*** La Reine des poissons *** - Conte de Gérard de Nerval -
Il y avait dans la province du Valois, au milieu des bois de Villers-Cotterêts, un petit garçon et une petite fille qui se rencontraient de temps en temps sur les bords des petites rivières du pays, l’un obligé par un bûcheron nommé Tord-Chêne, qui était son oncle, à aller ramasser du bois mort, l’autre envoyée par ses parents pour saisir de petites anguilles que la baisse des eaux permet d’entrevoir dans la vase en certaines saisons. Elle devait encore, faute de mieux, atteindre entre les pierres les écrevisses, très nombreuses dans quelques endroits. Mais la pauvre petite fille, toujours courbée et les pieds dans l’eau, était si compatissante pour les souffrances des animaux, que, le plus souvent, voyant les contorsions des poissons qu’elle tirait de la rivière, elle les y remettait et ne rapportait guère que les écrevisses, qui souvent lui pinçaient les doigts jusqu’au sang, et pour lesquelles elle devenait alors moins indulgente. Le petit garçon, de son côté, faisant des fagots de bois mort et des bottes de bruyère, se voyait souvent exposé aux reproches de Tord-Chêne, soit parce qu’il n’en avait pas assez rapporté, soit parce qu’il était trop occupé à causer avec la petite pêcheuse.
Il y avait un certain jour dans la semaine où les deux enfants ne se rencontraient jamais… Quel était ce jour ? Le même sans doute où la fée Mélusine se changeait en poisson, et où les princesses de l’Edda se transformaient en cygnes. Le lendemain d’un de ces jours-là, le petit bûcheron dit à la pêcheuse : " Te souviens-tu qu’hier je t’ai vu passer là-bas dans les eaux de Challepont avec tous les poissons qui te faisaient cortège… jusqu’aux carpes et aux brochets ; et tu étais toi-même un beau poisson rouge avec les côtés tous ruisselants d’écailles d’or. – Je m’en souviens bien, dit la petite fille, puisque je t’ai vu, toi qui étais sur le bord de l’eau, et que tu ressemblais à un beau chêne vert, dont les branches d’en haut étaient d’or…, et que tous les arbres du bois se courbaient jusqu’à terre en te saluant. – C’est vrai, dit le petit garçon, j’ai rêvé cela. – Et moi aussi j’ai rêvé ce que tu m’as dit : mais comment nous sommes nous rencontrés deux dans le rêve ?… " En ce moment, l’entretien fut interrompu par l’apparition de Tord-Chêne, qui frappa le petit avec un gros gourdin, en lui reprochant de n’avoir pas seulement lié encore un fagot. " Et puis, ajouta-t-il, est-ce que je ne t’ai pas recommandé de tordre les branches qui cèdent facilement, et de les ajouter à tes fagots ? – C’est que, dit le petit, le garde me mettrait en prison, s’il trouvait dans mes fagots du bois vivant… Et puis, quand j’ai voulu le faire, comme vous me l’aviez dit, j’entendais l’arbre qui se plaignait. – C’est comme moi, dit la petite fille, quand j’emporte des poissons dans mon panier, je les entends qui chantent si tristement, que je les rejette dans l’eau… Alors on me bat chez nous ! – Tais-toi, petite masque ! dit Tord-Chêne, qui paraissait animé de boisson, tu déranges mon neveu de son travail. Je te connais bien, avec tes dents pointues couleur de perle… Tu es la Reine des poissons… Mais je saurai bien te prendre à un certain jour de la semaine, et tu périras dans l’osier… dans l’osier ! " Les menaces que Tord-Chêne avaient faites dans son ivresse ne tardèrent pas à s’accomplir. La petite fille se trouva prise sous la forme de poisson rouge, que le destin l’obligeait à prendre à de certains jours. Heureusement, lorsque Tord-Chêne voulut, en se faisant aider de son neveu, tirer de l’eau la nasse d’osier, ce dernier reconnut le poisson rouge à écailles d’or qu’il avait vu en rêve, comme étant la transformation accidentelle de la petite pêcheuse. Il osa la défendre contre Tord-Chêne et le frappa même de sa galoche. Ce dernier, furieux, le prit par les cheveux, cherchant à le renverser ; mais il s’étonna de trouver une grande résistance : c’est que l’enfant tenait ses pieds à la terre avec tant de force, que son oncle ne pouvait venir à bout de le renverser ou de l’emporter, et le faisait en vain virer dans tous les sens.
