J'ai mélangé un tas de lettres Dans un panier en osier. Il ne me reste qu'à les mettre Sur une feuille de mon cahier Comme des notes de musique Au gré de mon imagination. C'est un instant magique Où bercé par mon inspiration Le A est la lettre de l'amour. Le B celle du bonheur, Le T lui est comme toujours Lié au C la lettre du cœur. Mais le A aussi est d'amitié Heureux quand M lui prend la main. E va les emmener Chez son ami D le destin. Il ne faut pas grand chose Pour faire une petite poésie Une plume qui ose L'envie d'avoir envie D'un peu vous divertir Et même si c'est pas grand chose C'est avec le sourire Que mes mots je les dépose Avec douceur et tendresse Sur la page de mon cahier Je vous fais la promesse De ne plus vider mon panier Et de le garder dans un endroit cacher en secret
Les petites créatures… Oh gentil petit rouge-gorge, Chante ta belle mélodie, Qui réchauffe… Le cœur des hommes ! Et toi, gentille colombe, Etends tes fines ailes, Pour couvrir ce qui triste. A toi, mon beau papillon, Vole, vole, vole, Au-dessus de la misère ; Dit aux hommes ici-bas De regarder vers le ciel, Au-dessus des nuages, Où le soleil brille toujours ! Quant à toi petit ver luisant Etincelle, étincelle, Redonne-leur le goût Des couleurs de la joie, À mes enfants égarés. Venez, venez, mes amis, Propageons ici et là, Ce message d’espoir, Que ce monde respire De nouveau la vie À plein poumon… Venez à moi vous toutes, Les petites créatures de Dieu, Aimons les hommes Pour guérir leurs blessures. Vous les plus petits messagers, Les plus petits des petits, Les plus insignifiants ; Ne vous a-t-il pas choisi Pour couvrir de honte La sagesse de ce monde ? Patrick Etienne
Un jour, l'époux d'une dame meurt , et en ce matin clair et froid, dans la chaleur de leur chambre à coucher, la femme est frappée soudainement par la douleur d'apprendre que parfois,... il n'y a plus de "tantôt".....
Plus de caresses,.. plus de moments spéciaux à célébrer ensemble, .. plus d'appels téléphoniques "juste pour jaser",.... plus de "attends une minute"...... Des fois, tout ce qui nous tient à coeur est complètement utilisé ...il n'y en a plus,... on ne pourra jamais revenir en arrière pour , que l'on puisse dire 'bye, Je t'aime".
Donc, pendant qu'on les a encore, on est mieux de les aimer, de les réparer quand il sont brisé et de les aider à guérir quand il sont malade. Ceci est vrai pour le mariage, les enfants avec de mauvais bulletins, les parents et grand-parents qui vieillissent trop vite, nos animaux de compagnie , nos amis , la vieille bagnole , la maison. Nous les gardons dans notre vie parce qu'ils sont importants pour nous et qu'ils en valent la peine.
Quelque fois on garde l'amour et l'amitié,..... tel que les meilleur(e)s ami(es qui déménagent au loin, ou encore , une belle-soeur après un divorce. Ce sont des choses qui continue de nous rendrent heureux.
La vie est importante, tout comme les gens que nous connaissons, des gens si précieux , que nous gardons près de nous.
J'ai reçu ceci de quelqu'un qui a jugé qu'elle voulait "me garder". Et moi, je l'envoie à ceux et celles que je veux garder. Maintenant c'est à ton tour. Envoie-le à tous ceux que tu veux "garder" dans ta vie si tu le veux bien.
Suppose qu'un matin,... tu ne te réveilles plus ... est-ce que tes ami(e)s savent combien tu les aimes?
Je pensais justement ... je pourrais mourir aujourd'hui, demain ou la semaine prochaine. Et je me demandais , si j'avais des blessures à guérir, des amitiés à reprendre ou juste deux mots à dire. ( Je t,aime) .
Laisse savoir à tes ami(e)s que tu les aimes. Même si tu crois ,que peut-être, eux ne t'aiment pas, tu resterais surpris , ... du pouvoir de ces deux petits mots, accompagné d'un sourire.
