Il y a des milliers d'années qu'une fille nommée Lili vécut. Elle avait des merveilleux yeux violets comme personne n'avait jamais vu auparavant. La fille connut un jeune homme qu'elle aima de tout son cœur. Bien qu'ils étaient assez jeunes, les deux ont voulu se marier.
Malheureusement, le garçon souffrait d'une maladie incurable et ses jours étaient comptés. C'est pourquoi, les deux essayaient chaque instant qui leur restait à vivre ensemble sur cette terre de le passer dans l'amour,le rire et la joie. Un jour, l'inévitable se produisit et la fille est restée seule. Comblée de douleur, la ravissantejeune femme alla chaque jour sur la tombe de son amoureux pour lui raconter ses nostalgies, ses chagrins et comme leur amour lui manquait affreusement.
Elle versait des larmes amères et déclara que jamais elle ne pourrait plus aimer autant.
Elle y alla un jour, deux, un troisième, jusqu'à ce qu'un beau jour elle ne pût plus se lever de tombeau. Son cœur était déchiré.
Selon la légende, sur cette place même poussa de la terre un arbuste avec des fleurs pourpres-bleues qui rependaient une odeur divine tout autour.
"Si dans le Ciel il sent l'amour, alors la fleur de notre amour doit avoir un parfum divin."-disait la fille au jeune homme à l'époque où ils étaient ensemble.
Quand Les gens du pays trouvèrent le corps de la jeune femme accroupi autour de l'arbuste ils furent stupéfiés par cette étrange et incroyable histoire d'amour. C'est pourquoi ils ont appelé la fleur de l'arbuste «Lilas». La couleur des centaines des fleurs leur rappelait les yeux magiques de la fille.
Depuis lors, cette fleur est le symbole de l'amour qui fleurit en printemps-été, la saison où toute la nature se réveille et renaît, comme les fleurs les plus délicates de l'âme.
Ce commentaire a été modifié le 16/03/2020 à 13:27
Le ciel a fait appel aux pinceaux de Turner, Pour se muter, ce doux soir, en aquarelle: Une légère brume, ténue, permet à l’air De montrer des transparences irréelles.
Les champs, verdissant enfin, sont entrecoupés Par de sombres rangées d’arbres gris bourgeonnant. Jusqu’à l’horizon flou ou tout va se noyer, Avec les hameaux, ils flottent en s’estompant.
Au dessus, sur un fond passant du bleu Tyndall Au bleu le plus pâle, vont quelques nues rosées, Translucides presque. Une lueur métal, Vermeille, légère, y est superposée.
Un reflet d’émeraude, intemporel, nait Là, ou le soleil, timidement, disparaît. Un tout petit nuage, trop près égaré, Se teinte d’or vif: le tableau est terminé.
Aux innocents les mains pleines... Les novices ou les débutants disposent parfois de plus de chance. Ce proverbe signifie aussi que ce sont souvent les gens simples qui réussissent dans leurs entreprises.
Plus fait douceur que violence... La force est rarement un bon argument. Certes, elle est parfois nécessaire, inévitable même, mais c'est une forme de faillite, une victoire par défaut en tous les cas.
Comme au printemps de l’autre année,
Au mois des fleurs, après les froids,
Par quelque belle matinée,
Nous irons encore sous bois.
Nous y verrons les mêmes choses,
Le même glorieux réveil,
Et les mêmes métamorphoses
De tout ce qui vit au soleil.
Nous y verrons les grands squelettes
Des arbres gris, ressusciter,
Et les yeux clos des violettes
À la lumière palpiter.
Sous le clair feuillage vert tendre,
Les tourterelles des buissons,
Ce jour-là, nous feront entendre
Leurs lentes et molles chansons.
Ensemble nous irons encore
Cueillir dans les prés, au matin,
De ces bouquets couleur d’aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
Nous y boirons l’odeur subtile,
Les capiteux aromes blonds
Que, dans l’air tiède et pur, distille
La flore chaude des vallons.
Radieux, secouant le givre
Et les frimas de l’an dernier,
Nos chers espoirs pourront revivre
Au bon vieux soleil printanier.