Au moment où la résistance de l’enfant allait se trouver vaincue, les arbres de la forêt frémir d’un bruit sourd, les branches agitées laissèrent siffler les vents, et la tempête fit reculer Tord-Chêne, qui se retira dans sa cabane de bûcheron. Il en sortit bientôt menaçant, terrible et transfiguré comme un fils d’Odin ; dans sa main brillait cette hache scandinave qui menace les arbres, pareille au marteau de Thor brisant les rochers. Le jeune roi des forêts, victime de Tord-Chêne – son oncle, usurpateur –, savait déjà quel était son rang qu’on voulait lui cacher. Les arbres le protégeaient, mais seulement par leur masse et leur résistance passive…
En vain les broussailles et les surgeons s’entrelaçaient de tous côtés pour arrêter les pas de Tord-Chêne, celui-ci a appelé ses bûcherons et se trace un chemin à travers ces obstacles. Déjà plusieurs arbres, autrefois sacrés du temps des vieux druides, sont tombés sous les haches et les cognées. Heureusement, la Reine des poissons n’avait pas perdu de temps. Elle était allée se jeter aux pieds de la Marne, de l’Oise et de l’Aisne, les trois grandes rivières voisines, leur représentant que si l’on n’arrêtait pas les projets de Tord-Chêne et de ses compagnons, les forêts trop éclaircies n’arrêteraient plus les vapeurs qui produisent les pluies et qui fournissent l’eau aux ruisseaux, aux rivières et aux étangs ; que les sources elles-mêmes seraient taries et ne feraient plus jaillir l’eau nécessaire à alimenter les rivières ; sans compter que tous les poissons se verraient détruits en peu de temps, ainsi que les bêtes sauvages et les oiseaux.
Les trois grandes rivières prirent là-dessus de tels arrangements que le sol où Tord-Chêne, avec ses terribles bûcherons, travaillait à la destruction des arbres – sans toutefois avoir pu atteindre encore le Prince des forêts –, fût entièrement noyé par une immense inondation, qui ne se retira qu’après la destruction entière des agresseurs. Ce fut alors que le Roi des forêts et la Reine des poissons purent de nouveau reprendre leurs innocents entretiens. Ce n’étaient plus un petit bûcheron et une petite pêcheuse, mais un Sylphe et un Ondine, lesquels, plus tard, furent unis légitimement. Nous nous arrêtons dans ces citations si incomplètes, si difficiles à faire comprendre sans la musique et sans la poésie des lieux et des hasards, qui font qui font que tel ou tel de ces chants populaires se grave ineffablement dans l’esprit. Ici ce sont des compagnons qui passent avec leurs longs bâtons ornés de rubans ; là des mariniers qui descendent un fleuve ; des buveurs d’autrefois (ceux d’aujourd’hui ne chantent plus guère), des lavandières, des faneuses, qui jettent au vent quelques lambeaux des chants de leurs aïeules. Malheureusement on les entend répéter plus souvent aujourd’hui les romances à la mode, platement spirituelles, ou même franchement incolores, variées sur trois à quatre thèmes éternels. Il serait à désirer que de bons poètes modernes missent à profit l’inspiration naïve de nos pères, et nous rendissent, comme l’on fait les poètes d’autres pays, une foule de petits chefs-d’œuvre qui se perdent de jour en jour avec la mémoire et la vie des bonnes gens du temps passé.
