Certains jours, je me sens seule, le coeur vide Exprimant ma solitude et ma faiblesse Avec l'impression de ne pas être comprise. Alors que je ressens une grande angoisse. Seul sa Présence Lumineuse vient transformer
Et ranimer le Feu qu'Il a mis en moi D'où, la force qui me permet de continuer
Croire, n'est rien d'autre que de toucher La main de Dieu, dans l'obscurité... Et dans le silence, écouter sa Parole... J'essaie d'ouvrir mon oreille et mon coeur, À ce qu'Il me dit dans ce silence intérieur.
Dans la paix et le calme, je m'appuie alors Entièrement sur Toi oh mon Dieu... Souvent, je pense à la confidence de St-Augustin: "Tu étais dedans, mais c'est moi qui étais dehors" Toi qui sait nous conduire sur le chemin d'Éternité
La musique s'est tue Sous l'horreur assassine Qui bannit les vertus Quand la mort se dessine Entre cris et silence Cœur et âmes meurtris Une absurde violence Et le ciel s'assombrit
Chemin rouge de larmes Peuple en état de choc Quand la folie désarme On s'unit d'un seule bloc Et le bal des bougies Dans un désir cinglant Chasse l'apologie des spectacles sanglants
On a franchi le seuil Du cauchemar des mots L'automne perd ses feuilles Bien au-delà des maux La mort a revêtu Des habits de lumières La musique s'est tue Le monde est en prière
Antoine LeirisJournaliste de France Bleue, dont la femme a été assassinée au Bataclan vendredi.
“Vous n’aurez pas ma haine”
Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.
Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.
Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.
Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.
Texte de l'Abbé Pierre, toujours d’actualité
> > > Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir. > > > Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine. > > > Je continuerai à construire, même si les autres détruisent. > > > Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre. > > > Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité. > > > Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte. > > > Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent. > > > Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes. > > > Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur. > > > Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse. > > > J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter… > > > Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
Le Poème De La journée... De Claire DeLaChevrotière Une Minute De Silence... Pour tous ceux qui dans leur coeur... N'ont plus d'espérance... Pour ceux que la vie a déçus... Et qui n'ont pas eu leur dernière chance... Pour la froideur de leur existence... Au nom de tous les rêves qu'ils ont perdus...
Une minute de silence.... Pour cette maman seule et oubliée... Qui pleure tristement dans un foyer... Ne connaissant que l'oubli et l'absence... Pour toutes ses larmes versées... Dans l'indifférence de ceux... Qu'elle a tant aimés...
Une minute de silence... Pour tous ces petits anges abandonnés... Dont le coeur a trop longtemps saigné... Et qui n'ont dans leurs petites mains... Que le rejet et l'abandon... Pour bercer ce triste destin...
Une minute de silence... Pour ceux que la maladie tient prisonniers... Et qui n'ont pour seul choix... Que de continuer à vivre... Dans la peur et la souffrance... En espérant un jour la délivrance...
Une minute de silence... Pour ceux qui ont connu la douleur... De perdre un être aimé... Et qui conservent dans leur coeur... Les souvenirs d'un passé abîmé... Pour toutes ces déchirures et ces blessures...
Une minute de silence... Pour celui que la vie n'a pas épargné... Pour sa couleur et sa nationalité... Pour l'injustice et le racisme... Responsable de la guerre et de ses horreurs... Pour ne pas être considéré comme frère... Et de ne pas avoir droit à l'honneur...
Une minute de silence... Spécialement pour toi... Qui souffre en ce moment... Je ressens profondément ta douleur... Et je voudrais tellement en douceur ... Pouvoir caresser ton coeur... Prendre sur moi tes tourments... Et t'apporter un peu de bonheur...
Une minute de silence... Pour que je puisse enfin... Te prendre dans mes bras... Et pleurer avec toi...
DANS L'ACCABLEMENT...LE RÉCONFORT (J.G.Blais )
Certains jours, je me sens seule, le coeur vide
Exprimant ma solitude et ma faiblesse
Avec l'impression de ne pas être comprise.
Alors que je ressens une grande angoisse.
Seul sa Présence Lumineuse vient transformer
Et ranimer le Feu qu'Il a mis en moi
D'où, la force qui me permet de continuer
Croire, n'est rien d'autre que de toucher
La main de Dieu, dans l'obscurité...
Et dans le silence, écouter sa Parole...
J'essaie d'ouvrir mon oreille et mon coeur,
À ce qu'Il me dit dans ce silence intérieur.
Dans la paix et le calme, je m'appuie alors
Entièrement sur Toi oh mon Dieu...
Souvent, je pense à la confidence de St-Augustin:
"Tu étais dedans, mais c'est moi qui étais dehors"
Toi qui sait nous conduire sur le chemin d'Éternité
©copyright Jacqueline Gendron Blais
Sous l'horreur assassine
Qui bannit les vertus
Quand la mort se dessine
Entre cris et silence
Cœur et âmes meurtris
Une absurde violence
Et le ciel s'assombrit
Chemin rouge de larmes
Peuple en état de choc
Quand la folie désarme
On s'unit d'un seule bloc
Et le bal des bougies
Dans un désir cinglant
Chasse l'apologie
des spectacles sanglants
On a franchi le seuil
Du cauchemar des mots
L'automne perd ses feuilles
Bien au-delà des maux
La mort a revêtu
Des habits de lumières
La musique s'est tue
Le monde est en prière
Bernard Serge
Peut-être suis-je trop idéaliste
Ou au contraire trop réaliste
Pour me satisfaire de maigres miettes
Miettes d'indépendance surfaite
Oui, je me sens prête ce soir
A affronter de la vie ses tempêtes
A ne vivre qu'avec intensité parfaite
Ce méli-mélo d'euphorie et de désespoir
Non, je ne peux vraiment plus accepter
Encore moins me contenter
De petites joies et petites peines
Qui, dans ma vie, se sont sacrées reines
Adieu méfiance de ne plus être maitresse de moi
Bonjour l'indicible certitude cette fois
De découvrir un monde nouveau
Par la seule foi en mon crédo
Dans ce monde, plus de lâcheté
Plus aucune méchanceté et médiocrité
Fini de baisser la tête sous les fardeaux
Abolie l'habitude de suivre le troupeau
Je sais que mon ressenti intérieur
N'est pas juste un mirage
Tout en moi frémit de bonheur
Un bonheur aux milles visages
nanou@copyrightV281015
Un sourire.....
