La Sainte Catherine A la Sainte-Catherine, le 25 novembre, on fête les fillettes mais aussi les Catherinettes, c'est-à-dire les jeunes filles ayant dépassé l'âge de 25 ans sans être mariées.
La tradition veut que l'on confectionne aux Catherinettes des chapeaux extravagants, où le vert et le jaune prédominent et qu'elles porteront tout au long de cette journée festive. La couleur verte symbolise l'espoir (de se marier) tandis que la couleur jaune symbolise la sagesse (acquise avec les années). Cette tradition, autrefois suivie dans tous les milieux, à la ville comme à la campagne, s'est beaucoup perdue, sauf dans les maisons de couture, les magasins de mode et chez les modistes. close volume_off Quant aux fillettes, c'est surtout dans le nord de la France que perdure la tradition de leur envoyer une carte pour la Sainte-Catherine.
Foire de Sainte-CatherineDans les campagnes, la Sainte-Catherine est également associée à une Foire qui se tient aux alentours du 25 novembre. La Foire Sainte-Catherine permet aux éleveurs de présenter leurs bestiaux au public. Cette foire était autrefois l'occasion idéale pour les jeunes hommes de rencontrer une Catherinette afin de mettre fin à son célibat...
Jour idéal pour les plantationsPour les jardiniers, le jour de la Sainte Catherine est réputé idéal pour planter boutures et plantes à racines nues, ainsi que l'affirme le dicton : "à la St Catherine, tout bois prend racine". Coutume canadienneAu Canada une tradition liée à la Sainte-Catherine reste vivante encore aujourd'hui, celle de fabriquer la tire, une confiserie à base de mélasse et de cassonade. A l'origine, le but était pour les Catherinettes de démontrer leur talent de cuisinière en offrant cette gourmandise aux hommes célibataires ! Les origines de la fête de Sainte-Catherine
A l'origine de toutes ces traditions, il y a la vie légendaire de sainte Catherine d'Alexandrie. La vie de cette sainte est tout à fait édifiante, puisqu'elle fut à la fois vierge, martyre et savante, ce qui lui vaut d'être représentée avec 3 auréoles : la blanche des vierges, la rouge des martyrs et la verte des savants. Elle ne se contente pas non plus d'être la sainte patronne des filles à marier, mais aussi celle des prêcheurs et des philosophes. C'est sa vie exemplaire qui lui vaut tous ces honneurs : originaire d'une famille noble d'Alexandrie, Catherine se convertit au christianisme à la suite d'une vision. L'empereur Maxence, qui persécutait les chrétiens, lui proposa de renoncer à sa foi en échange d'un mariage royal. Catherine refusa et allégua qu'elle avait contracté avec le Christ un mariage mystique. On raconte qu'elle tint tête à toute une armée de philosophes qui lui avaient été envoyés pour lui démontrer la fausseté de sa foi et réussit même à les convertir. L'empereur la condamna à mourir du supplice de la roue. La légende dit que la roue se brisa miraculeusement, et qu'elle fut donc finalement décapitée vers l'année 310, un 25 novembre. La protectrice des filles célibataires Son refus de se marier explique tout naturellement pourquoi sainte Catherine est la patronne des filles célibataires. L'expression "coiffer sainte Catherine", que l'on emploie lorsqu'une jeune fille arrive à l'âge de 25 ans sans avoir convolé en justes noces, s'explique par une tradition qui remonte au XVIème siècle. En effet, à cette époque, on renouvelait la coiffe de la statue de la sainte dans les églises, et c'était les jeunes femmes célibataires entre 25 et 35 ans qui se chargeaient de cette tâche. De la coiffe au chapeau il n'y a qu'un pas, et c'est donc ce qui explique l'usage pour les Catherinettes de porter un chapeau le 25 novembre ! Il faut savoir que les hommes célibataires ont eux aussi leur saint patron en la personne de saint Nicolas : en effet, tout comme on dit "coiffer sainte Catherine" pour les filles, on dit "porter la crosse de saint Nicolas" pour les garçons.
. Le Père Noël est une version américanisée du saint Nicolas européen... Il s'appelle là-bas Santa Claus (évolution de « saint Nicolas » en néerlandais) et fit son apparition au XIXème siècle. Le terme « père Noël » apparaît plus tardivement en France, au milieu du XXème siècle ..... Santa Claus ou père Noël, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux à tous les enfants sages durant la nuit de Noël (du 24 au 25 décembre).
Le père Noël est aussi largement inspiré de Julenisse, un lutin païen scandinave qui apporte des cadeaux aux enfants, à la fête du milieu de l'hiver, la «Midtvintersblot» ou «Jol». De Julenisse, le père Noël a gardé la barbe blanche, le bonnet et les vêtements scandinaves.
Même si le mythe peut varier fortement d'une région à l'autre, notamment à cause du climat du 25 décembre qui peut aller du plein hiver dans l'hémisphère nord au plein été dans l'hémisphère sud, on l'imagine généralement comme un gros bonhomme avec une longue barbe blanche, habillé de vêtements chauds de couleur rouge avec un liseré de fourrure blanche ; il habite dans un pays nordique (recouvert de neige) et des lutins l'aident à préparer les cadeaux. Il effectue la distribution à bord d'un traîneau volant tiré par des rennes (ou sur une planche de surf en Australie). Il entre dans les maisons par la cheminée (s'il y en a une) et dépose les cadeaux dans des chaussons disposés autour du sapin ou de la cheminée (France), dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée (Amérique du Nord), ou tout simplement sous le sapin de Noël.
Histoire :
Saint Nicolas ou Nicolas de Myra, le personnage qui a servi de source d'inspiration au père Noël, aurait vécu au IIIe siècle au sud de la Turquie actuelle près d'Antalya. Il était évêque de Myra. Il fut contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. Selon la légende, il aurait sauvé de la mort 3 enfants. À partir du XVIe siècle, la légende du saint s'enrichit avec le personnage du Père Fouettard qui donne des coups de fouets aux garnements. Ce personnage disparaît dans le passage au mythe de Santa Claus.
En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Un tradition païenne voulait que pour exorciser la peur de l'obscurité les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes. Le vieux présidait ce cortège, il est appelé Noël dès le XIIème siècle en France. Au Moyen Âge, l'Église catholique veut remplacer les figures païennes par des saints. saint Nicolas, qui selon la légende aurait sauvé de la mort trois enfants, est alors présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le 6 décembre de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
A la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le Christkindl allemand). C'est au Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps ce personnage de l'enfant Jésus, alors que Santa Claus se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël.
