Qui a bu boira... Si ce proverbe est avant tout une définition désabusée etfataliste de l'alcoolisme, il signifie en général qu'une mauvaise habitude est indélogeable. Chassez la nature, elle revient au galop ! Aux grands maux les grands remèdes... Lorsque la situation l'exige ou que les choses deviennent pressantes, il faut savoir prendre une décision énergique. Aujourd'hui, nous souffrons de grands maux dans notre société. Voyez comme les politiques sont énergiques...
Ce commentaire a été modifié le 27/02/2020 à 13:33
il y a fort longtemps, une nymphe tomba amoureuse d'un beau jeune homme au regard bleu azur. Afin de cacher cette idylle inavouable, la nymphe entraina son amant dans un champ de blé et là, a l'abri des regards indiscrets, ils s'aimèrent. Prudente, la nymphe décida, pour mettre l’être aimé a l'abri de la colère des dieux, de le changer en une élégante fleur à la couleur bleu azur, inspirée par l'iris céruléen du galant...
pour ceux qui ne croirait pas à cette histoire, en russe, le bleuet se dit basilek, en souvenir du jeune homme transformé en fleur qui s'appelait Basile... c'est aussi depuis ce jour que l'eau de bleuet (son infusion) soulage les yeux irrités par les larmes et que les femmes qui veulent attirer les hommes portent sur leur poitrine une fleur de bleuet.
Les arbres se sont habillés de couleurs pastels, Jonquilles, crocus ont bravé la fraîcheur du temps, Que déjà, les oiseaux publient leurs noces dans le ciel. Neiges et froidures sont parties : " vive le Printemps ! "
Immense symphonie, où des millions de fleurs, Se mélangent en un jour, aux bourgeons de velours D'un coup de baguette magique : le ciel sort ses couleurs Pour éblouir nos yeux, il devient troubadour.
Dans un ballet de cabrioles fantastiques Les oiseaux dansent, s'accouplent et préparent leur nid, Guidés par une force invisible et mystique, Leur chant monte en hommage : au Maître de Symphonie.
Les oiseaux se sont embrassés sur les branches, Et des angelots coquins ont ajusté leurs flèches... Etrange ! tout ce que le Printemps en un jour change !
Les arbres se sont habillés de couleurs pastels, Tandis que sous leurs branches les amoureux de mèche, Se content fleurette quand roucoulent les tourterelles.
Cette mystérieuse histoire remonte à il y a fort longtemps, à Picardie, dans le Nord de la France, sur une des nombreuses routes de campagnes qui reliaient les petits villages à l’époque.
La nuit venait tout juste de tomber et un homme marchait tranquillement, éclairé par un beau clair de lune, revenant de la ville où il avait été visiter quelques-uns de ces parents. Traversant un champ de luzerne, un curieux bruit le tira de ses rêveries. Observant les champs qui bordaient la route, il crut d’abord que c’était un chien. Il l’appela, mais la créature ne fit aucun son. Il se dit alors que cela devait être un oiseau ou un rat. Il continua doncsa route, mine de rien, jusqu’au moment où, entendant de nouveaux bruits, il eut la désagréable sensation d’être encerclé, les bruits venant quelques fois du champ se trouvant à sa gauche et ensuite des longues herbes qui se trouvaient à sa droite.
Accélérant le pas, il continua de regarder partout alentour de lui lorsque soudain, une bête blanche, qu’il n’avait jamais aperçue, lui passa entre les deux jambes et se mit tourner rapidement autour de lui, sans pour autant lui obstruer le chemin. L’homme augmenta encore sa cadence. Prit de frayeur, il tenta de frapper l’animal avec son bâton. La mystérieuse bête blanche évita facilement ses coups et continua à tourner alentour de notre voyageur. Ce petit manège dura longtemps, l’homme essayait désespérément d’assommer la bête qui, elle, continuait à éviter les coups avec une facilité déconcertante.
