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Par Margo 1 il y a 6 années 7 mois
19/05/2019 - 08:53
Hypothyroïdie : 10 recommandations de la HAS pour améliorer le diagnostic et le traitement (France)
Psychomédia

La Haute autorité française de santé (HAS) a publié, le 19 mars, un document rappelant dix points clefs d’une « prise en charge pertinente des patients atteints d’hypothyroïdie ».
« En France, 1 à 2 personnes sur 100 sont atteintes d’hypothyroïdie », indique-t-elle. « Cette sécrétion insuffisante d’hormones par la thyroïde touche principalement les femmes et survient en moyenne vers 60 ans. »
« Le diagnostic et le traitement restent à améliorer. Ainsi par exemple, les données de remboursement de l’assurance maladie montrent qu’entre 2006 et 2012, les prescriptions de lévothyroxine ont été initiées dans près d’un cas sur trois sans confirmation biologique du diagnostic. »
Voici les « 10 messages clefs issus des recommandations existantes et consensuelles » de la HAS :
Dépistage - « En population générale, il n’est pas recommandé de réaliser un dosage de TSH s’il n’y a pas de signes cliniques évocateurs de dysthyroïdie.
La littérature scientifique ne permet pas d'établir l'intérêt d'un dépistage de l'hypothyroïdie en population générale. »
Diagnostic - « En présence de symptômes évocateurs d’hypothyroïdie, il est recommandé de prescrire le dosage de la TSH en première intention. Si le taux de TSH est anormal, il doit être recontrôlé et le dosage de T4L doit être réalisé.
À noter qu’en cas d’hypothyroïdie d’origine centrale, la TSH peut être normale ou basse. »
Diagnostic - « Le dosage des anticorps anti-TPO n’est pas nécessaire pour le diagnostic d’hypothyroïdie. Il est utile pour rechercher une origine auto-immune éventuelle de la maladie. La positivité des anti-TPO est associée à un risque plus élevé d’évolution d’une hypothyroïdie fruste vers une hypothyroïdie avérée.
En cas de positivité des anti-TPO, il est inutile de renouveler le dosage. Le dosage d’autres anticorps antithyroïdiens n’est pas indiqué. »
Diagnostic - « Si le taux de TSH n’est que modérément élevé (entre 4 et 10 mUI/L) et que la T4L est normale, il est recommandé de doser à nouveau la TSH et la T4L à distance après les dosages initiaux avant de décider de débuter, ou non, un traitement.
Le taux de TSH peut être transitoirement augmenté sans diminution de la T4L et redevenir normal par la suite. C’est pourquoi il est nécessaire de confirmer le diagnostic par de nouveaux dosages, en prenant en compte la clinique et le ressenti de la personne. »
Diagnostic - « Dans le diagnostic initial d’une hypothyroïdie, il n’y a pas lieu de prescrire un dosage de T3L.
Le diagnostic biologique initial d’une hypothyroïdie est basé sur le dosage de la TSH et de la T4L. L’intérêt du dosage de la T3L dans le diagnostic initial d’une hypothyroïdie n’est pas démontré. De plus, ce dosage expose à des explorations, voire des traitements inutiles en cas d'abaissement isolé de la T3L ; ce syndrome de “basse T3” est fréquent au cours de certains états pathologiques et chez les sujets dénutris et ne traduit pas un dysfonctionnement thyroïdien. »
Traitement - « Le traitement par lévothyroxine ne doit pas être initié sans qu’il ne soit réalisé au préalable au moins un dosage de TSH.
Une enquête de pratique menée en 2013 à partir des données de remboursement de l’Assurance maladie a montré que dans 30 % des initiations de traitement par lévothyroxine, on ne retrouvait pas un dosage préalable de TSH. »
Traitement - « En cas d’hypothyroïdie fruste, si le taux de TSH est supérieur à 10 mUI/L lors de 2 examens successifs, un traitement par lévothyroxine doit être discuté avec la personne.
Le but du traitement par lévothyroxine est de prévenir l’évolution vers une hypothyroïdie avérée et ses conséquences. Il existe une association entre l’élévation de la TSH > 10 mUI/L et le risque cardiovasculaire dans certaines études observationnelles. Cette association est moins évidente chez les personnes âgées chez qui une élévation modérée de la TSH peut témoigner d’adaptations physiologiques.
Néanmoins, il n’y a pas d’évidence forte à ce jour démontrant que le traitement des hypothyroïdies frustes diminue le risque cardiovasculaireet la décision thérapeutique doit être discutée au cas par cas en prenant en compte le ressenti de la personne et les signes cliniques. »
Traitement - « Le dosage de la TSH est recommandé 6-8 semaines après le début du traitement par lévothyroxine ou après tout changement de dose ou de spécialité.
Le dosage de la T4L peut être utile s’il y a une difficulté d’équilibration ou une discordance entre la clinique et la biologie.
Lors de l’instauration ou de toute modification du traitement par lévothyroxine, la personne doit être informée de la nécessité de consulter son médecin en cas de persistance ou de réapparition des symptômes de déséquilibre thyroïdien. Ils décideront ensemble, si besoin, des modulations du traitement et/ou de nouveaux dosages biologiques. »
Traitement - « Il est rappelé que la lévothyroxine est un médicament à marge thérapeutique étroite.Pour des personnes traitées bien équilibrées et sans effet indésirable, il n’y a pas lieu de changerde traitement.
Si le médicament n'est pas disponible sur le marché et qu’il est nécessaire d’en changer, il est alors recommandé de mettre en œuvre une surveillance clinique et biologique adaptée.
Les conditions de prise du médicament (notamment par rapport aux repas) et les modalités de surveillance doivent être explicitées. »
Suivi d’une personne traitée pour hypothyroïdie - « Si la personne est bien équilibrée sous traitement par lévothyroxine, la surveillance s’effectue annuellement par un interrogatoire, un examen clinique et un dosage de la TSH.
L’examen annuel doit permettre de vérifier l’efficacité du traitement sur les symptômes d’hypothyroïdie et sur la TSH ainsi que sa bonne tolérance par la personne. Si dans l’intervalle, la personne ressent la réapparition de symptômes évocateurs de déséquilibre thyroïdien, il est nécessaire qu’elle consulte son médecin. »
« En complément de cette fiche, la HAS a inscrit à son programme de travail de l’an prochain l’élaboration de recommandations actualiséessur la prise en charge des troubles thyroïdiens. Ce travail approfondi s’appuiera notamment sur les recommandations du NICE (The National Institute for Health and Care Excellence, Grande-Bretagne) sur le même sujet, attendues pour novembre 2019. »