Les Jolies Choses Au Quotidien Souvent, rendre le quotidien un peu plus doux tient à peu de choses. Porter un regard nouveau sur son emploi du temps, s’offrir une glace, prendre son plus joli stylo pour noter ses rendez-vous. Il suffit parfois de changer de point de vue, de respirer un grand coup et de prendre enfin ce temps pour soi. A soi. Pour se retrouver, pour ouvrir les yeux. Et savourer alors. L’odeur des draps qui sentent la lessive, la pain grillé au réveil, le poème glissé par un ami un jour de pluie et que l’on a finalement retenu par cœur. Et puis, il y a tout ce qui nous accompagne chaque jour. Qui, malgré tout, nous construit, nous entoure, nous protège. Un intérieur qui nous ressemble et dans lequel on se sent bien. A l’abri de tout, on a l’impression de respirer. D’y être libre. C’est de cela dont on a le plus besoin, je crois. D’espace, d’harmonie et de liberté. S’y sentir bien, si sentir soi. Ici se mêlent l’essentiel. Des lumières tamisées, des livres et des plantes. Les voir grandir, fleurir, s’épanouir est incroyablement reposant. Chaque semaine, un bouquet nous rejoint. C’est un doux rituel : accueillir quelques fleurs reste toujours un moment joyeux. Les bougies, les jolis couverts, les surprises ne sont pas réservés au jour de fêtes. Rien n’attend sagement dans le placard pour un beau jour. Tout semble a sa place et à son utilité. Sinon, on donne, on s’en sépare et, on fait des heureux. Dans le bureau, les post-it sont des nuages, les trombones des lapins et des confettis éclaboussent le mur. Le velux au dessus du bureau donne l’impression de travailler en terrasse lorsqu’on l’ouvre. Avec ses vides, ses aspects fonctionnels, et toutes ses choses qui le font pétiller, l’appartement est vivant. Je suis persuadée que ce sont des minuscules détails, des petits rien qui aident à arrondir les angles. A se sentir en harmonie. Il suffit souvent de changer le point de vue, de se focaliser sur les petits bonheurs pour bousculer son rapport au monde. Faire de ses journées une fête, c’est un peu le secret du bonheur. Amicalement De Louise
Notre miroir doit refléter Notre bonté Nos vertus Le meilleur de nous-mêmes Notre sagesse Notre amour Ce qui est au fond de notre âme Notre plus belle étoile
LE MIROIR EST
l'instrument indispensable pour voir le reflet de notre vrai visage Une image sincère de ce que nous sommes réellement,même si parfois il est douloureux de reconnaître que nous ne sommes pas toujours "UN ANGE"
En se regardant dans le miroir Nous pouvons nous poser des questions,trouver les réponses face à face sans gêne!
En se disant:
Je dois me servir de mon coeur,faire de belles choses,avoir des idées originales,inventer des mots pour affronter des épreuves inaccessibles,soulager des malheureux
De remercier la vie pour m'avoir donné de bonnes leçons Pour avoir appris à garder le droit chemin Pour les bonnes années passées Pour garder toujours confiance en moi Pour la joie d'être de ce monde En me regardant avec la joie au coeur Pour m'avoir donné tant d'amour! Pour être bien dans ma tête,dans mon corps Et avoir le courage de me regarder en face avec le plus beau
Aujourd’hui est un jour particulier Le jour où tu es née Je ne remercierais jamais assez Le ciel de t’avoir mis dans mon chemin Ce chemin semé d'embuches Ou je ne faisais que sombré
Tu as éclairé ma route Toi seule la lumière de tous mes espoirs J'ai la chance de t'avoir dans ma vie
Toi qui m’apporte ce bonheur Par un simple sourire du cœur Lève tes yeux et regarde vers le ciel Tu verras la grandeur de mon amour Tu verras mon cœur qui brille de mille feux Pour toi mon amour est une rose Que l’on coupe mais qui ne meurt jamais Tant que mon amour forme des racine Les racines d’un amour extraordinaire.
