Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
04/11/2019 - 14:43
03/11/2019 - 15:23
Jour nouveau !



Dehors, la nuit pâlissait déjà
Mais, le jour n’était pas encore levé.
Les cloches dans la vallée,
Rythmaient lentement les heures,
Leurs joyeux carillons s’élevaient
Dans l’aube d’un matin douceur;
A l'horizon, le timide soleil pointait…
Un coq au loin chantait le réveil,
Les bruits familiers, en sommeil
Se faisaient entendre à nouveau,
Pour accueillir le jour, qui était beau !

Michelle
02/11/2019 - 15:09
Vous.



Vous que novembre
a fait renaître
qui êtes ce jour
plus vifs que jadis
vous qui débordez
de la mémoire
pour jaillir au cœur
plus vifs que la mort
 
Vous que novembre
rend parmi nous
pour quelque moment
plus vifs que jamais
vous que j’aime tant
rouge blessure
je vous porte en moi
plus vifs que toujours
 
à chaque instant
 
  (Malices)
25/10/2019
01/11/2019 - 14:56
Un Royaume de Paix !
 



Par delà l'ouatée blanc des nuages,
Dans l'étendue bleue du ciel,
Un paradis de paix rayonne
Où, dit on, la vie est éternelle !
En ce jour, de cet autre monde,
Nous vient, une douce ritournelle.
Les anges aux voix cristallines
Jouant du violoncelle,
Entourés de la grande ronde
De ceux, qui partis, nous rappellent
Que ce jour n'est pas triste,
Que, sur cette musique spirituelle
Ils sont en paix dans un joli royaume.

Michelle
31/10/2019 - 15:39


Halloween.
 
Au marché des sorcières
Au marché des sorcières,
On vend de tout un peu,
De verts crapauds baveux
Et des nœuds de vipères ;
On vend des basilics,
À l’œil fixe et glacé
Sous leur lourde paupière,
Des chèvres, des aspics,
Des onguents mystérieux.
Au marché des sorcières,
On vend de gros chats noirs
À queue blanche, à l’œil bleu,
Aux moustaches de feu
Qui s’allument le soir,
Et des chauves-souris
S’agrippant aux cheveux
Chaudrons ! Chauds, les chaudrons !
Les plus vieux, les plus laids !
Voyez mes prix !
Qui n’a pas son balai ?


31/10/2019 - 15:28
30/10/2019 - 14:35
La légende d'halloween.

                

Il y a plus de 2 500 ans, en Gaule, l'année se terminait à la fin de l'été, entre le 25 octobre et le 20 novembre, le 6ème jour de la lune montante. Les gaulois fêtaient alors la fin des moissons et priaient les dieux pour demander protection pendant l'hiver car ils craignaient que le dieu du soleil "BEEN" ne revienne pas.

C'était aussi le jour des morts et des esprits. Le Dieu de la mort décidait, ce jour là, du destin dans l'au-delà des personnes décédés dans l'année et autorisait les morts à revenir parmi les vivants.

Il y avait 4 grandes fêtes celtiques :
IMBOLC (Fête du printemps en Février),
BELTANE (Fête de l'été en Mai, voir aussi la légende du Roi Arthur),
LUGNASAD (Fête de l'Automne en août)
et SAMAIN (Fête de l'Hiver en novembre).

La nuit du SAMAIN, les celtes avaient un rituel pour préparer l'année nouvelle. Ils éteignaient les feux des maisons et les Druides éteignaient le feu sacré puis le rallumaient à la nouvelle année pour marquer le renouveau et honorer le dieu du soleil, puis chaque habitant prenait une braise afin de rallumer l'âtre de leur maison et qui devait brûler toute l'année.

Cette fête durait plusieurs jours et les festins se succèdaient.
Le 1er jour,on fêtait les guerriers héroïques, le 2ème jour, les défunts puis les festivités continuaient.

L'esprit des défunts de la tribu était accueilli autour de la table ou près du feu. Mais des esprits malveillants pouvaient aussi se mêler à la fête, aussi, les celtes se maquillaient et revêtaient des vêtements hideux pour les faire fuir.

L'arrivée du Christianisme a modifiée cette tradition en France car les papes (enautre, Grégoire IV), ne voulant plus de fêtes païennes instaurent la toussaint, jour des morts. Les réjouissances disparaissent pour faire place au recueillement.

Les peuples celtes d'Irlande et d'Ecosse perpétuent la pratique de la nuit du SAMAIN qui se déplace lors de la grande migration vers l'amérique en 1846. Le "All Hallows' day" pour la Toussaint, "All Hallows' Even" pour la nuit sainte qui précéde et devint Halloween bien plus tard. Ils emportent avec eux la légende de Jack O'Lantern..........

Ce commentaire a été modifié le 30/10/2019 à 14:37
29/10/2019 - 14:28
Conte d'Halloween !



C'était le soir d'Halloween. Plutôt que de courir les rues pour obtenir
des bonbons, papa avait eu une super idée : aller faire un pique-nique
en forêt avec maman, ma soeur Eloïse et mon copain Thierry. Ainsi, le soir nous
avions chargé tout l'équipement dans la voiture et nous voilà partis
vers le bois de Mortelune.

