En France : (Joyeux Noël)Plusieurs jours avant Noël, les villes et les villages de France prennent un air de fête. On décore la façade des mairies. On dresse un immense sapin sur les grandes places. Les rues principales et les arbres sont recouverts de guirlandes lumineuses. Les grands magasins font de très belles vitrines ou certains mettent en scène des automates. Les enfants se font photographier en compagnie du Père Noël. Les écoles maternelles décorent leurs classes. Le 24 au soir les familles font un dîner de réveillon composé de mets savoureux tels que des huîtres et du foie gras. Les plus pratiquants vont ensuite en famille à la messe de minuit. Le Père Noël vient du ciel en traîneau pour déposer les cadeaux pendant la nuit et les enfants les découvrent le matin de Noël au pied du sapin. Le jour de Noël, ils se rassemblent en famille autour de la table de Noël. Le repas de Noël est souvent composé d'une dinde ou d'un chapon rôti et se termine par une bûche glacée. En Provence, dans certaines églises du bord de la mer, à la fin de la messe de minuit, une procession de pêcheurs et de poissonniers déposent au pied de l'autel un panier rempli de poissons, en signe d'affection et de reconnaissance envers le petit Jésus. La tradition veut que le repas du réveillon se termine par treize desserts qui symbolisent le Christ et les douze apôtres. Ces desserts rassemblent tous les fruits et les confiseries de la région.
En Italie : (Buon Natale)La fête de Noël dure 3 jours, du 24 au 26 décembre. La crèche est originaire d'Italie. Comme reproduction de l'étable, elle est apparue en Italie dans les églises au XVème siècle. Les crèches familiales se sont développées au XVIIème et XVIIIème, particulièrement avec les crèches napolitaines très raffinées. Selon la tradition, les familles italiennes l'installent neuf jours avant la naissance du Christ. Le sapin de Noël se fait le 08 décembre par tradition (un jour férié en Italie) Les traditions de Noël varient d'une région à l'autre. Dans certaines régions du nord de l'Italie, c'est le Père Noël, "Babo Natale" ou le Petit Jésus, "Gesu Bambino" qui apportent les cadeaux le 25 décembre. Ailleurs, c'est Sainte Lucie, le 13 décembre. À Rome et en Italie du sud, c'est " la Befana" qui apporte les jouets le jour des Rois, pendant la nuit de l'Épiphanie . La Befana est une sorcière âgée, mais très gentille. Elle se déplace sur son balai et passe par les cheminées pour distribuer les cadeaux. On voit souvent l'image de la Befana, par exemple aux fenêtres des maisons pendant le temps de Noël. Bien sûr, pas de Noël sans le traditionnel "Panettone". Ce gâteau aurait vu le jour vers 1490 à Milan, mais bien vite on l'adopta dans toute l'Italie. Les Italiens dégustent aussi le Pandoro dont la popularité suit de près celle du Panettone, il est d'origine plus récente.
En Espagne : (Feliz Navidad)En Espagne, on appelle le jour du 24 décembre le jour de la « Noche Buena », qui est très important. Le jour du 25 décembre est moins important que le jour de la « Noche Buena ». Cependant ni la veille, ni le lendemain de Noël ne sont fériés en Espagne. La messe de minuit est appelée la messe du coq. Dans certaines régions, la bûche de Noël, choisie le 13 décembre fête de sainte Lucie, est couverte d'une couverture les jours qui précédent Noël. A Noël, les enfants dansent autour de la bûche en tapant dessus avec un bâton pour que la bûche leur apporte des friandises. Le menu est presque toujours le même : agneau rôti, dinde et fruits de mer. Le plus typique, pendant tous ces jours de fête, ce sont les confiseries : le " Turron " est une espèce de nougat. Le jour des cadeaux est le jour des Rois, le 6 janvier : ce sont surtout les Rois Mages venus d’Orient qui apportent les cadeaux. Ce sont eux qui ont apporté à Jésus l’or, l’encens et la myrrhe ... L’Espagne est le seul pays latin où le Père Noël ne s'est pas encore imposé. En Allemagne : (Frohliche Weihnachten). Ce sont les allemands qui ont inventé la tradition du sapin de Noël, il y a 400 ans. Dans le nord du pays, c'est Saint-Nicolas qui apporte les cadeaux le 6 décembre. Il descend du ciel dans une luge. Mais dans le sud, c'est le Père Noël qui récompense les enfants qui ont été sages pendant l'année. Les gâteaux sont différents selon les provinces, mais on retrouve partout le massepain. L'un des plus célèbres gâteau de Noël s'appelle : La maison de la sorcière, elle est en pâte d'amandes ou en génoise. On recouvre le toit de fruits confits ou de sucre glace et on place une bougie allumée dans les fenêtres. Les autres friandises de Noël sont : le gâteau au miel de saint Nicolas, le Glintwein (Vin d'évêque), le pain de Noël (Christbrot), les bretzels de toutes formes, et les brioches de Noël (Christstollen). En Belgique (1) : (Zalige Kertfeest)Saint-Nicolas vient le 6 décembre avec son âne chargé de jouets. Près de la cheminée,les enfants déposent un navet et une carotte pour l'âne. Pour la Saint-Nicolas, les enfants se régalent de petits gâteaux traditionnels à la cannelle, appelés speculoos, et qu'on façonne en forme de saint-Nicolas. Comme la boisson nationale est la bière (il en existe plus de mille sortes !), on brasse une bière spéciale : la bière de Noël. Les plats traditionnels belges pour le repas de Noël sont le boudin blanc truffé, l'oie aux châtaignes, le foie gras, la dinde truffée.
En Belgique (2) : (Joyeux Noël - djoyeus Noyé)
A l'approche de Noël, la tradition veut qu'on se régale en Wallonie de "tripes à l'djotte", aussi appelées "vettes tripes" ou boudin vert parce qu'elles sont à base de chou vert. Pour les réussir, il faut une même part de légumes et de viande de porc, de préférence des bas morceaux, additionnée de sel, de poivre, de clous de girofle et de noix de muscade. Dans la région de Nivelles, tous les enfants savent que le Petit Jésus lui-même dépose, au pied de leur lit, les savoureux cougnous de Noël, dont la pâte est façonnée jusqu'à ce qu'elle prenne la forme d'un corps à deux têtes . A Andenne, on prépare les "trairies", série de cinq cougnous de taille décroissante, que l'on déguste traditionnellement, après la Messe de Minuit. A Liège, on prépare "la boukète", cette délicieuse crêpe à la farine de sarrasin, frite à la poêle avec du beurre, agrémentée de raisins de Corinthe ou de ronds de pommes et servie saupoudrée de sucre fin ou de cassonade. On l'accompagne d'un bon vin chaud et, dans le pays de Herve, on l'agrémente du célèbre sirop qui fait l'honneur de la région. Au Royaume-Uni : (Merry Christmas)Les cartes de vœux sont d'origine anglo-saxonne, apparues au XVème siècle, elles ne se développeront qu'au XVIIIème grâce au développement de l'imprimerie et notamment de la lithographie. Chacun en envoie aux personnes qu'il connaît et, dans chaque maison, on accroche les cartes reçues au-dessus de la cheminée. Chaque famille décore le traditionnel sapin et les enfants écrivent leur lettre au Père Noël (Santa Claus). La veille de Noël, les enfants vont dans les rues et chantent. En échange, ils reçoivent des petits cadeaux ou des bonbons. A la maison, chaque petit Britannique suspend de grandes chaussettes au pied de son lit pour que le Père Noël puisse y déposer cadeaux et friandises. Le 25 décembre, toute la famille est réunie autour du traditionnel déjeuner mais en Angleterre, pas de repas de Noël sans la dinde aux marrons et le célèbre plum-pudding (dessert traditionnel) qui peut être préparé jusqu’à un an à l’avance) ! Il est de tradition de cacher 6 objets (bague, pièce de monnaie, etc ...) dans ce gâteau.
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Les origines de la Saint Sylvestre se trouvent dans l'antiquité ...
Les origines de la Saint-Sylvestre, n'ont aucun rapport avec le saint du même nom : saint Sylvestre. La fête existait bien avant que saint Sylvestre Ier ne devienne pape.
Origines de la fête de la Saint Sylvestre :
Les origines de la Saint-Sylvestre sont multiples et se perdent dans la nuit des temps. Les origines païennes se sont mélangées aux origines religieuses en drainant l'ensemble des croyances populaires et religieuses liées au solstice d'hiver. Les peuples et les cultures anciennes célébraient le solstice d'hiver et on retrouve la même symbolique dans toutes ces croyances et ses pratiques.
Dans la Rome antique on s'échangeait des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année. Cette tradition perdure dans les étrennes qui sont remises aux enfants le jour de la nouvelle année. Une dizaine de jours après les saturnales, les romains organisaient des échanges de voeux à l'occasion de copieux repas qui s'accompagnaient d'offrandes de rameaux verts et de confiserie. Cette période de fête était clôturée par les jeux du cirque.
