Venez reposer vos yeux fatigués... Laissez fleurir votre coeur… Venez cueillir des bouquets de couleurs... Qui chantent pour vous dans la lumière... Non la beauté n’a pas déserté ce monde... Elle vous attend sur votre chemin... Pour venir au secours de vos espoirs déçus... Et semer encore des graines de vie... Sur les chemins de votre enfance... (Amédée Besset)
Excusez-moi, je reviens de voyage J'ai encore la tête dans les nuages Les talons ont touché le sol Mais la tête n'a pas encore atterri.
Je reviens de voyage, J'ai les pieds marins des vagues de la mer Le visage euphorique et les yeux dans le lointain.
J'ai toujours faim d'ailleurs et de découvertes De ces mots inconnus qui butent sur le bout de mes lèvres, De ces cultures si différentes et si proches en même temps.
Je reviens de voyage, mais je ne m'inquiète pas Bientôt, mon esprit aura rejoint mon présent Et se mettra alors à penser au futur.
Je reviens de voyage, mais je repars bientôt, Toujours un projet devant soi, une flèche à décocher, Un pan de carte à explorer ici dans mon pays.
Je reviens de voyage, je suis en transit Destination vie, destination souffrance Et destination voyages...
L'histoire raconte que trois vierges se seraient réfugiées dans la forêt et auraient été assassinées par les Huns. Les habitants du village, pris de pitié par le meurtre des femmes, les auraient transportées au cimetière. Cela dit, à la suite de ce geste, et ce pendant plus de quarante jours, une tempête de grêle ne cessa de tourmenter le hameau. Étant persuadés que les pluies étaient causées par l'assassinat des trois femmes, on décida de les ramener sur le lieu de leur massacre, où on les enterra pour de bon. Le jour-même, la tempête cessa aussitôt.
Aujourd'hui, ce pèlerinage est très fréquenté par les personnes souffrant de rages de dents ou par les futures mères.
La Poésie De La Matinée...Les Saisons De Gaston Couté...
Les Saisons
Printemps Le printemps va bientôt naître. Les hirondelles Pour que l’azur s’en vienne égayer son berceau... Fendent le crêpe du brouillard à grands coups Prestes et nets ainsi que des coups de ciseaux. Des rustres stupides et des corbeaux voraces Qui s’engraissaient parmi les horreurs de l’hiver En voyant les oiseaux d’espoir traverser l’air Se liguent aussitôt pour leur donner la chasse. Les hirondelles agonisent en des cages, Leur aile saigne sous la serre des corbeaux, Mais parmi l’azur qui crève enfin les nuages Voici l’Avril ! Voici le printemps jeune et beau. O gouvernants bourgeois à la poigne cruelle Emprisonnez les gens, faites en des martyrs, Tuez si ça vous plaît toutes les hirondelles, Vous n’empêcherez pas le printemps de venir.
Été Pour emblaver ces champs, quelques sas ont suffit... Ils n’ont jeté que quelques poignées de semence Mais le miracle blond de l’Eté s’accomplit... Cent faucheurs sont penchés sur la moisson immense... De chaque grain tombé dans la nuit du sillon Un bel épi s’est élancé vers la lumière Et nul ne peut, sous le vol bleu des faucillons Compter tous les épis de la récolte entière. O vous, plus isolés encor que les semeurs Qui sont passés dans la plaine au temps des emblaves, En la nuit des cerveaux et l’intensité des cœurs Jetez votre bon grain sur Je champ des Esclaves. Fiers semeurs de l’Ida, jetez votre bon grain. il dormira comme le blé dort dans la terre. Mais innombrable, aux beaux jours de l’Eté prochain, Votre moisson resplendira dans la lumière1
Automne Comme un monde qui meurt écrasé sous son Or... La Forêt automnale en son faste agonise Et ses feuilles, comme les pièces d’un trésor, S’amoncellent sous le râteau fou de la bise. Parmi la langueur des sous-bois, on sent flotter La même odeur de lente mort et de luxure Qui vous accable au cœur des trop riches cités : Tout l’Or de la Forêt s’exhale en pourriture ! Mais nous savons que de l’amas de ce fumier Doit fleurir, en l’élan de la sève prochaine, La gaieté des coucous, la grâce des aubiers, La douceur de la mousse et la beauté des chênes. Notre Société ressemble à la Forêt, Nous sommes en Novembre, et l’Automne est en elle. O fumier d’aujourd’hui ! plus ton lit est épais Plus l’Avril sera vert dans la Forêt nouvelle !