Et OKAZOU je n'y suis plus, là demain .... Je t'aime et tu comptes pour moi.
Vis à plein «« aujourd'hui »» car demain ne nous est pas promis!
"Voici un poème écrit par un homme pour son épouse il y a plus de 50 ans. Ils nous ont tous les deux quittés depuis. Ce texte est trop bien pour ne pas être partagé."
“ Histoire d’un brin de muguet ”
Depuis plus de quatre ans que je suis prisonnier. Mes jours heureux, sont, quand je reçois du courrier. Les lettres sont pourtant presque toujours les mêmes. Je suis en bonne santé, te souhaitant de même. Puis invariablement pour terminer, toujours. Je conserve l’espoir de ton prochain retour.
Mais, dans un coin d’une lettre que j’ai reçue. Un petit brin de muguet y était cousu. Vraiment, c’est enfantin d’envoyer ce muguet. Je pourrais en avoir, ici, tout un bouquet. Qui ne serait pas fané comme celui-ci ! Dans les bois allemands, le muguet pousse aussi.
Et, comme pendant un moment, je restais là. Soudain, le petit brin de muguet me parla.
- Excuse, me dit-il, si j’ai triste figure. Pourtant, si tu savais, j’étais beau je t’assure. Tu as l’air d’en douter, tu ne veux pas me croire ? Je vais, pour te convaincre, conter mon histoire.
D’abord, j’ai vu le jour là-bas, très loin d’ici. C’est sur le sol français qu’un matin j’ai fleuri. A l’ombre des grands bois, au milieu d’autres fleurs. J’ai vécu, sans savoir que c’était le bonheur.
Je buvais, le matin, la rosée bienfaisante. Je puisais dans le sol, nourriture abondantes. Je voyais, le ciel bleu, la lune ou les nuages. Je voyais, le soleil à travers le feuillage. C’est lui qui me chauffait de ses rayons ardents. Ainsi, rapidement, j’ai pu devenir grand.
Comme il faisait bon, comme tout était beau. Nous avions chaque jour, le concert des oiseaux. Tu as dû, toi aussi, l’écouter, autrefois. N’est-ce pas, qu’il faisait bon vivre dans ces bois ?
J’aurais dû ne jamais rien désirer de plus. Pourtant je subissais l’attrait de l’inconnu. Je pensais que peut-être, je serais cueilli. Comme porte-bonheur, et j’en étais ravi.
Une dame, en passant, devina mon désir. S’approchant doucement, elle vint me cueillir. Me prenant dans sa main, avec d’autres muguets. Nous formions à nous tous, un superbe bouquet. Qu’auprès de son visage elle approchait souvent ! Humant notre parfum tout en nous contemplant.
Chez elle dans un vase à demi rempli d’eau. Pour conserver longtemps ce muguet frais et beau. Nous avons parfumé ce qui nous entourait. Dans cet appartement coquet, je me plaisais.
Mais quand, le lendemain, parmi les plus jolis. Qu’elle avait mis à part, c’est moi qui fût choisi. J’étais heureux et fier d’être le préféré. J’entrevoyais, pour moi, l’avenir tout doré. Puis au coin de la lettre, où je suis maintenant. La dame m’a placé, cousu, soigneusement. Avec des gestes tendres, n’osant m’effleurer. Tout comme si j’étais une chose sacrée.
Puis elle contempla ce travail achevé. Vérifiant pour que rien ne soit détérioré. Alors en se penchant, je m’en souviens toujours. Elle me donna pour toi, un doux baiser d’amour. En me murmurant, va, toi, qui porte-bonheur. Va, donner ce baiser à l’élu de mon cœur. Qui, dans les barbelés dont il est entouré. Est privé de caresses depuis des années.
Ainsi dans la lettre pliée, je suis parti. Mais, tu peux savoir tout ce que je souffris. Depuis ce moment pour arriver jusqu’à toi.
Le tampon des postiers m’écrasa maintes fois. Je fus aussi jeté, bousculé, rejeté. Écrasé sous de lourdes piles de paquets. Je suis resté des jours, peut-être des semaines. Entassé dans des pièces sombres et malsaines. Mon parfum s’échappait par toutes mes blessures. Vingt fois, j’ai cru mourir, mais j’avais la vie dure.