Jusqu'à Jules César, la fête célébrant la fin d'année n'était pas une date fixe, à l'époque romaine, la fête se déroulait généralement en février. Jules César a fixé la fin d'année au 31 décembre. En France, il fut attendre Chares IX pour que le premier jour de l'année, le nouvel an, soit fixé au 1 janvier.
Saint-Sylvestre était pape de 314 à 355. Il est surtout connu pour son combat contre la doctrine d'Arius de Constantinople qui niait la nature divine de Jésus. En réalité ce saint à peu à voir avec la fête du nouvel an, mis à part son nom. Certains historiens avancent que ce saint fut choisi uniquement pour son nom qui évoque la forêt. La nature est en effet très importante dans les symboliques et traditions héritées de l'antiquité. Saint Sylvèstre 1er reste connu pour ses constructions de grandes basiliques romaines ...
Le réveillon du jour de l’an est un moment festif que l’on passe entre amis ou en famille pendant la nuit du dernier jour de l’année, c'est-à-dire le 31 décembre. On appelle aussi cette fête le réveillon de la Saint Sylvestre. Musique et cotillons sont de mise cette nuit là !
En France, on fête le réveillon du nouvel an plutôt entre amis, soit en se recevant des amis, soit en allant faire un repas au restaurant. On mange, on boit, on danse, jusqu’aux douze coups de minuit. Ce moment est alors le moment de se présenter ses voeux - sous le gui - en s’embrassant et en se souhaitant une bonne année, et une bonne santé pour la nouvelle année.
Champagne foie gras, huîtres, saumon fumé, sont les plats mangés par tonnes chaque année par les français, pendant les fêtes ... Mais on ne souhaite pas le réveillon de la saint Sylvestre de la même façon d’un pays à l’autre.
En Australie, par exemple, il est de tradition de se réunir dans la rue et d’admirer de nombreux feux d’artifice. Il est à noter que la fin de l’année tombe en Australie en été. Ce qui favorise ces réunions extérieures pour se souhaiter ensemble les voeux de nouvelle année. Plus de 1.3 million de fêtards se réunissent à l’extérieur le jour de l’an à Sidney.
Au Brésil, la nuit du réveillon de fin d’année se nomme la Vespera de ano novo. Il est aussi de tradition de tirer des feux d’artifice aux douze coups de minuit. On se réunit sur la plage de Rio pour faire la fête. Dans certaine villes des lâchés de taureaux sont aussi organisés.
Aux Etats-Unis, à New York, le lieu de réunion annuel pour les vœux et les 12 coups de minuit est Times Square. Une boule énorme descend lentement pour atteindre le sol.
En Allemagne, climat oblige, le réveillon est l’occasion de se réunir avec des amis. Il n’est reste pas moins que des feux d’artifice sont tirés dans toute l’Allemagne.
En Espagne la fête du nouvel an se nomme Nochevieja. Au moment de 12 coups de minuit, La tradition est de manger à chaque coup d’horloge un grain de raisin. Au douzième coup, on s’embrasse, on trinque, et on s’offre les voeux de bonheur pour la nouvelle année.
Au Québec, on se réuni en famille et on sert un lunch tout en dansant sur de la musique canadienne.
Mais quelle est l’origine du nom de ce réveillon nommé Saint Sylvestre, et qui est ce Saint ?
Certaines légendes veulent que le Romain Sylvestre ait dompté un dragon ou qu’il a ressuscité un taureau.
Il est connu surtout pour avoir hébergé chez lui, un chrétien nommé Timothée, et il fit de la prison pour cela. Par cet acte courageux, il devint pape à la suite du Pape Miltiade en 314 après Jésus Christ.
Cependant, il semblerait qu’il n’y a pas de lien entre Saint Sylvestre et la fête du même nom.
A Babylone, 2000 avant Jésus Christ, on fêtait le nouvel an, Les païens fêtaient aussi le nouvel an, bien avant la naissance de Sylvestre. Offrir des étrennes et les vœux pour la nouvelle année, remonte à l’antiquité.
Mais en réalité on ne sait pas pourquoi cette fête est nommée Saint Sylvestre, si ce n’est que le nom Sylvestre évoque les bois et la forêt.
L’origine de la Fête des Lumières Marie est ainsi considérée depuis longtemps comme la divinité protectrice et sauveuse de la ville de Lyon. Il existe à Lyon cette très ancienne tradition du culte marial, dont la colline de Fourvière est le haut-lieu. Ce culte semble remonter au début de l’histoire du christianisme et au premier évêque de la ville Saint Pothin (une fresque illustre cela dans la basilique de Fourvière), puis à Saint Irénée qui décrivait Marie comme la nouvelle Eve. Les premiers indices de pèlerinage à Fourvière, le véritable symbole de la dévotion mariale, remontent au 11e siècle. Les siècles suivants, cette célébration se développe (célébration de sa Nativité le 8 septembre, notamment). Une première église dédiée à la Vierge est édifiée en 1168, à l’emplacement de la Basilique actuelle. Elle est détruite lors de guerres de religions puis restaurée au 16e siècle. Les Lyonnais et les Échevins ont ainsi depuis longtemps pris l’habitude de demander l’intercession de la Vierge Marie pour guérir d’une maladie, en faveur d’un enfant, etc. Les habitants se rendent ainsi régulièrement au sommet de la colline de Fourvière dans la petite église qui domine alors la ville. Les siècles passent et avec des pèlerins toujours plus nombreux, il devient nécessaire de restaurer la vieille église. En 1850, le cardinal de Bonald fait reconstruire le clocher vétuste de la Chapelle Notre-Dame-de-Fourvière, au-dessus duquel on décide d’installer une statue monumentale en bronze dorée à la gloire de Marie (celle qui surplombe encore la ville aujourd’hui). Le sculpteur lyonnais Joseph-Hugues Fabisch remporte le concours organisé pour l’occasion (10 juin 1851) et la restauration du clocher se termine en 1852. Reste à le coiffer de la magnifique statue de Marie. La statue de la Vierge / CC BY-SA 3.0 WikimediaL’œuvre complète doit être inaugurée le 8 septembre, jour de la célébration de la Nativité de la Vierge.
Depuis longtemps, l’Église considère le 8 décembre comme la date à laquelle la Vierge Marie aurait été conçue lors de « l’immaculée conception ». Mais c’est seulement en 1854 que le Vatican reconnaît officiellement le 8 décembre comme étant le jour du dogme de l’immaculée conception.
Mais quelques jours auparavant, les conditions météorologiques s’en mêlent et Lyon se retrouve sous des torrents d’eau : la Saône déborde et inonde l’atelier du sculpteur. La statue de Marie ne sera pas prête à la date prévue. L’installation est alors reportée au 8 décembre. Et ce jour-là, de violents orages s’abattent sur Lyon et la Saône menace encore de sortir de son lit. L’Archevêque de Lyon fait alors repousser la cérémonie officielle et les illuminations prévues au 12 décembre (la statue doit être illuminée par des feux de Bengale, des feux d’artifices tirés depuis le haut de la colline et des fanfares sont prévues pour jouer dans les rues). Mais en fin de journée, alors que les Lyonnais préparent depuis des mois cette célébration, le ciel se fait clément. La population, bientôt suivie par une partie des autorités religieuses, descend alors dans les rues pour célébrer, comme prévue : les feux de Bengale éclairent la Vierge de Notre Dame de Fourvière ! Puis, de façon spontanée, les lyonnais allument sur leur fenêtre des bougies, lampes à huile, bougeoirs, lumignons….et illuminent leurs fenêtres et balcons. En 1854, l’éclairage public n’est pas encore disponible; il est ainsi assez simple d’imaginer l’effet produit par ces illuminations…que ce soit sur la ville ou sur l’enthousiasme des lyonnais. Quelle ferveur populaire ! Selon le récit d’un chroniqueur de l’époque :
“Tout à coup apparaissent à quelques fenêtres inconnues des lignes de feu… La ville s’était embrasée en un instant. Bientôt, il ne restait plus, sur la vaste étendue des quais, des rues, des passages ignorés et des cours invisibles, aucune fenêtre obscure. Les petits marchands, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs… Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. À huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : « Vive Marie ! » Les étrangers n’en revenaient pas de leur surprise, et les Lyonnais, tout remplis qu’ils étaient de cette fête improvisée, se demandaient comment, en un instant, une population de trois cent mille âmes avait pu être saisie de la même pensée.”