Hiver Tristes, mornes, muets, voûtés comme une échine De malheureux tâcherons , les vieux monts ont l’air D’un peuple d’ouvriers sur un chemin d’usine, Et leur long défilé semble entrer dans l’hiver. En un effeuillement lent de pétales sombres La neige tombe comme tombe la Douleur Et la Misère sur le dos des travailleurs. La neige tombe sur les monts. La neige tombe. Emprisonnant leur flanc, écrasant leur sommet, Sous un suaire dont la froideur s’accumule Encor ! Toujours ! plus fort ! la neige tombe. Mais...Au simple bruit d’un pas heurtant le crépuscule... Les vieux monts impassibles travaillent soudain... Et leur révolte gronde en avalanche blanche. Qui renverse et qui brise tout sur son chemin… Sur notre monde un jour, quelle horrible avalanche !
Au 13ème siècle, Ribeauvillé est érigée en ville et s'entoure d'un rempart. Elle est divisée en quatre quartiers qui ont chacun leur propre fortification : des tours-portes permettent le passage de l'un à l'autre. Au XIXe siècle, on détruisit la quasi-totalité des remparts, exceptée la Tour des Bouchers et trois autres tours (Tours des Cigognes et Tour des Sorcières).
Des légendes racontent qu'au temps de l'inquisition on enfermait dans la Tour des sorcières des hérétiques soupçonnés de magie et de pratiques déviantes. A la nuit tombée des plaintes féminines résonneraient dans les murs.
La Tour des Bouchers, quant à elle, doit son nom à l'activité de boucherie développée dans les maisons à ses pieds. Elle servait de passage d'un quartier à un autre mais aussi de tour de guet, de beffroi et même de prison. Le sang des animaux coulait au pied des édifices et les cris des détenus résonnaient dans la ville.
Soleil couchant. Le soleil embrase l’horizon De ses derniers rayons. Une légère fraîcheur s’installe Tandis que le ciel se voile. Puis, l’astre du jour s’enfuit Cédant sa place à la nuit. Pour achever ce ballet nocturne Les étoiles, s’invitent, unes à unes Pour danser avec la lune !
Charles Baudelaire (1821-1867) L'invitation au voyage...
Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir... Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre... Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l'ambre... Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l'âme en secret Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l'humeur est vagabonde ; C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent du bout du monde. Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D'hyacinthe et d'or ; Le monde s'endort Dans une chaude lumière. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Recueil...Les Fleurs Du Mal Charles Baudelaire...(1821-1867)
Laurent Drelincourt, né le 14 janvier 1625 à Paris et mort le 2 juin 1680 à Niort, est un poète et pasteur français, (Théologien, pasteur, poète et écrivain).
Le soleil
Flambeau de l'Univers, charmant père du jour, Globe d'or et de feu, centre de la lumière, Admirable portrait de la cause première, Tu fais de la nature et la joie et l'amour.
Comme un superbe roi, qui brille dans sa cour, Couronné de rayons en ta haute carrière, Des portes d'Orient tu franchis la barrière, Pour visiter le Gange et le Pô tour à tour.
Ainsi marchant toujours dans la pompe royale, Et courant de l'aurore à l'Inde occidentale, Tu répands en tous lieux ton éclat sans pareil.
Mais si je te compare au Dieu de la nature, Dont tu n'es après tout que la faible peinture, Ton éclat n'est qu'une ombre et tu n'es plus soleil.
