Le poème De La Journée Titre : Le coquillage au bord de la mer Poète : Alphonse de Lamartine (1790-1869) Recueil : Méditations poétiques (1920) À Une Jeune Étrangère.
Quand tes beaux pieds distraits errent, ô jeune fille, Sur ce sable mouillé, frange d'or de la mer, Baisse-toi, mon amour, vers la blonde coquille Que Vénus fait, dit-on, polir au flot amer.
L'écrin de l'Océan n'en a point de pareille ; Les roses de ta joue ont peine à l'égaler ; Et quand de sa voluté on approche l'oreille, On entend mille voix qu'on ne peut démêler.
Tantôt c'est la tempête avec ses lourdes vagues, Qui viennent en tonnant se briser sur tes pas ; Tantôt c'est la forêt avec ses frissons vagues ; Tantôt ce sont des voix qui chuchotent tout bas.
Oh ! ne dirais-tu pas, à ce confus murmure Que rend le coquillage aux lèvres de carmin, Un écho merveilleux où l'immense nature Résume tous ses bruits dans le creux de ta main ?
Emporte-la, mon ange ! Et quand ton esprit joue Avec lui-même, oisif, pour charmer tes ennuis, Sur ce bijou des mers penche en riant ta joue, Et, fermant tes beaux yeux, recueilles-en les bruits.
Si, dans ces mille accents dont sa conque fourmille, Il en est un plus doux qui vienne te frapper, Et qui s'élève à peine aux bords de la coquille, Comme un aveu d'amour qui n'ose s'échapper ;
S'il a pour ta candeur des terreurs et des charmes ; S'il renaît en mourant presque éternellement ; S'il semble au fond d'un cœur rouler avec des larmes ; S'il tient de l'espérance et du gémissement…
Ne te consume pas à chercher ce mystère ! Ce mélodieux souffle, ô mon ange, c'est moi ! Quel bruit plus éternel et plus doux sur la terre, Qu'un écho de mon cœur qui m'entretient de toi ?
Autrefois, le lac de Maix n’existait pas, et à son emplacement actuel s’élevait une chapelle et un ermitage. Tous les ans, le dimanche de la Fête-Dieu, on venait en pèlerinage. On y accourait de Senones, de Saint-Dié, de Baccarat, et même de la plaine d’Alsace.
Après messe et cantiques, les pèlerins se détendaient en mangeant un morceau et en buvant un verre de vin avant de prendre le chemin du retour.
Mais peu à peu, offices et prières diminuèrent, tandis que les réjouissances augmentaient. Bientôt, on y vint surtout pour boire et manger, et même pour s’amuser. Si bien que les moines eux-mêmes négligeaient leur service et, en compagnie des faux pèlerins, passaient la plus grande partie de la journée en ripailles et beuveries. On y dansait aussi au son de la vielle et du violon.
Une fois, la cloche de la chapelle eut beau sonner l’office, son tintement argentin ne couvrit pas les bruits de la fête. Personne ne l’entendit … ou ne voulut l’entendre. Dansez, dansez mes amis … Vous ne danserez mie longtemps … Seul un vieux moine monta à l’autel, suivi d’un unique enfant de chœur.
C’est alors que s’abattit sur le peuple en ribote, la colère du Très-Haut. Au moment où le vieux prêtre élevait l’hostie, la terre s’entrouvit dans un grondement du tonnerre et engloutit toute la joyeuse compagnie, avec chapelle et ermitage. Les eaux se précipitèrent avec fureur dans l’immense gouffre, et les danseurs furent changés en poissons.
Voilà comment se forma le lac de la Maix.
Le jour de la Fête-Dieu, si vous vous promenez sur ses rives au moment de l’élévation, vous entendrez, venant du fond des eaux, un tintement très doux. C’est la petite cloche de l’ancienne chapelle qui prie pour les âmes englouties.
Le lac de la Maix est situé dans le massif du Donon,en Lorraine, dans les Vosges. Il s'agit de l'un des derniers lacs naturels de formation glaciaire du massif vosgien. Sur ses rives se dresse une chapelle bâtie sur les ruines d'un ermitage construit en 1070. Un sarcophage de pierre côtoie la chapelle.
Le lac de la Maix Chapelle proche du lac
Ce commentaire a été modifié le 27/07/2018 à 13:48
La Femme...... Je suis femme Avec mes armes, Avec mes larmes, Avec mon âme.
Je suis femme... Animée de flammes... Le feu me damne... À perdre mon âme...