L’événement éphémère de la nuit du 8 décembre 1852 va par la suite rester dans la mémoire collective. Les illuminations de 1853 sont préparées avec soin et celles de l’année suivante sont même un triomphe : elles coïncident avec la proclamation par le Pape, à Rome, du dogme de l’Immaculée Conception. Désormais, chaque année, les lyonnais rendent hommage à la Vierge Marie avec les fameux lumignons (verres garnis d’une bougie) multicolores posés sur le rebord des fenêtres. Ils créent ainsi la “Fête de la Lumière”. Le célèbre “merci Marie”, qui s’éclaire sur l’esplanade de la basilique en lettres lumineuses visibles de loin, sera installé chaque année à cette occasion. Ce moment fort de la ville se transforme en une célébration annuelle puis deviendra une institution de renommée internationale. Ainsi est née en 1852 la tradition et la fête religieuse du 8 décembre à Lyon ! Fête des Lumières au 21e siècleA la fin du 20e siècle, la célébration va prendre une autre dimension.
En 1989, un premier tournant important a lieu : le maire Michel Noir inscrit l’organisation de cette célébration dans le champ de compétence de l’adjoint chargé du rayonnement international de la ville. La fête doit alors bénéficier au rayonnement et à l’attractivité touristique de la ville de Lyon : une vraie politique culturelle est mise en place (objectifs, moyens humains et financiers, communication, etc.). 70 animations sont organisées dans le centre ville. Cela marque le début de la transformation de cette fête religieuse en célébration populaire et artistique aux visées commerciales et touristiques, où la célébration de la ville de Lyon s’ajoute alors à la célébration chrétienne. Le « Plan Lumière », est alors mis en place. Il s’agit d’un plan d’éclairage urbain ayant pour objectif d’apporter une image nouvelle à la ville. Divers sites et monuments parmi les plus prestigieux de la ville sont ainsi transcendés par leur mise en lumière, notamment chaque 8 décembre, et donnent vie à la nuit lyonnaise : Fourvière, l’Hôtel de Ville, la place des Terreaux, les églises, les ponts, les quais, etc. Les rues, elles, sont toujours investies par les lyonnais et par les visiteurs venus pour l’événement. Une véritable stratégie commerciale s’installe au fil des années, poursuivie par le successeur de Michel Noir, Raymond Barre. En 1999, le budget alloué par la ville à l’événement est d’environ 500 000 €. En 2001, avec le maire Gérard Collomb, la célébration prend un nouveau tournant touristique et commercial, évoluant vers une formule qui dure quatre jours et prenant officiellement le nom de “Fête des Lumières”. En 2002, le budget de la manifestation triple pour atteindre environ 1,5 millions d’euros. 1 million de visiteurs seront présents cette année-là.
Le programme est chaque année plus développé, la scénographie et les spectacles de lumière sont à la fois innovants et souvent surprenants. Ville de Lyon, tradition et évolutions techniques s’associent pour faire découvrir le patrimoine de la ville de façon originale et offrir aux habitants et aux visiteurs de plus en plus nombreux (jusqu’à quatre millions) un moment exceptionnel et un spectacle unique en Europe. Trois types de projets, provenant de concepteurs nationaux et internationaux de renom sont visibles : “design lumière”, objets lumineux monumentaux dans l’espace public; mises en lumière de bâtiments spectaculaires avec des éclairagistes, incluant scénarios, son et lumière;projections monumentales sur les bâtiments, avec une histoire racontée avec de la lumière et des effets 3 D (comme sur la place des Terreaux).
La Fête des Lumières accueille chaque année des délégations du monde entier venues s’inspirer des festivités : elles sont imitées par plus de quarante autres grandes villes dans le monde.
La Ville de Lyon crée en 2002 le réseau international LUCI (Lighting Urban Community International), rassemblant des villes venant des quatre coins du globe et qui sont convaincues du rôle primordial de la lumière dans le développement urbain, économique et social.
La Fête des Lumières devient un véritable vrai succès populaire, et connaît une réputation nationale et internationale, comme le souhaitaient au départ les maires Michel Noir, Raymond Barre puis Gérard Collomb. En 2007, l’événement reçoit le trophée du « meilleur évènement Grand Public 2006 » lors de la première édition des trophées de l’événement. En 2008, le budget alloué avoisine les 2 millions d’euros. Ainsi, la Fête des Lumières devient, depuis le début des années 2000, une fête commerciale et culturelle au même titre qu’une célébration cultuelle. Malgré les apparences, son caractère religieux reste présent et se ravive même (la concertation entre la municipalité et l’Église avait diminué à une époque) depuis quelques années. Les spectacles lumineux s’adaptent de mieux en mieux à la nature particulière des lieux de cultes. Selon l’historien spécialiste de l’Histoire de Lyon, Bruno Benoit, la Fête des Lumières est devenue :
« la fête de tous, où se mêlent la dimension de foi, les manifestations culturelles et cultuelles, le tourisme et le commerce ».
Ce qui était au départ un geste de Foi a traversé le temps et s’est fondu dans le patrimoine laïque lyonnais, la tradition se perpétuant dans de très nombreuses familles, toutes religions confondues. Enfin, cette fête s’ancre totalement au sein de l’identité collective lyonnaise et devient un élément incontournable de promotion pour la ville de Lyon. Une imposante stratégie de communication est mise en place autour de la Fête des Lumières, afin d’appuyer le développement et le rayonnement national et international de la ville, bien au-delà de ce qui avait été réalisé lors du mandat de Michel Noir. Aujourd’hui, l’aspect numérique est devenu essentiel et la Fête des Lumières fait de Lyon une destination incontournable en Europe. L’événement est devenue une gigantesque opportunité économique pour la ville de Lyon et la métropole lyonnaise, grâce aux retombées (hôtellerie, restauration, etc.) mais aussi à la vente des très nombreux produits dérivés estampillés “Fête des Lumières”.
Pourquoi y a-t-il 52 cartes dans un jeu de 52 cartes ?
Le jeu de 52 cartes est basé sur l’ancien calendrier lunaire égyptien : - Les 13 cartes de chacune des quatre couleurs désignent les 13 mois lunaires. - Les 52 cartes représentent les 52 semaines de l’année. - Les 4 semaines de chaque mois étaient associées à l’un des 4 éléments (Eau, Terre, Air et Feu), ce qui a donné les 4 couleurs du jeu de cartes (Cœur, Carreau, Trèfle et Pique)
Planter le blé de la Sainte Barbe, 20 jours avant Noël, soit le jour de la Sainte-Barbara, reste une des traditions calendales les plus suivies en Provence. Cette tradition nous vient de l’époque romaine, et la légende indique que si la germination se fait bien et si le blé est vert, la prochaine moisson sera abondante. Mais d’où vient cette tradition ?
Sainte Barbe était la fille de Dioscore. Belle et jeune, elle était jadis très courtisée en Provence. Seulement, au grand dam de son père, elle préféra se consacrer à Dieu qu'aux hommes. Dioscore la fit enfermer dans une tour uniquement éclairée par deux fenêtres, où elle réussit tout de même à recevoir un enseignement chrétien, et à se faire baptiser. Apprenant cela, son père la menaça de son épée, mais elle réussit à s'enfuir et se réfugia dans le creux d'un rocher qui, selon la légende, s'entrouvrit pour lui donner asile. Mais elle fut dénoncée par un berger qui reçu comme punition la transformation de son troupeau de moutons en sauterelles. Elle se retrouva alors emprisonnée et dû renoncer au christianisme et épouser un païen. Ne voulant pas renier Dieu, Barbe fut victime de nombreuses tortures, et finalement, son père lui trancha la gorge avec ses propres mains. Dioscore fut alors frappé par la foudre, tel fut le châtiment céleste.
Afin de ne jamais oublier Sainte Barbe, les provençaux plantent du blé dans 3 coupelles, le jour de la Sainte Barbe (transformée par l'église en 1969 en Sainte Barbara), le 4 décembre. C'est là le début réel des fêtes calendales (de Noël) en Provence. Lors du gros souper, trois coupelles de blé sont disposées sur la table. Les trois coupelles représentent la trinité, que l'on retrouve également parmi d'autres traditions provençales. La tradition veut que si le blé est bien germé le 25 décembre, la moisson suivante sera bonne. On dit également à cette occasion : Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn !
Si vous souhaitez faire pousser du blé, il faut faire germer du blé dans des coupelles couvertes de cotons humides. Vous trouverez aisément des petits sachets de blé dans toutes les boulangeries au profit d'oeuvres humanitaire, ou alors pendant la Foire aux Santons de Marseille. Veillez tous les jours à humidifier le coton, sans noyer les graines. Un petit conseil tout de même : de nos jours, pour avoir du blé bien germé le jour de Noël, ne le plantez plus le jour de la Sainte Barbe, mais avec une semaine de décalage (dû aux températures élevées dans nos maisons actuelles)... sinon, le jour de Noël, votre blé aura trop grandi et retombera sur lui-même, et vous serez alors obligé de le maintenir artificiellement avec de petits rubans !
La légende de Sainte-Barbe ...
