"La légende raconte qu'en 1228, Geoffroy V, dit "Le Bel", comte d'Anjou et du Maine, chevauchait dans une lande près de la ville du Mans, lorsqu'ilaperçut une licorne à tête de femme vêtue d'un manteau d'or au milieu d'un champ de genêts. Bouleversé par cette apparition, il choisit de faire de cette plante son emblème et d'en planter sur ses terres, d'où l'origine du surnom "Plantagenêt", qui est à l'origine d'une dynastie princière particulièrement importante au Moyen-Age, les Plantagenêts dont les membres furent comtes d'Anjou et du Maine, puis par mariage roi d'Angleterre, ducs de Normandie et finalement ducs d'Aquitaine."
Ce commentaire a été modifié le 20/04/2020 à 13:47
Dites-moi, gentille hirondelle Tu viens de loin à tire-d’aile Sur un nuage, portée par le vent. Sous ma fenêtre, cette nacelle C’est ton abri, ta citadelle, Ton château fort d’un autre temps. Je t’aperçois, petite oiselle, Et demain sera le printemps.
Dites-moi, blanche tourterelle, Etes-vous la colombe d’antan Qui chantait la paix perpétuelle En refrain gai et roucoulant ? C’est le ramage d’une pastourelle Ou bien l’écho, la ritournelle Dans la bouche du petit enfant. Sa voix chante comme une crécelle Que demain sera le printemps.
Dites-moi, gente demoiselle, Mon âme en peine depuis trois ans N’a céans revu votre ombrelle Ni entendu vos rires charmants, Vous n’êtes plus cette jouvencelle Qui jouait jadis à la marelle. Oh, donnez-moi quelques instants De vrai bonheur sous cette tonnelle Quand demain sera le printemps !
Poète, si la Muse t’ensorcelle, Après l’hiver, son mauvais temps, Prends le pinceau et l’aquarelle Et vient donc peindre le printemps !
Antoine Livic, Chants d’écume suivi de Fleurs fanées, 2017
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
Le lièvre de Pâques, messager du printemps… Pâques est, en dehors de son sens chrétien, la célébration du printemps par excellence. En Alsace et dans la vallée du Rhin supérieur, Pâques est la période de l’année où le lièvre connaît son heure de gloire.
Avez-vous déjà vu ce mammifère rapide, aux longues oreilles et qui ressemble à un gros lapin? Il a de longues pattes de derrière et vit généralement dans les prairies ou les forêts claires. Il fréquente aussi assidûment les vignobles. C’est le lièvre.Selon la légende, les enfants sages reçoivent en cadeau des œufs colorés déposés dans les nids qu’ils ont fait avant Pâques.
Dans les jardins, les enfants trouvent au matin des œufs en chocolat ainsi que d’autres friandises en forme decloches, poules, lapins, agneaux, poissons… déposés mystérieusement dans la nuit par le lièvre de Pâques.
Voici venir Pâques fleuries, Et devant les confiseries Les petits vagabonds s’arrêtent, envieux. Ils lèchent leurs lèvres de rose Tout en contemplant quelque chose Qui met de la flamme à leurs yeux.
Leurs regards avides attaquent Les magnifiques œufs de Pâques Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins, Magnifiques, fermes et lisses, Et que regardent en coulisse Les poissons d’avril, leurs voisins.
Les uns sont blancs comme la neige. Des copeaux soyeux les protègent. Leurs flancs sont faits de sucre. Et l’on voit, à côté, D’autres, montrant sur leurs flancs sombres De chocolat brillant dans l’ombre, De tout petits anges sculptés.
Les uns sont petits et graciles, Il semble qu’il serait facile D’en croquer plus d’un à la fois ; Et d’autres, prenant bien leurs aises, Unis, simples, pansus, obèses, S’étalent comme des bourgeois. Tous sont noués de faveurs roses.
On sent que mille bonnes choses Logent dans leurs flancs spacieux L’estomac et la poche vides, Les pauvres petits, l’œil avide, Semblent les savourer des yeux.
