Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
04/10/2015 - 09:58

un petit poème avant la cinquantaine ....

Un petit " Po aime"   
 
 A nous toutes, les mignonnes de  plus de 50 ans ... et à toutes les
autres, afin qu'elles aient le temps de l'apprendre, avant l'âge
fatidique !!!

    
 
      
   "Mignonne, allons voir si l'arthrose
   Qui ce matin, tant m'ankylose
   Depuis qu'a sonné mon réveil
   Pour clore une nuit de sommeil
   Aura perdu de sa vigueur
   Après un footing d'un quart d'heure.
   Las ! Voyez comme sont les choses,
   Il faudrait que je me repose.
   Mes maux, loin de se calmer
   Las, las, ne cessent d'empirer
   Ô vraiment, marâtre nature
   Avec l'âge la douleur perdure !
   Donc, si vous m'en croyez, mignonne,
   Tandis que votre âge fleuronne
   En sa plus verte nouveauté
   Avant que ne ternisse votre beauté,
   Pour assouvir toutes envies 
   Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie !"
04/10/2015 - 09:29
La Légende de Sainte-Enimie
 
L'histoire de Sainte Énimie est contée au fil des siècles grâce à deux textes principaux,
l'un datant du XIIe siècle et écrit par un prosateur latin, et l'autre via un poème de 2 000 vers
écrit par le troubadour Bertran de Marseille : « La vida de Santa Enimia »
  
 
C'est à la fin du VIème siècle que se situe la belle histoire de Sainte-
Enimie, où entre une part de légende au cours du XIIIème siècle.
Enimie était une princesse Mérovingienne d'une rare beauté et brillait par
l'éclat de ses vertus. Elle avait de nombreux prétendants, mais ayant
voué sa vie à Dieu, les repoussait tous.
Son père, selon la coutume de l'époque, la pria d'unir sa destinée à un riche baron du royaume.
Ne pouvant convaincre ses parents, elle sollicita comme une faveur la grâce
de perdre sa beauté.
Elle fût exaucée; une affreuse lèpre souilla le corps de la pieuse princesse.

   Le Roi consulta de grands médecins mais nul remède ne pouvait lutter
contre ce mal divin. Après de longs mois de souffrances, elle implora le
ciel de les lui adoucir. Un ange lui apparut en songe et lui ordonna
d'aller se baigner en Gévaudan, dans la fontaine de Burle. Instruit de
la miraculeuse vision de sa fille, le Roi lui fit préparer une escorte
digne de son rang. Après de longues chevauchées et de nombreuses
péripéties, la troupe arrive en bordure du Causse de Sauveterre et fût
guidée par des bergers jusqu'à la source. Enimie se baigna et le mal
mystérieux disparut.
   Toute joyeuse, le lendemain, la troupe prit le chemin du retour, mais à peine
fût elle arrivée à la couronne du Causse que la maladie réapparut.
Elle revint, se baigna et comme la 1èrefois fût guérie. Ils repartirent une seconde fois,
mais à nouveau plus ils avançaient plus la maladie empirait. Enimie comprit que Dieu
l'appelait en ce lieu, au coeur des Gorges sauvages et païennes. Une
partie de la troupe resta avec elle, les autres retournèrent informer le
Roi des volontés divines.

   Ainsi Enimie se fixa à Burlatis (tel était l'ancien nom où l'on retrouve l'évocation de la source).
Elledécida d'évangéliser la région.
 

 
Avec l'aide de son père, elle fondera un couvent de religieux dont elle fût nommée Abesse.

