Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
04/08/2018 - 13:53
La crue...


 
L’amour a débordé
Jusqu’à inonder ton cœur
Pour s’y plonger
 
bois donc son eau
elle est sortilège divin
breuvage igné
 
élixir est sa flamme
elle envahit ta personne
Pour y rayonner
 
l’amour a débordé
 force inextinguible
folie de bonheur 
 
il s’est étendu
sur le rivage de ton âme
il y est resté
 
  (Malices)
18/06/2018
03/08/2018 - 14:47
A cet ami ...


 
Je t’apporterai des visages
Aux yeux abyssaux
Éclairés de sourires
Dont la joie t’emportera
Au delà de nos cieux
 
Il y aura l’unique clarté
Qui éclaire d’amitié
Et les paysages dorés
D’un éternel été
 
Notre poignée de mains
Pimpante d’allégresse
Scellera la rencontre
D’un nœud indéfectible
 
 
 (Malices)
25/06/2018
03/08/2018 - 09:15
Il s'agit d'un enregistrement des années '50. J'ai copié cet extrait d'un disque microsillon acheté dans les années '70.
Le grand Gérard Philipe lit ce célèbre poème de Victor Hugo d'une manière incomparable.


02/08/2018 - 14:25
Les moines de l'étang de Lindre. ( Lorraine )

Un soir d’automne, un bûcheron, la cognée sur l’épaule, regagnait
             son logis en longeant la rive de l’étang de Lindre.
Il fit une halte un instant devant une rustique croix de bois. C’est
alors qu’il entendit un étrange chœur, psalmodiant l’air du Dies
                                                  irae

Il se retourna : la brume, déchirée en longs voiles, flottait sur les eaux
     sombres. Les voix se rapprochaient, et la silhouette d’un moine
émergea de l’étang. Un deuxième moine apparut, suivi d’un troisième,
                           d’un quatrième et de plusieurs autres.

                            L’homme, terrorisé, ne bougeait mie
La longue file des moines passa, capuchon baissé sur le visage,
psalmodiant toujours le funèbre cantique, dans lequel le témoin crut
comprendre ces paroles : « Nous sommes les moines de l’étang… ».
         Et puis les fantômes s’effacèrent dans le noir de la forêt.

 Le bûcheron rentra chez lui. Ruminant la chose, il pensa avoir rêvé,
si bien que le lendemain soir, il résolut de retourner sur le lieu de sa
                                                vision.
La cognée sur l’épaule, il partit dans la nuit tombante. Mais nul
                                             ne le revit.
 Plus tard, bien plus tard, des pêcheurs ramenèrent dans leur filet,
           le cadavre du malheureux, vêtu d’une bure de moine.

L’étang de Lindre est un étang situé près de Dieuze au sud-est du département de la Moselle sur le plateau lorrain et la source de la Seille, un affluent de la Moselle donc sous-affluent du Rhin. Le domaine de Lindre avec ses environs est classé site Natura 2000 et bénéficie de la désignation site Ramsar depuis le 2 février 2003. 



Ce commentaire a été modifié le 02/08/2018 à 14:26
02/08/2018 - 10:13


 Comme dans un livre

C’est une porte magique
Qui vous entraine
Dans des aventures
De rois, de châteaux,
De trésors cachés.
C’est prendre le large,
Voguer vers des contrées
Sauvages et inhospitalières.
Élucider des mystères,
Des énigmes, des secrets.
C’est voyager dans l’histoire,
Découvrir des Empires,
Des Royaumes, des civilisations
Anciennes et perdues. C’est
Explorer des mers lointaines,
Grimper sur les plus hautes
Montagnes du monde,
Descendre dans des gouffres
Profonds et mystérieux.

Il n’y a pas de limite, ce qu’on peut
Faire et découvrir avec un livre.
On peut découvrir des personnages
Célèbres comme Léonard de Vinci ;
Découvrir de nouveaux continents
Avec Christophe Colomb ; participer
A détonantes découvertes scientifiques
En compagnie de Pasteur ou Lavoisier ;
Ou si vous préférez, argumenter avec
Les plus grands philosophes comme
Platon ou notre grand Aristote.