Qui suis-je, dis-moi ? (Ecrit par Patrick Etienne) Des choix s’offrent à nous chaque jour, des portes qui ne demandent qu’à être ouvertes, des opportunités qui ne demandent qu’à être saisies. En ouvrant ces portes, nous allons faire des rencontres pleines de surprises ; l’anticipation et l’inattendu ne sont-ils pas les ingrédients qui pimentent la vie ? La vie est jalonnée de mystères, d’énigmes, de découvertes qui s’offrent à nous. Nous sommes des chercheurs, des explorateurs,des aventuriers dans ce monde, à la recherche de nous-mêmes; pourquoi nous sommes ici en premier lieu, et qu’arrive-t-il vraiment après la mort. Mais notre appétit n’est jamais rassasié, nos envies jamais satisfaites, notre énergie jamais épuisée. Nous allons de l’avant, toujours de l’avant... Mais la vraie question est : où allons-nous vraiment ? L’esprit humain est aussi vaste que l’univers, mais aussi petit dans ses propres jugements ! Là où il excelle dans sa soif de connaissances, il échoue lamentablement dans ses raisonnements. L’esprit humain est insatiable ; il cherche à découvrir, à comprendre, à maitriser, à dominer, mais en vain il ne trouve pas le repos. Il s’épuise dans ses propres forces en essayant d’additionner deux plus deux, mais en oubliant qui a créé les mathématiques en premier lieu ! Bien qu’une queue ne lui soit jamais poussée à son arrière-train, l’homme persiste à croire (ou de vouloir croire) qu’il est le maillon le plus évolué du règne vivant.Dans son propre entendement,il est l’aveugle qui essaie d’éclairer le chemin de ses propres congénères, s’étant réduit lui-même en un animal intelligent et pensant.Dieu lui-même ou dieu déchu ? L’homme refuse catégoriquement l’aide céleste,travaillant corps et âme pour se fabriquer des ailes qui doivent l’emmener aux confins de la connaissance et de l’univers. L’élève Icare n’est-il pas ici, victime de sa propre vantardise, de son impuissance à résoudre les grands mystères de la vie ? N’est-ce pas chez lui un désirhumain néfaste qui le possède, le pousse à se brûler ses propres ailes,si près de la vérité ? Vous avez tous entendu parler « de la bouteille à la mer interstellaire », envoyé par deux fois dans les années 72’ et 73’, pour communiquer avec nos amis extraterrestres ; une grande avancée scientifique et spatiale, disent-ils ? Mais on attend toujours un SMS en retour de leur part ! Je pense qu’ils ont réitéré l’expérience en 1977… Hélas, toujours silence radio…! L’univers entier est bâti sur des absolus, des lois fondamentales mises en place pour le contrôler. Quand il en vient à ses lois astronomiques, le hasardne trouve aucune place. C’est juste dans l’imagination des hommes qu’ontrouve toutes ses absurdités évolutionnistes. Dieu ! Pourquoi Dieu ? Pourquoi pas Dieu après tout ! Il y a trop de gens qui parlent pour ne rien dire ; d’autres, on la tête dans les étoiles, pleines d’idées ; quant au sage, il réfléchit, médite, puis agit. Aprèstout, qui a créé la pensée ? — Vous n’êtes pas un penseur « Eh bien, qu’à cela ne tienne, essayez ! » — Vous n’êtes pas un philosophe « Seuls les sots ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre ! » — Vous n’avez pas grand-chose, mais vous savez aimer « Vous voyez, vous êtes déjà un philosophe en herbe, vous avez déjà compris le sens de la vie ! » L’homme, le plus souvent, est plus amoureux de sa liberté, de lui-même, qu’il est de la vérité. C’est pour cela que de nos jours il insiste tellement sur sa liberté de pensée (La libre-pensée) ; il y a sa vérité, ma vérité, et la vérité tout court. Laquelle allons-nous choisir ? Cela va dépendre combien libre nous sommes de penser par nous-mêmes ! Vous avez souvent entendu cette expression « Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir » Pourtant, Dieu a mis sa propre signature dans toute sa création ; il n’y a qu’à se baisser pour le lire. Mais le problème de nos jours, c’est que les gens ne savent plus lire ! En physique, deux choses ne peuvent pas occuper une place en même temps ; de même, la sagesse et la bêtise ne peuvent pas occuper la même place dans le cerveau humain en même temps. Si la bêtise remplace la sagesse, nous sommes voués au ridicule. Il y avait cet orateur sur la place d’un marché qui harangué la foule en disant que de croire en Dieu et en sa création, était dénudé de bon senset une fable pour les vieilles femmes. Quand, soudainement, quelqu’un lui jeta une pomme pourrie au visage. L’homme en colère, se tourna vers la foule fou de rage. « Qui a fait cela ! » « Personne », lui répondit une petite voix, « elle s’est lancé toute seule par elle-même ! » Ne brisez pas les rêves de vos enfants. Si vous avez des doutes sur vous, la société, la vie et l’amour, gardez ces doutes pour vous-mêmes, mais donnez-leur une chance de réaliser leurs rêves ! Les enfants sont la source où jaillit la connaissance, aussi pure qu’elle peut l’être. C’est quand cette source grandit qu’elle devient adultérée,et au pire empoisonnée !