Je suis émotion... Quand de tendres frissons... Vibrent à l’unisson... Plus que de raison...
Je suis passion... Prête à l’explosion... D’une déraison... Laissée à l’abandon...
Je suis désir... Ivre d’élixir... Quand votre plaisir... Rejoint mes soupirs... Je suis douceur... Voile de pudeur... Quand votre tiédeur... Miele ma liqueur... Je suis tendresse... Quand d’un geste... Ma main caresse... Votre délicatesse...
Je Suis Femme... Auteure Anonyme.
Ce commentaire a été modifié le 27/07/2018 à 07:40
L’église Saint Thomas est l’une des nombreuses curiosités de Strasbourg. Les visiteurs peuvent y admirer le fameux mausolée du maréchal Maurice de Saxe mais le sacristain, guide de cette église, les invite aussi à descendre dans les caveaux.
Là, au centre de la pièce, ils découvrent un cercueil de verre dans lequel repose le corps embaumé d’une jeune fille. Habillée de sa robe de mariée, elle porte encore ses bijoux. Sa tête repose entourée de fleurs d’oranger. La jeune fille est très bien conservée mais pourtant le spectacle est hideux. D’une maigreur effrayante, la défunte ébauche un sourire affreux. Ses yeux enfoncés dans leurs orbites et ses joues extrêmement creuses font ressortir son nez qui parait beaucoup plus long.
Cette scène fait régulièrement fuir les curieux qui préfèrent sortir au lieu d’écouter le sacristain leur raconter l’histoire de la jeune et charmante comtesse de Nassau qui décéda au moment de son union avec un noble chevalier alsacien.
Une ancienne légende raconte que la momie de l’église de Saint Thomas revient à la vie en hiver, lors des bals. Chaque année on peut l’apercevoir virevoltant au milieu des danseuses. Elle a coutume d’apparaitre au bal donné au profit des pauvres. La jeune comtesse fiancée, morte il y a de ça trois siècles, valse avec un entrain endiablé au bras d’un cavalier. Aucun doute c’est bien elle, sa robe blanche, ses bijoux ainsi que sa maigreur squelettique, sa bouche grimaçante et ses yeux perdus dans leurs orbites en attestent. Echappée de son cercueil, elle danse, elle tourbillonne et offre son affreux sourire à qui la regarde.
Par pitié une bière Un ciel gris et orange plane sur Lille La lourdeur du jour pèse dessus la ville De chaleur assoiffé Je vague ici Donne-moi une bière Le mur rouge torréfie la route noire L’air caniculaire règne et fait boire De vapeurs assoiffé Je stagne ici Verse-moi une bière Fraîcheur de caramel malt et houblon mêlés Flaveur d’un hydromel mousse et bock perlé De saveurs assoiffé Je reste ici Vient-elle cette bière ?
Le poème De La Journée
Titre : Le coquillage au bord de la mer
Poète : Alphonse de Lamartine (1790-1869)
Recueil : Méditations poétiques (1920)
À Une Jeune Étrangère.
Quand tes beaux pieds distraits errent, ô jeune fille,
Sur ce sable mouillé, frange d'or de la mer,
Baisse-toi, mon amour, vers la blonde coquille
Que Vénus fait, dit-on, polir au flot amer.
L'écrin de l'Océan n'en a point de pareille ;
Les roses de ta joue ont peine à l'égaler ;
Et quand de sa voluté on approche l'oreille,
On entend mille voix qu'on ne peut démêler.
Tantôt c'est la tempête avec ses lourdes vagues,
Qui viennent en tonnant se briser sur tes pas ;
Tantôt c'est la forêt avec ses frissons vagues ;
Tantôt ce sont des voix qui chuchotent tout bas.
Oh ! ne dirais-tu pas, à ce confus murmure
Que rend le coquillage aux lèvres de carmin,
Un écho merveilleux où l'immense nature
Résume tous ses bruits dans le creux de ta main ?
Emporte-la, mon ange ! Et quand ton esprit joue
Avec lui-même, oisif, pour charmer tes ennuis,
Sur ce bijou des mers penche en riant ta joue,
Et, fermant tes beaux yeux, recueilles-en les bruits.
Si, dans ces mille accents dont sa conque fourmille,
Il en est un plus doux qui vienne te frapper,
Et qui s'élève à peine aux bords de la coquille,
Comme un aveu d'amour qui n'ose s'échapper ;
S'il a pour ta candeur des terreurs et des charmes ;
S'il renaît en mourant presque éternellement ;
S'il semble au fond d'un cœur rouler avec des larmes ;
S'il tient de l'espérance et du gémissement…
Ne te consume pas à chercher ce mystère !