Sainte-Barbe est née vers 235 à Nicodémie, en Asie Mineure. Elle est la fille unique de Dioscore, un noble riche et païen. Ce père la garde enfermée, afin qu’aucun homme ne la courtise, dans une maison de bains en forme de tour avec deux fenêtres. Tandis que Dioscore est en voyage, Sainte-Barbe, convertie au christianisme, ordonne entre autres que l’on place une troisième fenêtre pour représenter la Sainte-Trinité et trace une croix dans le marbre de la baignoire. À son retour, sa chrétienté exacerbée provoque la rage de son père qui la mène au tribunal de Marcien afin qu’elle soit châtiée. Après d’horribles flagellations, elle est conduite en prison où le Christ lui apparaît et la guérit de ses blessures. Le lendemain, pour lui faire renier sa foi, elle est humiliée et mutilée, en vain.
Son père n’y tient plus et décide de la tuer. Alors qu’il vient de lui trancher la tête, Dioscore est frappé soudainement par la foudre et son corps est entièrement consumé. Par ce geste vengeur, Sainte-Barbe s’est révélée puissance de feu. Elle est honorée le 4 décembre, et chaque année aux alentours de cette date, les sapeurs-pompiers fêtent leur patronne.
Alors que les romains honoraient Stata qui était censée protéger les villes du feu, alors que les sapeurs-pompiers des pays germaniques reconnaissaient Saint-Florian comme patron, que ceux du Portugal on choisit Saint-Marcel ou Saint-Laurent, ceux de France ont choisi Sainte-Barbe.
Les légendes relatant sa vie sont apparues tellement douteuses au fil du temps que le pape Paul VI, en 1969, lors de la réforme du calendrier romain, à purement et simplement supprimé cette « sainte » que l’on fêtait le 4 décembre.
Beaucoup de corps de métiers en rapport avec la poudre ou avec le feu, s’appuyant sur les multiples et divers récits légendaires de sa mort, ont depuis longtemps adoptée celle-ci comme patronne. Ce fut le cas en particulier des artilleurs et des arquebusiers, au motif que sa mort se serait accompagnée de la chute et de la foudre, au motif aussi que la tour dans laquelle elle aurait été enfermée, et qu’elle porte ostensiblement, a été assimilée à une poudrière (la réserve de poudre des bateaux s’appelait la Sainte-barbe).
On décore la façade des mairies. On dresse un immense sapin sur les
grandes places. Les rues principales et les arbres sont recouverts de
guirlandes lumineuses.
Les grands magasins font de très belles vitrines ou certains mettent en scène des automates.
Les enfants se font photographier en compagnie du Père Noël.
Les écoles maternelles décorent leurs classes.
Le 24 au soir les familles font un dîner de réveillon composé de mets savoureux tels que des huîtres et du foie gras.
Les plus pratiquants vont ensuite en famille à la messe de minuit.
Le Père Noël vient du ciel en traîneau pour déposer les cadeaux pendant la
nuit et les enfants les découvrent le matin de Noël au pied du sapin.
Le jour de Noël, ils se rassemblent en famille autour de la table de Noël.
Le repas de Noël est souvent composé d'une dinde ou d'un chapon rôti et se termine par une bûche glacée.
En Provence, dans certaines églises du bord de la mer, à la fin de la
messe de minuit, une procession de pêcheurs et de poissonniers déposent
au pied de l'autel un panier rempli de poissons, en signe d'affection et
de reconnaissance envers le petit Jésus.
La tradition veut que le repas du réveillon se termine par treize desserts qui symbolisent le Christ et les douze apôtres.
Ces desserts rassemblent tous les fruits et les confiseries de la région.
La crèche est originaire d'Italie. Comme reproduction de l'étable, elle
est apparue en Italie dans les églises au XVème siècle. Les crèches
familiales se sont développées au XVIIème et XVIIIème, particulièrement
avec les crèches napolitaines très raffinées.
Selon la tradition, les familles italiennes l'installent neuf jours avant la naissance du Christ.
Le sapin de Noël se fait le 08 décembre par tradition (un jour férié en
Italie) Les traditions de Noël varient d'une région à l'autre.
Dans certaines régions du nord de l'Italie, c'est le Père Noël, "Babo Natale"
ou le Petit Jésus, "Gesu Bambino" qui apportent les cadeaux le 25
décembre. Ailleurs, c'est Sainte Lucie, le 13 décembre.
À Rome et en Italie du sud, c'est " la Befana" qui apporte les jouets le jour des Rois, pendant la nuit de l'Épiphanie .
La Befana est une sorcière âgée, mais très gentille. Elle se déplace sur
son balai et passe par les cheminées pour distribuer les cadeaux. On
voit souvent l'image de la Befana, par exemple aux fenêtres des maisons
pendant le temps de Noël.
Bien sûr, pas de Noël sans le traditionnel "Panettone". Ce gâteau aurait vu le jour vers 1490 à Milan, mais bien
vite on l'adopta dans toute l'Italie.
Les Italiens dégustent aussi le Pandoro dont la popularité suit de près celle du Panettone, il est d'origine plus récente.
Le jour du 25 décembre est moins important que le jour de la « Noche Buena ».
Cependant ni la veille, ni le lendemain de Noël ne sont fériés en Espagne.
La messe de minuit est appelée la messe du coq.
Dans certaines régions, la bûche de Noël, choisie le 13 décembre fête de
sainte Lucie, est couverte d'une couverture les jours qui précédent
Noël.
A Noël, les enfants dansent autour de la bûche en tapant dessus avec un bâton pour que la bûche leur apporte des friandises.
Le menu est presque toujours le même : agneau rôti, dinde et fruits de
mer. Le plus typique, pendant tous ces jours de fête, ce sont les
confiseries : le " Turron " est une espèce de nougat.
Le jour des cadeaux est le jour des Rois, le 6 janvier : ce sont surtout les Rois
Mages venus d’Orient qui apportent les cadeaux.
Ce sont eux qui ont apporté à Jésus l’or, l’encens et la myrrhe ...
L’Espagne est le seul pays latin où le Père Noël ne s'est pas encore imposé.
Ce sont les allemands qui ont inventé la tradition du sapin de Noël, il y a 400 ans.
Dans le nord du pays, c'est Saint-Nicolas qui apporte les cadeaux le 6 décembre. Il descend du ciel dans une luge.
Mais dans le sud, c'est le Père Noël qui récompense les enfants qui ont été sages pendant l'année.
Les gâteaux sont différents selon les provinces, mais on retrouve partout le massepain.
L'un des plus célèbres gâteau de Noël s'appelle : La maison de la sorcière,
elle est en pâte d'amandes ou en génoise. On recouvre le toit de fruits
confits ou de sucre
glace et on place une bougie allumée dans les fenêtres.
Les autres friandises de Noël sont : le gâteau au miel de saint Nicolas, le
Glintwein (Vin d'évêque), le pain de Noël (Christbrot), les bretzels de
toutes formes, et les brioches de Noël (Christstollen).
Près de la cheminée,les enfants déposent un navet et une carotte pour l'âne.
Pour la Saint-Nicolas, les enfants se régalent de petits gâteaux
traditionnels à la cannelle, appelés speculoos, et qu'on façonne en
forme de saint-Nicolas.
Comme la boisson nationale est la bière (il en existe plus de mille sortes !), on brasse une bière spéciale : la bière de Noël.
Les plats traditionnels belges pour le repas de Noël sont le boudin blanc
truffé, l'oie aux châtaignes, le foie gras, la dinde truffée.
En Belgique (2) : (Joyeux Noël - djoyeus Noyé)
A l'approche de Noël, la tradition veut qu'on se régale en
Wallonie de "tripes à l'djotte", aussi appelées "vettes tripes" ou
boudin vert parce qu'elles sont à base de chou vert.
Pour les réussir, il faut une même part de légumes et de viande de porc, de
préférence des bas morceaux, additionnée de sel, de poivre, de clous de
girofle et de noix de muscade.
Dans la région de Nivelles, tous les enfants savent que le Petit Jésus lui-même dépose, au pied de leur lit,
les savoureux cougnous de Noël, dont la pâte est façonnée jusqu'à ce
qu'elle prenne la forme d'un corps à deux têtes .
A Andenne, on prépare les "trairies", série de cinq cougnous de taille décroissante,
que l'on déguste traditionnellement, après la Messe de Minuit.
A Liège, on prépare "la boukète", cette délicieuse crêpe à la farine de
sarrasin, frite à la poêle avec du beurre, agrémentée de raisins de
Corinthe ou de ronds de pommes et servie saupoudrée de sucre fin ou de
cassonade.
On l'accompagne d'un bon vin chaud et, dans le pays de Herve, on l'agrémente du célèbre sirop qui fait l'honneur de
la région.
elles ne se développeront qu'au XVIIIème grâce au développement de
l'imprimerie et notamment de la lithographie.
Chacun en envoie aux personnes qu'il connaît et, dans chaque maison, on accroche les cartes reçues au-dessus de la cheminée.