Hypothyroïdie légère (subclinique) : quelle efficacité des médicaments de remplacement des hormones ?
Hypothyroïdie : les niveaux élevés d'hormone T4 visés par les traitements augmentent lerisque de fibrillation auriculaire et d'AVC
Ce commentaire a été modifié le 19/05/2019 à 08:55
18/05/2019 - 08:03
Réactiver La Mémoire Perdue Avec De La Lumière...
Une Piste Pour L'Alzheimer?

La maladie d'Alzheimer touchait environ 26 millions de personnes dans le monde en 2005 et pourrait en toucher quatre fois plus en 2050.
Photo Sébasrien Bozon
Archives Agence France-Presse


Kyoko Hasegawa
Agence France-Presse Tokyo
 


Des chercheurs, qui avaient déjà réactivé la mémoire perdue de souris avec la lumière, ont cette fois réitéré l'expérience sur des rongeurs génétiquement modifiés pour présenter des symptômes similaires aux malades d'Alzheimer, ouvrant la voie à de possibles traitements.
Cette étude, publiée cette semaine dans la revue britannique Nature, vient accréditer l'idée que le souvenir du passé n'a probablement pas été effacé, mais est simplement inaccessible, arguent ses auteurs.



« Étant donné que la mémoire des humains et des souris tend à fonctionner sur un principe similaire....
notre découverte laisse penser que les patients atteints de cette maladie, du moins dans les premiers stades de développement...,Conservent peut-être aussi les souvenirs dans leur cerveau, ce qui offre l'espoir d'un traitement »...


expliqué  à l'AFP Susumu Tonegawa, directeur du Riken-MIT Center for Neural Circuit Genetics (de l'institut public japonais Riken et du Massachusetts Institute of Technology aux États-Unis), qui a mené les travaux.

Les scientifiques débattent depuis de nombreuses années sur le fait de savoir si l'amnésie provoquée par un traumatisme crânien, le stress ou des maladies comme Alzheimer...
Résulte de dommage de cellules cérébrales spécifiques qui dans ce cas rendraient impossible de recouvrer la mémoire, ou si l'accès à ces souvenirs en est la cause.

Pour tenter d'appuyer la seconde hypothèse, l'équipe a placé des souris dans une cage où elles ont reçu une faible décharge électrique dans les pattes.
Rebelote 24 heures plus tard : les bien portantes ont alors manifesté leur peur,se remémorant le désagréable choc ressenti un peu plus tôt.



En revanche, celles « atteintes » d'Alzheimer sont restées sans réaction, mais, quand les chercheurs ont stimulé...
Avec une lumière bleue le réseau de neurones dits engrammes », associés à la formation d'un souvenir, elles ont recouvré la mémoire de la décharge.