Envoie-nous des fous qui s'engagent à fond, qui oublient, qui aiment autrement qu'en paroles, qui se donnent pour de vrai et jusqu'au bout.
Il nous faut des fous, des déraisonnables, des passionnés, capables de sauter dans l'insécurité: l'inconnu est toujours plus béant que la pauvreté. Il nous faut des fous du présent, épris de vie simple, amants de paix, purs de compromission, décidés à ne jamais trahir, ni hair Fous d'amour, de la vie capables d'accepter n'importe quelle tâche, de partir n'importe où : à la fois libres et obéissants, spontanés et tenaces doux et forts.
Oui, Envoie nous vite des fous...
(de Louis-Joseph Lebret)
Créateur du centre de recherche et d'action en économie "Economie et humanisme "
et un grand nombre d'associations pour le développement économique et social à travers le monde, dont l’Irfed à Paris.)
De belles images avec de belles citations inspirantes et positives sur magnifique extrait musical de Michel Pépé- Les Couleurs de l'Amour ... Bon visionnement et tout plein d'amour à vous tous !
- Conte de Gérard de Nerval -
Il y avait dans la province du Valois, au milieu des bois de
Villers-Cotterêts, un petit garçon et une petite fille qui se
rencontraient de temps en temps sur les bords des petites rivières du
pays, l’un obligé par un bûcheron nommé Tord-Chêne, qui était son oncle,
à aller ramasser du bois mort, l’autre envoyée par ses parents pour
saisir de petites anguilles que la baisse des eaux permet d’entrevoir
dans la vase en certaines saisons. Elle devait encore, faute de mieux,
atteindre entre les pierres les écrevisses, très nombreuses dans
quelques endroits.
Mais la pauvre petite fille, toujours courbée et les pieds dans l’eau, était
si compatissante pour les souffrances des animaux, que, le plus
souvent, voyant les contorsions des poissons qu’elle tirait de la
rivière, elle les y remettait et ne rapportait guère que les écrevisses,
qui souvent lui pinçaient les doigts jusqu’au sang, et pour lesquelles
elle devenait alors moins indulgente.
Le petit garçon, de son côté, faisant des fagots de bois mort et des
bottes de bruyère, se voyait souvent exposé aux reproches de Tord-Chêne,
soit parce qu’il n’en avait pas assez rapporté, soit parce qu’il était
trop occupé à causer avec la petite pêcheuse.
Il y avait un certain jour dans la semaine où les deux enfants ne se
rencontraient jamais… Quel était ce jour ? Le même sans doute où la fée
Mélusine se changeait en poisson, et où les princesses de l’Edda se
transformaient en cygnes.
Le lendemain d’un de ces jours-là, le petit bûcheron dit à la pêcheuse : "
Te souviens-tu qu’hier je t’ai vu passer là-bas dans les eaux de
Challepont avec tous les poissons qui te faisaient cortège… jusqu’aux
carpes et aux brochets ; et tu étais toi-même un beau poisson rouge avec
les côtés tous ruisselants d’écailles d’or.
– Je m’en souviens bien, dit la petite fille, puisque je t’ai vu, toi qui étais sur le bord de
l’eau, et que tu ressemblais à un beau chêne vert, dont les branches
d’en haut étaient d’or…, et que tous les arbres du bois se courbaient
jusqu’à terre en te saluant.
– C’est vrai, dit le petit garçon, j’ai rêvé cela.
– Et moi aussi j’ai rêvé ce que tu m’as dit : mais comment nous sommes nous rencontrés deux dans le rêve ?… "
En ce moment, l’entretien fut interrompu par l’apparition de Tord-Chêne,
qui frappa le petit avec un gros gourdin, en lui reprochant de n’avoir
pas seulement lié encore un fagot.