Chaque famille décore le traditionnel sapin et les enfants écrivent leur
lettre au Père Noël (Santa Claus). La veille de Noël, les enfants vont
dans les rues et chantent. En échange, ils reçoivent des petits cadeaux
ou des bonbons.
A la maison, chaque petit Britannique suspend de grandes chaussettes au pied de son lit pour que le Père Noël puisse y
déposer cadeaux et friandises.
Le 25 décembre, toute la famille est réunie autour du traditionnel déjeuner mais en Angleterre, pas de repas
de Noël sans la dinde aux marrons et le célèbre plum-pudding (dessert
traditionnel) qui peut être préparé jusqu’à un an à l’avance) ! Il est
de tradition de cacher 6 objets (bague, pièce de monnaie, etc ...) dans
ce gâteau.
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Les origines de la Saint Sylvestre se trouvent dans l'antiquité ...
Les origines de la Saint-Sylvestre, n'ont aucun rapport avec le saint du même nom : saint Sylvestre. La
fête existait bien avant que saint Sylvestre Ier ne devienne pape.
Origines de la fête de la Saint Sylvestre :
Les origines de la Saint-Sylvestre sont multiples et se perdent dans la nuit des temps. Les origines
païennes se sont mélangées aux origines religieuses en drainant
l'ensemble des croyances populaires et religieuses liées au solstice
d'hiver. Les peuples et les cultures anciennes célébraient le solstice
d'hiver et on retrouve la même symbolique dans toutes ces croyances et
ses pratiques.
Dans la Rome antique on s'échangeait des pièces et des médailles à
l'occasion du changement d'année. Cette tradition perdure dans les
étrennes qui sont remises aux enfants le jour de la nouvelle année. Une dizaine de jours après les saturnales, les romains organisaient des
échanges de voeux à l'occasion de copieux repas qui s'accompagnaient
d'offrandes de rameaux verts et de confiserie. Cette période de fête
était clôturée par les jeux du cirque.
Jusqu'à Jules César, la fête célébrant la fin d'année n'était pas une date
fixe, à l'époque romaine, la fête se déroulait généralement en février.
Jules César a fixé la fin d'année au 31 décembre. En France, il fut
attendre Chares IX pour que le premier jour de l'année, le nouvel an, soit fixé au 1 janvier.
Saint-Sylvestre était pape de 314 à 355. Il est surtout connu pour son combat contre la
doctrine d'Arius de Constantinople qui niait la nature divine de Jésus.
En réalité ce saint à peu à voir avec la fête du nouvel an, mis à part
son nom. Certains historiens avancent que ce saint fut choisi uniquement
pour son nom qui évoque la forêt. La nature est en effet très
importante dans les symboliques et traditions héritées de
l'antiquité. Saint Sylvèstre 1er reste connu pour ses constructions de
grandes basiliques romaines ...
Le réveillon du jour de l’an est un moment festif que l’on passe entre
amis ou en famille pendant la nuit du dernier jour de l’année,
c'est-à-dire le 31 décembre. On appelle aussi cette fête le réveillon de
la Saint Sylvestre. Musique et cotillons sont de mise cette nuit là !
En France, on fête le réveillon du nouvel an plutôt entre
amis, soit en se recevant des amis, soit en allant faire un repas au
restaurant. On mange, on boit, on danse, jusqu’aux douze coups de
minuit. Ce moment est alors le moment de se présenter ses voeux - sous
le gui - en s’embrassant et en se souhaitant une bonne année, et une
bonne santé pour la nouvelle année.
Champagne foie gras, huîtres, saumon fumé, sont les plats mangés par tonnes
chaque année par les français, pendant les fêtes ... Mais on ne souhaite
pas le réveillon de la saint Sylvestre de la même façon d’un pays à
l’autre.
En Australie, par exemple, il est de tradition de se réunir dans la rue et
d’admirer de nombreux feux d’artifice. Il est à noter que la fin de
l’année tombe en Australie en été. Ce qui favorise ces réunions
extérieures pour se souhaiter ensemble les voeux de nouvelle année. Plus de 1.3 million de fêtards se réunissent à
l’extérieur le jour de l’an à Sidney.
Au Brésil, la nuit du réveillon de fin d’année se nomme la
Vespera de ano novo. Il est aussi de tradition de tirer des feux
d’artifice aux douze coups de minuit. On se réunit sur la plage de Rio
pour faire la fête. Dans certaine villes des lâchés de taureaux sont
aussi organisés.
Aux Etats-Unis, à New York, le lieu de réunion annuel pour les
vœux et les 12 coups de minuit est Times Square. Une boule énorme
descend lentement pour atteindre le sol.
En Allemagne, climat oblige, le réveillon est l’occasion de se réunir avec
des amis. Il n’est reste pas moins que des feux d’artifice sont tirés
dans toute l’Allemagne.
En Espagne la fête du nouvel an se nomme Nochevieja. Au moment de 12 coups
de minuit, La tradition est de manger à chaque coup d’horloge un grain
de raisin. Au douzième coup, on s’embrasse, on trinque, et on s’offre
les voeux de bonheur pour la nouvelle année.
Au Québec, on se réuni en famille et on sert un lunch tout en dansant sur
de la musique canadienne.
Mais quelle est l’origine du nom de ce réveillon nommé Saint Sylvestre, et qui est ce Saint ?
Certaines légendes veulent que le Romain Sylvestre ait dompté un dragon ou qu’il a
ressuscité un taureau.
Il est connu surtout pour avoir hébergé chez lui, un chrétien nommé
Timothée, et il fit de la prison pour cela. Par cet acte courageux, il
devint pape à la suite du Pape Miltiade en 314 après Jésus Christ.
Cependant, il semblerait qu’il n’y a pas de lien entre Saint Sylvestre et la fête
du même nom.
A Babylone, 2000 avant Jésus Christ, on fêtait le nouvel an, Les païens
fêtaient aussi le nouvel an, bien avant la naissance de Sylvestre.
Offrir des étrennes et les vœux pour la nouvelle année, remonte à
l’antiquité.
Mais en réalité on ne sait pas pourquoi cette fête est nommée Saint
Sylvestre, si ce n’est que le nom Sylvestre évoque les bois et la forêt.
Marie est ainsi considérée depuis longtemps comme la divinité protectrice et sauveuse de la ville de Lyon. Il existe à Lyon cette
très ancienne tradition du culte marial, dont la colline de Fourvière
est le haut-lieu. Ce culte semble remonter au début de l’histoire du
christianisme et au premier évêque de la ville Saint Pothin (une fresque
illustre cela dans la basilique de Fourvière), puis à Saint Irénée qui
décrivait Marie comme la nouvelle Eve. Les premiers indices de
pèlerinage à Fourvière, le véritable symbole de la dévotion mariale,
remontent au 11e siècle. Les siècles suivants, cette célébration se
développe (célébration de sa Nativité le 8 septembre, notamment). Une
première église dédiée à la Vierge est édifiée en 1168, à l’emplacement
de la Basilique actuelle. Elle est détruite lors de guerres de religions
puis restaurée au 16e siècle. Les Lyonnais et les Échevins ont ainsi
depuis longtemps pris l’habitude de demander l’intercession de la Vierge
Marie pour guérir d’une maladie, en faveur d’un enfant, etc. Les
habitants se rendent ainsi régulièrement au sommet de la colline de
Fourvière dans la petite église qui domine alors la ville.
Les siècles passent et avec des pèlerins toujours plus nombreux, il devient nécessaire de restaurer la vieille église. En 1850, le cardinal
de Bonald fait reconstruire le clocher vétuste de la Chapelle
Notre-Dame-de-Fourvière, au-dessus duquel on décide d’installer une
statue monumentale en bronze dorée à la gloire de Marie (celle qui
surplombe encore la ville aujourd’hui). Le sculpteur lyonnais
Joseph-Hugues Fabisch remporte le concours organisé pour l’occasion (10
juin 1851) et la restauration du clocher se termine en 1852. Reste à le
coiffer de la magnifique statue de Marie.
Mais quelques jours auparavant, les conditions météorologiques s’en mêlent et Lyon se retrouve sous des torrents d’eau : la Saône déborde et
inonde l’atelier du sculpteur. La statue de Marie ne sera pas prête à
la date prévue. L’installation est alors reportée au 8 décembre.
Et ce jour-là, de violents orages s’abattent sur Lyon et la Saône menace encore de sortir de son lit. L’Archevêque de Lyon fait alors
repousser la cérémonie officielle et les illuminations prévues au 12
décembre (la statue doit être illuminée par des feux de Bengale, des
feux d’artifices tirés depuis le haut de la colline et des fanfares sont
prévues pour jouer dans les rues).
Mais en fin de journée, alors que les Lyonnais préparent depuis des mois
cette célébration, le ciel se fait clément. La population, bientôt
suivie par une partie des autorités religieuses, descend alors dans les
rues pour célébrer, comme prévue : les feux de Bengale éclairent la
Vierge de Notre Dame de Fourvière !