Disparition Des Symptômes.


Les scientifiques ont utilisé une technologie de réactivation appelée optogénétique, qui consiste à ajouter des protéines aux neurones pour les rendre sensibles à la lumière.

En outre, en examinant la structure physique du cerveau des souris, les chercheurs ont constaté que les malades avaient moins de synapses (connexions entre les neurones).
Or, des stimulations lumineuses répétées ont permis d'en augmenter le nombre à des niveaux comparables à ceux recensés chez les autres rongeurs. Au point de ne plus avoir besoin de les réactiver artificiellement pour susciter une attitude de frayeur.
« Les souvenirs ont refait surface via un moyen naturel », à savoir leur placement dans la cage initiale, a expliqué M. Tonegawa. « Cela signifie que les symptômes de la maladie d'Alzheimer ont disparu ».


Quels Sont Les Premiers Vrais Signes De La Maladie D’Alzheimer ?
Mise à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé.


 
Un trou de mémoire, ça arrive à tout le monde, et cette défaillance ne signifie pas pour autant que vous êtes atteint(e) de la maladie d’Alzheimer.
Mais alors quels sont les signes et symptomes ?
En savoir plus sur http://www.e-sante.be/quels-sont-premiers-vrais-signes-maladie-alzheimer/actualite/1082#mVfHDSxp1fWXwWxB.99
« C'est une bonne nouvelle pour les patients », s'est félicité le lauréat du Nobel de médecine en 1987, tout en appelant à la prudence.
« La maladie, à un stade précoce, pourrait être soignée à l'avenir si est développée une nouvelle technologie qui remplit les conditions éthiques et de sécurité », a-t-il tempéré.
En mai 2015, le professeur avait présenté une étude comparable dans la revue américaine Science, mais plus particulièrement axée sur le problème de l'amnésie. Avait alors été administrée aux souris une substance chimique, l'anisomycine,qui bloque la synthèse de protéines dans les neurones...Immédiatement après la formation d'un nouveau souvenir, empêchant la consolidation de la mémoire.


Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), on estime à 47,5 millions le nombre de personnes dans le monde...
Atteintes de démence, dont 60 à 70% de la maladie d'Alzheimer, pour l'heure incurable.


Ce commentaire a été modifié le 18/05/2019 à 08:18
15/05/2019 - 18:03
L'Anses alerte sur les dangers des LED pour la santé
                  LUMIERE BLEUE
La lumière bleue contenue dans les LED a un effet toxique sur la rétine et sur le sommeil

Anissa Boumediene



La lumière bleue des LED, que l'on retrouve dans tous nos écrans, a un effet toxique sur la rétine et le sommeil, surtout chez
les enfants. — Esme Allen/REX/REX/SIPA

Certains types d’éclairages à LED (diodes électroluminescentes), riches en « lumière bleue », ont un effet toxique sur la rétine et
perturbent notre rythme de sommeil, a averti mardi l’agence de sécurité sanitaire Anses, qui recommande d’en « limiter l’usage », « tout particulièrement pour les enfants ».

Bon marché, très économes en énergie et à longue durée de vie, les éclairages à LED « connaissent une expansion considérable » mais ne sontpas sans danger, souligne l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.
Pour obtenir une lumière blanche, ces éclairages couplent une diode bleue à une couche de phosphore jaune. Plus leur lumière est
« froide » (semblable au soleil à midi plutôt qu’au soleil couchant), plus la proportion de bleu est grande dans leur spectre.
La lumière bleue toxique pour l’œil et le sommeil.
L’Anses avait déjà souligné les risques pour la rétine de cette lumière bleue lors d’un premier avis, en 2010.
Depuis, « les nouvelles données scientifiques confortent » cette toxicité pour l’œil, pouvant conduire à « une baisse de la vue »,
alors que dans le même temps, les LED sont de plus en plus présentes : éclairage domestique et extérieur, phares automobiles,
écrans des téléphones portables, tablettes et ordinateurs…
Les études « montrent des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë et des effets à long terme liés à une
exposition chronique, qui augmentent le risque de survenue d'une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) », détaille l’organisme chargé de l’évaluation des risques sanitaires.
L’expertise de l’Anses met aussi « en évidence qu’une exposition, même très faible, à de la lumière riche en bleu le soir ou la nuit, perturbe les rythmes biologiques et donc le sommeil ».
Les enfants et adolescents plus sensibles à la lumière bleue.
A cet égard, les enfants et les adolescents, « dont les yeux ne filtrent pas pleinement la lumière bleue », car leur cristallin est encore en développement, « constituent une population particulièrement sensible ».
Enfin, de nombreuses lampes à LED présentent « des variations importantes de l’intensité lumineuse », en réaction aux fluctuations du courant d’alimentation. « Certaines populations telles que les enfants, adolescents et des professionnels, pourraient être plus
sensibles aux effets potentiels induits par cette modulation de la lumière : maux de tête, fatigue visuelle, risque accidentel, etc. »,
estime l’Anses.
Aussi recommande-t-elle de privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud » et de limiter l’exposition à la lumière riche en bleu des écrans à LED « avant le coucher et pendant la nuit ».
Elle juge également que les objets vendus au grand public ne devraient comporter que les catégories de LED les moins dangereuses et qu’il faudrait « limiter l’intensité lumineuse des phares » des voitures.
Ce commentaire a été modifié le 15/05/2019 à 18:03
15/05/2019 - 09:25
Produits écolos = maison saine.