Au XVIIIème siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation, ils remplacent les figures chrétiennes par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël, habillé de rouge (Weihnachtsmann), qui distribue en traîneau des sapins décoré de cadeaux.
Parallèlement les États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas. Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la Nouvelle-Amsterdam au XVIIe siècle, qui deviendra New York quand elle sera prise par les Anglais. Après la guerre d'Indépendance, ses habitants se souviennent de leurs racines hollandaises et Sinter Klaas revient par la littérature et les illustrateurs. Il s'agit alors d'un vieillard à barbe blanche portant un manteau à capuchon. Moralisateur, il récompensait les enfants sages et punissait les dissipés. Progressivement, cette « fête des enfants » est rapprochée de la célébration de la nativité.
En 1822, le pasteur américain Clément Clarke Moore publie un poème, « A Visit from St Nicholas », qui présente saint Nicolas comme un lutin sympathique, fumant la pipe, dodu et souriant, qui distribue les cadeaux en se déplaçant sur un traîneau tiré par huit rennes. Ce poème a joué un rôle important dans l'élaboration du mythe actuel. Publié pour la première fois dans le journal Sentinel de New York le 23 décembre 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint Nicolas à celle de Noël se fixe en Angleterre, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël ».
En 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly représente Santa Claus vêtu d'un costume rouge orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, en noir et blanc, la pipe au bec comme un Hollandais, recouvert de fourrure. C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence du père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster.
En 1931, Santa Claus prit une nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Le dessinateur Haddon Sundblom donna au personnage un ventre rebondi, un air jovial, son costume rouge (couleur fétiche de la société, alors que la couleur originelle du Père Noël était le vert) et une attitude débonnaire. Pendant près de trente-cinq ans, Coca-Cola diffusa de tels portraits de Santa Claus dans la presse écrite.
En France, les catholiques, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du Christ, résisteront longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains, à la fin de la seconde Guerre Mondiale ...
Aujourd'hui Santa Claus est également utilisé le 25 décembre, dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne - tels que la Chine - comme outil de vente et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille.
Anecdotes :
Le lieu d'habitation du père Noël est très controversé. Selon les Norvégiens il habite à Droeback, à 50 km au sud d'Oslo. Pour les Suédois, c'est à Gesunda, au nord-ouest de Stockholm. Les Danois sont persuadés qu'il habite au Groenland alors que les Américains le logent à NorthPole en Alaska. En 1927 les Finlandais ont décrété que le père Noël ne pouvait pas vivre au Pôle Nord car il faut qu'il nourrisse ses rennes, sa résidence était donc en Laponie, au Korvatunturi.
Malheureusement cette région est un peu isolée, ils l'ont donc fait déménager près de la ville de Rovaniemi. La Sibérie revendique également cet honneur, mais il y a sans doute confusion avec Ded Moroz, le cousin russe du Père Noël qui est fêté le 7 janvier avec sa fille Snegourotchka. Dans le Pacifique sud, l'île Christmas se revendique également comme une résidence secondaire du Père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques de Saint Nicolas dans la très touristique région d'Antalya, est aussi de la partie.
Le père Noël a 8 rennes. Rudolph, le dernier a été créé par le poète Robert L. May, en 1939. Il a un nez rouge lumineux. En anglais : Dasher, Dancer, Prancer, Vixen, Comet, Donder, Blitzen et Rudolph.
Les SDF dans le métro : beaucoup de quadras avec un emploi ...
L’Observatoire du Samu social a publié en début de semaine une étude concernant les sans domicile fixe qui se réfugiaient dans le métro. Le verdict est sans appel : plus de 2 500 individus différents ont été identifiés comme dormant dans le métro parisien durant l’année 2018… La RATP et la région Île-de-France ont alors décrété un état “d’urgence sociale” sur le sujet.
Si les chiffres, bien qu’alarmants, ne surprennent malheureusement pas, d’autres données plus étonnantes ont été soulevées : près d’un tiers des sans-abri exercent ou ont exercé un emploi récemment. Et ce chiffre est en constante augmentation, témoignant de la précarité grandissante qui touche le monde du travail.
D’autre part, l’étude du Samu social nous en apprend un peu plus sur le profil moyen des SDF passant la nuit dans le métro. Ainsi, nous apprenons que 82% de ces derniers sont des hommes et que près de la moitié des sans abris ont 45 ans ou plus. Enfin, l’Observatoire souligne la situation critique concernant l’état sanitaire de cette population en marge de la société : 30% des sondés affirment être en “mauvais ou très mauvais état de santé”.
Pour pallier cette situation, RATP et région Île-de-France vont tous deux prendre des mesures. Ainsi, la société de transports tend à ouvrir de plus en plus de centres d’accueil tandis que Valérie Pécresse a annoncé la création de deux “ Maisons Région Solidaire ”, intégralement dédiées à l’accueil des sans-abris réfugiés dans le métro.
Voilà exactement 100 ans que le président américain Woodrow Wilson signa la loi pour transformer le Monument national de Mukuntuweap en Parc national de Zion. Moins de 2,000 personnes visitèrent le site en 1919 en raison du mauvais entretien des routes et du manque de chemins balisés. Aujourd’hui, le parc fait face au problème inverse. Avec plus de 4 millions de visiteurs par an, les foules créent des files d’attente interminables et étouffent les sites populaires tels que les Narrows, « étroit » en anglais. Cette partie du Canyon de Zion peut être vue d’un chemin pavé. Mais la plupart des visiteurs préfèrent s’approcher plus près en empruntant le chemin dans rivière Virgin, bondé aux heures de pointes car, comme son nom l’indique en anglais, il est très étroit.
Ces dernières années, le parc Zion a dépassé Yellowstone et Yosemite en termes de fréquentation et se place désormais à la 4ème place des parcs les plus visités aux Etats-Unis. Ce qui contribue également à la popularité du Parc national de Zion, c’est sa proximité avec d’autres attractions. Il fait partie du Grande Cercle, une région qui inclue cinq états et regroupe le plus grand nombre de parcs et de monuments nationaux des Etats-Unis.