   De ce 1er couvent nous ne savons pratiquement rien. Par contre, en haut
du village se dressent les vestiges d'un monastère qu'elle a également
fondé et où elle installa des moines. Elle se retira ensuite dans une
grotte où elle vécut en ermite, d'où le nom d'Ermitage donné à la
chapelle qui du haut de la falaise domine le village. Sentant venir sa
mort elle dicta ses volontés, recommandant à ses filles de placer son
cercueil au-dessous de celui de sa filleule qui s'appelait aussi Enimie.
Le Roi Dagobert à l'annonce de la mort de sa soeur vint chercher le corps.
Comme Enimie l'avait prévu, il emmena celui de la filleule et le fît
enterrer à l'Abbaye de Saint-Denis. C'est ainsi qu'une fille de
Sainte-Enimie repose aux côtés des Rois de France et que les restes de
la Sainte demeurent en ce lieu.

 


   Le Monastère qu'elle avait fondé et qui avait été doté de fiefs par son
père tomba dans une entière désolation dans la 1ère moitié du Xème
siècle. Puis peu à peu, il retrouva son rang, parmi les plus riches du
Gévaudan et contribua au développement économique de la région. Il fût
élevé en Abbaye au XVème siècle. Les Moines y demeurèrent jusqu'à la
Révolution, ils furent chassés en 1793. Leurs biens furent vendus comme
biens nationaux et l'Abbaye fut incendiée.
C'est ainsi qu'ont disparu de précieux documents qui auraient permis de connaître de façon plus
précise l'histoire de la cité médiévale.


04/10/2015 - 08:53


La forêt magique

Viens, marchons d’un pas vif dans la forêt profonde !
Humons cette fraîcheur humide du matin ;
Suivons le clair sentier qui monte et vagabonde
Parmi les fûts puissants des odorants sapins !

Le sous-bois est empli d’une brume légère,
Flottant, fantomatique, à l’entour des hauts troncs
Qui filtrent du soleil les flèches de lumière
Créant un féerique éventail de rayons.

Ces bois semblent déserts et cependant palpitent
D’une abondante vie et l’on perçoit non loin,
Au sein des verts fourrés que tout un monde habite,
Le poids de longs regards d’invisibles témoins.

Un oiseau nous surprend par son battement d’ailes,
On entend tout là-bas d’un bûcheron les coups,
Le murmure du vent parmi les tiges frêles
Ou bien l’écho lointain du doux chant du coucou.

Certains sons font penser à des voix étouffées ;
On s’attend presque à voir dans le bois silencieux
Paraître des lutins, des sylphes et des fées
Ou les elfes des contes anciens et merveilleux.

Saluons les grands arbres élancés et sublimes,
Demeures des Dévas lumineux et sacrés,
Entrons dans l’harmonie de cette ambiance intime,
Toute emplie de mystère, et de profond secret.

Ô magique forêt, ô divine Nature,
Nous nous fondons en toi et tes bois enchanteurs,
Où la vie demeurée belle, innocente et pure,
Vient abreuver notre âme et charmer notre cœur.

Arnaud Jonquet

04/10/2015 - 08:48



Je regarde mon reflet
Dans un océan de mélancolie
Dans cette glace où reste gravés
Mes songes, mes souvenirs, et ma vie...
Je pose une main sur cette surface
Qui s'ouvre par enchantement
Et qui me laisse prendre place
Dans un univers fascinant

J'entre en ce miroir et trouve
Un monde de bien, de plaisir, de bonheur
Où la douce joie que j'éprouve
Fait fuir mes craintes, mes démons et mes peurs
Je ne me retourne plus et souhaite vivre ici
Loin des Hommes, ces démons d'intelligence
Qui font lentement périr les leurs, leur planète et la vie
Qui n'ont aucune morale, aucun scrupule ni aucun sens...

Laissez-moi rester ici, où le ciel est encore beau
Où les arbres sont encore verts, paradis sans drame
Où encore nul homme n'a planté de drapeau
Ni colonisé de terre, brandissant leurs oriflammes
Un monde de sérénité, de bien, de silence
Où je respire un air si pur et si doux
Que je me plonge dans une étrange transe
Et que je ne veux jamais revenir là où...