Puis, de façon spontanée, les lyonnais allument sur leur fenêtre des
bougies, lampes à huile, bougeoirs, lumignons….et illuminent leurs
fenêtres et balcons. En 1854, l’éclairage public n’est pas encore
disponible; il est ainsi assez simple d’imaginer l’effet produit par ces
illuminations…que ce soit sur la ville ou sur l’enthousiasme des
lyonnais. Quelle ferveur populaire !
Selon le récit d’un chroniqueur de l’époque :
L’événement éphémère de la nuit du 8 décembre 1852 va par la suite rester dans la mémoire collective. Les illuminations de 1853 sont
préparées avec soin et celles de l’année suivante sont même un triomphe :
elles coïncident avec la proclamation par le Pape, à Rome, du dogme de
l’Immaculée Conception. Désormais, chaque année, les lyonnais rendent
hommage à la Vierge Marie avec les fameux lumignons (verres garnis d’une
bougie) multicolores posés sur le rebord des fenêtres. Ils créent ainsi
la “Fête de la Lumière”. Le célèbre “merci Marie”, qui s’éclaire sur
l’esplanade de la basilique en lettres lumineuses visibles de loin, sera
installé chaque année à cette occasion.
Ce moment fort de la ville se transforme en une célébration annuelle puis deviendra une institution de renommée internationale. Ainsi est née
en 1852 la tradition et la fête religieuse du 8 décembre à Lyon !
Fête des Lumières au 21e siècleA la fin du 20e siècle, la célébration va prendre une autre dimension.
En 1989, un premier tournant important a lieu : le maire Michel Noir inscrit l’organisation de cette célébration dans le champ de compétence
de l’adjoint chargé du rayonnement international de la ville. La fête
doit alors bénéficier au rayonnement et à l’attractivité touristique de
la ville de Lyon : une vraie politique culturelle est mise en place
(objectifs, moyens humains et financiers, communication, etc.). 70
animations sont organisées da
la transformation de cette fête religieuse en célébration populaire et
artistique aux visées commerciales et touristiques, où la célébration de
la ville de Lyon s’ajoute alors à la célébration chrétienne.
Le « Plan Lumière », est alors mis en place. Il s’agit d’un plan d’éclairage urbain ayant
pour objectif d’apporter une image nouvelle à la ville. Divers sites et
monuments parmi les plus prestigieux de la ville sont ainsi transcendés
par leur mise en lumière, notamment chaque 8 décembre, et donnent vie à
la nuit lyonnaise : Fourvière, l’Hôtel de Ville, la place des Terreaux,
les églises, les ponts, les quais, etc. Les rues, elles, sont toujours
investies par les lyonnais et par les visiteurs venus pour l’événement.
Une véritable stratégie commerciale s’installe au fil des années, poursuivie par le successeur de Michel Noir, Raymond Barre. En 1999, le
budget a
En 2001, avec le maire Gérard Collomb, la célébration prend un nouveau tournant touristique et commercial, évoluant vers une formule
qui dure quatre jours et prenant officiellement le nom de “Fête des
Lumières”. En 2002, le budget de la manifestation triple pour atteindre
environ 1,5 millions d’euros. 1 million de visiteurs seront présents
cette année-là.
Le programme est chaque année plus développé, la scénographie et les spectacles de lumière sont à la fois innovants et souvent surprenants.
Ville de Lyon, tradition et évolutions techniques s’associent pour faire
découvrir le patrimoine de la ville de façon originale et offrir aux
habitants et aux visiteurs de plus en plus nombreux (jusqu’à quatre
millions) un moment exceptionnel et un spectacle unique en Europe. Trois
types de projets, provenant de concepteurs nationaux et internationaux
de renom sont visibles :
“design lumière”, objets lumineux monumentaux dans l’espace public; mises en lumière de bâtiments spectaculaires avec des éclairagistes, incluant scénarios, son et lumière;projections monumentales sur les bâtiments, avec une histoire racontée avec de la lumière et des effets 3 D (comme sur la place des
Terreaux). La Fête des Lumières devient un véritable vrai succès populaire, et connaît une réputation nationale et internationale, comme le
souhaitaient au départ les maires Michel Noir, Raymond Barre puis Gérard
Collomb.
En 2007, l’événement reçoit le trophée du « meilleur évènement Grand
Public 2006 » lors de la première édition des trophées de l’événement.
En 2008, le budget alloué avoisine les 2 millions d’euros.
Ainsi, la Fête des Lumières devient, depuis le début des années 2000,
une fête commerciale et culturelle au même titre qu’une célébration
cultuelle. Malgré les apparences, son caractère religieux reste présent
et se ravive même (la concertation entre la municipalité et l’Église
avait diminué à une époque) depuis quelques années. Les spectacles
lumineux s’adaptent de mieux en mieux à la nature particulière des
lieux de cultes. Selon l’historien spécialiste de l’Histoire de Lyon,
Bruno Benoit, la Fête des Lumières est devenue :
Ce qui était au départ un geste de Foi a traversé le temps et s’est fondu dans le patrimoine laïque lyonnais, la tradition se perpétuant
dans de très nombreuses familles, toutes religions confondues.
Enfin, cette fête s’ancre totalement au sein de l’identité collective lyonnaise et devient un élément incontournable de promotion pour la
ville de Lyon. Une imposante stratégie de communication est mise en
place autour de la Fête des Lumières, afin d’appuyer le développement et
le rayonnement national et international de la ville, bien au-delà de
ce qui avait été réalisé lors du mandat de Michel Noir.
Aujourd’hui, l’aspect numérique est devenu essentiel et la Fête des
Lumières fait de Lyon une destination incontournable en Europe.
L’événement est devenue une gigantesque opportunité économique pour la
ville de Lyon et la métropole lyonnaise, grâce aux retombées
(hôtellerie, restauration, etc.) mais aussi à la vente des très
nombreux produits dérivés estampillés “Fête des Lumières”.
Pourquoi y a-t-il 52 cartes dans un jeu de 52 cartes ?
Le jeu de 52 cartes est basé sur l’ancien calendrier lunaire égyptien :
- Les 13 cartes de chacune des quatre couleurs désignent les 13 mois lunaires.
- Les 52 cartes représentent les 52 semaines de l’année.
- Les 4 semaines de chaque mois étaient associées à l’un des 4 éléments
(Eau, Terre, Air et Feu), ce qui a donné les 4 couleurs du jeu de cartes
(Cœur, Carreau, Trèfle et Pique)
HistoriqueSaint-Nicolas, est né à Patare en Lycie(1) vers 270 de parents chrétiens : son père, Euphémius, était un homme riche, pieux
et charitable ; sa mère, Anne, était la sœur de Nicolas l’Ancien, évêque
de Myre. Selon un récit à caractère légendaire, Nicolas manifesta dès
l’enfance sa fidélité à la pratique du jeûne : les imagiers médiévaux
ont reproduit sur nos vitraux le nourrisson repoussant d’un geste décidé
le sein maternel. Très certainement en tout cas, Nicolas fut pieux dès
son jeune âge. Nombreux sont les traits analogues qui ont rendu saint
Nicolas si populaire. La peste ayant enlevé ses parents et l’ayant
laissé jeune à la tête d’un riche héritage, Nicolas consacra sa fortune à
de bonnes œuvres. Un homme veuf de son voisinage ayant trois filles
nubiles et, par suite de revers de fortune, ne pouvant leur assurer une
honnête situation, résolut de les prostituer ; Nicolas se fit à leur
égard l’instrument de la Providence en leur procurant une riche
dotation. On dit que son oncle l’ordonna prêtre et le fit supérieur du
monastère de Sainte-Sion, près de Myre.
Nicolas évêqueQuand l’évêque de Myre vint à mourir, Dieu fit connaître aux évêques de la province que Nicolas était l’homme de son choix pour cet office.
Contraint d’accepter l’épiscopat, Nicolas réalisa tout ce qu’on
attendait de l’évêque en ces temps primitifs ; il fut le guide doctrinal
de son peuple, son défenseur dans les périls des persécutions, le sage
administrateur des biens de la communauté chrétienne, un organisateur
zélé des œuvres charitables. Jeté en prison durant les dernières années
de la persécution de Dioclétien, il fut délivré à l’avènement de
Constantin et revint à Myre. L’idolâtrie était encore vivace : l’évêque
la combattit, renversant le temple de Diane qui était le centre de la
réaction païenne dans la ville de Myre ; en un temps de famine, il
s’ingénia pour procurer les vivres nécessaires à son peuple.
Miracles… Parmi les miracles nombreux qui lui sont attribués, il faut mentionner celui que les artistes ont le plus fréquemment reproduit.
