Madame Favart fut la première qui observa rigoureusement le costume au théâtre, et qui osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères. Dans Bastienne, elle se montra avec un habit de serge, tel que les villageoises le portent,une chevelure plate, une simple croix d’or, les bras nus et des sabots. Cette nouveauté déplut à quelques critiques du parterre.
Mais un homme d’esprit, l’abbé de Voisenon, les fit taire:
« Messieurs, ces sabots-là donneront des souliers aux comédiens. »
En pleine compétition, 4 athlètes s’arrêtent pour nourrir un chien errant. La suite est incroyable
Lors de la course Adventure Racing World Championship en Équateur, la Team Peak Performance va nourrir un chien.La suite est clairement inimaginable!
La compétition sportive Adventure Racing World Championship est la course la plus difficile au monde avec un parcours de 700 km en pleine forêt équatoriale incluantdes épreuves de résistance physiqueextrêmement difficiles.
Pendant cette course, le groupe Team Peak Performance fait une pause pour manger.
Mikael Lindnord, le chef d’équipe, aperçoit alors un chien affamé, sans doute abandonné et seul, vu son état de fatigue incroyable.
Celui-ci s’approche d’eux et se couche à leurs pieds, sans rien dire.
Mikael décide instinctivement de lui donner à manger J’ai pensé qu’il avait faim et je lui ai donné une boulette de viande. Et puis j’ai cessé de penser à lui.
Puis les 4 sportifs reprennent leur course.Après plusieurs kilomètres, ils se sentent suivis et se retournent : le chien est derrière eux.
Malgré sa fatigue, le chien errant avait décidé de les suivre dans cette compétition extrême, prêt à braver la boue, le dénivelé et les rivières pour ne pas être séparé d’eux.
A cet instant, tout a changé pour le groupe de suédois, qui s’est uni à ce chien pour former la nouvelle Team Peak Performance.
Ce nouveau coéquipier canin hors normes voulait les suivre tout au long de cette aventure extrême.
Ils ont bien tenté de le faire fuir pour éviter qu’il ne se blesse ou ne mette pas sa vie en danger mais rien n’y a fait.
La nouvelle équipe s’est alors entraidée,les sportifs devant quelques fois l’aider à passer certains obstacles.
Mais le chien ne voulait rien lâcher. Même embourbé, il ne voulait pas rester derrière ses nouveaux maîtres. Même exténué, après avoir bu et mangé un peu,il voulait repartir et les suivre toujours plus loin.
Lors de l’épreuve finale, les organisateurs ont demandé aux suédois de ne pas laisser le chien les suivre.
L’épreuve,une descente de près de 60 kilomètres en kayak sur un torrent puissant, était trop dangereuse.
C’était sans compter sur son indéfectible loyauté envers ses nouveaux maîtres.
À peine étaient-ils dans l’eau avec leurs kayaks qu’il a sauté pour les rejoindre et s’est mis à nager derrière eux.
Le chef d’équipe, touché par la volonté du chien, l’a accueilli à bord de son embarcation
et ce sont 5 équipiers qui ont franchi l’arrivée, après 6 jours de compétition effrénée.
Soins et adoption
Après la course, Mikael, le responsable de l’équipe, n’a pas voulu se séparer de ce chien extraordinaire et l’a adopté en le baptisant Arthur.
Il a fallut d’abord lui faire consulter un vétérinaire à Quito,la capitale de l’Équateur.
La compétition l’avait laissé mal en point, avec de nombreuses blessures.
Soigné et après avoir reçu l’aval des autorités suédoises, Arthur a dû attendre encore 90 jours en quarantaine avant de retrouver son équipe de sport préférée.
Désormais, Arthur habite en Suède avec Mikael Lindnord et vit avec une famille qui l’aime.
Mikael n’aura de cesse de raconter cette histoire et de finir par ces phrases:
C’est le genre de rencontre qui ne se produit que de rares fois dans une vie.
Je suis allé en Équateur pour gagner le Championnat du Monde.
Au lieu de cela, je me suis fait un nouvel ami … C’était le destin.
Il me semble qu'ils fabriquent des escaliers plus durs qu'autrefois. Les marches sont plus hautes, il y en a davantage. En tout cas, il est plus difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd'hui, je ne peux en prendre qu'une seule.