Pendant que maman et Eloïse préparaient le dïner, papa nous dit :
-Les garçons allez donc chercher du bois mort pour faire un bon feu,
comme ça nous pourrons faire griller des guimauves.
Alors Thierry et moi nous sommes allés chercher du bois. Plus nous avancions
dans la forêt, plus la végétation, nous semblait bizarre. Les arbres
avaient une couleur grise et les feuilles, avec la lumière de la pleine
lune, avaient de drôles de reflets argentés.

A force d'avancer en regardant par terre pour trouver du bois, Thierry et
moi nous nous sommes perdus. Nous nous sommes mis à crier en espérant
que maman et papa nous entendraient. Mais malheureusement, nous avions
beau appeler personne ne répondait.

- Je crois que c'est par l�, dit Thierry.
En effet, il y avait un petit chemin qui serpentait au milieu des ronces.
Nous nous mîmes à marcher rapidement car nous avions peur. Au
bout d'une demie-heure nous étions définitivement perdus. Quand tout à coup un
hurlement retentit juste à notre droite.

- Qu'est-ce que c'est, dit Thierry en tremblant.
- Je crois que ça doit ètre un hibou, répondis-je sans trop y croire.
Et le cri lugubre recommença. Puis des craquements de branchages
retentirent tout autour de nous. Terrifiés par ces bruits étranges, nous
n'osions plus appeler nos parents. C'est alors, que sur le chemin, s'avança une
drôle de silhouette.

C'était un horrible monstre ! Il avait deux énormes bras qui descendaient
jusqu'à ses mollets, des yeux jaunes et cruels. Ses dents étaient pointues
et son nez rejoignait ses lèvres. En plus, il était entièrement violet
et n'arrêtait pas de sauter sur place. Tremblants de peur nous n'osions
plus bouger.

- Bonsoir les enfants, nous dit-il, vous ètes là pour le jeu ?
- Le jeu ?
- Oui, le jeu d'Halloween.
- Sans trop savoir, nous répondïmes oui.
- Ah tant mieux, dit le monstre, je croyais que personne ne viendrait. Car
c'est vraiment difficile.
- Ah bon ? dit Thierry qui était blanc comme un linge.
- Oui parce que celui qui perd doit ètre mangé, dit le monstre. Je compte
jusqu'à dix et à dix je vous recherche et si je vous trouve tant
mieux, parce que cela fait trois mois que je n'ai rien mangé... UN.... DEUX... TROIS...
QUATRE... CINQ... SIX, SEPT, HUIT ! NEUF !! DIX !!!

Avant que nous ayons eu le temps de réagir, le monstre se jeta sur Thierry.
La gueule du monstre se mit à grandir, grandir, grandir encore, et il
avala Thierry d'un seul coup. C'était horrible...

Je me mis à courir comme un fou. Mais déjà le monstre était là, juste
derrière moi. J'entendais son souffle rauque et sentais son odeur
pestilentielle.
A l'école, je suis le champion de la course, mais là j'avais beau courir
le plus vite possible, le monstre, petit à petit, me rattrapait.
Soudain je sentis ses griffes sur mon épaule et je tombais dans les feuilles
mortes. Il m'attrapa le bras et se mit à me secouer...

- Réveille-toi il est l'heure de se préparer pour l'école.
Ouf ! c'était un horrible cauchemar et c'était papa qui me tenait le bras
pour me réveiller.
- Aujourd'hui c'est le 31 octobre, dis papa, j'ai eu une super idée. J'ai appelé
les parents de Thierry, ils sont d'accord. Ce soir nous allons pique-niquer
dans le bois de Mortelune.

- NON !!!!!!
Auteur :Benoit Rousseau
Ce commentaire a été modifié le 29/10/2019 à 14:28
28/10/2019 - 15:11
Le coeur

          

Mon coeur tendu de lierre odorant et de treilles,
Vous êtes un jardin où les quatre saisons
Tenant du buis nouveau, des grappes de groseilles
Et des pommes de pin, dansent sur le gazon.
– Sous les poiriers noueux couverts de feuilles vives
Vous êtes le coteau qui regarde la mer,
Ivre d’ouïr chanter, quand le matin arrive,
La cigale collée au brin de menthe amer.
– Vous êtes un vallon escarpé ; la nature
Tapisse votre espace et votre profondeur
De mousse délicate et de fraîche verdure.
– Vous êtes dans votre humble et pastorale odeur
Le verger fleurissant et le gai pâturage
Où les joyeux troupeaux et les pigeons dolents
Broutent le chèvrefeuille ou lissent leur plumage.
– Et vous êtes aussi, coeur grave et violent,
La chaude, spacieuse et prudente demeure
Pleine de vins, de miel, de farine et de riz,
Ouverte au bon parfum des saisons et des heures,
Où la tendresse humaine habite et se nourrit.

Anna de Noailles


27/10/2019 - 14:36