Trois officiers de Constantin avaient été envoyés en Phrygie pour
réprimer une sédition ; en passant par Myre ils avaient été reçus par
l’évêque et l’avaient vu tirer des mains du bourreau trois de ses
concitoyens injustement condamnés. Rentrés à Constantinople les trois
officiers tombèrent en disgrâce et furent condamnés à mort. Se souvenant
de ce qu’avait fait l’évêque de Myre, ils s’adressèrent à Dieu pour
obtenir que Nicolas manifestât sa puissance en leur faveur. Constantin, à
qui le prélat apparut en songe, reconnut I’innocence des condamnés et
les fit remettre en liberté. Tel est le thème que les artistes du Moyen
Age ont représenté sous le titre des « trois tribuns sauvés de la mort. »
Un trouvère du XII° siècle a narré dans un de ses poèmes l’histoire de «
trois clercs allant à l’école », mis à mort par un boucher à qui ils
avaient demandé l’hospitalité, puis ressuscités par le saint évêque de
Myre. La légende des « trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux
champs » s’ancra profondément dans la croyance populaire : représentée
et chantée en Occident elle contribua a l’extension du culte rendu à
saint Nicolas. Il faut en dire autant du miracle de la tempête apaisée
par l’intercession de saint Nicolas.
Enfin Nicolas, au cours de son épiscopat, combattit les erreurs d’Arius,
et fut l’un des 318 évêques qui condamnèrent l’arianisme au premier
concile de Nicée.
Mort de saint NicolasSa mort arriva peu de temps après, vers 325, et de son tombeau s’écoula une eau miraculeuse. Vers 1087, comme la ville de Myre était au pouvoir des Turcs, des
marchands de Bari furent assez heureux pour enlever les saintes reliques
et les apportèrent dans leur ville où une église magnifique fut
construite en l’honneur de saint Nicolas.
Popularité
Saint Nicolas de Myre est assurément un des saints les plus populaires
et son culte, né dans l’Eglise grecque, était déjà très répandu en
Orient, lorsque soixante-deux corsaires de Bari razzièrent ses restes
mortels abandonnés par les gens de Myre qui fuyaient les Turcs. Le culte
de saint Nicolas se développa en Occident à la fin du XI° siècle, après
le transfert de ses reliques à Bari (9 mai 1087), pour connaître, à
partir du XII° siècle, un essort considérable, singulièrement en Italie
et en Lorraine, dans l’Est de la France et en Allemagne rhénane.
Un très grand nombre de corporations ont pris saint Nicolas pour protecteur et pour patron, ce qui s’explique par les très nombreux
miracles qui lui sont attribués.
La tempête apaisée explique que saint Nicolas soit réclamé par les marins, les bateliers, les pécheurs, les voyageurs et les pèlerins. Les
mal jugés se souviennent qu’il a obtenu de Constantin la grâce de trois
officiers condamnés sur de faux témoignages. Pour les tonneliers, c’est
saint Nicolas qui fit sortir vivants d’un tonneau ou d’un cuvier les
trois enfants mis à mort par un cruel boucher. Les écoliers et écolières
sont des protégés de prédilection : s’ils se conduisent bien, s’ils
sont obéissants et studieux, saint Nicolas, le 5 décembre, veille de sa
fête, remplit leurs souliers ou leurs bas de friandises ; mais s’ils
sont paresseux ou indociles, il leur apporte un martinet. En Alsace, le 5
décembre au soir, les petits garçons se réunissent et parcourent les
rues du village avec une clochette qu’ils agitent, puis ils crient : «
Les petits enfants sont-ils couchés ? Saint-Nicolas va passer ! » Avant
de se coucher les enfants ne manquent pas de placer dans la cheminée un
sabot pour recevoir le cadeau de saint Nicolas. En Angleterre, les
enfants de chœur avaient saint Nicolas pour patron : le 6 décembre, ceux
des cathédrales et des collégiales élisaient l’un d’entre eux pour
évêque : ce devait être le plus sage, le plus pieux, le plus zélé ;
durant un mois, jusqu’au jour des Rois, des honneurs lui étaient rendus.
La dotation des filles de son pauvre voisin font de saint Nicolas le
protecteur des filles à marier.
Cultes
Avant la translation du corps de saint Nicolas à Bari, son culte avait
déjà été introduit à Rome, au VII° siècle, par des moines orientaux. Au
IX° siècle, le pape Nicolas I° (mort en 867) ajoutait à
Sainte-Marie-in-Cosmedin, un oratoire en l’honneur de son saint patron.
La diaconie Saint-Nicolas-in-Carcere, sans doute en relation avec une
église antérieure, fut créée au IX° ou au X° siècle. On a pu dénombrer à
Rome quatre-ving-cinq églises, chapelles, couvents et hospices
Saint-Nicolas.
Le culte de saint Nicolas fut introduit en Allemagne par la femme d’Othon I°, la byzantine Théophano dont le fils, Othon III (975-991)
fonda, près d’Aix-la-Chapelle, Saint-Nicolas-de-Burtscheid. Saint
Nicolas est le patron de Hambourg.
Après qu’Albert de Varangéville, rentrant de Terre Sainte eut dérobé à Bari un fragment de la dextre bénissant de saint Nicolas pour la
rapporter en Lorraine, il fit édifier la chapelle Saint-Nicolas-de-Port
qui laissa la place à une église plus grande, consacrée par Pibon,
évêque de Toul, en 1101 ; une nouvelle église fut construite en 1193 qui
fut à son tour remplacée au XV° siècle quand saint Nicolas devint le
patron de la Lorraine pour avoir favorisé la victoire du duc René II
contre Charles le Téméraire, battu et tué sous les murs de Nancy (5
janvier 1477). A Rome, on le vénère à Saint-Nicolas-des-Lorrains.
En France,Le comte d’Anjou, Foulque Nerra, grand pèlerin de Palestine, à la suite d’un vœu qu’il avait fait dans une tempête, fonda, en 1020,
l’abbaye Saint-Nicolas d’Angers dont l’église nouvelle fut consacrée par
le pape Urbain II (10 février 1096). Saint Nicolas est invoqué à
Provins, de nombreuses églises lui sont dédiées dans les diocèses de
Bourges, de Nevers, de Limoges et de Clermont, dans la Flandre
française, au nord de la Lys, il est un des saints les plus honorés.
Trente-deux communes françaises portent encore le nom de Saint-Nicolas.
A Paris, la première chapelle du Palais (île de la Cité), fondée par Robert le Pieux (996-1031), restaurée par Louis VI le Gros et détruite
par saint Louis pour édifier la Sainte-Chapelle, était dédiée à saint
Nicolas. Le Parlement de Paris, à sa rentrée annuelle, entendait sa
messe rouge célébrée à l’autel de saint Nicolas qui était l’un des
patrons des juristes ; le président de la confrérie des avocats du
palais prit le nom de bâtonnier parce qu’il tenait un bâton surmonté
d’une effigie de saint Nicolas.
Robert de Dreux, frère de Louis VII, fonda, en 1187, en même temps que l’église collégiale Saint-Thomas du Louvre, un hôpital des pauvres
écoliers de saint Nicolas. En 1217 les écoliers obtinrent permission
d’établir une chapelle et un cimetière, ce fut l’hospice Saint-Nicolas
du Louvre, supprimé (1541) par le cardinal Jean du Bellay et remplacé
par un collège de dix chanoines. En 1744, Saint-Nicolas et Saint-Thomas
du Louvre furent réunis en un seul corps sous le titre de Saint-Louis du
Louvre. Depuis Charles V, le jour de la fête de saint Nicolas, les
écoliers, déguisés et menés par un des leurs portant les attributs des
évêques, couraient les rues en chantant. Les enfants de chœur de
Notre-Dame allaient célébrer l’office à Saint-Nicolas-des-Champs.
Saint-Nicolas-des-Champs qui était à l’origine une chapelle dépendante de l’abbaye Saint-Martin-des-Champs, attestée dès 1119, fut
érigée en paroisse en 1184 et souvent agrandie au cours des siècles. Les
parties les plus anciennes de l’actuel édifice sont du premier quart du
XV° siècle, tandis que le reste fut construit aux XVI° et XVII° siècles
; le retable que Simon Vouet et Jacques Sarazin réalisèrent en 1629,
est le seul retable parisien de cette époque à avoir échappé au
vandalisme révolutionnaire. On y voit, dans une des chapelles, un Saint
Nicolas dans la tempête de Jean-Baptiste Pierre qui imite en peinture un
relief sculpté (1747), rapporté de Saint-Pierre-du-Gros-Caillou.
Lorsque le clos du Chardonnet fut englobé dans l’enceinte de Philippe Auguste, l’évêque de Paris, Guillaume d’Auvergne, pour les habitants de
ce nouveau quartier, fit élever une chapelle et un presbytère qu’il
dédia à saint Nicolas (1230). Devenue paroisse, la chapelle fut
remplacée par une église (1243) qui fut à son tour remplacée par une
église plus grande que Jean de Nanton, évêque de Paris, consacra le 13
mai 1425. Agrandie en 1545, l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet reçut
un nouveau clocher en 1625. Le 19 juillet 1656, le conseiller du Roi
Christophe Martin, contrôleur général de la Marine et ancien marguillier
de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, posa la première pierre d’une nouvelle
église à laquelle travailla Charles Le Brun et dont Hardouin de Péréfix
fit la dédicace le 15 août 1667 ; la nef fut achevée en 1716, la voûte
fut posée en 1763, le maître-autel fut consacré par l’archevêque
Christophe de Beaumont le 4 décembre 1768.