A noter aussi les petits caractères d'imprimerie qu'ils utilisent maintenant. Les journaux s'éloignent de plus en plus de moi quand je les lis: je dois loucher pour y parvenir.
L'autre jour, il m'a presque fallu sortir de la cabine téléphonique pour lire les chiffres inscrits sur les fentes à sous.
Il est ridicule de suggérer qu'une personne de mon âge ait besoin de lunettes, mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles, est de me les faire lire à haute voix - ce qui ne me satisfait guère, car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très bien.
Tout est plus éloigné. La distance de ma maison à la gare a doublé, et ils ont ajouté une colline que je n'avais jamais remarquée avant.
En outre, les trains partent plus tôt. J'ai perdu l'habitude de courir pour les attraper, étant donné qu'ils démarrent un peu plus tôt quand j'arrive.
Ils ne prennent pas non plus la même étoffe pour les costumes. Tous mes costumes ont tendance à rétrécir, surtout à la taille.
Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficiles à atteindre.
Le temps même change. Il fait froid l'hiver, les étés sont plus chauds. Laneige est plus lourde quand j'essaie de la déblayer. Les courants d'airsont plus forts. Cela doit venir de la façon dont ils fabriquent les fenêtres aujourd'hui.
Je voyagerais, si cela n'était pas aussi loin.
Les gens sont plus jeunes qu'ils n'étaient quand j'avais leur âge.
Je suis allé récemment à une réunion d'anciens de mon université, et j'ai été choqué de voir quels bébés ils admettent comme étudiants.
Il faut reconnaître qu'ils ont l'air plus poli que nous ne l'étions ; plusieurs d'entre eux m'ont appelé « monsieur » ; il y en a un qui s'est offert à m'aider pour traverser la rue.
Phénomène parallèle : les gens de mon âge sont plus vieux que moi. Je me rends bien compte que ma génération approche de ce qu'il est convenu d'appeler un certain âge, mais est-ce une raison pour que mes camarades de classe avancent entrébuchant dans un état de sénilité avancée.
Au bar de l'université, ce soir-là, j'ai rencontré un camarade. Il avait tellement changé qu'il ne m'a pas reconnu.
Toi Le Poète Toi, l'ange de douceur avec des larmes plein le coeur. Toi, le poète aux milles couleurs Qui sourit avec tant de charme Toi, qui n' a pas toujours été compris Et dont j'ai le privilège d'être amie
Toi le poète Dont les mots m'ont si souvent consolée Parle-moi de tes défaites De tes illusions du passé Présente-moi ton univers Raconte-moi tes rêves Toi qui es lumière Même dans l' éphémère
Toi le poète Dessine-moi tes misères Dis-moi qui es cet homme Derrière les mots que tu écris Toi mon doux et tendre ami Celui dont je suis fière
Toi le poète Et ami qui m'a toujours tenu la main Je veux te dire de tout mon coeur Merci d' avoir guider mon chemin Tu es vraiment un ange André Julien Claire...
P.S. J'ai écris ce texte pour un grand ami à moi... Il est une âme précieuse à mes yeux Il a tout mon respect et mon admiration Je donnerais beaucoup pour avoir son inspiration Merci André
Claire De La Chevrotière -Droits d'auteur réservés-
Beauté merveilleuse qui est le symbole de l’amour passion Eclose ce matin d’un petit bouton, ton cœur nous dévoiler A la couleur intense, d’un rouge sang pour nous émerveiller Une rose frêle, gracile et élégante, qui nous laisse en admiration Toute fragile, je caresse délicatement tes pétales veloutées Embaumant mon âme et mon cœur de tes senteurs parfumées
Ephémère beauté je t’admire des yeux avec infinie précaution Parfaite reine des fleurs on t’offre aux femmes avec dévotion Habillée de velours, ta douce robe fait les femmes succomber Et vos yeux luire quand elle vous est offerte par votre chevalier Magique et envoutante autour de toi volent abeilles et papillons Efigie de la beauté, telle une femme tu vas trop vite te faner Radieuse et raffinée, ta trop grande beauté ne peut pas durer Effleurées, tes pétales vont tomber, pour mon affliction….