Le savon noir, le bicarbonate de soude, le vinaigre blanc : vous connaissez sans doute tous ces produits, sans forcément savoir comment les utiliser au quotidien dans l'entretien de la maison. Pourtant, à eux seuls ils sont capables de remplacer toute une armada de produits ménagers coûteux et polluants.
Où les acheter ?
On trouve le savon noir en droguerie, en magasin de bricolage, et même parfois au rayon des produits ménagers du supermarché. Le vinaigre d'alcool blanc est facile à trouver en supermarché, au rayon de l'huile et du vinaigre.Quant au bicarbonate de soude, on peut le trouver en grande quantité en droguerie, ou en petite quantité sous la forme d'une boite salière, en supermarché, dans le même rayon que le sel de cuisine.
Le savon noir.
Le véritable savon noir, c'est celui que vous trouverez en pot, sous la forme d'une gelée à la bonne odeur de propre, que vous mettrez pure sur votre éponge ou diluée dans l'eau de lavage. Avec le savon noir vous pourrez laver toutes vos surfaces. Efficace mais respectueux, le savon noir permet de lessiver même le marbre et le bois ! Il fera merveille également sur tous vos sols, et particulièrement les sols anciens, tommettes et carrelages poreux, dalles de pierre... Avec le savon noir, vous ne craignez plus d'abîmer meubles et surfaces fragiles. Mais ce n'est pas tout : il vient même à bout des taches les plus difficiles surle linge !
Ce produit remplace :
le produit pour laver le sol, détachant pour le linge,le produit pour laver évier, lavabo, baignoire, surfaces lisses dans la cuisine et la salle de bainle produit pour nettoyer les meubles en bois et en marbre
Le vinaigre blanc
Le vinaigre blanc se rend utile dans bien des domaines. Parfumez-le en glissant dans la bouteille trois tiges de lavande odorante : vous obtiendrez ainsi un vinaigre parfumé et d'une jolie couleur rose.Dans la machine à laver le linge, un petit verre de vinaigre blanc
jouera le rôle d'adoucissant. Sur vos vitres, sur le miroir et la robinetterie, il enlève toute trace de calcaire.
Le frigo peut également être nettoyé au vinaigre blanc, tout comme la plaque à induction et la plaque vitro-céramique. Lorsque vous vous heurtez à des salissures tenaces, laissez le vinaigre agir pendant 30 minutes.

Ce produit remplace :
le produit lave-vitre,l'adoucissant pour le linge,l'anti-calcaire pour les robinetteries,le nettoyant pour le frigo,le nettoyant pour la plaque de cuisson.

Le bicarbonate de soude.
Le bicarbonate de soude a des vertus antifongiques et nettoyantes. Une pincée de bicarbonate dans l'eau de lavage des fruits et légumes permet de mieux les débarrasser des produits de traitement. Dans une coupelle, une cuillère à soupe de bicarbonate de soude permettra de venir à bout d'une odeur localisée dans un placard ou une petite pièce. Enfin le bicarbonate de soude vous permettra de nettoyer, sans les mouiller, les tapis et moquettes. Saupoudrez-les de bicarbonate de soude, puis frottez avec une brosse et laissez agir une heure, avant de passer l'aspirateur.

Bicarbonate de soude et vinaigre mélangés ?

Si vous faites l'expérience de verser du vinaigre blanc sur du bicarbonate de soude, vous observerez une effervescence immédiate. Cette effervescence peut être recherchée dans certains cas, par exemple pour enlever une tache sur un tissu, ou encore pour déboucher un évier (on verse le bicarbonate de soude, puis un verre de vinaigre, puis de l'eau chaude). Mais les deux produits ne doivent jamais être mis en présence dans un récipient fermé, sinon une explosion se produira. Il ne faut donc jamais préparer à l'avance dans une bouteille fermée un mélange de bicarbonate de soude et de vinaigre blanc.

