Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
17/10/2015 - 08:47
Sabots et Souliers 


Madame Favart fut la première qui observa rigoureusement le costume au
théâtre, et qui osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des
caractères. Dans Bastienne, elle se montra avec un habit de serge,
tel que les villageoises le portent,une chevelure plate, une simple croix d’or,
les bras nus et des sabots.
Cette nouveauté déplut à quelques critiques du parterre.

Mais un homme d’esprit, l’abbé de Voisenon, les fit taire:

« Messieurs, ces sabots-là donneront des souliers aux comédiens. »
17/10/2015 - 08:43



Que ton oeil a immortalisé

Sur le mur en papier glacé

Souvenir d’une merveilleuse journée

Un cadre de rêve entre mer et montagne

Deux chaises posées en pleine campagne

Comme un appel à un grand voyage

Celui qui traverse le temps sans bagage

J’imagine cette rencontre au bord de l’eau

Une douce brise caressant votre peau

Et le doux murmure du clapot

Pour sublimer ce tableau

Avez-vous refait le monde ?

Ou simplement admiré l’onde ?

Peut être parlé d’avenir ?

Vos yeux plongés dans le même sourire ?

Qu’importe le sujet

Car aujourd’hui et à jamais

Rien ne pourra l’effacer

Car dans vos cœurs il est gravé




pris  sur le net chez dufonddemoncoeur,skyblog.be
17/10/2015 - 08:40


 
Le 5ème homme

En pleine compétition, 4 athlètes
s’arrêtent pour nourrir un chien
errant. La suite est incroyable  

Lors de la course Adventure Racing
World Championship en Équateur,
la Team Peak Performance va nourrir
 un chien.La suite est clairement
inimaginable!

La compétition sportive Adventure
Racing World Championship est
la course la plus difficile
au monde avec un parcours de
700 km en pleine forêt équatoriale
incluantdes épreuves de résistance
physiqueextrêmement difficiles.

Pendant cette course,
le groupe Team Peak Performance
fait une pause pour manger.

Mikael Lindnord, le chef d’équipe,
aperçoit alors un chien affamé,
sans doute abandonné et seul,
vu son état de fatigue incroyable.

Celui-ci s’approche d’eux et se
couche à leurs pieds,
sans rien dire.

Mikael décide instinctivement
de lui donner à manger
J’ai pensé qu’il avait faim
et je lui ai donné une boulette
 de viande. Et puis j’ai cessé
de penser à lui.

Puis les 4 sportifs reprennent
leur course.Après plusieurs
kilomètres, ils se sentent
suivis et se retournent :
le chien est derrière eux.

Malgré sa fatigue, le chien
errant avait décidé de les
suivre dans cette compétition
extrême, prêt à braver la boue,
le dénivelé et les rivières
pour ne pas être séparé d’eux.

A cet instant, tout a changé
pour le groupe de suédois,
qui s’est uni à ce chien
pour former la nouvelle
Team Peak Performance.

Ce nouveau coéquipier canin
hors normes voulait les
suivre tout au long de
cette aventure extrême.

Ils ont bien tenté de le faire
fuir pour éviter qu’il ne se
blesse ou ne mette pas sa vie
en danger mais rien n’y a fait.

La nouvelle équipe s’est alors
entraidée,les sportifs devant
quelques fois l’aider à passer
certains obstacles.

Mais le chien ne voulait rien
lâcher. Même embourbé,
il ne voulait pas rester
derrière ses nouveaux maîtres.
Même exténué, après avoir bu
et mangé un peu,il voulait
repartir et les suivre
toujours plus loin.

Lors de l’épreuve finale,
les organisateurs ont demandé
aux suédois de ne pas laisser
le chien les suivre.
 
L’épreuve,une descente de près
de 60 kilomètres en kayak
sur un torrent puissant,
était trop dangereuse.

C’était sans compter sur son
indéfectible loyauté envers
ses nouveaux maîtres.

À peine étaient-ils dans
l’eau avec leurs kayaks qu’il
a sauté pour les rejoindre et
s’est mis à nager derrière eux.

Le chef d’équipe, touché par
la volonté du chien,
l’a accueilli à bord
de son embarcation

et ce sont 5 équipiers qui
ont franchi l’arrivée, après
6 jours de compétition
effrénée.

Soins et adoption

Après la course, Mikael,
le responsable de l’équipe,
n’a pas voulu se séparer
de ce chien extraordinaire
et l’a adopté en le
baptisant Arthur.

Il a fallut d’abord lui faire
consulter un vétérinaire à
Quito,la capitale de l’Équateur.

La compétition l’avait laissé
mal en point, avec de
nombreuses blessures.

Soigné et après avoir reçu
l’aval des autorités suédoises,
Arthur a dû attendre encore
90 jours en quarantaine avant
de retrouver son équipe
de sport préférée.

Désormais, Arthur habite en
Suède avec Mikael Lindnord
et vit avec une famille
qui l’aime.