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son coeur Sans remords, sans regret, sans regarder l'heure Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur Car à chaque âge se rattache un bonheur. Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps Le garder sain en dedans, beau en dehors Ne jamais abdiquer devant un effort L'âge n'a rien à voir avec la mort. Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce A ceux qui se sentent perdus dans la brousse Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu'il y a toujours quelqu'un à leur rescousse. Vieillir en beauté doit être notre philosophie Pensons que le pain d'hier est rassis Que le pain de demain n'est pas cuit Mangeons donc le pain d’aujourd'hui. Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour Savoir donner sans rien attendre en retour Car où que l'on soit, à l'aube du jour Il y a quelqu'un à qui dire bonjour. Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir Etre content de soi en se couchant le soir Et lorsque viendra le point de non recevoir Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir !
Mais d'où vient qu'au Renard Esope accorde un point ? C'est d'exceller en tours pleins de matoiserie. J'en cherche la raison, et ne la trouve point. Quand le Loup a besoin de défendre sa vie, Ou d'attaquer celle d'autrui, N'en sait-il pas autant que lui ? Je crois qu'il en sait plus ; et j'oserais peut-être Avec quelque raison contredire mon maître. Voici pourtant un cas où tout l'honneur échut À l'hôte des terriers. Un soir il aperçut La Lune au fond d'un puits : l'orbiculaire image Lui parut un ample fromage. Deux seaux alternativement Puisaient le liquide élément : Notre Renard, pressé par une faim canine, S'accommode en celui qu'au haut de la machine L'autre seau tenait suspendu. Voilà l'animal descendu, Tiré d'erreur, mais fort en peine, Et voyant sa perte prochaine. Car comment remonter, si quelque autre affamé, De la même image charmé, Et succédant à sa misère, Par le même chemin ne le tirait d'affaire ? Deux jours s'étaient passés sans qu'aucun vînt au puits. Le temps qui toujours marche avait pendant deux nuits Echancré selon l'ordinaire De l'astre au front d'argent la face circulaire. Sire Renard était désespéré. Compère Loup, le gosier altéré, Passe par là ; l'autre dit : Camarade, Je veux vous régaler ; voyez-vous cet objet ? C'est un fromage exquis. Le dieu Faune l'a fait, La vache Io donna le lait. Jupiter, s'il était malade, Reprendrait l'appétit en tâtant d'un tel mets. J'en ai mangé cette échancrure, Le reste vous sera suffisante pâture. Descendez dans un seau que j'ai mis là exprès. Bien qu'au moins mal qu'il pût il ajustât l'histoire, Le Loup fut un sot de le croire. Il descend, et son poids, emportant l'autre part, Reguinde en haut maître Renard. Ne nous en moquons point : nous nous laissons séduire Sur aussi peu de fondement ; Et chacun croit fort aisément Ce qu'il craint et ce qu'il désire. Jean de la Fontaine Les Fables XI
Madame Favart fut la première qui observa rigoureusement le costume au
théâtre, et qui osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des
caractères. Dans Bastienne, elle se montra avec un habit de serge,
tel que les villageoises le portent,une chevelure plate, une simple croix d’or,
les bras nus et des sabots.
Cette nouveauté déplut à quelques critiques du parterre.
Mais un homme d’esprit, l’abbé de Voisenon, les fit taire:
« Messieurs, ces sabots-là donneront des souliers aux comédiens. »
Que ton oeil a immortalisé
Sur le mur en papier glacé
Souvenir d’une merveilleuse journée
Un cadre de rêve entre mer et montagne
Deux chaises posées en pleine campagne
Comme un appel à un grand voyage
Celui qui traverse le temps sans bagage
J’imagine cette rencontre au bord de l’eau
Une douce brise caressant votre peau
Et le doux murmure du clapot
Pour sublimer ce tableau
Avez-vous refait le monde ?
Ou simplement admiré l’onde ?
Peut être parlé d’avenir ?
Vos yeux plongés dans le même sourire ?
Qu’importe le sujet
Car aujourd’hui et à jamais
Rien ne pourra l’effacer
Car dans vos cœurs il est gravé
pris sur le net chez dufonddemoncoeur,skyblog.be
Il me semble qu'ils fabriquent des escaliers plus durs qu'autrefois. Les
marches sont plus hautes, il y en a davantage. En tout cas, il est plus
difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd'hui, je ne peux en
prendre qu'une seule.
A noter aussi les petits caractères d'imprimerie qu'ils utilisent maintenant.