J’ai cru aussi deux fois que j’étais arrivé. La lettre, brusquement, se trouva dépliée. Mais c’était fait par des personnes étrangères. Qui ont lu, et relu, ta lettre toute entière. Devant tant d’indiscrétion, j’étais indigné. Pourtant je dois te dire que nul ne m’a touché. Avec le doux baiser que j’ai reçu chez toi. J’ai conservé un reste de parfum pour toi.
Mais, tu es impassible. Me suis-je trompé ? N’est-ce donc pas à toi, que j’étais adressé ? Pourtant, j’en suis certain, là-bas, sur le buffet. J’ai vu, ta photo, près du bouquet de muguet.
Sur ce, le brin de muguet, cessa de parler. Et moi, un peu confus, je m’en suis approché. C’est vrai, que du parfum s’en exhalait encore. Non pas, le doux parfum de fleur qui vient d’éclore. Cependant cette odeur m’a quelque peu grisé. Le papier de la lettre en était imprégné. Et sur mes lèvres, j’ai senti, il m’a semblé. Recevoir la caresse de ma bien aimée. J’en étais tout ému, je ne puis l’expliquer. Aussi c’est bête, voyez-vous, mais j’ai pleuré ! Pierre Julien
Je me souviens du pain. Le pain sacré qu'on posait sur la table. Ma mère y faisait un signe de croix avant de le trancher, elle n'acceptait pas qu'on le retourne ça porte malheur disait-elle! Etrange mélange de croyances chrétiennes et de superstitions proches de la magie noire. On ne jetait pas le pain, jamais, c'était à la fois interdit et impensable. Même le pain dur on ne le jetait pas ; ça voulait dire, on ne jette pas nos efforts pour le gagner, la sueur, la peine, les tracas, les angoisses pour finir le mois. On ne jetait pas le pain, jamais, il était la vie même, on ne jetait pas la vie. S'il était le résultat d'un labeur, il était surtout le droit de calmer la faim, de savourer longuement un plat en sauce, de goûter à une nouvelle confiture… Il était lié à la vie de tous les jours, à la façon d'y goûter, d'en combler les manques. La vie de tous les jours avait pour axe, ce pain posé sur la table. Les parents avaient connu les restrictions de la guerre, les tickets de rationnement, les files d'attente, le pain si impossible à trouver. Alors le pain dur allait dans un petit sac. Pas encore assez dur il faisait trempette dans les bols de café du matin, et devenu plus dur encore, il devenait “pain perdu” qu'un peu de sucre et de lait rendait à l'égal d'un dessert haut de gamme : pas perdu pour tout le monde.
************************************************
A l'époque d'internet et des réseaux sociaux , je continue de regarder le pain de cette même manière : d'abord parce que je l'aime en amateur de pain mais aussi parce qu'il conserve à mes yeux son caractère sacré ; ce puits de mémoire où je retrouve la trace des anciens , mais aussi ce travail et cette attention que lui portent encore les mains des hommes pour lui donner forme... A présent, il m'arrive souvent d'être à table avec des jeteurs de pain; le pain n'est rien d'autre à leurs yeux; qu'un peu de nourriture qu'on n'est pas obligé de finir ou de respecter. Il est du pain , il est vide de sens ,il n'est que croûte et mie. " accessoire "de table . Je ne dis rien, bien sûr,je sais me tenir, je vis avec mon temps, le leur et puis les jeteurs sont trop nombreux... Je les regarde ne pas quitter de l'œil leur tablette ou leur smartphone : objets sacrés entre tous, nourriture contemporaine des gestes de tous les jours. Rien à voir avec le pain me direz-vous ? Oui , mais je me souviens du pain. Jacques Dor
Jacques Dor se définit : comme auteur en scène. Il est à la fois écrivain, poète, plasticien, vidéaste et comédien. " Monter sur scène, interpréter mes propres textes, est une façon de prolonger l’écriture, d'éprouver physiquement les mots. J'aime la littérature “bonne à dire”, mon envie de théâtre vient de là : l'écriture qui passe par le corps... Je tente avant tout d’être présent, de travailler sur cette idée de présence."
