Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
28/07/2018 - 18:06
Le Poème Du Samedi 28 Juillet 2018


Le poème De La Journée
Titre : Le coquillage au bord de la mer  
Poète : Alphonse de Lamartine (1790-1869)

Recueil :  Méditations poétiques (1920)  
À Une Jeune Étrangère.

Quand tes beaux pieds distraits errent, ô jeune fille,
Sur ce sable mouillé, frange d'or de la mer,
Baisse-toi, mon amour, vers la blonde coquille
Que Vénus fait, dit-on, polir au flot amer.

L'écrin de l'Océan n'en a point de pareille ;
Les roses de ta joue ont peine à l'égaler ;
Et quand de sa voluté on approche l'oreille,
On entend mille voix qu'on ne peut démêler.

Tantôt c'est la tempête avec ses lourdes vagues,
Qui viennent en tonnant se briser sur tes pas ;
Tantôt c'est la forêt avec ses frissons vagues ;
Tantôt ce sont des voix qui chuchotent tout bas.

Oh ! ne dirais-tu pas, à ce confus murmure
Que rend le coquillage aux lèvres de carmin,
Un écho merveilleux où l'immense nature
Résume tous ses bruits dans le creux de ta main ?

Emporte-la, mon ange ! Et quand ton esprit joue
Avec lui-même, oisif, pour charmer tes ennuis,
Sur ce bijou des mers penche en riant ta joue,
Et, fermant tes beaux yeux, recueilles-en les bruits.

Si, dans ces mille accents dont sa conque fourmille,
Il en est un plus doux qui vienne te frapper,
Et qui s'élève à peine aux bords de la coquille,
Comme un aveu d'amour qui n'ose s'échapper ;

S'il a pour ta candeur des terreurs et des charmes ;
S'il renaît en mourant presque éternellement ;
S'il semble au fond d'un cœur rouler avec des larmes ;
S'il tient de l'espérance et du gémissement…

Ne te consume pas à chercher ce mystère !
Ce mélodieux souffle, ô mon ange, c'est moi !
Quel bruit plus éternel et plus doux sur la terre,
Qu'un écho de mon cœur qui m'entretient de toi ?


Alphonse De Lamartine




28/07/2018 - 12:36


À un ami...

Une main noueuse

retiendra les pensées

que les gants frivoles

ont laissé filtrer


Ainsi au creuset

de la paume

renaîtra la poésie

qui te réchauffera

 
 Malices

26/06/2018

28/07/2018 - 12:23


            Le carton 
 
Aie aie aie ! Comme une claque, 
Je me suis pris un de ces tacles !
Faites entrer les soigneurs !
Ma cheville droite est à l’honneur.
 
Carton vert ? 
 
C’est du passé ! Évoluons  ! 
Ce carton a pris du galon 
Chacun ne fait c’ qui lui plaît ! 
Il récompense le fair play. 
 
Carton vert ! 
 
Ouh là là...! Tel Elvis ! 
J’entonne le rock du vice,
Coup de coude, tirage de maillot,
Main volontaire, pied haut ! 
 
Carton jaune ! 
 
C’est pas vrai ? Mais il est fou !
Tacle par derrière, mais on va où ? 
Insulte à l’arbitre, encore ? 
Et dernier défenseur ! Dehors ! 
 
Carton rouge ! 
 
 
Thierry Petibon 
Lendemain de coupe du monde
2018 


28/07/2018 - 09:44
Ivresse.

 

Se griser de rires orangés
En apnée
Par le firmament emporté
 
Une flamme irisée
Au miroir de l’eau vive
Semble clapoter
 
À la dérive
D’un appel étranger
Résonnance fugace
 
Fragrance indécise
Fleur d’espace
Se gorger de rires cerises  

 (Malices)
27/06/2018
27/07/2018 - 13:46
Le lac de la Maix

Autrefois, le lac de Maix n’existait pas, et à son emplacement actuel
                        s’élevait une chapelle et un ermitage.
Tous les ans, le dimanche de la Fête-Dieu, on venait en pèlerinage. On
y accourait de Senones, de Saint-Dié, de Baccarat, et même de la
                        plaine d’Alsace.

Après messe et cantiques, les pèlerins se détendaient en mangeant un
morceau et en buvant un verre de vin avant de prendre le chemin du
                        retour.

Mais peu à peu, offices et prières diminuèrent, tandis que les
réjouissances augmentaient. Bientôt, on y vint surtout pour boire et
manger, et même pour s’amuser. Si bien que les moines eux-mêmes
négligeaient leur service et, en compagnie des faux pèlerins, passaient
la plus grande partie de la journée en ripailles et beuveries. On y
                       dansait aussi au son de la vielle et du violon.

Une fois, la cloche de la chapelle eut beau sonner l’office, son
tintement argentin ne couvrit pas les bruits de la fête. Personne ne
l’entendit … ou ne voulut l’entendre. Dansez, dansez mes amis … Vous
ne danserez mie longtemps … Seul un vieux moine monta à l’autel,
                       suivi d’un unique enfant de chœur.

C’est alors que s’abattit sur le peuple en ribote, la colère du
Très-Haut. Au moment où le vieux prêtre élevait l’hostie, la terre
s’entrouvit dans un grondement du tonnerre et engloutit toute la joyeuse
compagnie, avec chapelle et ermitage. Les eaux se précipitèrent avec
fureur dans l’immense gouffre, et les danseurs furent changés
                        en poissons.

Voilà comment se forma le lac de la Maix.
 
Le jour de la Fête-Dieu, si vous vous promenez sur ses rives au moment de l’élévation,
vous entendrez, venant du fond des eaux, un tintement très doux. C’est
la petite cloche de l’ancienne chapelle qui prie pour les âmes englouties.