Le bon chiffon qui change tout !

Pour utiliser le moins de produit nettoyant possible tout en ayant des résultats impeccables, optez pour un chiffon optimal. Le bon chiffonest un investissement de base à ne pas négliger. Il doit, dans la durée:ne pas pelucher ni se détériorer sous l'action mécanique qu'il subira lors des nettoyagesr,ésister aux lavages, respecter les surfaces sans occasionner de micro-rayures tout en ayant une action nettoyante.

Au jardin aussi, ils se rendront utiles !

Que diriez-vous de pouvoir également utiliser ces trois produits au jardin, pour désherber et soigner vos plantes ? Le gain de place est intéressant dans les placards lorsque l'on dispose de produits aussi polyvalents, qui savent se rendre utiles à la maison comme au jardin.
Poursuivez votre lecture avec notre article consacré à l'utilisation du vinaigre, bicarbonate de soude et savon noir au jardin.

Auteur : Sylvaine Garderet    

13/05/2019 - 09:06
Café : combien de tasses avant une augmentation des risques cardiovasculaires ?
Psychomédia

Le café est généralement reconnu comme étant bénéfique pour la santé. Mais pris en excès, il produit une diversité de symptômes.
Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans l'American Journal of Clinical Nutrition, ont mené une étude visant à examiner si une consommation habituelle élevée de café est liée à un risque accru demaladies cardiovasculaires.
Ils ont examiné ce lien chez la population générale et chez les personnes qui portent une variante génétique (CYP1A2) qui réduit l'efficacité du métabolisme de la caféine. Pour ces personnes, un risque accru d'infarctus du myocarde et d'hypertension a déjà été suggéré.
Ang Zhou et Elina Hyppönen de l'University of South Australia ont analysé les données génétiques et les informations sur la consommation habituelle de café de 347 077 personnes figurant dans la Biobanque du Royaume-Uni. Parmi celles-ci, 8 368 ont développé une maladie cardiovasculaire.
Comparativement aux participants buvant 1 à 2 tasses par jour, le risque de maladie cardiovasculaire était 11 % plus élevé chez les non-buveurs, 7 % plus élevé chez les buveurs de café décaféiné et 22 % plus élevé chez ceux qui buvaient plus de 6 tasses par jour.
      La variante génétique n'influençait pas le lien avec les maladies cardiovasculaires, le risque étant également 22 % plus élevé à partir de plus de 6 tasses par jour.
      Une forte consommation de café est associée à une légère augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, mais cette association n'est pas affectée par la variante génétique connue pour influencer le métabolisme de la caféine, concluent les chercheurs.

Ce commentaire a été modifié le 13/05/2019 à 09:10
09/05/2019 - 09:12
Peut-on sauter le petit déjeuner pour maigrir?

 La question semble anodine, pourtant elle agite les chercheurs en nutrition depuis des années.

Katia, 16 ans, ne prend pas de petit déjeuner avant d’aller à l’école: «Je n’ai pas faim en me levant et un jus d’orange me suffit pour tenir jusqu’à midi.» Comme elle, de nombreux adolescents et adultes sautent allégrement le petit déjeuner, occasionnellement ou quotidiennement, sans en sembler affectés. Il reste indispensable chez les enfants en croissance.
Ne pas avoir faim après 8 heures de jeûne, cela peut sembler étonnant à ceux qui jeûnent dans la journée pour des raisons personnelles ou religieuses, mais en réalité le jour et la nuit n’ont rien de commun pour l’organisme. La nuit, le corps se met en mode «veille», avec une consommation réduite de calories et surtout le foie se charge de libérer le glucose nécessaire aux fonctions cellulaires de base. Rien d’étonnant donc à ce que l’on n’ait pas faim au réveil.
Si l’on s’en tient aux données scientifiques les plus solides: «Il n’y a pas de preuves que prendre un petit déjeuner aide à perdre du poids ni que le sauter fait grossir»
«Sauter le petit déjeuner, est-ce que cela fait maigrir ou grossir?» demandait il y a quelques jours un article du site du Journal of the American Medical Association. Des chercheurs australiens de l’université de Melbourne ont essayé de répondre à cette question en janvier dernier, dans le BMJ Open.
En reprenant les études menées chez des adultes qui comparaient l’effet du petit déjeuner ou son absence sur le poids et sur la prise de calories dans la journée, ils aboutissent à deux conclusions.
Premièrement, si l’on s’en tient aux données scientifiques les plus solides: «Il n’y a pas de preuves que prendre un petit déjeuner aide à perdre du poids ni que le sauter fait grossir.» Deuxièmement, même les données les plus solides…ne le sont pas tellement. Dès lors, le petit déjeuner est-il vraiment le repas le plus important de la journée? Et, dans le cas contraire, le sauter a-t-il des conséquences?
Affaire de goût.
En particulier, ne pas manger le matin conduit-il à consommer davantage de calories le reste de la journée? Probablement, même si la compensation n’est pas complète, selon les chercheurs de l’université de Bath, en Angleterre, qui conduisent un vaste programme de recherche sur le petit déjeuner. Avec des nuances selon la corpulence. Dans une étude d’une durée de 6 semaines, ils se sont ainsi aperçus que sauter le petit déjeuner faisait en moyenne prendre un kilo aux obèses et perdre environ 400 g aux sujets maigres!
«Toutefois, que l’on soit maigre ou obèse, ajoutent-ils, l’organisme dépense moins d’énergie dans la matinée si l’on reste à jeun plutôt que de prendre un petit déjeuner.» Autrement dit, petit déjeuner ou pas serait davantage affaire de goût que de santé ou de régulation pondérale. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille faire n’importe quoi.
Manger le matin, le midi ou le soir, ce n’est pas la même chose. Il y a deux ans des chercheurs espagnols de l’université de Murcie ont en effet montré que l’organisme était bien meilleur le midi que le matin ou le soir pour absorber les pics de glycémies induits par les repas. Ce qui pourrait expliquer que dîner tard ou travailler de nuit augmente le risque de diabète.