Là où tout a commencé pour mieux finir
Là où les Hommes et leurs machines guerrières
Ne pensent qu'à contrôler et assouvir
Ce besoin incessant de dominer la Terre...
Là où mes frères humains
Ne veulent que ruiner, combattre, détruire
Alors que de leurs deux mains
Ils pourraient tenter de tout reconstruire

Mais... Ai-je vraiment le droit de rester ici ?
Ne suis-je pas aussi humain après tout
Ne vais-je pas gâcher ce coin de paradis
Tarir les eaux et le ciel jusqu'à les rendre flous
Comment préserver un monde si agréable
Il faut m'en détourner et rentrer parmi les miens
Dans un autre monde, de souffrances insupportables
Pour protéger ce rêve avant qu'il n'en reste rien...

Miroir, laisse-moi revenir puis ferme toi à jamais
Préserve ce paradis de la bêtise humaine
Pour que jamais l'harmonie de ce lieu ne soit troublée
Et qu'il reste toujours égal à lui-même

 





02/10/2015 - 19:29


Rencontre virtuelle





Je navigue dans les eaux troubles
D’une amitié
Qui n'est qu’images et mots
Illustrés par une machine sans passion.

Chaque soir au rendez-vous
Je m’assois et épie
Les sens en attente
Qu'un son arrive,  jamais orchestré.

Échanges et correspondances
Dans un anonymat à peine dévoilé,
Tout repose sur l’honnêteté et la confiance
De deux âmes esseulées.

Au gré du temps,
Du degré de solitude
Des liens se tissent,
Fragiles comme un nuage.

Aux " vous " se succèdent les " tu ",
À la prochaine devient à "demain",
Les "bonnes nuits" se parent de baisers
Et les "bye toi" deviennent
Des " mon chéri ", " mon amour ".

Mais qui vais-je aimer ce soir 
Lorsque l’image et le son seront coupés
Sur qui poser ma tête ou qui prendre dans mes bras 
Lorsque viendra le temps de me coucher ?

Peut-être auras-tu rejoint
Conjointe ou conjoint
Laissant dans la rêverie
Celui ou celle en qui tu auras cru.

Je navigue dans la peur
Dans le brouillard de la vérité
Car sans radar
Mon cœur peut que s’écorcher.

                              ...avec la permission de Roger




02/10/2015 - 10:51
   Les Aînés

MAIS !!!!!
Il est difficile de vieillir… aujourd’hui,
Je regarde autour de moi; comme mon cœur pleure…
Ils ont tant donné et c’était bien sûr gratuit!
Courbés et cheveux blancs, ils tremblent; aussi peur…
 
Que va-t-il m’arriver? Serai-je déraciné ou oublié?
Aussi, que d’efforts ils doivent faire pour survivre.
Sûr, dans ce monde, il n’est pas facile de vivre!
Tout va si vite, il faut suivre le sablier!
 
Pourquoi, dit-on qu’ils ne peuvent plus rien apprendre?
Est-ce qu’on leur en a vraiment donné la chance?
Sans aucun doute, ils aimeraient vous surprendre;
Et, mettre leur mémoire dans votre balance…
 
Certains se sont vu couper le droit de parole!
Ils ne s’exprimaient sûrement pas en paraboles…
Ils n’avaient pourtant qu’un seul défaut : « la vieillesse!»
Alors, le cœur meurtri, ils se sont crus en laisse…
 
Je viens parler des soi-disant : «cages dorées!»
Plusieurs enlèvent toute, « qualité de vie!»
Avec la subtilité qu’on peut… arborer,
C’est indécent! Nos vieux nagent pour leur survie!
 