Les Compagnons de la chanson font partie du patrimoine musical. L'ex-ténor Fred Mella soliste des Compagnons de la chanson, qui comptaient neuf membres, est décédé parmi les siens, paisiblement dans sa maison de Goupillières (Yvelines).
Né le 10 mars 1924 à Annonay (Ardèche), Fred Mella, dont les parents étaient d'origine italienne, a été professeur des écoles quelques années avant de rejoindre Les Compagnons. Son timbre de voix exceptionnel l'a rapidement imposé comme soliste du groupe
Fred Mella, le dernier des Compagnons de la Chanson, un groupe vocal très populaire des années 1950 à 1970, est mort samedi 16 novembre 2019 à l'âge de 95 ans. En 2006, Fred Mella a publié ses souvenirs sous le titre "Mes Maîtres enchanteurs", autobiographie dédiée à Georges Brassens, Charles Trenet et Charles Aznavour dont il était l'ami. Il a donné un dernier concert en 2008, à L'Olympia, 25 ans après les adieux des Compagnons de la Chanson. Fondé en 1941, d'abord sous le nom des Compagnons de France, puis Compagnons de la Musique, le groupe des Compagnons de la Chanson a pris son envol à la Libération, avec comme autres parrains Yves Montand et Charles Aznavour. Ils ont fait leurs adieux en 1983 sur leur scène fétiche de L'Olympia.
Fred Mella a poursuivi pendant quelques années une carrière solo. Groupe de chanson française "à l'ancienne", les Compagnons de la Chanson avaient dès leurs débuts adopté un uniforme qui ne les a jamais quittés, chemise blanche et pantalon bleu.
Les autres "Compagnons" étaient Jean Broussolle (1920-1984), Guy Bourguignon (1920-1969), Jean-Louis Jaubert (1920-2013), Hubert Lancelot (1923-1995), Jean-Pierre Calvet (1925-1989), Gérard Sabbat (1926-2013), Jo Frachon (1919-1992) et René Mella (1926-2019), frère de Fred, décédé fin septembre.
Ce commentaire a été modifié le 19/11/2019 à 14:20
Pourquoi les Européens du Moyen Âge dormaient dans des boîtes
Pendant la plus grande partie de l’histoire de l’humanité, la vie privée au coucher était un concept étrange. De nombreuses familles pauvres vivaient dans de petites maisons, où il n'y avait qu'une ou deux pièces, la plus grande servant de chambre à coucher et de salon partagés par tous les occupants de la maison, y compris tous les invités.
Même dans les grandes maisons et les palais, il n'était pas rare que les domestiques dorment dans la même chambre que celle du maître. Lorsque le roi Henri V a couché Catherine de Valois, écrit Bill Bryson dans At Home , son intendant et son chambellan étaient présents dans la salle. Dans de telles circonstances, les rideaux de lit offrent un peu d'intimité. Mais si vous vouliez une véritable intimité, vous deviez dormir dans un lit pliant.
Un box lit en Autriche.
Dans de nombreux foyers ruraux en Écosse, en France et dans certaines régions des Pays-Bas et du Royaume-Uni, les gens dormaient dans des lits gigognes, qui étaient essentiellement de grands placards en bois avec un lit à l'intérieur et des portes pour en isoler les autres pendant votre sommeil.
Certains lits-lits étaient des meubles indépendants; d'autres ont été construits dans des niches et rattachés à la structure de la maison. Au lieu de panneaux de porte, certains étaient équipés de rideaux qui, unefois tirés, permettaient de créer une cabine confortable et semi-privée. Mis à part l'intimité, le petit espace fermé du lit double emprisonne la chaleur corporelle et garde la personne au lit au chaud pendant l'hiver. Il est également possible que les lits offrent un certain degré de protection contre les intrus, en particulier les loups et autres animaux, susceptibles d'avoir pénétré dans la maison. Il a été suggéré que les paysans gardaient leurs enfants dans des lits simples pendant qu'ils allaient travailler dans les champs.
Selon l' Encyclopédie de l'architecture et du mobilier de maisons de campagne, villas et villas , publiée pour la première fois en 1833, de nombreux lit-boîtes avaient «une étagère et parfois deux, fixées à l'intérieur du bas du lit, juste au-dessus de la literie; et parfois il y en a un en haut, fermé sous le toit. Il y a aussi parfois une ou deux étagères contre le dos du lit; de sorte que ce meuble ne sert pas seulement de lit, mais également de penderie et de coffre à linge.
L'entrée de l'encyclopédie continue: «Dans certaines régions du pays, les portesdes lits sont verrouillées à l'intérieur ou munies d'un verrou pour les fixer à l'extérieur; pour qu'une personne se couchant, avec tout son trésor autour de lui sur les étagères environnantes, puisse le sécuriser pendant qu'il dort la nuit ou lorsqu'il se rend au travail le jour, en verrouillant ou en verrouillant les portes. "
Le lit-box est finalement devenu un meuble à la mode, et même des maisons plus grandes avec plusieurs chambres et aucun besoin pressant d'intimité ont commencé à les avoir. De nombreux ébénistes du XVIIIe siècle ont conçu des lits-lits secrets déguisés en armoires ou buffets, ou cachés derrière des rangées d'étagères et de tiroirs.
Les lits-box sont tombés en désuétude à partir du 19ème siècle en raison depréoccupations croissantes en matière d'hygiène et d'air vicié, mais dans de nombreuses régions d'Écosse, la pratique de dormir dans des lits-lits a continué jusque dans les années 1900.
Pieter de Hooch, Le devoir d'une mère, montre une femme épouillant les cheveux de son enfant devant un lit pliant surélevé dans lequel on peut grimper depuis la poitrine située en dessous.
Ce commentaire a été modifié le 18/11/2019 à 14:26
Qu'est-ce que le «ping call», la nouvelle arnaque téléphonique à éviter ? le 17/11/2019
Des factures de téléphone qui pourraient rapidement devenir très salées pour les victimes.
La gendarmerie du Nord a alerté les habitants sur le «ping call», une nouvelle méthode d'escroquerie téléphonique. La technique est simple : appeler un numéro en ne laissant sonner qu'une seule fois. Les personnes contactées rappellent ensuite par réflexe le numéro, qui est en réalité un numéro fortement surtaxé au Mali.
