Tant de mal à le regarder Dans son regard, le cœur gros je le comprend Pendant ce moment, pendant un instant, tout s’arrête Juste les chants de ses amis, sous un dernier rayon de soleil Comme pour un dernier au revoir Doucement, les yeux commencent à lui fermer Doucement une larme coule sur ma joue Doucement, je le dépose à son dernier repos Tant de différence, tant de ressemblance Tant de choses dans un regard Sans rien dire, sans parler Juste écouter avec les yeux du cœur Le soir au coucher, une pensée Dans la nuit, pendant mon sommeil il revint Un regard, un clin d’œil, les yeux brillants Il prit son envol, volant toujours plus loin, toujours plus haut Vers la liberté !
Même si...
Même si mes yeux te fixent sans te voir,
regarde-moi et qu'importe...
car c'est avec mes mains que je te connaîtrai...
Même si mes oreilles sont sourdes à tes propos, parle moi...
et qu'importe...
car c'est avec mes yeux que je te comprendrai...
Même si ma bouche reste muette à tes demandes,
questionnes-moi... et qu'importe...
car c'est avec mon coeur que je répondrai...
Même si mon fauteuil roulant te paraît froid, approche-toi...
et qu'importe...
car c'est avec ma chaleur que je te rejoindrai...
Même si ma tête te semble vide et que mon corps
ne répond pas à tes gestes, ne me fuis pas...
car c'est avec ta tendresse que je survivrai...
Même si je suis «différent» de toi, ne m'isole pas...
car c'est avec ton aide
que je m'épanouirai... à côté de toi...
...Sophie
Texte d'Ange Bleue
Première neige
Une plume blanche et légère,
Effleure la joue d'un sapin
Qui accueille cette étrangère
Comme une caresse en satin.
Puis c'est un doux duvet qui pose
Sa grande main immaculée,
Comme un silence sur les choses,
Un soupir s'élève, étouffé.
La forêt ne respire pas,
Les oiseaux suspendent leurs chants,
Le temps même allège son pas
Pour honorer l'elfe aux gants blancs
Qui, lentement, tire le voile
Sur la nature et son jardin.
Là-haut, se taisent les étoiles,
La nuit s'endort dans un écrin.
"Marie-Françoise Mellone"
PARIS.....
Où fait-il bon même au coeur de l’orage
Où fait-il clair même au coeur de la nuit
L’air est alcool et le malheur courage
Carreaux cassés l’espoir encore y luit
Et les chansons montent des murs détruits
Jamais éteint renaissant de la braise
Perpétuel brûlot de la patrie
Du Point-du-Jour jusqu’au Père-Lachaise
Ce doux rosier au mois d’août refleuri
Gens de partout c’est le sang de Paris
Rien n’a l’éclat de Paris dans la poudre
Rien n’est si pur que son front d’insurgé
Rien n’est ni fort ni le feu ni la foudre
Que mon Paris défiant les dangers
Rien n’est si beau que ce Paris que j’ai
Rien ne m’a fait jamais battre le coeur
Rien ne m’a fait ainsi rire et pleurer
Comme ce cri de mon peuple vainqueur
Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré
Paris Paris soi-même libéré
Louis Aragon
J'aime associer la musique à la poésie
Théophile Gauthier a dit :
Des mots rayonnants
Des mots de Lumière
Sur un Rythme, une musique
Voilà ce qu'est la poésie..
LA DOUCEUR
La douceur c'est ce geste léger, cette caresse , ce bonheur
C’est cette voix qui murmure je t’aime, j’arrive, à tout à l’heure…
C’est ce sourire radieux , rempli de tendresse et de chaleur
C’ est ce baiser tendre et envoûtant , qui efface la douleur
C’est ton nom si précieux que j’écris sur un tronc dans un coeur
C’est ton parfum cette fraîcheur cet arôme de tendresse
C’est ce charme délicat que tu déploies toujours en finesse
C’est ton regard éloquent , malicieux que tu m’ adresses
Enrobé de gentillesse, et divinement lié de promesse
La douceur sont tes yeux qui me parlent et m'implorent
Le désir de ma peau qui attend ton baiser en accord
Et tes bras si forts qui me serrent et m’enveloppent sans effort
Pour s’étreindre encore , se fondre dans un doux corps à corps
Viens ma tendre douceur , mon unique bonheur
Viens te perdre en mon coeur....
copyright Nadianna
Serge Reggiani
LES LOUPS SONT ENTRÉS DANS PARIS présenté par Marcelle Betbéder.
Et si c'était une nuit
Comme on ne connu pas depuis,
Depuis cent mille nuits.
La nuit de fer, la nuit de sang,
Une nuit, un chien hurle.
Regarde bien, gens de Denfert, regarde le.
De son manteau de bronze vers le lion,
Le lion tremble.
Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c'était que du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait le paysage... D'alors
Les loups, ououh! ououououh!
Les loups étaient loin de Paris
En Croatie, en Germanie
Les loups étaient loin de Paris
J'aimais ton rire, charmante Elvire
Les loups étaient loin de Paris.
Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s'en viennent la nuit venue... Alors
Les loups, ououh! ououououh!
Les loups ont regardé vers Paris
De Croatie, de Germanie
Les loups ont regardé vers Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups regardent vers Paris.