Et, combien de malades sont laissés pour… compte?
Beaucoup quittent leur foyer les larmes aux yeux;
Sachant que : jamais ils ne reviendront chez eux!
Quelle résignation! Personne ne s’en rend compte…
 
Dans vos occupations, ne les :« oubliez pas!»
Ils n’ont que vous, pour finir leur bout de chemin…
De remords, vous n’aurez sûrement pas ici-bas!
Nos MAL-AIMÉS, ont toujours besoin d’une main!
  
02/10/2015 - 07:52
                                        Petite page automnale
 
Quand est arrivé l'automne,
Chassant d'une bise, l'été
Au premier chant qui fredonne
Sur l'arbre déshabillé,
Jetant au vent mille feuilles
Peintes par des rayons chauds,
Qu'un silence lourd endeuille,
De points rouillés par les eaux.
           Quand est arrivé l'automne,
           Chute des feuilles sans cercueil,
           Sur un tapis monotone.
           Aux ultimes fleurs qu'on cueille,
           Regret sur les cieux d'été,
           L'azur multiplie son temps
           Tantôt doré ou brûlé
           Sur les heures qui s'embrasent.
Quand est arrivé l'automne
Chaussant ses bottes de pluie
Sur l'été qui s'abandonne,
Dans les vignes de la vie
Aux feuilles couleur vermeil,
Offertes sur les chemins,
Dans des vers pleins de soleil,
Chante l'automne en refrain ...

  Claudine Cottencin
01/10/2015 - 19:29
le  monde est devenu  fou!

tant qu'il y aura la guerre;la violence, la haine....

le monde se détruit petit à petit!
toutes ses peines; ses angoisses et nos jeunes ne sont pas heureux!
toute cette pollution; ce changement de climat; nous
perturbent tous!
nous n 'embellissons plus la nature, nous la  détruisons petit à petit!
il y aura toujours un espoir si nous changeons nos
habitudes de vie afin de nous sentir mieux!
le peuple rencontre des difficultés jour après jour sur terre!
soyons sage, écoutons notre bonne conscience
pensons à l'avenir de nos enfants!
il ne faut pas être négative mais motivons nous pour que les choses bougent!
comme nous souhaiterions que le monde soit en paix et heureux de vivre!
regardons la nature, combien elle est belle!
ma propre vie a fait que je marcherai plus!
malgré tout, cela ne m'empêchera de lutter pour les autres!
je voudrais changer  ses problèmes pour le bonheur de tous!
rendons grâce à DIEU.et disons lui merci pour être tous simplement  en vie!
Croyant ou pas, soyons lucide! bougeons; changeons les choses avant qu'il ne soit trop tard!
il y a toujours un espoir; mais nous devons nous entre aider!
sinon; nous risquons que notre planète se détruise petit à  petit!
une paix pour tous; une meilleure utilisation de nos ressources! luttons ensemble pour nous sauver!
ainsi, le bonheur reviendra!
bougeons ensemble les choses!
ainsi; au seing de nos foyers renaitront le bonheur;
la paix!
merci  a tous!
 