Les journaux s'éloignent de plus en plus de moi quand je les lis: je dois
loucher pour y parvenir.
L'autre jour, il m'a presque fallu sortir de la cabine téléphonique pour lire les
chiffres inscrits sur les fentes à sous.
Il est ridicule de suggérer qu'une personne de mon âge ait besoin de
lunettes, mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles,
est de me les faire lire à haute voix - ce qui ne me satisfait guère,
car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très
bien.
Tout est plus éloigné. La distance de ma maison à la gare a doublé,
et ils ont ajouté une colline que je n'avais jamais remarquée avant.
En outre, les trains partent plus tôt. J'ai perdu l'habitude de courir pour
les attraper, étant donné qu'ils démarrent un peu plus tôt quand j'arrive.
Ils ne prennent pas non plus la même étoffe pour les costumes.
Tous mes costumes ont tendance à rétrécir, surtout à la taille.
Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficiles à atteindre.
Le temps même change. Il fait froid l'hiver, les étés sont plus chauds.
Laneige est plus lourde quand j'essaie de la déblayer.
Les courants d'airsont plus forts.
Cela doit venir de la façon dont ils fabriquent les fenêtres aujourd'hui.
Je voyagerais, si cela n'était pas aussi loin.
Les gens sont plus jeunes qu'ils n'étaient quand j'avais leur âge.
Je suis allé récemment à une réunion d'anciens de mon université, et j'ai
été choqué de voir quels bébés ils admettent comme étudiants.
Il faut reconnaître qu'ils ont l'air plus poli que nous ne l'étions ;
plusieurs d'entre eux m'ont appelé « monsieur » ; il y en a un qui s'est
offert à m'aider pour traverser la rue.
Phénomène parallèle : les gens de mon âge sont plus vieux que moi.
Je me rends bien compte que ma génération approche de ce qu'il est
convenu d'appeler un certain âge, mais est-ce une raison pour que mes
camarades de classe avancent entrébuchant dans un état de sénilité avancée.
Au bar de l'université, ce soir-là, j'ai rencontré un camarade.
Il avait tellement changé qu'il ne m'a pas reconnu.
Toi Le Poète
Toi, l'ange de douceur avec des larmes
plein le coeur.
Toi, le poète aux milles couleurs
Qui sourit avec tant de charme
Toi, qui n' a pas toujours été compris
Et dont j'ai le privilège d'être amie
Toi le poète
Dont les mots m'ont si souvent consolée
Parle-moi de tes défaites
De tes illusions du passé
Présente-moi ton univers
Raconte-moi tes rêves
Toi qui es lumière
Même dans l' éphémère
Toi le poète
Dessine-moi tes misères
Dis-moi qui es cet homme
Derrière les mots que tu écris
Toi mon doux et tendre ami
Celui dont je suis fière
Toi le poète
Et ami qui m'a toujours tenu la main
Je veux te dire de tout mon coeur
Merci d' avoir guider mon chemin
Tu es vraiment un ange
André Julien
Claire...
P.S. J'ai écris ce texte pour un grand ami
à moi...
Il est une âme précieuse à mes yeux
Il a tout mon respect et mon admiration
Je donnerais beaucoup pour avoir son inspiration
Merci André
Claire De La Chevrotière
-Droits d'auteur réservés-
HAÏKUS DE LA PLUIE
Je tiens à préciser que le petit gris dont je parle est un petit
escargot ( luma dans les Deux Sèvres et cagouille en Charentes )
UNE PEINTURE DE DAM DAMIDO
Beauté éphémère
Beauté merveilleuse qui est le symbole de l’amour passion
Eclose ce matin d’un petit bouton, ton cœur nous dévoiler
A la couleur intense, d’un rouge sang pour nous émerveiller
Une rose frêle, gracile et élégante, qui nous laisse en admiration
Toute fragile, je caresse délicatement tes pétales veloutées
Embaumant mon âme et mon cœur de tes senteurs parfumées
Ephémère beauté je t’admire des yeux avec infinie précaution
Parfaite reine des fleurs on t’offre aux femmes avec dévotion
Habillée de velours, ta douce robe fait les femmes succomber
Et vos yeux luire quand elle vous est offerte par votre chevalier
Magique et envoutante autour de toi volent abeilles et papillons
Efigie de la beauté, telle une femme tu vas trop vite te faner
Radieuse et raffinée, ta trop grande beauté ne peut pas durer
Effleurées, tes pétales vont tomber, pour mon affliction….