C'est cette France que j'aime,moi aussi je l'envisage ainsi.Aujourd'hui que faudrait-il pour rendre plus optimiste nos concitoyens?Ne comptons pas sur les médias,c'est à celui qui se montrera le plus pessimiste!!!Il faut lire le pamphlet de Laurent Joffrin:«Le reveil Français»ou il remet certaines choses à leur place.Ici chez nous il y a des gens formidables,tu vois mayyan1 je trouve trés bien toutes ces anecdotes,l'humour déployé qui sont à mes yeux une belle preuve de joie de vivre en FRANCE.N'en déplaise à tous ces rabajoies qui polluent nos infos,nos journaux. Continue d'égayer notre quotidien comme tu sais si bien le faire mayyan1(pour preuve le nombre de fois où d'autres reéditent tes écrits en leurs pseudos propres)
Aujourd'hui se lève un jour nouveau un monde nouveau, un monde plus beau, un monde civilisé où les gens savent aimer. Un monde où les gens savent s'accompagner, s'aider. Un monde où le social n'est pas l'assistanat où les gens donnent par envie pas en forçat, en toute logique, pas par obligation, mépris ou pire, par ostentation. Un monde où personne ne vit au crochet de l'autre mais plutôt les uns pour les autres, les uns par les autres. Un monde où le travail est valorisé un service, un privilège, une nécessité. Où les enfants apprennent avec bonheur s'amusent, rient, partagent leur quatre heure. Un monde où personne ne connaît la jalousie, où le bien être de tous, prime sur la mesquinerie, sans puissants s'arrogeant des pouvoirs, où l'amitié, l'amour éclairent ce qui est noir. Un monde nouveau aujourd'hui... Aujourd'hui ?... A moins que ce ne soit demain ? A moins que ce ne soit... trop loin.
Un homme qui se promenait dans la montagne observa la scène suivante: Deux chèvres avançaient le long d’un étroit sentier de montagne. L’une montait, l’autre descendait. Il remarqua que toutes deux allaient devoir passer par un endroit où le sentier se rétrécissait encore, au point qu’une seule aurait la place de passer. Curieux de savoir ce qui allait arriver, il se posta quelque part et redoubla d’attention. Les chèvres amorcèrent un coude du chemin et se trouvèrent soudain face à face. Instinctivement, elles reculèrent, comme si elles allaient bondir l’une sur l’autre. Mais il se passa quelque chose de très surprenant. La chèvre qui se trouvait en contrebas se coucha en travers du sentier, tandis que l’autre, celle qui descendait, lui passa sur le dos. Puis la première se releva et poursuivit son ascension...
*******
Un petit garçon demanda un jour à son père:
"Dis Papa, ça commence comment les guerres?"
"Prenons l’exemple de la Première Guerre mondiale",
lui répondit-il,
"elle a commencé lorsque l’Allemagne envahit la Belgique."
Tout de suite, sa femme l’interrompit:
"Allons, dis-lui donc la vérité. Elle a commencé avec un assassinat."
Se redressant avec un air de supériorité, son mari lui rétorqua avec impatience:
"C’est à toi ou à moi qu’il a demandé?"
Vexée,la femme lui tourna le dos et sortit de la pièce en claquant la porte. Si fort que la vaisselle en trembla dans l’armoire!
Il s’ensuivit un long silence gêné, que le fils finit par briser avec ces mots: "Ça va, papa, tu n’as plus besoin de me dire comment les guerres commencent. Maintenant, je sais!"
J'ai mélangé un tas de lettres
Dans un panier en osier.
Il ne me reste qu'à les mettre
Sur une feuille de mon cahier
Comme des notes de musique
Au gré de mon imagination.
C'est un instant magique
Où bercé par mon inspiration
Le A est la lettre de l'amour.
Le B celle du bonheur,
Le T lui est comme toujours
Lié au C la lettre du cœur.
Mais le A aussi est d'amitié
Heureux quand M lui prend la main.
E va les emmener
Chez son ami D le destin.
