Chaque jour la nature Expose sa beauté, … Une beauté si pure Qui ne peut que toucher Tous ceux qui attentifs Savent la regarder, Il n’est pas d’adjectif Pour dire cette fin d’été,
L’automne flamboyante Inonde de ses couleurs Les feuilles encore vaillantes, Feuilles qui dans quelques heures Joncheront le chemin Qui mène à la forêt, La brume ce matin Recouvre les cyprès.
Ainsi chaque saison Nous révèle un miracle, Chaque jour nous fait don D’un merveilleux spectacle, Prenons, prenons le temps Et ne nous hâtons pas, De vivre ces instants Qui ne reviendront pas.
La rentrée des classes ... fini les vacances . Ça y est nos petites têtes blondes ou brunes En salle de classe sont installées, On s’arrête de bavarder Et on ouvre livres et cahiers,
Devant elles sur le tableau noir La maîtresse a noté son nom, Elle s’appelle Jeanne ou bien Victoire Elle est jolie de toute façon,
Dans la classe règne un grand silence Lorsqu’elle égrène les prénoms, Marie, Violette ou Maxence, Pauline, Pierre, ou bien Marion,
Doucement on fait connaissance Chacun se lève et se présente, On parle des dernières vacances Et aussi des nouvelles attentes.
C’est le tout premier jour d’école, Les esprits sont encore ailleurs Sur la plage sous les parasols, Mais souhaitons leur le meilleur.
N’oublions pas leurs cris,
N’oublions pas la haine,
La peur et la folie
La douleur et la peine,
N’oublions pas jamais
L’ignorance des extrêmes,
Les destructions, les plaies,
Que la bêtise sème,
N’oublions pas encore
L’intolérance qui tue,
Tous ces instincts de mort
Qui arpentent nos rues,
La terreur là, tapie
Qui n’attends que son heure
Pour offrir son mépris
À nos frères, à nos sœurs
N’oublions pas ce jour
Il y a dix-huit ans
Ce jour où ces deux tours
Ont arrêté le temps.
Chaque jour la nature
Expose sa beauté, …
Une beauté si pure
Qui ne peut que toucher
Tous ceux qui attentifs
Savent la regarder,
Il n’est pas d’adjectif
Pour dire cette fin d’été,
L’automne flamboyante
Inonde de ses couleurs
Les feuilles encore vaillantes,
Feuilles qui dans quelques heures
Joncheront le chemin
Qui mène à la forêt,
La brume ce matin
Recouvre les cyprès.
Ainsi chaque saison
Nous révèle un miracle,
Chaque jour nous fait don
D’un merveilleux spectacle,
Prenons, prenons le temps
Et ne nous hâtons pas,
De vivre ces instants
Qui ne reviendront pas.
Nous avons tous des préjugés …
Et puis nous sommes persuadés
Que ces préjugés sont fondés,
Nous pensons qu’ils sont justifiés.
Parfois peut-être, mais pas toujours ,
Certains n’ont pas lieu d’avoir cours,
Admettre que l’on s’est trompé
Est déjà gage d’honnêteté.
Les préjugés, des durs à cuire
La vie ne cesse d’en produire,
Nettoyons les de temps en temps
Car certains peuvent être inquiétants.
Il n’y a que les imbéciles
Qui jugent cela inutile
Et ne changent jamais d’avis,
Ils resteront idiots tant pis .
Les pommes
C’est la saison des pommes
Gourmandes, parfumées,
Celles que l’on consomme
À l’automne au goûter,
Un fruit que l’on savoure
En tartes ou en gelées,
Quand les derniers beaux jours
De l’été ont sonné,
La golden, la gala,
Ou encore la reinette
Qui agrémentent plats,
Ou desserts à l’assiette,
Acide ou bien sucrée,
Elle est pour tous les goûts
La pomme,fruit sacré
A de nombreux atouts,
Croquée et dégustée
Par Ève il y’a longtemps,
La pomme du péché
A résisté pourtant.
Oui tout le monde l’aime
En compote ou au four,
La pomme est un poème
Parfumé à l’amour.
C’est la saison des champignons
Ces champignons qui nous ressemblent
Avec leurs jolis chapeaux ronds
Et leurs collerettes qui tremblent
Ils apparaissent à l’automne
Certains aux couleurs flamboyantes,
D’autres à la robe monotone
Bien moins vive et moins attrayante,
Mais ne vous y fiez surtout pas
Renseignez vous, faites le tri,
Et ne servez pas dans vos plats
Un poison a n’importe quel prix.
Les champignons sont comme les gens,
Certains sont bons, d’autres mauvais,
Et ce sont les mauvais souvent
Qui nous attirent dans leur forêt.
Ils se sont réveillés
Les yeux tout embués
Et l’estomac noué,
Les petits écoliers.
C’est bien sûr un grand jour
Ce retour à l’école,
C’est un nouveau parcours
Vers un nouvel envol.
Parfois les larmes coulent
Quand on laisse maman
Au milieu de la foule
De ces nombreux parents,
C’est un tout premier pas
Vers leur indépendance,
Les maîtresses sont là
Pleines de bienveillance.
Les plus grands sont contents
De revoir leurs copains,
Ils papotent sur un banc
Souriants et sereins,
Et puis la cloche sonne
Chacun se met en rang
Dans les têtes résonne
Le nouveau règlement.
Ça y est nos petites têtes blondes ou brunes
En salle de classe sont installées,
On s’arrête de bavarder
Et on ouvre livres et cahiers,
Devant elles sur le tableau noir
La maîtresse a noté son nom,
Elle s’appelle Jeanne ou bien Victoire
Elle est jolie de toute façon,
Dans la classe règne un grand silence
Lorsqu’elle égrène les prénoms,
Marie, Violette ou Maxence,
Pauline, Pierre, ou bien Marion,
Doucement on fait connaissance
Chacun se lève et se présente,
On parle des dernières vacances
Et aussi des nouvelles attentes.
C’est le tout premier jour d’école,
Les esprits sont encore ailleurs
Sur la plage sous les parasols,
Mais souhaitons leur le meilleur.