Si l’on voulait chercher saint Nicolas à Paris, outre les deux églises dont nous venons de parler, on trouverait un vitrail de l’église
Saint-Merry (début du XVI° siècle), une statue en bois (XVII° siècle),
dans la chapelle de la congrégation Notre-Dame (ancienne
Abbaye-aux-Bois), 11 rue de la Chaise, et une peinture sur l’iconostase
de l’église Saint-Georges-des-Roumains, 38 rue Ribera (XVI°). On
pourrait aussi voir, présentés au Louvre, le triptyque Harbaville,
ivoire byzantin du XII° siècle, et une œuvre de Lorenzo di Credi (XV°
siècle) où saint Nicolas est associé à saint Julien de Rimini. Dans les
collection de la Bibliothèque nationale, on garde une miniature du XI°
siècle, dans la Vie et miracle de saint Nicolas, et les Heures d’Anne de
Bretagne, de Jean Bourdichon (XVI° siècle) où saint Nicolas ressuscite
les trois écoliers dans le saloir. Au musée Jacquemart-André, on montre
la miniature des Heures du maréchal Boucicaut.
[
Autres lieux de vénérationsAu tympan du portail sud de l’église Saint-Martin de Colmar, saint Nicolas est debout entre trois pucelles et trois clergeons (XII° siècle)
; à la même époque, on peignit la fresque romane de
Saint-Jacques-des-Guérets, dans le vendômois, et l’on sculpta le
bas-relief de l’église de Saint-Nicolas de Civray . On voit saint
Nicolas sur plusieurs vitraux, tels ceux du XIII° siècle des cathédrales
de Chartres, d’Auxerre, de Bourges, du Mans et de Tours et tel celui de
l’église de Saint-Julien-du-Sault (Yonne) et de l’église Saint-Pierre
de Dreux ; c’est à la même époque que l’on doit les bas-reliefs du
tympan du portail sud du transept de la cathédrale de Chartres. Au XIV°
siècle, saint Nicolas est représenté sur un vitrail de l’église
Saint-Gengoult de Toul ; c’est de la même époque que date le rétable de
pierre du Mesnil-sur-Oger (Marne). Le XV° siècle a laissé quelques
belles statues de pierre, comme celle du Moutier-Saint-Jean (Côte-d’Or)
et celle d’Ervy-le-Châtel (Aube), un saint Nicolas représenté par Jean
Fouquet dans les Heures d’Etienne Chevalier, à Chantilly, et les
fresques de l’église alsacienne d’Hunawihr. On doit au XVI° siècle les
vitraux de l’église Saint-Nicolas de Vézelise, en Lorraine, une statue
de l’église Saint-Pantaléon de Troyes, un vitrail de l’église
Saint-Etienne de Beauvais, une statuette reliquaire en argent de
l’église d’Avesnes-le-Comte, en Artois. Dans la cathédrale de Sens, on
voit un bas-relief en marbre, sculpté au XVIII° siècle par Etienne Gois.
(1) La Lycie est une ancienne région située au sud de l’Asie-Mineure, bordée au nord-ouest par la Carie, à l’ouest et au sud par la
Méditerranée, à l’est par la Pamphylie et au nord-est par la Pisidie.
Les principales villes de Lycie sont Telmissus, Xanthe, Myre, Limyre et
Patare.[/marron]
BLE DE LA SAINTE BARBE,
Planter le blé de la Sainte Barbe, 20 jours avant Noël, soit le jour de la
Sainte-Barbara, reste une des traditions calendales les plus suivies en
Provence. Cette tradition nous vient de l’époque romaine, et la légende
indique que si la germination se fait bien et si le blé est vert, la
prochaine moisson sera abondante. Mais d’où vient cette tradition ?
Sainte Barbe était la fille de Dioscore. Belle et jeune, elle était jadis très
courtisée en Provence. Seulement, au grand dam de son père, elle
préféra se consacrer à Dieu qu'aux hommes. Dioscore la fit enfermer dans
une tour uniquement éclairée par deux fenêtres, où elle réussit tout de
même à recevoir un enseignement chrétien, et à se faire baptiser.
Apprenant cela, son père la menaça de son épée, mais elle réussit à
s'enfuir et se réfugia dans le creux d'un rocher qui, selon la légende,
s'entrouvrit pour lui donner asile. Mais elle fut dénoncée par un berger
qui reçu comme punition la transformation de son troupeau de moutons en
sauterelles. Elle se retrouva alors emprisonnée et dû renoncer au
christianisme et épouser un païen. Ne voulant pas renier Dieu, Barbe fut
victime de nombreuses tortures, et finalement, son père lui trancha la
gorge avec ses propres mains. Dioscore fut alors frappé par la foudre,
tel fut le châtiment céleste.
Afin de ne jamais oublier Sainte Barbe, les provençaux plantent du blé dans 3
coupelles, le jour de la Sainte Barbe (transformée par l'église en 1969
en Sainte Barbara), le 4 décembre. C'est là le début réel des fêtes
calendales (de Noël) en Provence. Lors du gros souper, trois coupelles de blé sont disposées sur la table. Les trois coupelles
représentent la trinité, que l'on retrouve également parmi d'autres
traditions provençales. La tradition veut que si le blé est bien germé
le 25 décembre, la moisson suivante sera bonne. On dit également à cette
occasion : Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn !
Si vous souhaitez faire pousser du blé, il faut faire germer du blé dans
des coupelles couvertes de cotons humides. Vous trouverez aisément des
petits sachets de blé dans toutes les boulangeries au profit d'oeuvres
humanitaire, ou alors pendant la Foire aux Santons de Marseille. Veillez tous les jours à humidifier le coton, sans noyer les graines.
Un petit conseil tout de même : de nos jours, pour avoir du blé bien
germé le jour de Noël, ne le plantez plus le jour de la Sainte Barbe,
mais avec une semaine de décalage (dû aux températures élevées dans nos
maisons actuelles)... sinon, le jour de Noël, votre blé aura trop grandi
et retombera sur lui-même, et vous serez alors obligé de le maintenir
artificiellement avec de petits rubans !
La légende de Sainte-Barbe ...
Sainte-Barbe est née vers 235 à Nicodémie, en Asie Mineure. Elle est la fille unique
de Dioscore, un noble riche et païen. Ce père la garde enfermée, afin
qu’aucun homme ne la courtise, dans une maison de bains en forme de tour
avec deux fenêtres. Tandis que Dioscore est en voyage, Sainte-Barbe,
convertie au christianisme, ordonne entre autres que l’on place une
troisième fenêtre pour représenter la Sainte-Trinité et trace une croix
dans le marbre de la baignoire. À son retour, sa chrétienté exacerbée
provoque la rage de son père qui la mène au tribunal de Marcien afin
qu’elle soit châtiée. Après d’horribles flagellations, elle est conduite
en prison où le Christ lui apparaît et la guérit de ses blessures. Le
lendemain, pour lui faire renier sa foi, elle est humiliée et mutilée,
en vain.
Son père n’y tient plus et décide de la tuer. Alors qu’il vient de lui
trancher la tête, Dioscore est frappé soudainement par la foudre et son
corps est entièrement consumé. Par ce geste vengeur, Sainte-Barbe s’est
révélée puissance de feu. Elle est honorée le 4 décembre, et chaque
année aux alentours de cette date, les sapeurs-pompiers fêtent leur
patronne.
Alors que les romains honoraient Stata qui était censée protéger les villes
du feu, alors que les sapeurs-pompiers des pays germaniques
reconnaissaient Saint-Florian comme patron, que ceux du Portugal on
choisit Saint-Marcel ou Saint-Laurent, ceux de France ont
choisi Sainte-Barbe.
Les légendes relatant sa vie sont apparues tellement douteuses au fil du
temps que le pape Paul VI, en 1969, lors de la réforme du calendrier
romain, à purement et simplement supprimé cette « sainte » que l’on
fêtait le 4 décembre.
Beaucoup de corps de métiers en rapport avec la poudre ou avec le feu,
s’appuyant sur les multiples et divers récits légendaires de sa mort,
ont depuis longtemps adoptée celle-ci comme patronne. Ce fut le cas en
particulier des artilleurs et des arquebusiers, au motif que sa mort se
serait accompagnée de la chute et de la foudre, au motif aussi que la
tour dans laquelle elle aurait été enfermée, et qu’elle porte
ostensiblement, a été assimilée à une poudrière (la réserve de poudre
des bateaux s’appelait la Sainte-barbe).