Il ne faut pas grand chose
Pour faire une petite poésie
Une plume qui ose
L'envie d'avoir envie
D'un peu vous divertir
Et même si c'est pas grand chose
C'est avec le sourire
Que mes mots je les dépose
Avec douceur et tendresse
Sur la page de mon cahier
Je vous fais la promesse
De ne plus vider mon panier
Et de le garder dans un endroit cacher en secret
Les petites créatures…
Oh gentil petit rouge-gorge,
Chante ta belle mélodie,
Qui réchauffe…
Le cœur des hommes !
Et toi, gentille colombe,
Etends tes fines ailes,
Pour couvrir ce qui triste.
A toi, mon beau papillon,
Vole, vole, vole,
Au-dessus de la misère ;
Dit aux hommes ici-bas
De regarder vers le ciel,
Au-dessus des nuages,
Où le soleil brille toujours !
Quant à toi petit ver luisant
Etincelle, étincelle,
Redonne-leur le goût
Des couleurs de la joie,
À mes enfants égarés.
Venez, venez, mes amis,
Propageons ici et là,
Ce message d’espoir,
Que ce monde respire
De nouveau la vie
À plein poumon…
Venez à moi vous toutes,
Les petites créatures de Dieu,
Aimons les hommes
Pour guérir leurs blessures.
Vous les plus petits messagers,
Les plus petits des petits,
Les plus insignifiants ;
Ne vous a-t-il pas choisi
Pour couvrir de honte
La sagesse de ce monde ?
Patrick Etienne
Un jour, l'époux d'une dame meurt , et en ce matin clair et froid, dans la chaleur de leur
chambre à coucher, la femme est frappée soudainement par la douleur d'apprendre
que parfois,... il n'y a plus de "tantôt".....
Plus de caresses,.. plus de moments spéciaux à célébrer ensemble, ..
plus d'appels téléphoniques "juste pour jaser",.... plus de "attends une minute"......
Des fois, tout ce qui nous tient à coeur est complètement utilisé ...il n'y en a
plus,... on ne pourra jamais revenir en arrière pour , que l'on puisse dire
'bye, Je t'aime".
Donc, pendant qu'on les a encore, on est mieux de les aimer, de les réparer quand il sont brisé et
de les aider à guérir quand il sont malade. Ceci est vrai pour le mariage, les
enfants avec de mauvais bulletins, les parents et grand-parents qui vieillissent
trop vite, nos animaux de compagnie , nos amis , la vieille bagnole , la
maison.
Nous les gardons dans notre vie parce qu'ils sont importants pour nous et qu'ils en
valent la peine.
Quelque fois on garde l'amour et l'amitié,..... tel que les meilleur(e)s ami(es qui déménagent au
loin, ou encore , une belle-soeur après un divorce. Ce sont des choses qui
continue de nous rendrent heureux.
La vie est importante, tout comme les gens que nous connaissons, des gens si précieux , que
nous gardons près de nous.
J'ai reçu ceci de quelqu'un qui a jugé qu'elle voulait "me garder". Et moi, je
l'envoie à ceux et celles que je veux garder. Maintenant c'est à ton tour.
Envoie-le à tous ceux que tu veux "garder" dans ta vie si tu le veux
bien.
Suppose qu'un matin,... tu ne te réveilles plus ... est-ce que tes ami(e)s savent combien tu
les aimes?
Je pensais justement ... je pourrais mourir aujourd'hui, demain ou la semaine prochaine. Et je me
demandais , si j'avais des blessures à guérir, des amitiés à reprendre ou juste
deux mots à dire. ( Je t,aime) .
Laisse savoir à tes ami(e)s que tu les aimes. Même si tu crois ,que peut-être, eux ne
t'aiment pas, tu resterais surpris , ... du pouvoir de ces deux petits mots,
accompagné d'un sourire.
Et OKAZOU je n'y suis plus, là demain .... Je t'aime et tu comptes pour
moi.
Vis à plein «« aujourd'hui »» car demain ne nous est pas promis!
Ils nous ont tous les deux quittés depuis.
Ce texte est trop bien pour ne pas être partagé."
“ Histoire d’un brin de muguet ”
Depuis plus de quatre ans que je suis prisonnier.