«Si vous recevez sur votre appareil fixe ou mobile un appel pour vous vendre tel ou tel produit, ou que vous êtes invités à rappeler un numéro inconnu, vous êtes victime d'un ping call, a alerté la gendarmerie du Nord .
Des factures de téléphone qui pourraient rapidement devenir très salées pour les victimes. Certains malfaiteurs se font depuis quelque temps passer pour des gendarmes et incitent les habitants à rappeler un numéro censé être celui de la gendarmerie.
Plus l'interlocuteur reste en ligne, plus la facture augmente. La gendarmerie du Nord conseille notamment aux habitants de demander à leurs opérateurs de mettre leurs numéros sur liste rouge ou de s'inscrire sur Bloctel, une liste d'opposition au démarchage téléphonique.
Ce commentaire a été modifié le 17/11/2019 à 15:06
Éric Morena, le prince des vocalises est mortL'amour de l'opérette a conduit le chanteur lyrique atypique de la scène
Éric Morena a connu un succès fulgurant dans les années 1980. En 2019, il avait annoncé « faire une pause » en raison d'un cancer.
Une fine moustache, des tenues flamboyantes, un art de la mise en scène savamment orchestré dans des clips cocasses : à la fin des années 1980, Éric Morena fait son entrée dans le showbiz français en cultivant les trémolos sur des chansons pastichant l'opérette, dont le cultissime « Oh, mon bateau ! » fut le plus éclatant symbole. Personne n'aurait parié cinq centimes sur cette mélodie hispanisante. Pourtant, elle fit danser la France pendant des années, devenant un classique des soirées bon enfant. Le plus drôle, c'est qu'Éric Morena n'est pas espagnol : c'est un petit gars du Nord qui s'est construit tout seul avec ses rêves débridés et son imaginaire caliente. Dans un communiqué publié samedi 16 novembre, sa famille et son agent annoncent le décès d'Éric Morena, « sa maman, son frère Bertrand Devinck, son mari ainsi que son manager Lionel Roban ont la douleur et la grande tristesse de vous faire part du décès de Monsieur Éric Morena survenu à l'âge 68 ans, à la suite d'une longue maladie à Arcachon le 16 novembre 2019 ».PUBLICITÉ inRead invented by Teads Né à Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, il grandit dans une famille bourgeoise catholique et préfère les voix de Dario Moreno et de Luis Mariano à celles des rockeurs des sixties. Après des études théologiques au séminaire d'Issy-les-Moulineaux et une expérience de missionnaire en Afrique, il renoue avec sa passion première et apprend l'art lyrique au Conservatoire de Paris, où il muscle sa voix de ténor autour d'anciens partenaires de Luis Mariano, puis il entame une carrière de chanteur d'opérette, notamment au théâtre du Châtelet. « Je suis devenu le diable pour ma famille bourgeoise » Il fait alors le tour des maisons de disques avec les chansons de son cru, des parodies où il arbore son look improbable d'hidalgo déjanté, jusqu'au jour où Polygram tente le coup en sortant « Oh, mon bateau ! » : le succès est immédiat, un million de disques vendus en 1987. Éric Morena enchaîne des tubes plus loufoques les uns que les autres avec « Je suis le torero de l'amour », « Ramon et Pedro », « Fiesta Morena »… C'est l'époque de l'argent facile, des grandes tablées, des galas à foison et ses bouffées de délires, comme son faux mariage homosexuel – une telle union est alors interdite – avec comme témoin… Frigide Barjot – qui deviendra pourtant une opposante acharnée au mariage pour tous. Derrière la farce, un acte militant pour Morena, qui souhaite faire progresser la cause gay. Dans la famille, on tousse : on aurait préféré le voir rester discret et faire carrière dans la banque, comme le paternel. « Je suis devenu le diable pour ma famille bourgeoise », se souvenait-il dans les colonnes de France Dimanche. J'étais un défroqué pour mon père puisque j'avais quitté le séminaire. Et, même si ma mère aimait fredonner mon tube et me voir chez Michel Drucker, quand je suis passé chez Mireille Dumas dans Sexy Folies pour révéler mon homosexualité, elle a perdu ses amis et me l'a reproché… » DépressionEn coulisse, derrière les paillettes, Éric Morena vit un drame : son compagnon meurt du sida en 1992, une perte qui le plonge dans une profonde dépression, qu'il parvient à surmonter par la prière – il reste un fervent catholique – et l'amour du métier. « Le téléphone ne sonnait plus, les gens disaient : “Il y a le sida chez Morena” », se rappellera plus tard le chanteur en évoquant sa traversée du désert. Même si son succès s'est largement estompé, l'artiste continue sans relâche à sortir des albums de reprises ou d'hommage à Dario Moreno ou à Francis Lopez, ses idoles. Il partage la vie d'un nouveau compagnon, tout en enchaînant les spectacles en province pour chanter l'insouciance célébrée dans l'opérette, ce genre désuet qu'il contribua à populariser dans les boîtes de nuit. En 2019, nouveau coup dur quand il apprend qu'il est atteint d'un cancer : il reporte alors ses dates pour se faire soigner, mais promet de remonter au plus vite sur scène. Pour cet ancien séminariste, la foi a toujours été le meilleur antidépresseur : « Je suis très croyant, disait-il. Le temps qui passe ne m'angoisse pas. J'ai juste la nostalgie des gens qui sont morts. Ils me manquent, mais je n'ai pas du tout de regrets : les choses que j'ai vécues sont dans mon cœur. » Sur le même sujet
A la Sainte-Catherine, le 25 novembre, on fête les fillettes mais aussi
les Catherinettes, c'est-à-dire les jeunes filles ayant dépassé l'âge de
25 ans sans être mariées.
La tradition veut que l'on confectionne aux Catherinettes des chapeaux extravagants, où le vert et le jaune prédominent et qu'elles
porteront tout au long de cette journée festive. La couleur verte symbolise l'espoir (de se marier) tandis que la couleur jaune symbolise la sagesse (acquise avec les années). Cette tradition, autrefois suivie dans tous les milieux, à la ville
comme à la campagne, s'est beaucoup perdue, sauf dans les maisons de
couture, les magasins de mode et chez les modistes.
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Quant aux fillettes, c'est surtout dans le nord de la France que perdure la tradition de leur envoyer une carte pour la Sainte-Catherine.