Arrivé à l’entrée du village, l’homme exténué remarqua avec stupéfaction que la bête qui le suivait se transforma en homme. Mais le pauvre paysan n’était pas au bout de ses peines, à peine la transformation fut terminée que le mystérieux inconnu passa aux cotés de notre voyageur en une fraction de seconde et disparut à l’autre bout du village.
L’homme ne comprit jamais ce qui lui était arrivé et la bête blanche de Picardie restera à jamais un mystère, une légende incomprise et mystérieuse.
À l’époque, les gens croyaient que cette apparition était le vilain tour d’un lutin ou d’une autre de ce type de créatures féeriques, plusieurs théories de l'époque sont aussi en faveur d'une manifestation de loup-garou, la lycanthropie étant une croyance répandue à l'époque.
Vous avez probablement, vous aussi, entendu des bruits étranges si vous avez déjà marché dans les champs, après la tombée de la nuit.
Ce commentaire a été modifié le 22/02/2020 à 08:33
Les petits matins froids du mois de février Se lèvent dans des tons de rouge orangé, Et les nuages lentement s'étirent, Laissant au soleil le temps de se vêtir.
De sa douce chaleur, il fait fondre la glace Que la nuit dépose comme une carapace, Sur une nature, encore engourdie Qui ne demande qu'à reprendre vie.
Février à mauvaise réputation. A la lecture des vieux dictons On le dit, froid, pluvieux, venteux Et pourtant il est bien besogneux
Puisqu'il prépare le Printemps Tirant la nature de son engourdissement Un petit peu plus, chaque jour Sans rien attendre en retour
Que de mourir, pour laisser sa place A ce coquin de mois de Mars. Mardi-gras et la chandeleur Amènent à ce petit mois travailleur Un air de fête, apprécié des petits
Dominique Sagne
Ce commentaire a été modifié le 21/02/2020 à 10:53
Ce matin je voulais te dire le bonheur de t’avoir rencontrée au détour de la vie
Mais
Sûrement le vent ardent nourrit ses forces en capturant tout ce qui peut nous séparer sa cascade de ricanements sordides vient déchirer le devenir d’instants heureux
le ramdam des forges de la mer dévore la falaise par ses lames gigantesques les rocs explosent aux chocs des marteaux-pilons de vagues en furie plus dures que l’acier
les masses de nuages sombres effacent le firmament et le jour n’est que grisaille
Mais
Ce matin je voulais te dire la fraîcheur de l’eau claire qui vacille sur ta face jusqu’à faire briller tes yeux de sourires
Qui aime bien châtie bien... Il s'agit bien évidemment de punir justement et non de se laisser aller à quelque sadisme qui trouverait dans ce proverbe une légitimité quelconque. Il arrive que l'on doive sanctionner un enfant que l'on aime. Ne pas le faire, c'est manquer à l'amour que l'on prétend lui porter. Punir justement mais sans dureté. L'enfant en aura, plus tard, de la reconnaissance.
L'occasion fait le larron... Chez beaucoup, l'honnêteté n'est qu'une posture ou unétat par défaut. Certains se révèlent quand une situation opportune se présente à eux. Ainsi en est-il de la corruption et de la prostitution : c'est souvent une question de chiffres. Et extrêmement rares sont ceux à être immunisés contre la quantité. Parfois nécessité fait loi ? Il y a toujours une autre manière de faire.
Qui a bu boira...
Si ce proverbe est avant tout une définition désabusée etfataliste de l'alcoolisme, il signifie en général qu'une mauvaise habitude est indélogeable. Chassez la nature, elle revient au galop !
Aux grands maux les grands remèdes...
Lorsque la situation l'exige ou que les choses deviennent pressantes, il faut savoir prendre une décision énergique. Aujourd'hui, nous souffrons de grands maux dans notre société. Voyez comme les politiques sont énergiques...
Elle me dit : Quelque chose
Me tourmente. Et j'aperçus
Son cou de neige, et, dessus,
Un petit insecte rose.
J'aurais dû - mais, sage ou fou,
A seize ans on est farouche,
Voir le baiser sur sa bouche
Plus que l'insecte à son cou.
On eût dit un coquillage ;
Dos rose et taché de noir.