" Et puis, ajouta-t-il, est-ce que je ne t’ai pas recommandé de tordre les branches qui cèdent facilement,
et de les ajouter à tes fagots ?
– C’est que, dit le petit, le garde me mettrait en prison, s’il trouvait dans mes fagots du bois vivant… Et
puis, quand j’ai voulu le faire, comme vous me l’aviez dit, j’entendais l’arbre qui se plaignait.
– C’est comme moi, dit la petite fille, quand j’emporte des poissons dans mon panier, je les entends qui
chantent si tristement, que je les rejette dans l’eau… Alors on me bat chez nous !
– Tais-toi, petite masque ! dit Tord-Chêne, qui paraissait animé de boisson, tu déranges mon neveu de son travail.
Je te connais bien, avec tes dents pointues couleur de perle… Tu es la Reine
des poissons… Mais je saurai bien te prendre à un certain jour de la
semaine, et tu périras dans l’osier… dans l’osier ! "
Les menaces que Tord-Chêne avaient faites dans son ivresse ne tardèrent pas
à s’accomplir. La petite fille se trouva prise sous la forme de poisson
rouge, que le destin l’obligeait à prendre à de certains jours.
Heureusement, lorsque Tord-Chêne voulut, en se faisant aider de son
neveu, tirer de l’eau la nasse d’osier, ce dernier reconnut le poisson
rouge à écailles d’or qu’il avait vu en rêve, comme étant la
transformation accidentelle de la petite pêcheuse.
Il osa la défendre contre Tord-Chêne et le frappa même de sa galoche. Ce
dernier, furieux, le prit par les cheveux, cherchant à le renverser ;
mais il s’étonna de trouver une grande résistance : c’est que l’enfant
tenait ses pieds à la terre avec tant de force, que son oncle ne pouvait
venir à bout de le renverser ou de l’emporter, et le faisait en vain
virer dans tous les sens.
Au moment où la résistance de l’enfant allait se trouver vaincue, les
arbres de la forêt frémir d’un bruit sourd, les branches agitées
laissèrent siffler les vents, et la tempête fit reculer Tord-Chêne, qui
se retira dans sa cabane de bûcheron.
Il en sortit bientôt menaçant, terrible et transfiguré comme un fils
d’Odin ; dans sa main brillait cette hache scandinave qui menace les
arbres, pareille au marteau de Thor brisant les rochers.
Le jeune roi des forêts, victime de Tord-Chêne – son oncle, usurpateur –,
savait déjà quel était son rang qu’on voulait lui cacher. Les arbres le
protégeaient, mais seulement par leur masse et leur résistance passive…
En vain les broussailles et les surgeons s’entrelaçaient de tous côtés
pour arrêter les pas de Tord-Chêne, celui-ci a appelé ses bûcherons et
se trace un chemin à travers ces obstacles. Déjà plusieurs arbres,
autrefois sacrés du temps des vieux druides, sont tombés sous les haches
et les cognées.
Heureusement, la Reine des poissons n’avait pas perdu de temps. Elle était allée se
jeter aux pieds de la Marne, de l’Oise et de l’Aisne, les trois grandes
rivières voisines, leur représentant que si l’on n’arrêtait pas les
projets de Tord-Chêne et de ses compagnons, les forêts trop éclaircies
n’arrêteraient plus les vapeurs qui produisent les pluies et qui
fournissent l’eau aux ruisseaux, aux rivières et aux étangs ; que les
sources elles-mêmes seraient taries et ne feraient plus jaillir l’eau
nécessaire à alimenter les rivières ; sans compter que tous les poissons
se verraient détruits en peu de temps, ainsi que les bêtes sauvages et
les oiseaux.
Les trois grandes rivières prirent là-dessus de tels arrangements que le
sol où Tord-Chêne, avec ses terribles bûcherons, travaillait à la
destruction des arbres – sans toutefois avoir pu atteindre encore le
Prince des forêts –, fût entièrement noyé par une immense inondation,
qui ne se retira qu’après la destruction entière des agresseurs.