LIRE AUSSI - Pourquoi est-il important de prendre un petit-déjeuner?
Ce commentaire a été modifié le 09/05/2019 à 09:16
07/05/2019 - 08:53
Les oligo-éléments : discrets mais vitaux !


                           Les oligo-éléments : discrets mais vitaux !
Souvent oubliés au profit des vitamines et des minéraux, les oligo-éléments sont pourtant essentiels. Et chaque membre de cette nombreuse famille joue un rôle bien précis dans le corps humain.
Parmi les plus connus, citons le fer, le zinc, le cuivre, le fluor, l’iode, le sélénium, le chrome…
Mais il en existe encore bien d’autres. Ils ont tous en commun d’être nécessaires au corps humain en très petites quantités (moins de 100 mg par jour). Chacun d’eux a son rôle à jouer. Pour être sûr(e) de ne pas en manquer, le plus simple est de ne supprimer aucun aliment de son alimentation, car ils sont tous complémentaires.

-Le chrome : un oligo-élément en prévention du diabète ?Cet oligoélément est très original car, de tous les oligoéléments, il est le seul à pouvoir augmenter la sensibilité des cellules à l’insuline. En somme, il contribue à régulariser le taux sanguin de glucose. Il est surtout présent dans la levure de bière, le foie de veau, les œufs et les végétaux.
 
-Le fer, pour les femmes et pour l’oxygène des cellules.Cet élément est indispensable à l’oxygénation des cellules car il entre dans la composition de l’hémoglobine des globules rouges. Les femmes en ont des besoins élevés, en raison des menstruations. Et durant la grossesse, ces besoins sont doublés. Le manque de fer s’observe chez une femme sur deux car elles mangent en général trop peu de viande, en particulier de viande rouge. La carence en fer est quasi systématique chez les végétariennes et les végétaliennes. Un traitement de trois mois par sel ferreux est en général nécessaire. Une fois la carence corrigée, il faut bien sûr manger davantage d’aliments riches en fer : deux ou trois fois par semaine de la viande rouge, de la viande blanche,
des moules, du poisson, des œufs, des légumes secs. Cette préconisation reste valable pour tous, et au long cours !
 
-L’iode en lien avec la tyroïde.La glande thyroïde est la chaudière du corps humain. En cas de manque d’iode – il s’observe chez 20 à 25 % des adultes –, elle fonctionne moins bien (on parle alors d’hypothyroïdie) et provoque fatigue, frilosité, prise de poids et constipation.
La prise d’hormone thyroïdienne est souvent nécessaire, accompagnée du respect des conseils nutritionnels – en privilégiant les poissons, fruits de mer, œufs, lait.
Une assiette de moules apporte à elle seule deux fois le besoin quotidien en iode.

-Le sélénium :
un puissant antioxydant.Cet oligoélément lutte contre les phénomènes d’oxydation. Il est fréquent d’en manquer lorsque l’on exclut totalement de son alimentation les poissons et les fruits de mer. Un beau filet de poisson couvre quasiment le besoin quotidien en sélénium !
 