Un sourire, c'est peu de chose, mais ça ressemble à une rose.
Heureux celui qui le reçoit, car, dans son cœur, volète la joie.
Il est un don de celui qui sait l’offrir, même si le vent est en train de nordir.
Un sourire, c’est peu de chose, mais ça ressemble à une rose.
Il apaise la mélancolie quand elle fait larmoyer la vie.
On le donne avec plaisir à celui qui a peur de l’avenir.
Un sourire, c’est peu de chose, mais ça ressemble à une rose.
Il fait oublier beaucoup de choses, car l’existence n’est pas toujours rose.
Serge LÉONARD (BRIVE)
dont la femme a été assassinée au Bataclan vendredi.
“Vous n’aurez pas ma haine”
Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la
mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui
vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce
Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque
balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.
Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien
cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à
la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que
j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je
sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.
Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle
était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi
belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12
ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette
petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous
accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis
des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.
Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les
armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer,
je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à
peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons
jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera
l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine
non plus.
Texte de l'Abbé Pierre, toujours d’actualité
> > > Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
> > > Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
> > > Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
> > > Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
> > > Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
> > > Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
> > > Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
> > > Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
> > > Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
> > > Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
> > > J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
> > > Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
De Claire DeLaChevrotière
Une Minute De Silence...
Pour tous ceux qui dans leur coeur...
N'ont plus d'espérance...
Pour ceux que la vie a déçus...
Et qui n'ont pas eu leur dernière chance...
Pour la froideur de leur existence...
Au nom de tous les rêves qu'ils ont perdus...
Une minute de silence....
Pour cette maman seule et oubliée...
Qui pleure tristement dans un foyer...
Ne connaissant que l'oubli et l'absence...
Pour toutes ses larmes versées...
Dans l'indifférence de ceux...
Qu'elle a tant aimés...
Une minute de silence...
Pour tous ces petits anges abandonnés...
Dont le coeur a trop longtemps saigné...
Et qui n'ont dans leurs petites mains...
Que le rejet et l'abandon...
Pour bercer ce triste destin...
Une minute de silence...
Pour ceux que la maladie tient prisonniers...
Et qui n'ont pour seul choix...
Que de continuer à vivre...
Dans la peur et la souffrance...
En espérant un jour la délivrance...
Une minute de silence...
Pour ceux qui ont connu la douleur...
De perdre un être aimé...
Et qui conservent dans leur coeur...
Les souvenirs d'un passé abîmé...
Pour toutes ces déchirures et ces blessures...
Une minute de silence...
Pour celui que la vie n'a pas épargné...
Pour sa couleur et sa nationalité...
Pour l'injustice et le racisme...
Responsable de la guerre et de ses horreurs...
Pour ne pas être considéré comme frère...
Et de ne pas avoir droit à l'honneur...
Une minute de silence...
Spécialement pour toi...
Qui souffre en ce moment...
Je ressens profondément ta douleur...
Et je voudrais tellement en douceur ...
Pouvoir caresser ton coeur...
Prendre sur moi tes tourments...
Et t'apporter un peu de bonheur...
Une minute de silence...
Pour que je puisse enfin...
Te prendre dans mes bras...
Et pleurer avec toi...
Je t'aime...
Où que tu sois...
© Claire De La Chevrotière 11/01/06
Amicalement De Toi
Encore un mois et l'hiver sera là, je le précède avec ce petit texte.
Chut, je dors !!!!!!!!!!!!!!
Tu n'as peur de rien
Tu inondes les chutes, les ravins
D'aucun obstacle sur ta route
Tu ne désarmes ni ne redoutes
Tantôt lente, tu sembles inoffensive
Jolie créature, tu enjolives
Chaque détour dans chaque rive
Abondante ou non tu énivres
Tantôt forte et puissante
Tu t'agites, inondes et rugissante
Comme l'ouragan mugissant
Tu déchaînes des déferlantes
Tendre ou féroce, ondulante ou vive
Tu vis, tu existes, tu ressens
Belle créature vivante ou émotive
Tu ne laisses pas indifférent
Première neige
Doucement, la neige fait son apparition ;
Elle atterrit jusque sur les balcons ;
C’est la danse des flocons !
Bientôt, la terre sera de blanc vêtu ;
Une grande joie envahit les cœurs;
Quelle superbe blancheur !
C’est de toute beauté !
Tout est endormi, paralysé !
La paix enveloppe la terre complètement gelée.
Ce tapis d’une blancheur immaculée,
Ouvre le cœur et l’esprit à la pureté.
La neige chuchote une musique silencieuse;
C’est une mélodie mystérieuse;
Magnifique symphonie tranquille et joyeuse.
Tout se repose pour reprendre vie au printemps;
C’est une saison qui prend son temps !
Comme la nature est bien faite !
Il y a une telle harmonie :
Beauté de l’univers !
Beauté des saisons !
Beauté de la vie !
©Copyright Lise Gingras