Ce mélodieux souffle, ô mon ange, c'est moi !
Quel bruit plus éternel et plus doux sur la terre,
Qu'un écho de mon cœur qui m'entretient de toi ?
Alphonse De Lamartine
À un ami...
Une main noueuse
retiendra les pensées
que les gants frivoles
ont laissé filtrer
Ainsi au creuset
de la paume
renaîtra la poésie
qui te réchauffera
Malices
26/06/2018
Le carton
Aie aie aie ! Comme une claque,
Je me suis pris un de ces tacles !
Faites entrer les soigneurs !
Ma cheville droite est à l’honneur.
Carton vert ?
C’est du passé ! Évoluons !
Ce carton a pris du galon
Chacun ne fait c’ qui lui plaît !
Il récompense le fair play.
Carton vert !
Ouh là là...! Tel Elvis !
J’entonne le rock du vice,
Coup de coude, tirage de maillot,
Main volontaire, pied haut !
Carton jaune !
C’est pas vrai ? Mais il est fou !
Tacle par derrière, mais on va où ?
Insulte à l’arbitre, encore ?
Et dernier défenseur ! Dehors !
Carton rouge !
Thierry Petibon
Lendemain de coupe du monde
2018
Se griser de rires orangés
En apnée
Par le firmament emporté
Une flamme irisée
Au miroir de l’eau vive
Semble clapoter
À la dérive
D’un appel étranger
Résonnance fugace
Fragrance indécise
Fleur d’espace
Se gorger de rires cerises
(Malices)
27/06/2018
Autrefois, le lac de Maix n’existait pas, et à son emplacement actuel
s’élevait une chapelle et un ermitage.
Tous les ans, le dimanche de la Fête-Dieu, on venait en pèlerinage. On
y accourait de Senones, de Saint-Dié, de Baccarat, et même de la
plaine d’Alsace.
Après messe et cantiques, les pèlerins se détendaient en mangeant un
morceau et en buvant un verre de vin avant de prendre le chemin du
retour.
Mais peu à peu, offices et prières diminuèrent, tandis que les
réjouissances augmentaient. Bientôt, on y vint surtout pour boire et
manger, et même pour s’amuser. Si bien que les moines eux-mêmes
négligeaient leur service et, en compagnie des faux pèlerins, passaient
la plus grande partie de la journée en ripailles et beuveries. On y
dansait aussi au son de la vielle et du violon.
Une fois, la cloche de la chapelle eut beau sonner l’office, son
tintement argentin ne couvrit pas les bruits de la fête. Personne ne
l’entendit … ou ne voulut l’entendre. Dansez, dansez mes amis … Vous
ne danserez mie longtemps … Seul un vieux moine monta à l’autel,
suivi d’un unique enfant de chœur.
C’est alors que s’abattit sur le peuple en ribote, la colère du
Très-Haut. Au moment où le vieux prêtre élevait l’hostie, la terre
s’entrouvit dans un grondement du tonnerre et engloutit toute la joyeuse
compagnie, avec chapelle et ermitage. Les eaux se précipitèrent avec
fureur dans l’immense gouffre, et les danseurs furent changés
en poissons.
Voilà comment se forma le lac de la Maix.
Le jour de la Fête-Dieu, si vous vous promenez sur ses rives au moment de l’élévation,
vous entendrez, venant du fond des eaux, un tintement très doux. C’est
la petite cloche de l’ancienne chapelle qui prie pour les âmes englouties.
Le lac de la Maix est situé dans le massif du Donon,en Lorraine, dans les Vosges. Il s'agit de l'un des derniers lacs naturels de formation glaciaire du massif vosgien.
Sur ses rives se dresse une chapelle bâtie sur les ruines d'un ermitage construit en 1070. Un sarcophage de pierre côtoie la chapelle.
Le lac de la Maix
Chapelle proche du lac
Je suis femme
Avec mes armes,
Avec mes larmes,
Avec mon âme.
Je suis femme...
Animée de flammes...
Le feu me damne...
À perdre mon âme...
Je suis émotion...
Quand de tendres frissons...
Vibrent à l’unisson...
Plus que de raison...
Je suis passion...
Prête à l’explosion...
D’une déraison...
Laissée à l’abandon...