Mon mot de la fin : Pour écrire une citation inspirée et juste, ce n’est pas nécessaire d’être un lettré ; d’avoir une éducation poussée ; des diplômes d’Etat ; ni d’un haut quotient intellectuel. Il faut juste être un bon observateur et aimer la vérité. Il ne faut surtout pas avoir peur de ce que les autres vont penser de vous, et de quelle façon ils vont juger vos paroles. Vos paroles sont la réflexion de vous-même ; de votre authenticité, être en accord et en harmonie avec vous-même, vos idées, vos pensées, votre foi personnelle. Le Ciel est un grand réservoir de sagesse et de vérité, et cela dépend de vous combien votre entonnoir peut recevoir ! Plus vite vous apprenez à déverser vos richesses de connaissance sur les autres ; plus vite vous serez de nouveau rempli.Mais toute cette sagesse et toute cette connaissance sont vaines et sans profit si l’amour n’est pas le but. « Or, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, et l’amour ; mais la plus grande de ces choses c’est l’amour ! »
Ce commentaire a été modifié le 03/07/2018 à 09:25
Venez reposer vos yeux fatigués...
Laissez fleurir votre coeur…
Venez cueillir des bouquets de couleurs...
Qui chantent pour vous dans la lumière...
Non la beauté n’a pas déserté ce monde...
Elle vous attend sur votre chemin...
Pour venir au secours de vos espoirs déçus...
Et semer encore des graines de vie...
Sur les chemins de votre enfance...
(Amédée Besset)
CLIC...................."Sentimientos" Ernesto Cortázar from gonzalo perez on Vimeo.
Retour de voyage
Excusez-moi, je reviens de voyage
J'ai encore la tête dans les nuages
Les talons ont touché le sol
Mais la tête n'a pas encore atterri.
Je reviens de voyage,
J'ai les pieds marins des vagues de la mer
Le visage euphorique et les yeux dans le lointain.
J'ai toujours faim d'ailleurs et de découvertes
De ces mots inconnus qui butent sur le bout de mes lèvres,
De ces cultures si différentes et si proches en même temps.
Je reviens de voyage, mais je ne m'inquiète pas
Bientôt, mon esprit aura rejoint mon présent
Et se mettra alors à penser au futur.
Je reviens de voyage, mais je repars bientôt,
Toujours un projet devant soi, une flèche à décocher,
Un pan de carte à explorer ici dans mon pays.
Je reviens de voyage, je suis en transit
Destination vie, destination souffrance
Et destination voyages...
chatalarose.
La tombe des trois Vierges à Wentzwiller.
L'histoire raconte que trois vierges se seraient réfugiées dans la
forêt et auraient été assassinées par les Huns. Les habitants du
village, pris de pitié par le meurtre des femmes, les auraient
transportées au cimetière. Cela dit, à la suite de ce geste, et ce
pendant plus de quarante jours, une tempête de grêle ne cessa de
tourmenter le hameau. Étant persuadés que les pluies étaient
causées par l'assassinat des trois femmes, on décida de les ramener
sur le lieu de leur massacre, où on les enterra pour de bon.
Le jour-même, la tempête cessa aussitôt.
Aujourd'hui, ce pèlerinage est très fréquenté par les personnes souffrant de rages de dents ou par les futures mères.
Les Saisons
Printemps
Le printemps va bientôt naître. Les hirondelles
Pour que l’azur s’en vienne égayer son berceau...