Ce fut alors que le Roi des forêts et la Reine des poissons purent de nouveau reprendre leurs
innocents entretiens.
Ce n’étaient plus un petit bûcheron et une petite pêcheuse, mais un Sylphe
et un Ondine, lesquels, plus tard, furent unis légitimement.
Nous nous arrêtons dans ces citations si incomplètes, si difficiles à faire
comprendre sans la musique et sans la poésie des lieux et des hasards,
qui font qui font que tel ou tel de ces chants populaires se grave
ineffablement dans l’esprit. Ici ce sont des compagnons qui passent avec
leurs longs bâtons ornés de rubans ; là des mariniers qui descendent un
fleuve ; des buveurs d’autrefois (ceux d’aujourd’hui ne chantent plus
guère), des lavandières, des faneuses, qui jettent au vent quelques
lambeaux des chants de leurs aïeules. Malheureusement on les entend
répéter plus souvent aujourd’hui les romances à la mode, platement
spirituelles, ou même franchement incolores, variées sur trois à quatre
thèmes éternels. Il serait à désirer que de bons poètes modernes missent
à profit l’inspiration naïve de nos pères, et nous rendissent, comme
l’on fait les poètes d’autres pays, une foule de petits chefs-d’œuvre
qui se perdent de jour en jour avec la mémoire et la vie des bonnes gens
du temps passé.
Souvent, rendre le quotidien un peu plus doux tient à peu de choses. Porter un
regard nouveau sur son emploi du temps, s’offrir une glace, prendre son
plus joli stylo pour noter ses rendez-vous. Il suffit parfois de changer
de point de vue, de respirer un grand coup et de prendre enfin ce temps
pour soi. A soi. Pour se retrouver, pour ouvrir les yeux. Et savourer
alors. L’odeur des draps qui sentent la lessive, la pain grillé au
réveil, le poème glissé par un ami un jour de pluie et que l’on a
finalement retenu par cœur.
Et puis, il y a tout ce qui nous accompagne chaque jour. Qui, malgré tout,
nous construit, nous entoure, nous protège. Un intérieur qui nous
ressemble et dans lequel on se sent bien. A l’abri de tout, on a
l’impression de respirer. D’y être libre. C’est de cela dont on a le
plus besoin, je crois. D’espace, d’harmonie et de liberté.
S’y sentir bien, si sentir soi. Ici se mêlent l’essentiel. Des lumières
tamisées, des livres et des plantes. Les voir grandir, fleurir,
s’épanouir est incroyablement reposant. Chaque semaine, un bouquet nous
rejoint. C’est un doux rituel : accueillir quelques fleurs reste
toujours un moment joyeux.
Les bougies, les jolis couverts, les surprises ne sont pas réservés au jour
de fêtes. Rien n’attend sagement dans le placard pour un beau jour.
Tout semble a sa place et à son utilité. Sinon, on donne, on s’en sépare
et, on fait des heureux.
Dans le bureau, les post-it sont des nuages, les trombones des lapins et des
confettis éclaboussent le mur. Le velux au dessus du bureau donne
l’impression de travailler en terrasse lorsqu’on l’ouvre.
Avec ses vides, ses aspects fonctionnels, et toutes ses choses qui le font pétiller, l’appartement est vivant.
Je suis persuadée que ce sont des minuscules détails, des petits rien qui aident à arrondir les angles.
A se sentir en harmonie. Il suffit souvent de changer le point de vue, de
se focaliser sur les petits bonheurs pour bousculer son rapport au
monde.
Faire de ses journées une fête, c’est un peu le secret du bonheur.
Amicalement De Louise
- Conte du Japon - MAURICE BOUCHOR.