En attendant que tout renaisse,
Que tout aime et revive un jour,
Laisse nos rêves, ô jeunesse,
S’envoler vers tes bois d’amour !
Chère idylle, tes primevères
Éclosent en toute saison ;
Elles narguent les froids sévères
Et percent la neige à foison.
Éternel renouveau, tes sèves
Montent même aux coeurs refroidis,
Et tes capiteuses fleurs brèves
Nous grisent comme au temps jadis.
Oh ! oui, nous cueillerons encore,
Aussi frais qu’à l’autre matin,
Ces beaux bouquets couleur d’aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales
Il y a des milliers d'années qu'une fille nommée Lili vécut. Elle avait des merveilleux yeux violets comme personne n'avait jamais vu auparavant. La fille connut un jeune homme qu'elle aima de tout son cœur. Bien qu'ils étaient assez jeunes, les deux ont voulu se marier.
Malheureusement, le garçon souffrait d'une maladie incurable et ses jours étaient comptés. C'est pourquoi, les deux essayaient chaque instant qui leur restait à vivre ensemble sur cette terre de le passer dans l'amour,le rire et la joie. Un jour, l'inévitable se produisit et la fille est restée seule. Comblée de douleur, la ravissantejeune femme alla chaque jour sur la tombe de son amoureux pour lui raconter ses nostalgies, ses chagrins et comme leur amour lui manquait affreusement.
Elle versait des larmes amères et déclara que jamais elle ne pourrait plus aimer autant.
Elle y alla un jour, deux, un troisième, jusqu'à ce qu'un beau jour elle ne pût plus se lever de tombeau. Son cœur était déchiré.
Selon la légende, sur cette place même poussa de la terre un arbuste avec des fleurs pourpres-bleues qui rependaient une odeur divine tout autour.
"Si dans le Ciel il sent l'amour, alors la fleur de notre amour doit avoir un parfum divin."-disait la fille au jeune homme à l'époque où ils étaient ensemble.
Quand Les gens du pays trouvèrent le corps de la jeune femme accroupi autour de l'arbuste ils furent stupéfiés par cette étrange et incroyable histoire d'amour. C'est pourquoi ils ont appelé la fleur de l'arbuste «Lilas». La couleur des centaines des fleurs leur rappelait les yeux magiques de la fille.
Depuis lors, cette fleur est le symbole de l'amour qui fleurit en printemps-été, la saison où toute la nature se réveille et renaît, comme les fleurs les plus délicates de l'âme.
Voici une poussière d’étincelle
volée à la lumière
laisse la se poser
sur la paume de ton cœur
laisse ta clarté l’arroser
au rythme de ton sang
sous tes pleurs de feux
elle grandira
tu verras
à sa chaleur
les jours maudits
s’enfuiront avec les peurs
les heures ensorcelées
s’illumineront
quand l’étincelle
deviendra étoile bleue
fille des battements
d’une douleur muette
ta nuit lueur de joie
enfantera
ton aurore nouvelle
(Malices)
01/03/2020
Le ciel a fait appel aux pinceaux de Turner,
Pour se muter, ce doux soir, en aquarelle:
Une légère brume, ténue, permet à l’air
De montrer des transparences irréelles.
Les champs, verdissant enfin, sont entrecoupés
Par de sombres rangées d’arbres gris bourgeonnant.
Jusqu’à l’horizon flou ou tout va se noyer,
Avec les hameaux, ils flottent en s’estompant.
Au dessus, sur un fond passant du bleu Tyndall
Au bleu le plus pâle, vont quelques nues rosées,
Translucides presque. Une lueur métal,
Vermeille, légère, y est superposée.
Un reflet d’émeraude, intemporel, nait
Là, ou le soleil, timidement, disparaît.
Un tout petit nuage, trop près égaré,
Se teinte d’or vif: le tableau est terminé.
(Malices)
Aux innocents les mains pleines...
Les novices ou les débutants disposent parfois de plus de chance.
Ce proverbe signifie aussi que ce sont souvent les gens simples qui réussissent dans leurs entreprises.
Plus fait douceur que violence...
La force est rarement un bon argument.
Certes, elle est parfois nécessaire, inévitable même, mais c'est une forme de faillite, une victoire par défaut en tous les cas.