Et voilà qu'il fit un rude hiver
Cent congestions en fait divers
Volets clos, on claquait des dents
Même dans les beaux arrondissements
Et personne n'osait plus le soir
Affronter la neige des boulevards... Alors
Des loups ououh! ououououh!
Des loups sont entrés dans Paris
L'un par Issy, l'autre par Ivry
Deux loups sont entrés dans Paris
Ah tu peux rire, charmante Elvire
Deux loups sont entrés dans Paris.
Le premier n'avait plus qu'un oeil
C'était un vieux mâle de Krivoï
Il installa ses dix femelles
Dans le maigre square de Grenelle
Et nourrit ses deux cents petits
Avec les enfants de Passy... alors
Cent loups, ououh! ououououh!
Cent loups sont entrés dans Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Cent loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.
Le deuxième n'avait que trois pattes
C'était un loup gris des Karpates
Qu'on appelait Carême-Prenant
Il fit faire gras à ses enfants
Et leur offrit six ministères
Et tous les gardiens des fourrières... alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups ont envahi Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups ont envahi Paris.
Attirés par l'odeur du sang
Il en vint des mille et des cents
Faire carousse, liesse et bombance
Dans ce foutu pays de France
Jusqu'à ce que les hommes aient retrouvé
L'amour et la fraternité... Et alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups sont sortis de Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups sont sortis de Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris
J'aime ton rire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris...
Les loups...
Les loups...
Les loups...
Les loups...
Les loups, les loups. les loups...
Les loups...
Les loups...
"J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre."
(Nelson MANDELA)
Je fais partie des pacifiques, et des rêveurs
De ceux surtout, qui pensent avec leur cœur
Je continuerai à chanter l'ivresse, la jeunesse
Et Vivre une vie de tendresse
Je me dis que la vie est belle
Je veux me sentir pousser des ailes
Et même quand il y a des nuages
Où quand il faut traverser des orages
Je lève mes bras vers le ciel
Et je vois toujours un bel arc-en-ciel
Je m’arrête et je respire profondément
Et je reprends la marche du temps
Je CROIS en demain et tout peut changer
Le bonheur, la PAIX chacun de nous doit le créer
Ce qui compte, c’est que la vie se doit d'être belle
Et à tout âge, on ne doit vivre que pour elle
Je continuerai à rire, à boire un coup en terrase le wee kend
Je continerai à déconner, à me tromper , je continuerai à aimer, à foncer
A danser, à vivre, à rire , à agir, à lutter et à donner
Et de le faire, je vous le conseille..
Sagesse n'est pas sagesse
Lorsqu'elle est trop fière pour pleurer,
Trop sérieuse pour rire
Et trop pensive pour parler.
Khalil Gibran
Aujourd'hui, on vit dans de belles cages dorées.
On veut tout s'acheter.
Nos enfants, on ne les voient plus!
Car pour tout payer, on doit travailler de plus en plus !
Le soir, on est trop fatigué pour bien regarder nos enfants,
et voir au fond de leurs yeux,
la joie de voir papa et maman, rire et s'amuser avec eux!
Prends le temps de les voir sourire.
Prends le temps de vivre ta vie aujourd'hui.
Car demain sera très vite arrivé!
Et ta vie tu auras passé, sans l'avoir vraiment vécu!
Prends le temps... de VIVRE !
Georges Moustaki
Laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Jevous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant,il est temps de voyager seul.
Pourun court moment vous pouvez avoir de la peine.
Laconfiance vous apportera réconfort et consolation.
Nousserons séparés pour quelque temps.
Laissezles souvenirs apaiser votre douleur,
Jene suis pas loin, et la vie continue...
Sivous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Mêmesi vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Etsi vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
Ladouceur de l’amour que j’apporterai.
Etquand il sera temps pour vous de partir,
Jeserai là pour vous accueillir.
Absentde mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement
des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse
les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.
(prière indienne)
Naissance d’espérance
Épopée incandescente de folie incertaine
Ils vont en rangs serrés
Le sang comme rubis à la boutonnière
Horde inconsciente de la boue qu’elle traîne
La tempête les précède et les suit
Où passent les hurlements de la nuit
Fracturée d’éclairs déchirés
Quand résonne le glas aux clochers perdus
Ils vont en rangs serrés
Le sang comme rubis à la boutonnière
Leur ombre encrasse les sentiers
Où leurs chevaux crachent la haine
Le roc même fond sous l’étincelle
Que leurs fers rougis martèlent
Horde inconsciente de la boue qu’elle traîne
Infernale marche imperturbable
Embrasement d’impitoyable avance
Leur lave impétueuse
S’étale et ravage à son passage
Toute vie qui devient fumerolle brûlante
Épopée incandescente de folie incertaine
Mortifère et sanguinolente
Vaporise les eaux asphyxie les cœurs
Ne subsiste que vague lueur
Et tout l’amour du monde est maudit
Sous le règne lourd d’infamie
Qui ne laisse que cendres glacées
Inhumanité foudroyante
Tout au bout de la terre ravagée
Quand il ne reste que le vide fatal
Ils vont en rangs serrés
Le sang comme rubis à la boutonnière
Ils vont en rangs serrés
Plonger à l’infini des galaxies
Dans un trou noir immense et affamé
Où leur trace se perd à tout jamais
Mais voici surprenante
Qu’une fleur oubliée au creux d’une vallée
Éclot timidement au soleil renaissant
Timide espérance de survie
(Malices)
21/11/2015
UN OISEAU COUCHÉ