Mes jours heureux, sont, quand je reçois du courrier.
Les lettres sont pourtant presque toujours les mêmes.
Je suis en bonne santé, te souhaitant de même.
Puis invariablement pour terminer, toujours.
Je conserve l’espoir de ton prochain retour.
Mais, dans un coin d’une lettre que j’ai reçue.
Un petit brin de muguet y était cousu.
Vraiment, c’est enfantin d’envoyer ce muguet.
Je pourrais en avoir, ici, tout un bouquet.
Qui ne serait pas fané comme celui-ci !
Dans les bois allemands, le muguet pousse aussi.
Et, comme pendant un moment, je restais là.
Soudain, le petit brin de muguet me parla.
- Excuse, me dit-il, si j’ai triste figure.
Pourtant, si tu savais, j’étais beau je t’assure.
Tu as l’air d’en douter, tu ne veux pas me croire ?
Je vais, pour te convaincre, conter mon histoire.
D’abord, j’ai vu le jour là-bas, très loin d’ici.
C’est sur le sol français qu’un matin j’ai fleuri.
A l’ombre des grands bois, au milieu d’autres fleurs.
J’ai vécu, sans savoir que c’était le bonheur.
Je buvais, le matin, la rosée bienfaisante.
Je puisais dans le sol, nourriture abondantes.
Je voyais, le ciel bleu, la lune ou les nuages.
Je voyais, le soleil à travers le feuillage.
C’est lui qui me chauffait de ses rayons ardents.
Ainsi, rapidement, j’ai pu devenir grand.
Comme il faisait bon, comme tout était beau.
Nous avions chaque jour, le concert des oiseaux.
Tu as dû, toi aussi, l’écouter, autrefois.
N’est-ce pas, qu’il faisait bon vivre dans ces bois ?
J’aurais dû ne jamais rien désirer de plus.
Pourtant je subissais l’attrait de l’inconnu.
Je pensais que peut-être, je serais cueilli.
Comme porte-bonheur, et j’en étais ravi.
Une dame, en passant, devina mon désir.
S’approchant doucement, elle vint me cueillir.
Me prenant dans sa main, avec d’autres muguets.
Nous formions à nous tous, un superbe bouquet.
Qu’auprès de son visage elle approchait souvent !
Humant notre parfum tout en nous contemplant.
Chez elle dans un vase à demi rempli d’eau.
Pour conserver longtemps ce muguet frais et beau.
Nous avons parfumé ce qui nous entourait.
Dans cet appartement coquet, je me plaisais.
Mais quand, le lendemain, parmi les plus jolis.
Qu’elle avait mis à part, c’est moi qui fût choisi.
J’étais heureux et fier d’être le préféré.
J’entrevoyais, pour moi, l’avenir tout doré.
Puis au coin de la lettre, où je suis maintenant.
La dame m’a placé, cousu, soigneusement.
Avec des gestes tendres, n’osant m’effleurer.
Tout comme si j’étais une chose sacrée.
Puis elle contempla ce travail achevé.
Vérifiant pour que rien ne soit détérioré.
Alors en se penchant, je m’en souviens toujours.
Elle me donna pour toi, un doux baiser d’amour.
En me murmurant, va, toi, qui porte-bonheur.
Va, donner ce baiser à l’élu de mon cœur.
Qui, dans les barbelés dont il est entouré.
Est privé de caresses depuis des années.
Ainsi dans la lettre pliée, je suis parti.
Mais, tu peux savoir tout ce que je souffris.
Depuis ce moment pour arriver jusqu’à toi.
Le tampon des postiers m’écrasa maintes fois.
Je fus aussi jeté, bousculé, rejeté.
Écrasé sous de lourdes piles de paquets.
Je suis resté des jours, peut-être des semaines.
Entassé dans des pièces sombres et malsaines.
Mon parfum s’échappait par toutes mes blessures.
Vingt fois, j’ai cru mourir, mais j’avais la vie dure.
J’ai cru aussi deux fois que j’étais arrivé.
La lettre, brusquement, se trouva dépliée.
Mais c’était fait par des personnes étrangères.
Qui ont lu, et relu, ta lettre toute entière.