Fendent le crêpe du brouillard à grands coups
Prestes et nets ainsi que des coups de ciseaux.
Des rustres stupides et des corbeaux voraces
Qui s’engraissaient parmi les horreurs de l’hiver
En voyant les oiseaux d’espoir traverser l’air
Se liguent aussitôt pour leur donner la chasse.
Les hirondelles agonisent en des cages,
Leur aile saigne sous la serre des corbeaux,
Mais parmi l’azur qui crève enfin les nuages
Voici l’Avril ! Voici le printemps jeune et beau.
O gouvernants bourgeois à la poigne cruelle
Emprisonnez les gens, faites en des martyrs,
Tuez si ça vous plaît toutes les hirondelles,
Vous n’empêcherez pas le printemps de venir.
Été
Pour emblaver ces champs, quelques sas ont suffit...
Ils n’ont jeté que quelques poignées de semence
Mais le miracle blond de l’Eté s’accomplit...
Cent faucheurs sont penchés sur la moisson immense...
De chaque grain tombé dans la nuit du sillon
Un bel épi s’est élancé vers la lumière
Et nul ne peut, sous le vol bleu des faucillons
Compter tous les épis de la récolte entière.
O vous, plus isolés encor que les semeurs
Qui sont passés dans la plaine au temps des emblaves,
En la nuit des cerveaux et l’intensité des cœurs
Jetez votre bon grain sur Je champ des Esclaves.
Fiers semeurs de l’Ida, jetez votre bon grain.
il dormira comme le blé dort dans la terre.
Mais innombrable, aux beaux jours de l’Eté prochain,
Votre moisson resplendira dans la lumière1
Automne
Comme un monde qui meurt écrasé sous son Or...
La Forêt automnale en son faste agonise
Et ses feuilles, comme les pièces d’un trésor,
S’amoncellent sous le râteau fou de la bise.
Parmi la langueur des sous-bois, on sent flotter
La même odeur de lente mort et de luxure
Qui vous accable au cœur des trop riches cités :
Tout l’Or de la Forêt s’exhale en pourriture !
Mais nous savons que de l’amas de ce fumier
Doit fleurir, en l’élan de la sève prochaine,
La gaieté des coucous, la grâce des aubiers,
La douceur de la mousse et la beauté des chênes.
Notre Société ressemble à la Forêt,
Nous sommes en Novembre, et l’Automne est en elle.
O fumier d’aujourd’hui ! plus ton lit est épais
Plus l’Avril sera vert dans la Forêt nouvelle !
Hiver
Tristes, mornes, muets, voûtés comme une échine
De malheureux tâcherons , les vieux monts ont l’air
D’un peuple d’ouvriers sur un chemin d’usine,
Et leur long défilé semble entrer dans l’hiver.
En un effeuillement lent de pétales sombres
La neige tombe comme tombe la Douleur
Et la Misère sur le dos des travailleurs.
La neige tombe sur les monts. La neige tombe.
Emprisonnant leur flanc, écrasant leur sommet,
Sous un suaire dont la froideur s’accumule
Encor ! Toujours ! plus fort ! la neige tombe.
Mais...Au simple bruit d’un pas heurtant le crépuscule...
Les vieux monts impassibles travaillent soudain...
Et leur révolte gronde en avalanche blanche.
Qui renverse et qui brise tout sur son chemin…
Sur notre monde un jour, quelle horrible avalanche !
Gaston Couté.
Gaston Couté, né à Beaugency le 23 septembre 1880, mort à Paris 10e le 28 juin 1911, est un poète libertaire et chansonnier français.
Gaston Couté, sur Wikisource
CLIC....................... Vivaldi - Four Seasons - Die Vier Jahreszeiten - Les Quatre Saisons from Germain Jung on Vimeo.
Les tours de Ribeauvillé
Au 13ème siècle, Ribeauvillé est érigée en ville et s'entoure
d'un rempart. Elle est divisée en quatre quartiers qui ont chacun
leur propre fortification : des tours-portes permettent le passage de l'un
à l'autre. Au XIXe siècle, on détruisit la quasi-totalité des
remparts, exceptée la Tour des Bouchers et trois autres tours
(Tours des Cigognes et Tour des Sorcières).