Dans un livre, le temps n’hésite plus,
Les distances et les dimensions
Disparaissent ; vous devenez un
Avec son auteur et créateur.
Votre esprit peut alors voyager
Librement, détachés des contraintes
De ce monde, libéré du temps.

Avec un livre, vous pouvez avec
La machine à remonter le temps,
Retourner dans le passé ou vous
Projetez dans  le futur ; Vous
Évader pour découvrir l’univers,
Le commencement de la vie,
Les merveilles de la Création.

Un livre, ça une odeur, une vie,
Une histoire à raconter, un
Message à partager, un auteur
Et un créateur à découvrir ;
Quelqu’un qui a pris le temps
De nous émerveiller et rêver !

Patrick Etienne

01/08/2018 - 10:40


Le vaisseau nuage 
Plane sur les terres.  
Il vole, il erre 
Tel l’enfant sage.
 
Un bateau fantôme,
Un iceberg volant ? 
Son parfum embaume 
L’espace avoisinant. 
 
Une vague enclume  
Légère comme une plume. 
Une mer enfume 
De sa blanche écume.
 
Le vaisseau nuage 
Vogue dans l’éther. 
Mon regard, paysage, 
Éphémère « image in air ». 

 
Thierry Petibon
Sur les routes de mon pays
2018

01/08/2018 - 08:27
Douce vieillesse !



 Cheveux argentés, visage buriné,
Au coin du feu, assise, elle songe...
A autrefois..., à la douceur des veillées
Où l'on chantait en brodant,
Aux odeurs de cannelle
Dans la maison flottants,
Aux bûches dans la cheminée,
A l'odeur douceâtre du bois
Qui crépite et s'envole en fumée !
Aux frimousses ébahies des enfants
A l'écoute d'histoires et de contes
Peuplés de fées et de princes charmants !

Michelle
31/07/2018 - 13:43
Comme si ...


 
Comme si la lumière
Jaillissait de la terre
Les ombres géantes révélées
Eclairent les visages
Accrochés aux murs déployés
De la ville incertaine
 
Et le vent agite les pensées
Des passants égarés
Aux sons inouïs des cieux
Rhapsodie universelle du temps
 
Et la pluie secoue les cœurs
Des passants indifférents
A la voix tonitruante qui sourd
Des doigts agiles du peintre
 
Et le feu s’écoule en l’esprit
Des passants ignorant
Les éclats de sanglots
D’une rencontre révolue
 
Désormais abandonnés
Les rêves figés rayonnent
Mais tu es déjà si loin…
 
 (Malices)
09/07/2018
Ce commentaire a été modifié le 31/07/2018 à 13:44
30/07/2018 - 10:18


Un baiser de toi

Pas besoin d'être un ange, pas besoin d'aile
Sans être né du chant des étoiles
Sans être venu du vent du ciel
Et même si tu n'es pas couvert d'opale
Laisse-moi te goûter comme le sel

Seulement tes mains, ta bouche et ton regard
Pas de phrases, si tu préfères le silence
Ou rien que des mots simples
Des mots bercés d'insouciances
Sans aucun, JURÉ, ni promesse

Sans associer nos destins
Comme sont liés l'arbre et l'écorce
J'aimerais ta main dans ma main
Ton parfum qui s'envole avec mes rêves
Ton souvenir, là ou mes nuits s'achèvent

Pas besoin d'être un ange, pas besoin d'aile
Sans être né du chant des étoiles
Sans être venu du vent du ciel
Et même si tu n'es pas couvert d'opale
Donne-moi un baiser douceur de miel

Les yeux ouverts ou fermés, sans importance
Dans l'intimité si n'importe où te gêne
Un baiser selon tes préférences
Rien que mes lèvres posées sur les tiennes
Offre-moi juste cet instant de chance.
 
par chatalarose

30/07/2018 - 09:08


Soleil couchant.
 
Sur la mer, le soleil se couche.
Ses reflets dorés sur l'onde
Scintillent, et, se mêlant
Aux flots bleutés
Se noient dans les abîmes
Pour illuminer les tréfonds
Où s'éveillent les sirènes,
Qui se parent pour
Le grand bal de la nuit !
 
Michelle