Une rose rouge ouvre l’âme des femmes…
Etrange message
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son coeur
Sans remords, sans regret, sans regarder l'heure
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur
Car à chaque âge se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps
Le garder sain en dedans, beau en dehors
Ne jamais abdiquer devant un effort
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
A ceux qui se sentent perdus dans la brousse
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à leur rescousse.
Vieillir en beauté doit être notre philosophie
Pensons que le pain d'hier est rassis
Que le pain de demain n'est pas cuit
Mangeons donc le pain d’aujourd'hui.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour
Savoir donner sans rien attendre en retour
Car où que l'on soit, à l'aube du jour
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir
Etre content de soi en se couchant le soir
Et lorsque viendra le point de non recevoir
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir !
Le respect
Voir l’autre comme un ami
Et non comme un ennemi
C’est le respect mon ami
Ca a un p'tit goût de paradis
C’est découvrir des voies multiples
Des signes de soi sympathiques
Pour se rencontrer l’un et l’autre
Pour n’abîmer ni l’un ni l’hôte
Voir dans le regard de l’autre
L’accueillir comme un hôte
C’est le respect mon ami
Ca a un p'tit goût de paradis
C’est accepter la différence
Rejeter l’indifférence
C’est échapper aux certitudes
Et rejeter les habitudes
Les habitudes des clichés
Accepter la pluralité
C’est le respect mon ami
Ca a un p'tit goût de paradis
C’est trouver des chemins communs
Pour entrer en relation
Eviter la destruction
Et préparer l’aube de demain
C’est oser le vrai sourire
Aimer le goût du devenir
C’est le respect mon ami
Ca a un p'tit goût de paradis
C’est laisser du nouveau advenir
Laisser l’autre fleurir
Pour faire route ensemble
Sans que la terre ne tremble
C’est négocier dans la prudence
Dans l’échange et dans la danse
C’est le respect et si la vie
Avait ce p'tit goût de paradis.
Nathalie Fiala
Mais d'où vient qu'au Renard Esope accorde un point ?
C'est d'exceller en tours pleins de matoiserie.
J'en cherche la raison, et ne la trouve point.
Quand le Loup a besoin de défendre sa vie,
Ou d'attaquer celle d'autrui,
N'en sait-il pas autant que lui ?
Je crois qu'il en sait plus ; et j'oserais peut-être
Avec quelque raison contredire mon maître.
Voici pourtant un cas où tout l'honneur échut
À l'hôte des terriers. Un soir il aperçut
La Lune au fond d'un puits : l'orbiculaire image
Lui parut un ample fromage.
Deux seaux alternativement
Puisaient le liquide élément :
Notre Renard, pressé par une faim canine,
S'accommode en celui qu'au haut de la machine
L'autre seau tenait suspendu.
Voilà l'animal descendu,
Tiré d'erreur, mais fort en peine,
Et voyant sa perte prochaine.
Car comment remonter, si quelque autre affamé,
De la même image charmé,
Et succédant à sa misère,
Par le même chemin ne le tirait d'affaire ?
Deux jours s'étaient passés sans qu'aucun vînt au puits.
Le temps qui toujours marche avait pendant deux nuits
Echancré selon l'ordinaire
De l'astre au front d'argent la face circulaire.
Sire Renard était désespéré.
Compère Loup, le gosier altéré,
Passe par là ; l'autre dit : Camarade,
Je veux vous régaler ; voyez-vous cet objet ?
C'est un fromage exquis. Le dieu Faune l'a fait,
La vache Io donna le lait.
Jupiter, s'il était malade,
Reprendrait l'appétit en tâtant d'un tel mets.
J'en ai mangé cette échancrure,
Le reste vous sera suffisante pâture.
Descendez dans un seau que j'ai mis là exprès.
Bien qu'au moins mal qu'il pût il ajustât l'histoire,
Le Loup fut un sot de le croire.
Il descend, et son poids, emportant l'autre part,
Reguinde en haut maître Renard.
Ne nous en moquons point : nous nous laissons séduire
Sur aussi peu de fondement ;
Et chacun croit fort aisément
Ce qu'il craint et ce qu'il désire.
Jean de la Fontaine
Les Fables XI