Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
12/06/2019 - 10:53


Rêve de Liberté.

Libre comme l'oiseau, s'évader dans l'espace,
Devenir invisible tel le souffle du vent,
Le zéphyr, ou la brise, comme le temps qui passe
Aux fragrances subtiles d'une fleur au printemps.
 
Respirer la liesse , rechercher la beauté,
Aspirer à un monde qui vient et puis se renouvelle,
Evasion de l'esprit vers la sérénité,
En cherchant le soleil ainsi que l'hirondelle.
 
Dire ce que l'on pense, ce que l'on aimerait,
Elan du coeur, d'espoir, ou crier sa révolte,
Rire, pleurer, chanter, ou simplement rêver.
Savoir ce que l'on sème, accepter la récolte...
 
Repeindre la musique,  décliner le bonheur,
Lorsque les mots affluent, scander la "Liberté",
Plaider la compassion, tendre vers le meilleur.
"Discernement, sagesse en resteront les clefs."
 
@copyright Marie-Hélène

11/06/2019 - 06:07


SYMPHONIE DES PARFUMS

Tous ces multiples parfums
Qui ont bercé mon enfance
Qu'ils soient salés
Comme le vent marin
Ou sucrés comme les fruits du jardin
Je ne peux les oublier
Ils bercent mes souvenirs lointains
Les clochettes du muguet
Fleurissant dès que mai arrivait
Ou le lilas violet
Et les abeilles venues butiner
Bercé sous la brise légère
Sans oublier dans le ciel
Le cri des hirondelles passagères
L'iris jaune à la note poudrée
Où une libellule éphémère
Venait s'y poser
J'ai encore l'odeur du jasmin
Et celui de la rose thé
Du pied de thym et de romarin
Quand je courrais pieds nus
Sur l'herbe jaunie du jardin
Dans l'allée qui serpentait
Sous le chaud soleil de l'été
C'est souvent que je m'endors
Dans le souvenir de tous ces parfums
Que je n'ai pas oublié.

@Copyright Vizzavona2A
10/06/2019 - 17:47
Magnifique Lever De Soleil.

Lever De Soleil Sur La Brume.

La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime,
Tout ce qu’on sait , tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
 Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel,il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
 ( Georges Sand)

05/06/2019 - 06:45





 

04/06/2019 - 10:42

Les trois harpes d'Armelle Gourlaouën : classique, celtique et troubadour.

GAMMES D'UNE HARPE


DOuces comme des notes cristallines

REflétant dans le miroir de l'eau

MInutes suspendues dans le silence

FArandole d'une douce musique

SOListe divin d'un écho mélodieux

LA merveille d'une harpe

SI fragile sous les doigts d'une Muse agile

@Copyright Vizzavona2A
Ce commentaire a été modifié le 04/06/2019 à 10:52
03/06/2019 - 09:28


"Imagine qu'il n'y a aucun paradis,
C'est facile si tu essaies,
Aucun enfer en-dessous de nous,
Au dessus de nous, seulement le ciel,
Imagine tous les peuples,
Vivant dans le présent...
Imagine qu'il n'y a aucun pays,
Ce n'est pas dur à faire,
Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir,
Aucune religion non plus,
Imagine tous les peuples,
Vivant leurs vies en paix...
Tu peux dire que je suis un rêveur,
Mais je ne suis pas le seul,
J'espère qu'un jour tu nous rejoindras,
Et que le monde vivra uni.
Imagine aucune possession,
Je me demande si tu le peux,
Aucun besoin d'avidité ou de faim,
Une fraternité humaine,
Imagine tous les peuples,
Se partageant le monde...
Tu peux dire que je suis un rêveur,
Mais je ne suis pas le seul,
J'espère qu'un jour tu nous rejoindras,
Et que le monde vivra uni."

JOHN LENNON

Ce commentaire a été modifié le 03/06/2019 à 09:30
01/06/2019 - 07:35
Tiré D'un Extrait De Texte De Victor Hugo

« Rien n’est admirable comme une verdure...
Débarbouillée par la pluie...
Et essuyée par le rayon ; c’est de la fraîcheur chaude.
Les jardins et les prairies, ayant de l’eau dans leurs racines et...

Du soleil dans leurs fleurs, deviennent des cassolettes d’encens...

Et fument de tous leurs parfums à la fois....
Tout rit, chante et s’offre. On se sent doucement ivre...

Le printemps est un paradis provisoire...

Le soleil aide à faire patienter l’homme... »


Victor Hugo « Les Misérables »
30/05/2019 - 11:11

 
Rêves

Poète : Auguste Angellier (1848-1911)
Recueil : Le chemin des saisons (1903).

J'ai rêvé parfois que vos yeux
Me regardaient avec tristesse,
Que vos grands yeux bleus sérieux
Me regardaient avec tendresse ;

J'ai rêvé que vous écoutiez
Ces mots sur qui la voix hésite,
Et qui s'arrêtent effrayés
De l'aveu qui sous eux palpite ;

Que, dans mes mains, vos fines mains
Tombaient comme deux fleurs fauchées,
Et que nos pas, dans les chemins,
Laissaient leurs traces rapprochées.

Mais je n'ai pas osé rêver,
Dans les ivresses ni les fièvres,
Que ce bonheur pût m'arriver
Que ma bouche effleurât vos lèvres.

J'ai rêvé parfois que vos yeux
Me regardaient avec tendresse,
Que vos grands yeux bleus sérieux
Me regardaient avec tristesse.

Auguste Angellier.

28/05/2019 - 19:07


28/05/2019 - 06:46


Quand nulle souffrance, l’esprit comme le corps ont un air joyeux,
Un voile insouciant éclaire alors nos yeux.
Le visage chose étrange, prend son habit de noblesse
Qui offre des rêves qui ressemblent à la tendresse.
Alors que si le tronc est vieux et se penche,
En effort sur d’anciennes moissons en nuance pervenche.
Dans les vapeurs des brumes resplendit encore en nous,
Un soleil flamboyant s’éternisant sur août.
Comme sont les rêveurs illuminant leur soir de mille grâces,
Qui se perdent sur le songe d’une mèche blonde ou brune fugace.
Il est doux de goûter la vague indolente,
Du souvenir de caresses brulantes,
Qui ondulent sur notre vie secrète,
Rencontre d’un infini bonheur d’abandon sous la couette.
Avant que les rides du visage et les couleurs soient fanées,
Prenons le temps de vivre pour vraiment nous aimer.
Il importe de vivre sa vie publique,
Même si l’existence n’y apporte pas forcément de notes idylliques.
Accueillons au mieux, de manière heureuse  la vie privée,
D’un pas ferme à nous construire un avenir doré approuver.
Avant d’être poétesse, je me suis livrée à cette réflexion
 Que nous vivons tous trois vies : publique, privée et secrète en équation.

@copyrightClaudie