Devant tant d’indiscrétion, j’étais indigné.
Pourtant je dois te dire que nul ne m’a touché.
Avec le doux baiser que j’ai reçu chez toi.
J’ai conservé un reste de parfum pour toi.
Mais, tu es impassible. Me suis-je trompé ?
N’est-ce donc pas à toi, que j’étais adressé ?
Pourtant, j’en suis certain, là-bas, sur le buffet.
J’ai vu, ta photo, près du bouquet de muguet.
Sur ce, le brin de muguet, cessa de parler.
Et moi, un peu confus, je m’en suis approché.
C’est vrai, que du parfum s’en exhalait encore.
Non pas, le doux parfum de fleur qui vient d’éclore.
Cependant cette odeur m’a quelque peu grisé.
Le papier de la lettre en était imprégné.
Et sur mes lèvres, j’ai senti, il m’a semblé.
Recevoir la caresse de ma bien aimée.
J’en étais tout ému, je ne puis l’expliquer.
Aussi c’est bête, voyez-vous, mais j’ai pleuré !
Pierre Julien
Ma mère y faisait un signe de croix avant de le trancher,
elle n'acceptait pas qu'on le retourne ça porte malheur disait-elle!
Etrange mélange de croyances chrétiennes et de superstitions proches de la magie noire.
On ne jetait pas le pain, jamais, c'était à la fois interdit et impensable.
Même le pain dur on ne le jetait pas ;
ça voulait dire, on ne jette pas nos efforts pour le gagner, la sueur,
la peine, les tracas, les angoisses pour finir le mois.
On ne jetait pas le pain, jamais, il était la vie même, on ne jetait pas la vie.
S'il était le résultat d'un labeur, il était surtout le droit de calmer la faim,
de savourer longuement un plat en sauce, de goûter à une nouvelle confiture…
Il était lié à la vie de tous les jours, à la façon d'y goûter, d'en combler les manques.
La vie de tous les jours avait pour axe, ce pain posé sur la table.
Les parents avaient connu les restrictions de la guerre,
les tickets de rationnement, les files d'attente, le pain si impossible à trouver.
Alors le pain dur allait dans un petit sac. Pas encore assez dur
il faisait trempette dans les bols de café du matin, et devenu plus dur encore,
il devenait “pain perdu” qu'un peu de sucre et de lait rendait à l'égal d'un
dessert haut de gamme : pas perdu pour tout le monde.
************************************************
A l'époque d'internet et des réseaux sociaux , je continue de regarder le pain de cette
même manière : d'abord parce que je l'aime en amateur de pain mais aussi parce qu'il
conserve à mes yeux son caractère sacré ; ce puits de mémoire où je retrouve la trace
des anciens , mais aussi ce travail et cette attention que lui portent encore les mains
des hommes pour lui donner forme...
A présent, il m'arrive souvent d'être à table avec des jeteurs de pain; le pain n'est rien
d'autre à leurs yeux; qu'un peu de nourriture qu'on n'est pas obligé de finir ou de respecter.
Il est du pain , il est vide de sens ,il n'est que croûte et mie.
" accessoire "de table . Je ne dis rien, bien sûr,je sais me tenir, je vis avec mon temps, le leur
et puis les jeteurs sont trop nombreux...
Je les regarde ne pas quitter de l'œil leur tablette ou leur smartphone : objets sacrés entre tous,
nourriture contemporaine des gestes de tous les jours.
Rien à voir avec le pain me direz-vous ?
Oui , mais je me souviens du pain.
Jacques Dor
Jacques Dor se définit : comme auteur en scène. Il est à la fois écrivain, poète, plasticien, vidéaste et comédien.
" Monter sur scène, interpréter mes propres textes, est une façon de prolonger l’écriture, d'éprouver physiquement les mots.
J'aime la littérature “bonne à dire”, mon envie de théâtre vient de là : l'écriture qui passe par le corps...
Je tente avant tout d’être présent, de travailler sur cette idée de présence."
pessimiste!!!Il faut lire le pamphlet de Laurent Joffrin:«Le reveil Français»ou il remet certaines choses à leur place.Ici chez nous il y a des gens formidables,tu vois mayyan1 je trouve trés bien toutes ces
anecdotes,l'humour déployé qui sont à mes yeux une belle preuve de joie de vivre en FRANCE.N'en déplaise à tous ces rabajoies qui polluent nos infos,nos journaux.