"La légende raconte qu'en 1228, Geoffroy V, dit "Le Bel", comte d'Anjou et du Maine, chevauchait dans une lande près de la ville du Mans, lorsqu'ilaperçut une licorne à tête de femme vêtue d'un manteau d'or au milieu d'un champ de genêts. Bouleversé par cette apparition, il choisit de faire de cette plante son emblème et d'en planter sur ses terres, d'où l'origine du surnom "Plantagenêt", qui est à l'origine d'une dynastie princière particulièrement importante au Moyen-Age, les Plantagenêts dont les membres furent comtes d'Anjou et du Maine, puis par mariage roi d'Angleterre, ducs de Normandie et finalement ducs d'Aquitaine."
Dites-moi, gentille hirondelle
Tu viens de loin à tire-d’aile
Sur un nuage, portée par le vent.
Sous ma fenêtre, cette nacelle
C’est ton abri, ta citadelle,
Ton château fort d’un autre temps.
Je t’aperçois, petite oiselle,
Et demain sera le printemps.
Dites-moi, blanche tourterelle,
Etes-vous la colombe d’antan
Qui chantait la paix perpétuelle
En refrain gai et roucoulant ?
C’est le ramage d’une pastourelle
Ou bien l’écho, la ritournelle
Dans la bouche du petit enfant.
Sa voix chante comme une crécelle
Que demain sera le printemps.
Dites-moi, gente demoiselle,
Mon âme en peine depuis trois ans
N’a céans revu votre ombrelle
Ni entendu vos rires charmants,
Vous n’êtes plus cette jouvencelle
Qui jouait jadis à la marelle.
Oh, donnez-moi quelques instants
De vrai bonheur sous cette tonnelle
Quand demain sera le printemps !
Poète, si la Muse t’ensorcelle,
Après l’hiver, son mauvais temps,
Prends le pinceau et l’aquarelle
Et vient donc peindre le printemps !
Antoine Livic, Chants d’écume suivi de Fleurs fanées, 2017
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
Victor Hugo
Le lièvre de Pâques, messager du printemps…
Pâques est, en dehors de son sens chrétien, la célébration du printemps par excellence. En Alsace et dans la vallée du Rhin supérieur, Pâques est la période de l’année où le lièvre connaît son heure de gloire.
Avez-vous déjà vu ce mammifère rapide, aux longues oreilles et qui ressemble à un gros lapin?
Il a de longues pattes de derrière et vit généralement dans les prairies ou les forêts claires. Il fréquente aussi assidûment les vignobles. C’est le lièvre.Selon la légende, les enfants sages reçoivent en cadeau des œufs colorés déposés dans les nids qu’ils ont fait avant Pâques.
Dans les jardins, les enfants trouvent au matin des œufs en chocolat ainsi que d’autres friandises en forme decloches, poules, lapins, agneaux, poissons… déposés mystérieusement dans la nuit par le lièvre de Pâques.
Voici venir Pâques fleuries,
Et devant les confiseries
Les petits vagabonds s’arrêtent, envieux.
Ils lèchent leurs lèvres de rose
Tout en contemplant quelque chose
Qui met de la flamme à leurs yeux.
Leurs regards avides attaquent
Les magnifiques œufs de Pâques
Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins,
Magnifiques, fermes et lisses,
Et que regardent en coulisse
Les poissons d’avril, leurs voisins.
Les uns sont blancs comme la neige.
Des copeaux soyeux les protègent.
Leurs flancs sont faits de sucre. Et l’on voit, à côté,
D’autres, montrant sur leurs flancs sombres
De chocolat brillant dans l’ombre,
De tout petits anges sculptés.
Les uns sont petits et graciles,
Il semble qu’il serait facile
D’en croquer plus d’un à la fois ;
Et d’autres, prenant bien leurs aises,
Unis, simples, pansus, obèses,
S’étalent comme des bourgeois.
Tous sont noués de faveurs roses.
On sent que mille bonnes choses
Logent dans leurs flancs spacieux
L’estomac et la poche vides,
Les pauvres petits, l’œil avide,
Semblent les savourer des yeux.
Marcel Pagnol
Cueille une fleur
Cueille une étoile
Invite-les en ta maison
Pour enjoliver les heures
Et faire chanter les cœurs
Cueille un sourire
Cueille une larme
Pour créer un arc en ciel
Comme un signal d’amour
Nous invite en ta maison
(Malices)