Mikael n’aura de cesse de
raconter cette histoire
et de finir par ces phrases:

C’est le genre de rencontre
qui ne se produit que de
rares fois dans une vie.

Je suis allé en Équateur
pour gagner le Championnat
 du Monde.

Au lieu de cela, je me
suis fait un nouvel ami …
C’était le destin.
16/10/2015 - 08:22
La vieillesse vue par Philippe Noiret.

Il me semble qu'ils fabriquent des escaliers plus durs qu'autrefois. Les
marches sont plus hautes, il y en a davantage. En tout cas, il est plus
difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd'hui, je ne peux en
prendre qu'une seule.

A noter aussi les petits caractères d'imprimerie qu'ils utilisent maintenant.
Les journaux s'éloignent de plus en plus de moi quand je les lis: je dois
loucher pour y parvenir.

L'autre jour, il m'a presque fallu sortir de la cabine téléphonique pour lire les
chiffres inscrits sur les fentes à sous.

Il est ridicule de suggérer qu'une personne de mon âge ait besoin de
lunettes, mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles,
est de me les faire lire à haute voix - ce qui ne me satisfait guère,
car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très
bien.

Tout est plus éloigné. La distance de ma maison à la gare a doublé,
et ils ont ajouté une colline que je n'avais jamais remarquée avant.

En outre, les trains partent plus tôt. J'ai perdu l'habitude de courir pour
les attraper, étant donné qu'ils démarrent un peu plus tôt quand j'arrive.

Ils ne prennent pas non plus la même étoffe pour les costumes.
Tous mes costumes ont tendance à rétrécir, surtout à la taille.

Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficiles à atteindre.

Le temps même change. Il fait froid l'hiver, les étés sont plus chauds.
Laneige est plus lourde quand j'essaie de la déblayer.
Les courants d'airsont plus forts.
Cela doit venir de la façon dont ils fabriquent les fenêtres aujourd'hui.

Je voyagerais, si cela n'était pas aussi loin.

Les gens sont plus jeunes qu'ils n'étaient quand j'avais leur âge.

Je suis allé récemment à une réunion d'anciens de mon université, et j'ai
été choqué de voir quels bébés ils admettent comme étudiants.

Il faut reconnaître qu'ils ont l'air plus poli que nous ne l'étions ;
plusieurs d'entre eux m'ont appelé « monsieur » ; il y en a un qui s'est
offert à m'aider pour traverser la rue.

Phénomène parallèle : les gens de mon âge sont plus vieux que moi.
Je me rends bien compte que ma génération approche de ce qu'il est
convenu d'appeler un certain âge, mais est-ce une raison pour que mes
camarades de classe avancent entrébuchant dans un état de sénilité avancée.

Au bar de l'université, ce soir-là, j'ai rencontré un camarade.
Il avait tellement changé qu'il ne m'a pas reconnu.
16/10/2015 - 08:07
L' Oeillet Du Poète....



Toi Le Poète
Toi, l'ange de douceur avec des larmes
plein le coeur.
Toi, le poète aux milles couleurs
Qui sourit avec tant de charme
Toi, qui n' a pas toujours été compris
Et dont j'ai le privilège d'être amie

Toi le poète
Dont les mots m'ont si souvent consolée
Parle-moi de tes défaites
De tes illusions du passé
Présente-moi ton univers
Raconte-moi tes rêves
Toi qui es lumière
Même dans l' éphémère

Toi le poète
Dessine-moi tes misères
Dis-moi qui es cet homme
Derrière les mots que tu écris
Toi mon doux et tendre ami
Celui dont je suis fière

Toi le poète
Et ami qui m'a toujours tenu la main
Je veux te dire de tout mon coeur
Merci d' avoir guider mon chemin
Tu es vraiment un ange
André Julien
Claire...

P.S. J'ai écris ce texte pour un grand ami
à moi...
Il est une âme précieuse à mes yeux
Il a tout mon respect et mon admiration
Je donnerais beaucoup pour avoir son inspiration
Merci André


 Claire De La Chevrotière
-Droits d'auteur réservés-


15/10/2015 - 16:11

HAÏKUS DE LA PLUIE

Je tiens à préciser  que le petit gris dont je parle  est un petit
escargot ( luma dans les Deux Sèvres et cagouille en Charentes )

 
 
UNE PEINTURE DE DAM DAMIDO


 
 


15/10/2015 - 11:11





Beauté éphémère

Beauté merveilleuse qui est le symbole de l’amour passion
Eclose ce matin d’un petit bouton, ton cœur nous dévoiler
A la couleur intense, d’un rouge sang pour nous émerveiller
Une rose frêle, gracile et élégante, qui nous laisse en admiration
Toute fragile, je caresse délicatement tes pétales veloutées
Embaumant mon âme et mon cœur de tes senteurs parfumées


Ephémère beauté je t’admire des yeux avec infinie précaution
Parfaite reine des fleurs on t’offre aux femmes avec dévotion
Habillée de velours, ta douce robe fait les femmes succomber
Et vos yeux luire quand elle vous est offerte par votre chevalier
Magique et envoutante autour de toi volent abeilles et papillons
Efigie de la beauté, telle une femme tu vas trop vite te faner
Radieuse et raffinée, ta trop grande beauté ne peut pas durer
Effleurées, tes pétales vont tomber, pour mon affliction….