Notre miroir doit refléter
Notre bonté
Nos vertus
Le meilleur de nous-mêmes
Notre sagesse
Notre amour
Ce qui est au fond de notre âme
Notre plus belle étoile
LE MIROIR EST
l'instrument indispensable pour voir le reflet de notre vrai visage
Une image sincère de ce que nous sommes réellement,même si parfois il
est douloureux de reconnaître que nous ne sommes pas toujours "UN ANGE"
En se regardant dans le miroir
Nous pouvons nous poser des questions,trouver les réponses face à face sans gêne!
En se disant:
Je dois me servir de mon coeur,faire de belles choses,avoir des idées
originales,inventer des mots pour affronter des épreuves
inaccessibles,soulager des malheureux
De remercier la vie pour m'avoir donné de bonnes leçons
Pour avoir appris à garder le droit chemin
Pour les bonnes années passées
Pour garder toujours confiance en moi
Pour la joie d'être de ce monde
En me regardant avec la joie au coeur
Pour m'avoir donné tant d'amour!
Pour être bien dans ma tête,dans mon corps
Et avoir le courage de me regarder en face avec le plus beau
MIROIR.
TOUT PEUT-ETRE REALISABLE SI JE LE VEUX!
Maman est partie au ciel,
mais, aujourd'hui, mon ventre fait mal
et je suis tombé sur un genou !
J'ai besoin d'elle maintenant !
Mais papa me dit qu'elle est au ciel.
Je voudrais bien lui téléphoner, mais
je ne connais pas le numéro du ciel.
Est-ce que le ciel est dans les Pages Jaunes ?
je ne l'ai pas trouvé dans les blanches ?
Mademoiselle, pouvez-vous me trouver le numéro ?
Je voudrais appeler ma maman
et ,comme elle est partie depuis longtemps,
je suis certain
qu'elle va rentrer à la maison.
Mais il paraît que c'est loin le ciel !
Si le ciel est si loin, elle pourrait
prendre l'avion ou le bateau ?
S.V.P., aidez-moi mademoiselle...
J'ai seulement 7 ans et je m'ennuie d'elle !
Et je pense que mon papa aussi a besoin d'elle !
texte pris sur le net....
même au bureau de poste.
J'ai reçu cette belle histoire et je veux la partager avec toi!
Le mois dernier, Abbey, notre chienne de 14 ans, est décédée.
Le lendemain de sa mort, ma petite fille de 4 ans, Meredith,
ne cessait de pleurer et de nous dire à quel point elle s'ennuyait d’Abbey.
Elle nous demanda si elle pouvait écrire une lettre à Dieu,
pour lui dire qu’Abbey était montée au ciel,
pour qu'il puisse la reconnaître.
Je lui ai dit que c'était possible.
Et voilà ce qu'elle lui a écrit:
Cher Dieu,
Voulez-vous S.V.P. prendre soin de mon chien Abbey?
Elle est morte hier, et elle est maintenant près de vous, au ciel.
Elle me manque beaucoup.
Je vous remercie de m'avoir donné ce chien à aimer, même si elle est tombée malade.
J'espère que vous allez jouer avec elle.
Elle aime jouer à la balle et elle aime nager.
Je vous envoie sa photo.
Ainsi, lorsque vous la verrez, vous saurez que c’est elle.
Je m'ennuie beaucoup d'elle.
Avec amour,
Meredith
Nous avons placé la lettre, ainsi qu'une photo d'Abbey,
dans une enveloppe, et nous l'avons adressée:
« À Dieu, au ciel ».
Nous avons placé notre adresse de retour sur l'enveloppe.
Puis, Meredith a collé plusieurs timbres sur l'enveloppe,
car elle s'est dit que ça prendrait beaucoup de timbres pour livrer la lettre au ciel.
Cet après-midi là, nous avons déposé la lettre au Bureau de Poste.
Quelques jours plus tard,
elle me demanda si je croyais que Dieu avait reçu notre lettre.
Je lui ai dit que probablement il l'avait reçue.
Hier, nous avons trouvé un colis devant notre porte, adressé à Meredith.