Les fauvettes pour nous voir
Se penchaient dans le feuillage.
Sa bouche franche était là :
Je me courbai sur la belle,
Et je pris la coccinelle ;
Mais le baiser s'envola.
- Fils, apprends comme on me nomme,
Dit l'insecte du ciel bleu,
Les bêtes sont au bon Dieu,
Mais la bêtise est à l'homme.
Victor Hugo , 1802 - 1885
Venise pour le bal s'habille.
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.
Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre son souffre-douleurs.
Battant de l'aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un écueil,
Le blanc Pierrot, par une blanche,
Passe la tête et cligne l'oeil.
Le Docteur bolonais rabâche
Avec la basse aux sons traînés;
Polichinelle, qui se fâche,
Se trouve une croche pour nez.
Heurtant Trivelin qui se mouche
Avec un trille extravagant,
A Colombine Scaramouche
Rend son éventail ou son gant
Sur une cadence se glisse
Un domino ne laissant voir
Qu'un malin regard en coulisse
Aux paupières de satin noir.
Ah! fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m'a dit : C'est elle !
Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,
Et j'ai reconnu, rose et fraîche,
Sous l'affreux profil de carton,
Sa lèvre au fin duvet de pêche,
Et la mouche de son menton.
Théophile Gautier
il y a fort longtemps,
une nymphe tomba amoureuse d'un beau jeune homme au
regard bleu azur.
Afin de cacher cette idylle inavouable,
la nymphe entraina son amant dans un champ de blé et là,
a l'abri des regards indiscrets, ils s'aimèrent.
Prudente, la nymphe décida,
pour mettre l’être aimé a l'abri de la colère des dieux,
de le changer en une élégante fleur à la couleur bleu azur,
inspirée par l'iris céruléen du galant...
pour ceux qui ne croirait pas à cette histoire,
en russe, le bleuet se dit basilek,
en souvenir du jeune homme transformé en fleur qui s'appelait Basile...
c'est aussi depuis ce jour que l'eau de bleuet (son infusion)
soulage les yeux irrités par les larmes
et que les femmes qui veulent attirer les hommes portent sur leur
poitrine une fleur de bleuet.
Les arbres se sont habillés de couleurs pastels,
Jonquilles, crocus ont bravé la fraîcheur du temps,
Que déjà, les oiseaux publient leurs noces dans le ciel.
Neiges et froidures sont parties : " vive le Printemps ! "
Immense symphonie, où des millions de fleurs,
Se mélangent en un jour, aux bourgeons de velours
D'un coup de baguette magique : le ciel sort ses couleurs
Pour éblouir nos yeux, il devient troubadour.
Dans un ballet de cabrioles fantastiques
Les oiseaux dansent, s'accouplent et préparent leur nid,
Guidés par une force invisible et mystique,
Leur chant monte en hommage : au Maître de Symphonie.
Les oiseaux se sont embrassés sur les branches,
Et des angelots coquins ont ajusté leurs flèches...
Etrange ! tout ce que le Printemps en un jour change !
Les arbres se sont habillés de couleurs pastels,
Tandis que sous leurs branches les amoureux de mèche,
Se content fleurette quand roucoulent les tourterelles.
Jean-Claude Brinette
Cette mystérieuse histoire remonte à il y a fort longtemps, à Picardie, dans le Nord de la France, sur une des nombreuses routes de campagnes qui reliaient les petits villages à l’époque.
La nuit venait tout juste de tomber et un homme marchait tranquillement, éclairé par un beau clair de lune, revenant de la ville où il avait été visiter quelques-uns de ces parents. Traversant un champ de luzerne, un curieux bruit le tira de ses rêveries. Observant les champs qui bordaient la route, il crut d’abord que c’était un chien. Il l’appela, mais la créature ne fit aucun son. Il se dit alors que cela devait être un oiseau ou un rat. Il continua doncsa route, mine de rien, jusqu’au moment où, entendant de nouveaux bruits, il eut la désagréable sensation d’être encerclé, les bruits venant quelques fois du champ se trouvant à sa gauche et ensuite des longues herbes qui se trouvaient à sa droite.