-Le zinc
, stimulant de l’immunité et antioxydant.Très utile, le zinc ! Il stimule les défenses immunitaires, aide à la cicatrisation des plaies et lutte contre l’oxydation des cellules. Il est surtout présent dans les viandes, les poissons, les fruits de mer (en particulier les moules et les huîtres), les œufs et le lait. Comme tous les oligoéléments, il est peu sensible à la cuisson et se retrouve donc préservé dans vos assiettes. Profitez souvent des moules et des huîtres !
 


Conseils de Pharmacien :
Non aux impasses !
Les oligo-éléments sont répartis dans tous les aliments. Il est donc très important d’avoir une alimentation variée. Supprimer des familles entières d’aliments, c’est risquer des carences.



 
Ce commentaire a été modifié le 07/05/2019 à 09:01
04/05/2019 - 09:28
Infarctus : 4 conseils pour prendre soin de son cœur.



Une étude révèle que les Français ne sont pas très au fait des risques cardiovasculaires encourus sans une bonne hygiène de vie.
Les symptômes en sont même souvent sous-estimés. Voici nos conseils pourprendre soin de son cœur.

En quelques chiffres :
==> Ces 15 dernières années, les infarctus ont triplé chez les femmes de moins de 50 ans.
==> L’angine de poitrine (42 %) ou accident vasculaire cérébral est la première cause de mortalité chez les femmes françaises, bien avant les cancers (27 %).
==> Si l’on en croit les chiffres de l’OMS, neuf millions de femmes décèdent chaque année de maladies cardiovasculaires dans le monde.
==> 50% des 5240 femmes interrogées, âgées de 25 à 45 ans, déclarent ne pas faire de sport
==> 30% estiment manger de manière déséquilibrée
==> 25% d’entre elles déclarent fumer.
Arrêtez de fumer
On ne le dit jamais assez, le tabac est extrêmement nocif pour la santé. Si l’on en croit les derniers chiffres de la fédération française de cardiologie, 50% des décès dus aux maladies vasculaires touchent des femmes qui ont entre 20 et 45 ans.
Avec dans 60% des cas, le tabac en ligne de mire. Un risque qui augmente encore après 35 ans, si le tabac est associé à la pilule contraceptive(œstrogènes+progestatif).
Mangez varié et équilibré
==> Consommez des légumes et fruits frais tous les jours : 100g de fruit frais par jour réduit d’un tiers le risque d’accident cardiovasculaire.
==> Mangez des légumes secs ou légumineuses au moins 2 fois par semaine (lentilles, pois chiche, etc.)
==> Alternez les huiles : olive ou tournesol pour la cuisson et les huiles riches en oméga 3 (noix, noisettes, lin, colza) pour assaisonner vos plats.
==> Les aliments riches en acides gras saturés ne sont pas recommandés, comme tout ce qui est fromages secs gras et salés, charcuteries, crème et beurre.
==> N’oubliez pas les féculents (céréales complètes et légumineuses), bons pour la satiété.
==> Les sodas, sirops, confiseries, biscuits/viennoiseries et produits laitiers sucrés, sont à consommer de manière exceptionnelle.
==> Idem pour l’alcool, qui en soit, n’est pas recommandé pour la santé.
==> Évitez de sauter de repas pour ne laisser aucune place au grignotage.
==> Prenez au moins 25 minutes pour manger.
==> Ne resalez pas vos plats.
Bougez autant que possible
Au moins 30 minutes comme le recommandent les médecins. Vous pouvez aussi bien pratiquer une activité modérée 3 heures par semaine, qu’une activité intense 3 fois 20 minutes. En procédant ainsi, vous diminuez le risque de décès prématuré de 30%.
Gérez votre stress, détendez-vous
Les pauses dans la journée sont essentielles pour gérer son stress et ses émotions. Respirez, étirez-vous, ou faites quelques exercices de méditation.
Ce commentaire a été modifié le 04/05/2019 à 09:31
02/05/2019 - 08:34
Paracétamol (acétaminophène) : trop de Français ne connaissent pas les risques graves (amplifiés par l'alcool) .

Les Français sont nombreux à ne pas connaître les risques du paracétamol (acétaminophène), rapporte la revue Prescrire dans son numéro de mai 2019.
« Le paracétamol est le médicament antalgique de premier choix dans les douleurs légères à modérées », rappelle la revue.