L'écriture nous était étrangère.
Meredith ouvrit le colis.
À l'intérieur,
il y avait un livre de M. Rogers intitulé:
« Quand un animal de compagnie meurt».
Collée à l'intérieur de la couverture,
il y avait la lettre que Meredith avait écrite pour Dieu.
Sur l'autre page, la photo de Abbey, accompagnée d'un petit mot:
Chère Meredith,
Abbey est arrivée saine et sauve au Paradis.
Grâce à la photo, je l'ai immédiatement reconnue.
Abbey n'est plus malade.
Son esprit est avec moi, tout comme elle est dans ton cœur.
Elle fut très heureuse et a beaucoup aimé être ton chien.
Comme nous n'avons plus besoin de notre corps au Paradis,
je n'ai pas de poche pour conserver ta photo.
Alors, je te la retourne dans ce petit livre,
pour que tu puisses toujours te souvenir d'Abbey.
Je te remercie pour la très belle lettre,
et je remercie ta maman
pour l'aide qu'elle t'a apportée pour l'écrire et me la poster.
C'est une maman merveilleuse que tu as.
Je l'avais choisie spécialement pour toi.
Je t'envoie mes bénédictions et souviens-toi que je t'aime beaucoup.
En passant, je ne suis pas difficile à trouver.
Je suis partout où il y a de l'Amour.
Avec Amour,
Dieu xxx
Aujourd’hui est un jour particulier
Le jour où tu es née
Je ne remercierais jamais assez
Le ciel de t’avoir mis dans mon chemin
Ce chemin semé d'embuches
Ou je ne faisais que sombré
Tu as éclairé ma route
Toi seule la lumière de tous mes espoirs
J'ai la chance de t'avoir dans ma vie
Toi qui m’apporte ce bonheur
Par un simple sourire du cœur
Lève tes yeux et regarde vers le ciel
Tu verras la grandeur de mon amour
Tu verras mon cœur qui brille de mille feux
Pour toi mon amour est une rose
Que l’on coupe mais qui ne meurt jamais
Tant que mon amour forme des racine
Les racines d’un amour extraordinaire.
URGENT, Envoie nous des fous..
Proposé par : Nadianna
URGENT..
Envoie-nous des fous
qui s'engagent à fond,
qui oublient, qui aiment autrement qu'en paroles,
qui se donnent pour de vrai et jusqu'au bout.
Il nous faut des fous, des déraisonnables, des passionnés,
capables de sauter dans l'insécurité:
l'inconnu est toujours plus béant que la pauvreté.
Il nous faut des fous du présent,
épris de vie simple, amants de paix,
purs de compromission, décidés à ne jamais trahir, ni hair
Fous d'amour, de la vie
capables d'accepter n'importe quelle tâche,
de partir n'importe où :
à la fois libres et obéissants,
spontanés et tenaces doux et forts.
Oui, Envoie nous vite des fous...
(de Louis-Joseph Lebret)
Créateur du centre de recherche et d'action en économie "Economie et humanisme "
et un grand nombre d'associations pour le développement économique et social à travers le monde, dont l’Irfed à Paris.)
De belles images avec de belles citations inspirantes et positives sur magnifique extrait musical de Michel Pépé-
Les Couleurs de l'Amour ...
Bon visionnement et tout plein d'amour à vous tous !
Les circonstances
changent à tout moment.
L'oiseau, de son vivant, se nourrit de vers.
A sa mort, les vers se nourrissent de sa chair.
Un arbre produit un million d'allumettes
mais une seule allumette suffit pour détruire une forêt entière."...
Vous avez beau être puissant aujourd'hui;
le temps est plus puissant que vous.
(Sam Yâ)
Vis tes rêves
Ne laisse personne te les voler
Chéris-les avec toute la force
De ton cœur
Car un jour, tu les verras
Se réaliser
Si tu les désires
Assez fort !
Patrick Etienne