Foire de Sainte-CatherineDans les campagnes, la Sainte-Catherine est également associée à une Foire qui se tient aux alentours du 25 novembre. La Foire
Sainte-Catherine permet aux éleveurs de présenter leurs bestiaux au public. Cette foire était autrefois l'occasion idéale pour les jeunes hommes de
rencontrer une Catherinette afin de mettre fin à son célibat...
Jour idéal pour les plantationsPour les jardiniers, le jour de la Sainte Catherine est réputé idéal pour planter boutures et plantes à racines nues, ainsi que l'affirme le dicton : "à la St Catherine, tout bois prend racine".
Coutume canadienneAu Canada une tradition liée à la Sainte-Catherine reste vivante encore
aujourd'hui, celle de fabriquer la tire, une confiserie à base de
mélasse et de cassonade. A l'origine, le but était pour les
Catherinettes de démontrer leur talent de cuisinière en offrant cette gourmandise aux hommes célibataires !
Les origines de la fête de Sainte-Catherine
A l'origine de toutes ces traditions, il y a la vie légendaire de sainte
Catherine d'Alexandrie. La vie de cette sainte est tout à fait
édifiante, puisqu'elle fut à la fois vierge, martyre et savante, ce qui
lui vaut d'être représentée avec 3 auréoles : la blanche des vierges, la
rouge des martyrs et la verte des savants. Elle ne se contente pas non plus d'être la sainte patronne des filles à marier, mais aussi
celle des prêcheurs et des philosophes. C'est sa vie exemplaire qui lui vaut tous ces honneurs : originaire d'une famille noble
d'Alexandrie, Catherine se convertit au christianisme à la suite d'une
vision. L'empereur Maxence, qui persécutait les chrétiens, lui proposa
de renoncer à sa foi en échange d'un mariage royal. Catherine refusa et
allégua qu'elle avait contracté avec le Christ un mariage mystique. On
raconte qu'elle tint tête à toute une armée de philosophes qui lui
avaient été envoyés pour lui démontrer la fausseté de sa foi et réussit
même à les convertir. L'empereur la condamna à mourir du supplice de la
roue. La légende dit que la roue se brisa miraculeusement, et qu'elle
fut donc finalement décapitée vers l'année 310, un 25 novembre.
La protectrice des filles célibataires Son refus de se marier explique tout naturellement pourquoi sainte
Catherine est la patronne des filles célibataires. L'expression "coiffer sainte Catherine", que l'on emploie lorsqu'une jeune fille arrive à l'âge de 25 ans sans
avoir convolé en justes noces, s'explique par une tradition qui remonte
au XVIème siècle. En effet, à cette époque, on renouvelait la coiffe de
la statue de la sainte dans les églises, et c'était les jeunes femmes
célibataires entre 25 et 35 ans qui se chargeaient de cette tâche. De la
coiffe au chapeau il n'y a qu'un pas, et c'est donc ce qui explique
l'usage pour les Catherinettes de porter un chapeau le 25 novembre ! Il faut savoir que les hommes célibataires ont eux aussi leur saint patron en la personne de saint Nicolas : en effet, tout comme on dit "coiffer sainte Catherine" pour les
filles, on dit "porter la crosse de saint Nicolas" pour les garçons.
.
Le Père Noël est une version américanisée du saint Nicolas européen... Il
s'appelle là-bas Santa Claus (évolution de « saint Nicolas » en
néerlandais) et fit son apparition au XIXème siècle. Le terme « père
Noël » apparaît plus tardivement en France, au milieu du XXème siècle
..... Santa Claus ou père Noël, sa fonction principale est de
distribuer des cadeaux à tous les enfants sages durant la nuit de Noël
(du 24 au 25 décembre).
Le père Noël est aussi largement inspiré de Julenisse, un lutin païen
scandinave qui apporte des cadeaux aux enfants, à la fête du milieu de
l'hiver, la «Midtvintersblot» ou «Jol». De Julenisse, le père Noël a
gardé la barbe blanche, le bonnet et les vêtements scandinaves.
Même si le mythe peut varier fortement d'une région à l'autre, notamment à
cause du climat du 25 décembre qui peut aller du plein hiver dans
l'hémisphère nord au plein été dans l'hémisphère sud, on l'imagine
généralement comme un gros bonhomme avec une longue barbe blanche,
habillé de vêtements chauds de couleur rouge avec un liseré de fourrure
blanche ; il habite dans un pays nordique (recouvert de neige) et des
lutins l'aident à préparer les cadeaux. Il effectue la distribution à
bord d'un traîneau volant tiré par des rennes (ou sur une planche de
surf en Australie). Il entre dans les maisons par la cheminée (s'il y en
a une) et dépose les cadeaux dans des chaussons disposés autour du
sapin ou de la cheminée (France), dans des chaussettes prévues à cet
effet accrochées à la cheminée (Amérique du Nord), ou tout simplement
sous le sapin de Noël.
Histoire :
Saint Nicolas ou Nicolas de Myra, le personnage qui a servi de source
d'inspiration au père Noël, aurait vécu au IIIe siècle au sud de la
Turquie actuelle près d'Antalya. Il était évêque de Myra. Il fut
contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de
Nicée, moment important du christianisme. Selon la légende, il aurait
sauvé de la mort 3 enfants. À partir du XVIe siècle, la légende du saint
s'enrichit avec le personnage du Père Fouettard qui donne des coups de
fouets aux garnements. Ce personnage disparaît dans le passage au mythe
de Santa Claus.
En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Un
tradition païenne voulait que pour exorciser la peur de l'obscurité les
jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour
quémander des offrandes. Le vieux présidait ce cortège, il est appelé
Noël dès le XIIème siècle en France. Au Moyen Âge, l'Église catholique
veut remplacer les figures païennes par des saints. saint Nicolas, qui
selon la légende aurait sauvé de la mort trois enfants, est alors
présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le 6
décembre de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que
saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, mitre, grand
vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des
cadeaux aux enfants sages.
A la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal
des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le Christkindl
allemand). C'est au Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la
Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas. Étrangement, au
Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps ce personnage
de l'enfant Jésus, alors que Santa Claus se chargera de distribuer des
cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du
père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les
cadeaux de la nuit de Noël.
Au XVIIIème siècle, les souverains allemands entament un processus de
laïcisation, ils remplacent les figures chrétiennes par d'anciens
symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des fées, des
elfes et du vieil homme de Noël, habillé de rouge (Weihnachtsmann), qui
distribue en traîneau des sapins décoré de cadeaux.