Des légendes racontent qu'au temps de l'inquisition on enfermait
dans la Tour des sorcières des hérétiques soupçonnés de magie et de
pratiques déviantes. A la nuit tombée des plaintes
féminines résonneraient dans les murs.
La Tour des Bouchers, quant à elle, doit son nom à l'activité de
boucherie développée dans les maisons à ses pieds. Elle servait de
passage d'un quartier à un autre mais aussi de tour de guet, de
beffroi et même de prison. Le sang des animaux coulait au pied des
édifices et les cris des détenus résonnaient dans la ville.
Le soleil embrase l’horizon
De ses derniers rayons.
Une légère fraîcheur s’installe
Tandis que le ciel se voile.
Puis, l’astre du jour s’enfuit
Cédant sa place à la nuit.
Pour achever ce ballet nocturne
Les étoiles, s’invitent, unes à unes
Pour danser avec la lune !
Michelle
L'invitation au voyage...
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir...
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre...
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre...
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Recueil...Les Fleurs Du Mal
Charles Baudelaire...(1821-1867)
Le soleil
Flambeau de l'Univers, charmant père du jour,
Globe d'or et de feu, centre de la lumière,
Admirable portrait de la cause première,
Tu fais de la nature et la joie et l'amour.
Comme un superbe roi, qui brille dans sa cour,
Couronné de rayons en ta haute carrière,
Des portes d'Orient tu franchis la barrière,
Pour visiter le Gange et le Pô tour à tour.
Ainsi marchant toujours dans la pompe royale,
Et courant de l'aurore à l'Inde occidentale,
Tu répands en tous lieux ton éclat sans pareil.
Mais si je te compare au Dieu de la nature,
Dont tu n'es après tout que la faible peinture,
Ton éclat n'est qu'une ombre et tu n'es plus soleil.
Laurent Drelincourt
Qui suis-je, dis-moi ?
(Ecrit par Patrick Etienne)
Des choix s’offrent à nous chaque jour, des portes qui ne demandent qu’à être ouvertes, des opportunités qui ne demandent qu’à être saisies.
En ouvrant ces portes, nous allons faire des rencontres pleines de surprises ; l’anticipation et l’inattendu ne sont-ils pas les ingrédients qui pimentent la vie ?
La vie est jalonnée de mystères, d’énigmes, de découvertes qui s’offrent à nous. Nous sommes des chercheurs, des explorateurs,des aventuriers dans ce monde, à la recherche de nous-mêmes;
pourquoi nous sommes ici en premier lieu, et qu’arrive-t-il vraiment après la mort.
Mais notre appétit n’est jamais rassasié, nos envies jamais satisfaites, notre énergie jamais épuisée. Nous allons de l’avant, toujours de l’avant... Mais la vraie question est : où allons-nous vraiment ?
L’esprit humain est aussi vaste que l’univers, mais aussi petit dans ses propres jugements ! Là où il excelle dans sa soif de connaissances, il échoue lamentablement dans ses raisonnements.
L’esprit humain est insatiable ; il cherche à découvrir, à comprendre, à maitriser, à dominer, mais en vain il ne trouve pas le repos. Il s’épuise dans ses propres forces en essayant d’additionner deux plus deux, mais en oubliant qui a créé les mathématiques en premier lieu !
Bien qu’une queue ne lui soit jamais poussée à son arrière-train, l’homme persiste à croire (ou de vouloir croire) qu’il est le maillon le plus évolué du règne vivant.Dans son propre entendement,il est l’aveugle qui essaie d’éclairer le chemin de ses propres congénères, s’étant réduit lui-même en un animal intelligent et pensant.Dieu lui-même ou dieu déchu ?
L’homme refuse catégoriquement l’aide céleste,travaillant corps et âme pour se fabriquer des ailes qui doivent l’emmener aux confins de la connaissance et de l’univers. L’élève Icare n’est-il pas ici, victime de sa propre vantardise, de son impuissance à résoudre les grands mystères de la vie ? N’est-ce pas chez lui un désirhumain néfaste qui le possède, le pousse à se brûler ses propres ailes,si près de la vérité ?