Je suis désir...
Ivre d’élixir...
Quand votre plaisir...
Rejoint mes soupirs...
Je suis douceur...
Voile de pudeur...
Quand votre tiédeur...
Miele ma liqueur...
Je suis tendresse...
Quand d’un geste...
Ma main caresse...
Votre délicatesse...
Je Suis Femme...
Auteure Anonyme.
L’église Saint Thomas est l’une des nombreuses curiosités de
Strasbourg. Les visiteurs peuvent y admirer le fameux mausolée du
maréchal Maurice de Saxe mais le sacristain, guide de cette église,
les invite aussi à descendre dans les caveaux.
Là, au centre de la pièce, ils découvrent un cercueil de verre dans
lequel repose le corps embaumé d’une jeune fille. Habillée de sa robe
de mariée, elle porte encore ses bijoux. Sa tête repose entourée de
fleurs d’oranger. La jeune fille est très bien conservée mais pourtant
le spectacle est hideux. D’une maigreur effrayante, la défunte
ébauche un sourire affreux. Ses yeux enfoncés dans leurs orbites et
ses joues extrêmement creuses font ressortir son nez qui parait
beaucoup plus long.
Cette scène fait régulièrement fuir les curieux qui préfèrent sortir
au lieu d’écouter le sacristain leur raconter l’histoire de la jeune et
charmante comtesse de Nassau qui décéda au moment de son union
avec un noble chevalier alsacien.
Une ancienne légende raconte que la momie de l’église de Saint
Thomas revient à la vie en hiver, lors des bals. Chaque année on
peut l’apercevoir virevoltant au milieu des danseuses. Elle a coutume
d’apparaitre au bal donné au profit des pauvres. La jeune comtesse
fiancée, morte il y a de ça trois siècles, valse avec un entrain
endiablé au bras d’un cavalier. Aucun doute c’est bien elle, sa robe
blanche, ses bijoux ainsi que sa maigreur squelettique, sa bouche
grimaçante et ses yeux perdus dans leurs orbites en attestent.
Echappée de son cercueil, elle danse, elle tourbillonne et offre son
affreux sourire à qui la regarde.
Eglise Saint Thomas
Par pitié une bière
Un ciel gris et orange plane sur Lille
La lourdeur du jour pèse dessus la ville
De chaleur assoiffé
Je vague ici
Donne-moi une bière
Le mur rouge torréfie la route noire
L’air caniculaire règne et fait boire
De vapeurs assoiffé
Je stagne ici
Verse-moi une bière
Fraîcheur de caramel malt et houblon mêlés
Flaveur d’un hydromel mousse et bock perlé
De saveurs assoiffé
Je reste ici
Vient-elle cette bière ?
Malices
23/07/2018
Jusqu’à l’aube
Le repas finit
Au cœur de nuit
Et l’on repart
Repu d’amitié
Tout semble noir
Car la clarté
Se dérobe
Jusqu'à l’aube
Malices
Ma mammie d'amour
Tu es et seras toujours,
enfoui au plus profond de mon coeur,
Mon plus beau trésor
Mais aujourd'hui j'ai la douce envie
De partager avec mes ami(e)s
Ce que tu représentais dans ma vie
Tu étais la douceur, la gentillesse
Ma "dealeuse" de câlins tendresse
J'aimais ton écoute, ta contagieuse gaieté,
Ton indéfectible complicité
Tu avais l'art de tout donner
Celui de pardonner
Mes bêtises d'enfants
Ou comme tu disais de "petite chenapan"
S'il y avait une école des mammies
Tu serais première toutes catégories
Si j'avais croisé le chemin d'un génie
Et qu'il m'ait proposé de t'échanger
Contre une tonne de jouets
C'est toi que j'aurai choisi sans hésiter
Puisque tu es une mammie formidable
A jamais irremplaçable
Si je parle de toi à l'imparfait
C'est que tu as commis le pire des méfaits
Celui d'être partie,
Dans le plus beau des Paradis
Me laissant toute de tristesse emplie
Je suis allée ce matin
Cueillir dans mon jardin
Roses et jasmin
Dont j'ai fait le bouquet le plus gros
Pour le déposer auprès de ta photo
Afin que de là-haut
Tu puisses voir que bien que passent les jours
Tu restes ma mammie d'amour
copyright@NanouGM4318
Pensées tendresse à toutes mes amies mammie
et pour celles qui comme la mienne, sont désormais des étoiles
dans le ciel de nos vies.