Parallèlement les
États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas.
Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la Nouvelle-Amsterdam au
XVIIe siècle, qui deviendra New York quand elle sera prise par les
Anglais. Après la guerre d'Indépendance, ses habitants se souviennent de
leurs racines hollandaises et Sinter Klaas revient par la littérature
et les illustrateurs. Il s'agit alors d'un vieillard à barbe blanche
portant un manteau à capuchon. Moralisateur, il récompensait les enfants
sages et punissait les dissipés. Progressivement, cette « fête des
enfants » est rapprochée de la célébration de la nativité.
En 1822, le pasteur américain Clément Clarke Moore publie un poème, « A
Visit from St Nicholas », qui présente saint Nicolas comme un lutin
sympathique, fumant la pipe, dodu et souriant, qui distribue les cadeaux
en se déplaçant sur un traîneau tiré par huit rennes. Ce poème a joué
un rôle important dans l'élaboration du mythe actuel. Publié pour la
première fois dans le journal Sentinel de New York le 23 décembre 1823,
il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains,
puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint Nicolas à celle
de Noël se fixe en Angleterre, en lien avec Charles Dickens et ses
« Livres de Noël ».
En 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly représente
Santa Claus vêtu d'un costume rouge orné de fourrure blanche et d'une
large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast,
illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de
dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe
ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, en
noir et blanc, la pipe au bec comme un Hollandais, recouvert de
fourrure. C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la
résidence du père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année
suivante par l'écrivain George P. Webster.
En 1931, Santa Claus prit une nouvelle allure dans une image publicitaire,
diffusée par la compagnie Coca-Cola. Le dessinateur Haddon Sundblom
donna au personnage un ventre rebondi, un air jovial, son costume rouge
(couleur fétiche de la société, alors que la couleur originelle du Père
Noël était le vert) et une attitude débonnaire. Pendant près de
trente-cinq ans, Coca-Cola diffusa de tels portraits de Santa Claus dans
la presse écrite.
En France, les
catholiques, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le
soir de Noël en l'honneur de la naissance du Christ, résisteront
longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage
popularisé en France par les Américains, à la fin de la seconde Guerre
Mondiale ...
Aujourd'hui
Santa Claus est également utilisé le 25 décembre, dans des pays n'ayant
pas de tradition chrétienne - tels que la Chine - comme outil de vente
et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir
la famille.
Anecdotes :
Le lieu d'habitation du père Noël est très controversé. Selon les
Norvégiens il habite à Droeback, à 50 km au sud d'Oslo. Pour les
Suédois, c'est à Gesunda, au nord-ouest de Stockholm. Les Danois sont
persuadés qu'il habite au Groenland alors que les Américains le logent à
NorthPole en Alaska. En 1927 les Finlandais ont décrété que le père
Noël ne pouvait pas vivre au Pôle Nord car il faut qu'il nourrisse ses
rennes, sa résidence était donc en Laponie, au Korvatunturi.
Malheureusement cette région est un peu isolée, ils l'ont donc fait déménager près de
la ville de Rovaniemi. La Sibérie revendique également cet honneur, mais
il y a sans doute confusion avec Ded Moroz, le cousin russe du Père
Noël qui est fêté le 7 janvier avec sa fille Snegourotchka. Dans le
Pacifique sud, l'île Christmas se revendique également comme une
résidence secondaire du Père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques
de Saint Nicolas dans la très touristique région d'Antalya, est aussi de
la partie.
Le père Noël a 8 rennes. Rudolph, le dernier a été créé par le poète
Robert L. May, en 1939. Il a un nez rouge lumineux. En anglais : Dasher,
Dancer, Prancer, Vixen, Comet, Donder, Blitzen et Rudolph.
Les SDF dans le métro : beaucoup de quadras avec un emploi ...
L’Observatoire du Samu social a publié en début de semaine une étude concernant les
sans domicile fixe qui se réfugiaient dans le métro. Le verdict est sans
appel : plus de 2 500 individus différents ont été identifiés comme
dormant dans le métro parisien durant l’année 2018… La RATP et la région Île-de-France ont alors décrété un état “d’urgence sociale”
sur le sujet.
Si les chiffres, bien qu’alarmants, ne surprennent malheureusement pas,
d’autres données plus étonnantes ont été soulevées : près d’un tiers des
sans-abri exercent ou ont exercé un emploi récemment. Et ce chiffre est
en constante augmentation, témoignant de la précarité grandissante qui
touche le monde du travail.
D’autre part, l’étude du Samu social nous en apprend un peu plus sur le profil moyen des SDF passant la nuit dans le métro. Ainsi, nous apprenons que 82% de ces
derniers sont des hommes et que près de la moitié des sans abris ont 45
ans ou plus. Enfin, l’Observatoire souligne la situation critique
concernant l’état sanitaire de cette population en marge de la société :
30% des sondés affirment être en “mauvais ou très mauvais état de
santé”.
Pour pallier cette situation, RATP et région Île-de-France vont tous deux
prendre des mesures. Ainsi, la société de transports tend à ouvrir de
plus en plus de centres d’accueil tandis que Valérie Pécresse a annoncé
la création de deux “ Maisons Région Solidaire ”, intégralement dédiées à
l’accueil des sans-abris réfugiés dans le métro.
Un parc qui a bien vécu ...
Voilà exactement 100 ans que le président américain Woodrow Wilson signa la
loi pour transformer le Monument national de Mukuntuweap en Parc
national de Zion. Moins de 2,000 personnes visitèrent le site en 1919 en
raison du mauvais entretien des routes et du manque de chemins balisés.
Aujourd’hui, le parc fait face au problème inverse. Avec plus de 4
millions de visiteurs par an, les foules créent des files d’attente
interminables et étouffent les sites populaires tels que les Narrows, «
étroit » en anglais. Cette partie du Canyon de Zion peut être vue d’un
chemin pavé. Mais la plupart des visiteurs préfèrent s’approcher plus
près en empruntant le chemin dans rivière Virgin, bondé aux heures de
pointes car, comme son nom l’indique en anglais, il est très étroit.