Vous avez tous entendu parler « de la bouteille à la mer interstellaire », envoyé par deux fois dans les années 72’ et 73’, pour communiquer avec nos amis extraterrestres ; une grande avancée scientifique et spatiale, disent-ils ? Mais on attend toujours un SMS en retour de leur part ! Je pense qu’ils ont réitéré l’expérience en 1977… Hélas, toujours silence radio…!
L’univers entier est bâti sur des absolus, des lois fondamentales mises en place pour le contrôler. Quand il en vient à ses lois astronomiques, le hasardne trouve aucune place. C’est juste dans l’imagination des hommes qu’ontrouve toutes ses absurdités évolutionnistes.
Dieu ! Pourquoi Dieu ? Pourquoi pas Dieu après tout ! Il y a trop de gens qui parlent pour ne rien dire ; d’autres, on la tête dans les étoiles, pleines d’idées ; quant au sage, il réfléchit, médite, puis agit. Aprèstout, qui a créé la pensée ?
— Vous n’êtes pas un penseur « Eh bien, qu’à cela ne tienne, essayez ! »
— Vous n’êtes pas un philosophe « Seuls les sots ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre ! »
— Vous n’avez pas grand-chose, mais vous savez aimer «
Vous voyez, vous êtes déjà un philosophe en herbe, vous avez déjà compris le sens de la vie ! »
L’homme, le plus souvent, est plus amoureux de sa liberté, de lui-même, qu’il est de la vérité. C’est pour cela que de nos jours il insiste tellement sur sa liberté de pensée (La libre-pensée) ; il y a sa vérité, ma vérité, et la vérité tout court. Laquelle allons-nous choisir ? Cela va dépendre combien libre nous sommes de penser par nous-mêmes !
Vous avez souvent entendu cette expression « Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir » Pourtant, Dieu a mis sa propre signature dans toute sa création ; il n’y a qu’à se baisser pour le lire. Mais le problème de nos jours, c’est que les gens ne savent plus lire !
En physique, deux choses ne peuvent pas occuper une place en même temps ; de même, la sagesse et la bêtise ne peuvent pas occuper la même place dans le cerveau humain en même temps. Si la bêtise remplace la sagesse, nous sommes voués au ridicule.
Il y avait cet orateur sur la place d’un marché qui harangué la foule en disant que de croire en Dieu et en sa création, était dénudé de bon senset une fable pour les vieilles femmes.
Quand, soudainement, quelqu’un lui jeta une pomme pourrie au visage. L’homme en colère, se tourna vers la foule fou de rage. « Qui a fait cela ! » « Personne », lui répondit une petite voix, « elle s’est lancé toute seule par elle-même ! »
Ne brisez pas les rêves de vos enfants. Si vous avez des doutes sur vous, la société, la vie et l’amour, gardez ces doutes pour vous-mêmes, mais donnez-leur une chance de réaliser leurs rêves !
Les enfants sont la source où jaillit la connaissance, aussi pure qu’elle peut l’être. C’est quand cette source grandit qu’elle devient adultérée,et au pire empoisonnée !
Mon mot de la fin :
Pour écrire une citation inspirée et juste, ce n’est pas nécessaire d’être un lettré ; d’avoir une éducation poussée ; des diplômes d’Etat ; ni d’un haut quotient intellectuel. Il faut juste être un bon observateur et aimer la vérité. Il ne faut surtout pas avoir peur de ce que les autres vont penser de vous, et de quelle façon ils vont juger vos paroles.
Vos paroles sont la réflexion de vous-même ; de votre authenticité, être en accord et en harmonie avec vous-même, vos idées, vos pensées, votre foi personnelle.
Le Ciel est un grand réservoir de sagesse et de vérité, et cela dépend de vous combien votre entonnoir peut recevoir ! Plus vite vous apprenez à déverser vos richesses de connaissance sur les autres ; plus vite vous serez de nouveau rempli.Mais toute cette sagesse et toute cette connaissance sont vaines et sans profit si l’amour n’est pas le but.
« Or, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, et l’amour ; mais la plus grande de ces choses c’est l’amour ! »