mariejo
30/09/2015 - 07:50
L’horloge qui avait sonné treize coups

Il y a bien des années, à Plymouth,en Angleterre, deux hommes,
qui ne se connaissaient pas,se tenaient à minuit près de la
grande horloge de l’hôtel de ville.
Or tous deux remarquèrent que l’horloge venait de sonner treize
coups au lieu de douze.
L’un d’eux s’appelait Capitaine Jarvis.
Quelques semaines plus tard,un matin, le Capitaine Jarvis se leva,
s’habilla, et descendit les escaliers qui le conduisaient à la porte d’entrée
de sa maison.
Quelle ne fut pas sa surprise, en ouvrant celle-ci,de constater que son palefrenier
l’attendait, avec son cheval selléet bridé, prêt à être monté.
? J’avais l’impression, monsieur,que vous demanderiez votre cheval,
dit-il en guise d’explication.
Il ajouta que ce sentiment avait étési contraignant qu’il avait dû sortir
du lit, pour préparer le cheval.
C’était étrange. Rien de tel n’était jamais arrivé. Néanmoins,
vu que le cheval était prêt,il enfourcha sa monture et s’éloigna.
N’ayant à l’esprit aucune destination précise, il laissa à la bête
le choix de la direction.Ils atteignirent bientôt la rivière,
près de l’embarcadère du bac qui emmenait les passagers
sur l’autre rive.Imaginez la surprise du capitaine
de voir que le bac était déjà là,prêt à faire la traversée,
alors qu’il était très tôt.
Que se passait-il donc ?Il demanda au conducteur :
? Comment se fait-il, l’ami,que vous soyez ici à une heureaussi matinale ?
? Je n’arrivais pas à dormir,monsieur, répondit-il.Je pressentais qu’il fallait
que je fasse passer quelqu’un.
Le capitaine et son cheval montèrent donc à bord etne tardèrent pas à parvenir
à l’autre rive.
Mais que faire à présent ?
À nouveau, Jarvis laissale cheval décider de la routeau gré de son instinct.
Ils parvinrent à un gros bourgde campagne.Interpellant un passant,
le capitaine s’enquit s’il se passait quelque chose de spécial au village.
? Non, monsieur. Juste le procès d’un homme quiest accusé de meurtre.
N’ayant pas d’autre destination en vue pour cet étrange voyage,
il se dit qu’il irait voir ce qui se passait. Il se rendit au tribunal, mit pied à terre,
et pénétra dans l’édifice.
En entrant, il entendit le juge s’adresser à l’accusé :
? Avez-vous quelque chose à déclarer pour votre défense ?
? Je n’ai rien à déclarer,votre honneur, sinon que je suis innocent.
Une seule personne au monde pourrait prouver mon innocence,
mais je ne connais ni son nom ni son adresse.
Il y a quelques semaines,nous nous trouvions tous deuxà Plymouth
alors qu’il était minuit.
Tous deux, nous avons relevé que la grosse horloge avait sonné treize
coups au lieu de douze, et nous nous sommesdit qu’une telle chose
était pour le moins bizarre.
? C’est moi ! Je suis là !s’écria le capitaine depuis le fond de la salle.
Je suis l’homme qui se trouvaità Plymouth, près de l’horloge de l’hôtel
de ville,cette nuit-là à minuit.
Ce que dit l’accusé estla pure vérité. Je reconnais cet homme. La nuit du crime,
à l’heure où il a été commis,cet homme se trouvait avec moià Plymouth,
et nous avons fait remarquer l’un à l’autre à quel point il était étrange qu’une
horloge sonnât treize coups à minuit.
Le condamné, que le témoignage du capitaine venait de prouver innocent, fut immédiatement rendu à la liberté !
Imaginez donc ! Un seul homme sur terre pouvait prouver son innocence.
La Providence avait communiqué au palefrenier et au conducteurdu bac le
sentiment fort qu’il fallait absolument qu’ils se lèvent ? sans qu’ils comprennent
pourquoi ?, et elle avait guidé le cheval et amené le capitaine
jusqu’au tribunal au moment précis où l’on avait besoin de lui.
29/09/2015 - 19:13

Victor HugoLes poèmes
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre)
L'aube est moins claire...

L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ;
Le soir brumeuxternit les astres de l'azur.Les longs jours sont passés ;
les mois charmants finissent.Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !
Comme le temps s'en va d'un pas précipité !Il semble que nos yeux,
qu'éblouissait l'été,Ont à peine eu le temps de voir les feuilles
vertes.Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,L'automne est triste
avec sa bise et son brouillard,Et l'été qui s'enfuit est un ami qui
part.Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,Adieu, ciel bleu !
beau ciel qu'un souffle tiède effleure !Voluptés du grand air, bruit
d'ailes dans les bois,Promenades, ravins pleins de lointaines
voix,Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,Adieu, rayonnements !
aubes ! chansons ! rosées !Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et
doux !Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?