Ces dernières années, le parc Zion a dépassé Yellowstone et Yosemite en
termes de fréquentation et se place désormais à la 4ème place des parcs
les plus visités aux Etats-Unis. Ce qui contribue également à la
popularité du Parc national de Zion, c’est sa proximité avec d’autres
attractions. Il fait partie du Grande Cercle, une région qui inclue cinq
états et regroupe le plus grand nombre de parcs et de monuments
nationaux des Etats-Unis.
Y a-t-on pensé ? Si toutes ces voitures roulaient à l’électricité ...
Trois heures d’embouteillages, batteries à plat , on fait comment ?
Sans compter, qu’il n’y a pratiquement pas de chauffage dans un véhicule électrique.
Et si vous êtes bloqué sur la route toute la nuit, plus de batterie, plus de chauffage !!!
Vous appelez le SAMU pour embarquer femme et enfants !
Ils ne peuvent même pas venir vous secourir puisque tout est bouché !!!!
Et quand tout se débloque plus personne ne peut rouler !
Comment on recharge les milliers de voitures du bouchon ?
Même problème lors des départs en vacances l'été avec les centaines de kms de bouchons.
Cela en fera des voitures en panne sèche et des bouchons perpétuels.
(Mais ça, personne n’en parle !)
C’était juste une réflexion ! ! !
Les Compagnons de la chanson font partie du patrimoine musical.
L'ex-ténor Fred Mella soliste des Compagnons de la chanson, qui comptaient neuf membres, est décédé parmi les siens, paisiblement dans sa maison de Goupillières (Yvelines).
Né le 10 mars 1924 à Annonay (Ardèche), Fred Mella, dont les parents étaient d'origine italienne, a été professeur des écoles quelques années avant de rejoindre Les Compagnons.
Son timbre de voix exceptionnel l'a rapidement imposé comme soliste du groupe
Fred Mella, le dernier des Compagnons de la Chanson, un groupe vocal très populaire des années 1950 à 1970, est mort samedi 16 novembre 2019 à l'âge de 95 ans.
En 2006, Fred Mella a publié ses souvenirs sous le titre "Mes Maîtres enchanteurs", autobiographie dédiée à Georges Brassens, Charles Trenet et Charles Aznavour dont il était l'ami.
Il a donné un dernier concert en 2008, à L'Olympia, 25 ans après les adieux des Compagnons de la Chanson.
Fondé en 1941, d'abord sous le nom des Compagnons de France, puis Compagnons de la Musique, le groupe des Compagnons de la Chanson a pris son envol à la Libération, avec comme autres parrains Yves Montand et Charles Aznavour.
Ils ont fait leurs adieux en 1983 sur leur scène fétiche de L'Olympia.
Fred Mella a poursuivi pendant quelques années une carrière solo.
Groupe de chanson française "à l'ancienne", les Compagnons de la Chanson avaient dès leurs débuts adopté un uniforme qui ne les a jamais quittés, chemise blanche et pantalon bleu.
Les autres "Compagnons" étaient Jean Broussolle (1920-1984), Guy Bourguignon (1920-1969), Jean-Louis Jaubert (1920-2013), Hubert Lancelot (1923-1995), Jean-Pierre Calvet (1925-1989), Gérard Sabbat (1926-2013), Jo Frachon (1919-1992) et René Mella (1926-2019), frère de Fred, décédé fin septembre.
Pourquoi les Européens du Moyen Âge dormaient dans des boîtes
Pendant la plus grande partie de l’histoire de l’humanité, la vie privée au coucher était un concept étrange.
De nombreuses familles pauvres vivaient dans de petites maisons, où il n'y avait qu'une ou deux pièces, la plus grande servant de chambre à coucher et de salon partagés par tous les occupants de la maison, y compris tous les invités.
Même dans les grandes maisons et les palais, il n'était pas rare que les domestiques dorment dans la même chambre que celle du maître.
Lorsque le roi Henri V a couché Catherine de Valois, écrit Bill Bryson dans At Home , son intendant et son chambellan étaient présents dans la salle.
Dans de telles circonstances, les rideaux de lit offrent un peu d'intimité. Mais si vous vouliez une véritable intimité, vous deviez dormir dans un lit pliant.
Un box lit en Autriche.
Dans de nombreux foyers ruraux en Écosse, en France et dans certaines régions des Pays-Bas et du Royaume-Uni, les gens dormaient dans des lits gigognes, qui étaient essentiellement de grands placards en bois avec un lit à l'intérieur et des portes pour en isoler les autres pendant votre sommeil.
Certains lits-lits étaient des meubles indépendants; d'autres ont été construits dans des niches et rattachés à la structure de la maison.
Au lieu de panneaux de porte, certains étaient équipés de rideaux qui, unefois tirés, permettaient de créer une cabine confortable et semi-privée.
Mis à part l'intimité, le petit espace fermé du lit double emprisonne la chaleur corporelle et garde la personne au lit au chaud pendant l'hiver.
Il est également possible que les lits offrent un certain degré de protection contre les intrus, en particulier les loups et autres animaux, susceptibles d'avoir pénétré dans la maison.
Il a été suggéré que les paysans gardaient leurs enfants dans des lits simples pendant qu'ils allaient travailler dans les champs.
Selon l' Encyclopédie de l'architecture et du mobilier de maisons de campagne, villas et villas , publiée pour la première fois en 1833, de nombreux lit-boîtes avaient «une étagère et parfois deux, fixées à l'intérieur du bas du lit, juste au-dessus de la literie; et parfois il y en a un en haut, fermé sous le toit.
Il y a aussi parfois une ou deux étagères contre le dos du lit; de sorte que ce meuble ne sert pas seulement de lit, mais également de penderie et de coffre à linge.
L'entrée de l'encyclopédie continue: «Dans certaines régions du pays, les portesdes lits sont verrouillées à l'intérieur ou munies d'un verrou pour les fixer à l'extérieur; pour qu'une personne se couchant, avec tout son trésor autour de lui sur les étagères environnantes, puisse le sécuriser pendant qu'il dort la nuit ou lorsqu'il se rend au travail le jour, en verrouillant ou en verrouillant les portes. "
Le lit-box est finalement devenu un meuble à la mode, et même des maisons plus grandes avec plusieurs chambres et aucun besoin pressant d'intimité ont commencé à les avoir. De nombreux ébénistes du XVIIIe siècle ont conçu des lits-lits secrets déguisés en armoires ou buffets, ou cachés derrière des rangées d'étagères et de tiroirs.