Le lac de la Maix est situé dans le massif du Donon,en Lorraine, dans les Vosges. Il s'agit de l'un des derniers lacs naturels de formation glaciaire du massif vosgien.
Sur ses rives se dresse une chapelle bâtie sur les ruines d'un ermitage construit en 1070. Un sarcophage de pierre côtoie la chapelle.


Le lac de la Maix

Chapelle proche du lac
Ce commentaire a été modifié le 27/07/2018 à 13:48
27/07/2018 - 07:38
              La Femme......

Je suis femme
Avec mes armes,
Avec mes larmes,
Avec mon âme. 


   Je suis femme...
Animée de flammes...
Le feu me damne...
À perdre mon âme... 


    Je suis émotion...
Quand de tendres frissons...
Vibrent à l’unisson...
Plus que de raison... 


   Je suis passion...
Prête à l’explosion...
D’une déraison...
Laissée à l’abandon... 


    Je suis désir...
Ivre d’élixir...
Quand votre plaisir...
Rejoint mes soupirs...
 
 Je suis douceur...
Voile de pudeur...
Quand votre tiédeur...
 Miele ma liqueur... 

Je suis tendresse...
Quand d’un geste...
Ma main caresse...
Votre délicatesse... 

Je Suis Femme...

Auteure Anonyme.



Ce commentaire a été modifié le 27/07/2018 à 07:40
26/07/2018 - 10:15
La momie de l'église Saint Thomas à Strasbourg

L’église Saint Thomas est l’une des nombreuses curiosités de
Strasbourg. Les visiteurs peuvent y admirer le fameux mausolée du
maréchal Maurice de Saxe mais le sacristain, guide de cette église,
             les invite aussi à descendre dans les caveaux.

Là, au centre de la pièce, ils découvrent un cercueil de verre dans
lequel repose le corps embaumé d’une jeune fille. Habillée de sa robe
de mariée, elle porte encore ses bijoux. Sa tête repose entourée de
fleurs d’oranger. La jeune fille est très bien conservée mais pourtant
le spectacle est hideux. D’une maigreur effrayante, la défunte
ébauche un sourire affreux. Ses yeux enfoncés dans leurs orbites et
ses joues extrêmement creuses font ressortir son nez qui parait
                        beaucoup plus long.

Cette scène fait régulièrement fuir les curieux qui préfèrent sortir
au lieu d’écouter le sacristain leur raconter l’histoire de la jeune et
charmante comtesse de Nassau qui décéda au moment de son union
                       avec un noble chevalier alsacien.

Une ancienne légende raconte que la momie de l’église de Saint
Thomas revient à la vie en hiver, lors des bals. Chaque année on
peut l’apercevoir virevoltant au milieu des danseuses. Elle a coutume
d’apparaitre au bal donné au profit des pauvres. La jeune comtesse
fiancée, morte il y a de ça trois siècles, valse avec un entrain
endiablé au bras d’un cavalier. Aucun doute c’est bien elle, sa robe
blanche, ses bijoux ainsi que sa maigreur squelettique, sa bouche
grimaçante et ses yeux perdus dans leurs orbites en attestent.
Echappée de son cercueil, elle danse, elle tourbillonne et offre son
               affreux sourire à qui la regarde.


Eglise Saint Thomas
25/07/2018 - 18:24
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Par pitié une bière
Un ciel gris et orange plane sur Lille
La lourdeur du jour pèse dessus la ville
De chaleur assoiffé
Je vague ici
 
Donne-moi une bière
Le mur rouge torréfie la route noire
L’air caniculaire règne et fait boire
De vapeurs assoiffé
Je stagne ici
 
Verse-moi une bière
Fraîcheur de caramel malt et houblon mêlés
Flaveur d’un hydromel mousse et bock perlé
De saveurs assoiffé
Je reste ici
 
Vient-elle cette bière ?
 
  Malices
23/07/2018

 
23/07/2018 - 09:47


Jusqu’à l’aube
 
Le repas finit
Au cœur de nuit
          Et l’on repart
          Repu d’amitié
 
Tout semble noir
Car la clarté
          Se dérobe
          Jusqu'à l’aube
 
  Malices
23/07/2018 - 07:52


Ma mammie d'amour

Tu es et seras toujours,

enfoui au plus profond de mon coeur,

Mon plus beau trésor

 
Mais aujourd'hui j'ai la douce envie

De partager avec mes ami(e)s

Ce que tu représentais dans ma vie

 
Tu étais la douceur, la gentillesse

Ma "dealeuse" de câlins tendresse

J'aimais ton écoute, ta contagieuse gaieté,

Ton indéfectible complicité

 
Tu avais l'art de tout donner

Celui de pardonner

Mes bêtises d'enfants

Ou comme tu disais de "petite chenapan"

 
S'il y avait une école des mammies

Tu serais première toutes catégories

Si j'avais croisé le chemin d'un génie

Et qu'il m'ait proposé de t'échanger

Contre une tonne de jouets

C'est toi que j'aurai choisi sans hésiter

Puisque tu es une mammie formidable

A jamais irremplaçable

 
Si je parle de toi à l'imparfait

C'est que tu as commis le pire des méfaits

Celui d'être partie,

Dans le plus beau des Paradis

Me laissant toute de tristesse emplie

 
Je suis allée ce matin

Cueillir dans mon jardin

Roses et jasmin

Dont j'ai fait le bouquet le plus gros

Pour le déposer auprès de ta photo

Afin que de là-haut

Tu puisses voir que bien que passent les jours

Tu restes ma mammie d'amour

 
copyright@NanouGM4318

 

Pensées tendresse à toutes mes amies mammie

et pour celles qui comme la mienne, sont désormais des étoiles

dans le ciel de nos vies
.