(Les médicaments de premier choix contre les douleurs non neuropathiques modérées selon Prescrire)

« Ses effets indésirables sont surtout liés à des surdoses qui exposent à des atteintes hépatiques graves et à des insuffisances
rénales. Il est commercialisé seul ou associé avec d'autres substances, sous de nombreux noms commerciaux. Cela expose le patient à prendre à son insu plusieurs médicaments contenant du paracétamol, surtout quand le nom commercial détourne l'attention de la composition du médicament, comme dans le cas des gammes ombrelles. »
Une étude sur les connaissances du grand public sur le paracétamol a été effectuée en France, en 2015-2016, auprès de 819 patients.
« Moins d'un patient sur 5 avait une connaissance globale suffisante sur le paracétamol » :seul un patient sur 7 connaissait le risque hépatique (atteinte au foie) du paracétamol ; 37 % des patients ne faisaient pas le lien entre une surdose et des conséquences graves et irréversibles sur l'état de santé; 34 % ne savaient pas que l'alcool augmentait la toxicité hépatique du paracétamol.
« Environ 2 patients sur 10 ont donné des réponses qui montraient qu'ils n'étaient pas à l'abri d'une surdose involontaire, du fait de leur méconnaissance de la toxicité du paracétamol à fortes doses. »
« Les patients ont intérêt à être bien informés de la toxicité hépatique du paracétamol et de l'importance de ne pas dépasser
la dose et de respecter les intervalles entre les prises : en général, chez l'adulte et chez l'enfant à partir de 50 kg, la posologie est de 500 mg à 1 gramme par prise, toutes les 4 à 6 heures, sans dépasser 4 grammes par 24 heures.
Chez certains patients, en cas notamment d'atteinte hépatique, de consommation importante d'alcool ou de malnutrition, la
dose maximale de paracétamol ne doit pas dépasser 3 grammes par jour chez un adulte. »
Le paracétamol, aussi appelé acétaminophène, est l'ingrédient actif de médicaments tels que Doliprane, Efferalgan, Dafalgan, Tylénol…

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28/04/2019 - 09:10
Qu'est-ce que l'urticaire et comment la soigner ?

Ludovic RousseauDermatologue

Il existe deux formes d'urticaire mais qu’est-ce exactement ? Pourquoi et comment se manifeste-t-elle ?  Et que faire pour la traiter ?

L’urticaire est fréquente puisqu'elle concerne environ une personne sur cinq au cours de sa vie. Son nom provient du latin «urtica»  qui signifie « ortie », en raison de sa ressemblance avec les piqûres d'orties.
Qu'est-ce que l'urticaire ?
L’urticaire est une éruption cutanée qui se caractérise par des démangeaisons et l’apparition de plaques rouges en relief appelées « papules ». On distingue l’urticaire aiguë, évoluant durant moins de six semaines, de l’urticaire chronique, évoluant pendant plus de six semaines. Lorsque les crises d’urticaire sont récurrentes mais non continues, on parle d’urticaire récidivante.
Les causes de l'urticaire.
Les mécanismes en cause dans le déclenchement de l’urticaire sont complexeset parfois mal connus. Les mastocytes, des cellules immunitaires, seraient plus sensibles chez les personnes atteintes, et libèrent de l’histamine dans la peau, provoquant une réaction inflammatoire et un gonflement.
Les causes sont le plus souvent la prise d'un nouveau médicament (antibiotique, anesthésique, aspirine, anti-inflammatoire non stéroïdien, anti-hypertenseur...),d'un aliment riche en histamine (fromage, conserve de poisson, saucisson, hareng fumé, tomate…) ou dit «histamino-libérateur » (fraise, banane, ananas, noix, chocolat, alcool,blanc d’œuf, charcuterie, poisson, crustacés…), le contact de la peau avec un allergène, le froid, la chaleur, la pression ou le frottement, une piqûre d’insecte... Cependant, dans 70 à 80 % des urticaires chroniques, aucun facteur causal n’est retrouvé. On parle alors d’urticaire chronique idiopathique ou spontanée.

Les fromages sont riches en histamine et peuvent déclencher voire aggraver une crise d'urticaire. © Yeko Photo Studio, Fotolia

L'urticaire : quel traitement adopter ?

Il faut tout d’abord identifier le facteur en cause et l’éviter (arrêt du médicament, du contact avec le froid en cas d’urticaire au froid…). Il faut aussi éviter les facteurs favorisant la récidive ou l’aggravation : éviter les aliments riches en histamine ou histamino-libérateur (comme ceux cités plus haut) ainsi que certains médicaments (aspirine et anti-inflammatoires non stéroïdiens, anti-hypertenseurs tels que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ou les bêtabloquants).
Le médecin utilise des antihistaminiques par voie orale, souvent associés entre eux, pendant plusieurs semaines pour « éteindre » l'urticaire. En cas d'urticaire chronique spontanée résistante aux antihistaminiques, il peut utiliser un traitement par piqûre une fois par mois.