Les lits-box sont tombés en désuétude à partir du 19ème siècle en raison depréoccupations croissantes en matière d'hygiène et d'air vicié, mais dans de nombreuses régions d'Écosse, la pratique de dormir dans des lits-lits a continué jusque dans les années 1900.
Pieter de Hooch, Le devoir d'une mère, montre une femme épouillant les cheveux de son enfant devant un lit pliant surélevé dans lequel on peut grimper depuis la poitrine située en dessous.
Des factures de téléphone qui pourraient rapidement devenir très salées pour les victimes.
La gendarmerie du Nord a alerté les habitants sur le «ping call», une nouvelle méthode d'escroquerie téléphonique.
La technique est simple : appeler un numéro en ne laissant sonner qu'une seule fois. Les personnes contactées rappellent ensuite par réflexe le numéro, qui est en réalité un numéro fortement surtaxé au Mali.
«Si vous recevez sur votre appareil fixe ou mobile un appel pour vous vendre tel ou tel produit, ou que vous êtes invités à rappeler un numéro inconnu, vous êtes victime d'un ping call, a alerté la gendarmerie du Nord .
Des factures de téléphone qui pourraient rapidement devenir très salées pour les victimes. Certains malfaiteurs se font depuis quelque temps passer pour des gendarmes et incitent les habitants à rappeler un numéro censé être celui de la gendarmerie.
Plus l'interlocuteur reste en ligne, plus la facture augmente.
La gendarmerie du Nord conseille notamment aux habitants de demander à leurs opérateurs de mettre leurs numéros sur liste rouge ou de s'inscrire sur Bloctel, une liste d'opposition au démarchage téléphonique.
Éric Morena a connu un succès fulgurant dans les années 1980. En 2019, il avait annoncé « faire une pause » en raison d'un cancer.
Une fine moustache, des tenues flamboyantes, un art de la mise en scène savamment orchestré dans des clips cocasses : à la fin des
années 1980, Éric Morena fait son entrée dans le showbiz français en
cultivant les trémolos sur des chansons pastichant l'opérette, dont le
cultissime « Oh, mon bateau ! » fut le plus éclatant symbole. Personne
n'aurait parié cinq centimes sur cette mélodie hispanisante. Pourtant,
elle fit danser la France pendant des années, devenant un classique des soirées bon enfant. Le
plus drôle, c'est qu'Éric Morena n'est pas espagnol : c'est un petit
gars du Nord qui s'est construit tout seul avec ses rêves débridés et
son imaginaire caliente. Dans un communiqué publié samedi 16 novembre, sa famille et son agent annoncent le décès d'Éric Morena, « sa maman, son frère Bertrand Devinck, son mari ainsi que son manager
Lionel Roban ont la douleur et la grande tristesse de vous faire part du
décès de Monsieur Éric Morena survenu à l'âge 68 ans, à la suite d'une
longue maladie à Arcachon le 16 novembre 2019 ».PUBLICITÉ
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Né à Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, il grandit dans une famille
bourgeoise catholique et préfère les voix de Dario Moreno et de
Luis Mariano à celles des rockeurs des sixties. Après des études
théologiques au séminaire d'Issy-les-Moulineaux et une expérience de
missionnaire en Afrique, il renoue avec sa passion première et apprend l'art lyrique au
Conservatoire de Paris, où il muscle sa voix de ténor autour d'anciens
partenaires de Luis Mariano, puis il entame une carrière de chanteur
d'opérette, notamment au théâtre du Châtelet.
« Je suis devenu le diable pour ma famille bourgeoise »
Il fait alors le tour des maisons de disques avec les chansons de son cru,
des parodies où il arbore son look improbable d'hidalgo déjanté,
jusqu'au jour où Polygram tente le coup en sortant « Oh, mon
bateau ! » : le succès est immédiat, un million de disques vendus en
1987. Éric Morena enchaîne des tubes plus loufoques les uns que les
autres avec « Je suis le torero de l'amour », « Ramon et Pedro »,
« Fiesta Morena »… C'est l'époque de l'argent facile, des grandes
tablées, des galas à foison et ses bouffées de délires, comme son faux
mariage homosexuel – une telle union est alors interdite – avec comme
témoin… Frigide Barjot – qui deviendra pourtant une opposante acharnée
au mariage pour tous. Derrière la farce, un acte militant pour Morena,
qui souhaite faire progresser la cause gay.
Dans la famille, on tousse : on aurait préféré le voir rester discret et faire carrière dans
la banque, comme le paternel. « Je suis devenu le diable pour ma
famille bourgeoise », se souvenait-il dans les colonnes de France Dimanche. J'étais un défroqué pour mon père puisque j'avais quitté le séminaire.
Et, même si ma mère aimait fredonner mon tube et me voir chez Michel Drucker, quand je suis passé chez Mireille Dumas dans Sexy Folies pour révéler mon homosexualité, elle a perdu ses amis et me l'a reproché… »
DépressionEn coulisse, derrière les paillettes, Éric Morena vit un drame : son
compagnon meurt du sida en 1992, une perte qui le plonge dans une
profonde dépression, qu'il parvient à surmonter par la prière – il reste
un fervent catholique – et l'amour du métier. « Le téléphone ne sonnait
plus, les gens disaient : “Il y a le sida chez Morena” », se rappellera
plus tard le chanteur en évoquant sa traversée du désert. Même si son
succès s'est largement estompé, l'artiste continue sans relâche à sortir
des albums de reprises ou d'hommage à Dario Moreno ou à Francis Lopez,
ses idoles. Il partage la vie d'un nouveau compagnon, tout en enchaînant
les spectacles en province pour chanter l'insouciance célébrée dans
l'opérette, ce genre désuet qu'il contribua à populariser dans les
boîtes de nuit.
En 2019, nouveau coup dur quand il apprend qu'il est atteint d'un cancer : il reporte alors ses dates pour se faire soigner, mais promet de
remonter au plus vite sur scène. Pour cet ancien séminariste, la foi a
toujours été le meilleur antidépresseur : « Je suis très croyant,
disait-il. Le temps qui passe ne m'angoisse pas. J'ai juste la nostalgie
des gens qui sont morts. Ils me manquent, mais je n'ai pas du tout de
regrets : les choses que j'ai vécues sont dans mon cœur. »
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