Une rose rouge ouvre l’âme des femmes…


Etrange message
14/10/2015 - 18:28
Vieillir en beauté !




Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son coeur
Sans remords, sans regret, sans regarder l'heure
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur
Car à chaque âge se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps
Le garder sain en dedans, beau en dehors
Ne jamais abdiquer devant un effort
L'âge n'a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
A ceux qui se sentent perdus dans la brousse
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à leur rescousse.

Vieillir en beauté doit être notre philosophie
Pensons que le pain d'hier est rassis
Que le pain de demain n'est pas cuit
Mangeons donc le pain d’aujourd'hui.

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour
Savoir donner sans rien attendre en retour
Car où que l'on soit, à l'aube du jour
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir
Etre content de soi en se couchant le soir
Et lorsque viendra le point de non recevoir
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir !


14/10/2015 - 17:12
Le Poème De La Journée le 14 Octobre 2015

Le respect

Voir l’autre comme un ami
Et non comme un ennemi
C’est le respect mon ami
Ca a un p'tit goût de paradis

C’est découvrir des voies multiples
Des signes de soi sympathiques
Pour se rencontrer l’un et l’autre
Pour n’abîmer ni l’un ni l’hôte

Voir dans le regard de l’autre
L’accueillir comme un hôte
C’est le respect mon ami
Ca a un p'tit goût de paradis

C’est accepter la différence
Rejeter l’indifférence
C’est échapper aux certitudes
Et rejeter les habitudes

Les habitudes des clichés
Accepter la pluralité
C’est le respect mon ami
Ca a un p'tit goût de paradis

C’est trouver des chemins communs
Pour entrer en relation
Eviter la destruction
Et préparer l’aube de demain

C’est oser le vrai sourire
Aimer le goût du devenir
C’est le respect mon ami
Ca a un p'tit goût de paradis

C’est laisser du nouveau advenir
Laisser l’autre fleurir
Pour faire route ensemble
Sans que la terre ne tremble

C’est négocier dans la prudence
Dans l’échange et dans la danse
C’est le respect et si la vie
Avait ce p'tit goût de paradis.


Nathalie Fiala
14/10/2015 - 14:45
Le Loup Et Le Renard


Mais d'où vient qu'au Renard Esope accorde un point ?
C'est d'exceller en tours pleins de matoiserie.
J'en cherche la raison, et ne la trouve point.
Quand le Loup a besoin de défendre sa vie,
Ou d'attaquer celle d'autrui,
N'en sait-il pas autant que lui ?
Je crois qu'il en sait plus ; et j'oserais peut-être
Avec quelque raison contredire mon maître.
Voici pourtant un cas où tout l'honneur échut
À l'hôte des terriers. Un soir il aperçut
La Lune au fond d'un puits : l'orbiculaire image
Lui parut un ample fromage.
Deux seaux alternativement
Puisaient le liquide élément :
Notre Renard, pressé par une faim canine,
S'accommode en celui qu'au haut de la machine
L'autre seau tenait suspendu.
Voilà l'animal descendu,
Tiré d'erreur, mais fort en peine,
Et voyant sa perte prochaine.
Car comment remonter, si quelque autre affamé,
De la même image charmé,
Et succédant à sa misère,
Par le même chemin ne le tirait d'affaire ?
Deux jours s'étaient passés sans qu'aucun vînt au puits.
Le temps qui toujours marche avait pendant deux nuits
Echancré selon l'ordinaire
De l'astre au front d'argent la face circulaire.
Sire Renard était désespéré.
Compère Loup, le gosier altéré,
Passe par là ; l'autre dit : Camarade,
Je veux vous régaler ; voyez-vous cet objet ?
C'est un fromage exquis. Le dieu Faune l'a fait,
La vache Io donna le lait.
Jupiter, s'il était malade,
Reprendrait l'appétit en tâtant d'un tel mets.
J'en ai mangé cette échancrure,
Le reste vous sera suffisante pâture.
Descendez dans un seau que j'ai mis là exprès.
Bien qu'au moins mal qu'il pût il ajustât l'histoire,
Le Loup fut un sot de le croire.
Il descend, et son poids, emportant l'autre part,
Reguinde en haut maître Renard.
Ne nous en moquons point : nous nous laissons séduire
Sur aussi peu de fondement ;
Et chacun croit fort aisément
Ce qu'il craint et ce qu'il désire.


Jean de la Fontaine

Les Fables XI