Accélérant le pas, il continua de regarder partout alentour de lui lorsque soudain, une bête blanche, qu’il n’avait jamais aperçue, lui passa entre les deux jambes et se mit tourner rapidement autour de lui, sans pour autant lui obstruer le chemin. L’homme augmenta encore sa cadence. Prit de frayeur, il tenta de frapper l’animal avec son bâton. La mystérieuse bête blanche évita facilement ses coups et continua à tourner alentour de notre voyageur. Ce petit manège dura longtemps, l’homme essayait désespérément d’assommer la bête qui, elle, continuait à éviter les coups avec une facilité déconcertante.
Arrivé à l’entrée du village, l’homme exténué remarqua avec stupéfaction que la bête qui le suivait se transforma en homme. Mais le pauvre paysan n’était pas au bout de ses peines, à peine la transformation fut terminée que le mystérieux inconnu passa aux cotés de notre voyageur en une fraction de seconde et disparut à l’autre bout du village.
L’homme ne comprit jamais ce qui lui était arrivé et la bête blanche de Picardie restera à jamais un mystère, une légende incomprise et mystérieuse.
À l’époque, les gens croyaient que cette apparition était le vilain tour d’un lutin ou d’une autre de ce type de créatures féeriques, plusieurs théories de l'époque sont aussi en faveur d'une manifestation de loup-garou, la lycanthropie étant une croyance répandue à l'époque.
Vous avez probablement, vous aussi, entendu des bruits étranges si vous avez déjà marché dans les champs, après la tombée de la nuit.
Février (la ronde des mois)
Les petits matins froids du mois de février
Se lèvent dans des tons de rouge orangé,
Et les nuages lentement s'étirent,
Laissant au soleil le temps de se vêtir.
De sa douce chaleur, il fait fondre la glace
Que la nuit dépose comme une carapace,
Sur une nature, encore engourdie
Qui ne demande qu'à reprendre vie.
Février à mauvaise réputation.
A la lecture des vieux dictons
On le dit, froid, pluvieux, venteux
Et pourtant il est bien besogneux
Puisqu'il prépare le Printemps
Tirant la nature de son engourdissement
Un petit peu plus, chaque jour
Sans rien attendre en retour
Que de mourir, pour laisser sa place
A ce coquin de mois de Mars.
Mardi-gras et la chandeleur
Amènent à ce petit mois travailleur
Un air de fête, apprécié des petits
Dominique Sagne
Ce matin je voulais te dire le bonheur
de t’avoir rencontrée au détour de la vie
Mais
Sûrement le vent ardent nourrit ses forces
en capturant tout ce qui peut nous séparer
sa cascade de ricanements sordides
vient déchirer le devenir d’instants heureux
le ramdam des forges de la mer dévore
la falaise par ses lames gigantesques
les rocs explosent aux chocs des marteaux-pilons
de vagues en furie plus dures que l’acier
les masses de nuages sombres effacent
le firmament et le jour n’est que grisaille
Mais
Ce matin je voulais te dire la fraîcheur
de l’eau claire qui vacille sur ta face
jusqu’à faire briller tes yeux de sourires
(Malices) 09/02/2020
Qui aime bien châtie bien...
Il s'agit bien évidemment de punir justement et non de se laisser aller à quelque sadisme qui trouverait dans ce proverbe une légitimité quelconque.
Il arrive que l'on doive sanctionner un enfant que l'on aime.
Ne pas le faire, c'est manquer à l'amour que l'on prétend lui porter.
Punir justement mais sans dureté.
L'enfant en aura, plus tard, de la reconnaissance.
L'occasion fait le larron...
Chez beaucoup, l'honnêteté n'est qu'une posture ou unétat par défaut.
Certains se révèlent quand une situation opportune se présente à eux.
Ainsi en est-il de la corruption et de la prostitution : c'est souvent une question de chiffres.
Et extrêmement rares sont ceux à être immunisés contre la quantité.
Parfois nécessité fait loi ?
Il y a toujours une autre manière de faire.