Continue d'égayer notre quotidien comme tu sais si bien le faire mayyan1(pour preuve le nombre de fois où d'autres reéditent tes écrits en leurs pseudos propres)
doté de raison dit-on ! Une pierre jetée dans un océan d'indifférence.
Vent d’Est, vent d’Ouest
Il restait une feuille
A l’arbre sur la place,
Une feuille obstinée
Que le vent chahutait.
Il restait une feuille
Tremblante, frissonnante.
Et chacun de se dire,
Quand donc va-t-elle tomber ?
Si fragile et pourtant …
Pourtant, elle résistait.
A l’Arbre de la Vie
La Paix s’accroche encore,
Bousculée, cahotée, agressée,
Par les guerres sans fin,
Par les morts sans gloire.
Vent d’Est, vent d’Ouest.
Protégeons cette feuille
Pour qu’elle tienne bon
Et survive longtemps
Au souffle des déraisons.
Marcelle Betbeder
Oradour sur Glane (l'Arbre de la Liberté a reverdi)
Aujourd'hui se lève un jour nouveau
un monde nouveau, un monde plus beau,
un monde civilisé où les gens savent aimer.
Un monde où les gens savent s'accompagner, s'aider.
Un monde où le social n'est pas l'assistanat
où les gens donnent par envie pas en forçat, en toute logique,
pas par obligation, mépris ou pire, par ostentation.
Un monde où personne ne vit au crochet de l'autre mais plutôt
les uns pour les autres, les uns par les autres.
Un monde où le travail est valorisé
un service, un privilège, une nécessité.
Où les enfants apprennent avec bonheur
s'amusent, rient, partagent leur quatre heure.
Un monde où personne ne connaît la jalousie,
où le bien être de tous, prime sur la mesquinerie,
sans puissants s'arrogeant des pouvoirs,
où l'amitié, l'amour éclairent ce qui est noir.
Un monde nouveau aujourd'hui...
Aujourd'hui ?...
A moins que ce ne soit demain ?
A moins que ce ne soit... trop loin.
Thérèse
La résolution d’un conflit
Un homme qui se promenait
dans la montagne observa
la scène suivante:
Deux chèvres avançaient
le long d’un étroit
sentier de montagne.
L’une montait,
l’autre descendait.
Il remarqua que toutes
deux allaient devoir
passer par un endroit
où le sentier se
rétrécissait encore,
au point qu’une seule
aurait la place de passer.
Curieux de savoir ce qui
allait arriver, il se
posta quelque part
et redoubla d’attention.
Les chèvres amorcèrent
un coude du chemin et
se trouvèrent soudain
face à face.
Instinctivement,
elles reculèrent,
comme si elles allaient
bondir l’une sur l’autre.
Mais il se passa quelque
chose de très surprenant.
La chèvre qui se trouvait
en contrebas se coucha
en travers du sentier,
tandis que l’autre,
celle qui descendait,
lui passa sur le dos.
Puis la première se releva
et poursuivit son ascension...
*******
Un petit garçon demanda
un jour à son père:
"Dis Papa, ça commence
comment les guerres?"
"Prenons l’exemple de la
Première Guerre mondiale",
lui répondit-il,
"elle a commencé lorsque
l’Allemagne envahit
la Belgique."
Tout de suite, sa femme
l’interrompit:
"Allons, dis-lui donc
la vérité. Elle a
commencé avec un assassinat."
Se redressant avec un air
de supériorité, son mari
lui rétorqua avec impatience:
"C’est à toi ou à moi qu’il
a demandé?"
Vexée,la femme lui tourna
le dos et sortit de la pièce
en claquant la porte.
Si fort que la vaisselle en
trembla dans l’armoire!
Il s’ensuivit un long
silence gêné, que le
fils finit par briser
avec ces mots:
"Ça va, papa, tu n’as plus
besoin de me dire comment
les guerres commencent.
Maintenant, je sais!"