' GOURMANDISES , salées ou sucrées ' ; des Infos et autres ......

Par Victoria il y a 6 années 7 mois
27/10/2019 - 18:41
FOIRE GASTRONOMIQUE de DIJON

Dijon, la capitale de Bourgogne s’enorgueillit d’une profusion d’hôtels particuliers datant du XVIe au XVIIIe siècle, témoignages de l’opulence de la cité des ducs de Bourgogne.


Du jeudi 31 octobre au lundi 11 novembre 2019
Parc des Expositions et Congrès de Dijon - 3 Boulevard de Champagne 21000 Dijon
Près de 600 exposants vous accueillent dans cette foire de Dijon où la gastronomie tient une place d’importance avec notamment Vinovidio, un salon du vin qui invite chaque année un pays producteur.

- Une quinzaine de zones thématiques (habitat, ameublement, décoration, beauté, santé, loisirs, ...),
- un quartier des saveurs,
- une mini-ferme,
- des animations et
- des concours...
Cette année, l’hôte d’honneur de la foire (pays invité d’honneur) est l’Inde !


Un pavillon dédié à l’Inde est mis en place pour vous faire découvrir notamment l’artisanat traditionnel, les produits typiques, les spécialités gastronomiques et la culture indienne !

- Les Rencontres Gourmandes :
démonstrations, concours, dégustations, ateliers culinaires, animations gourmandes, ...

- Des concours culinaires amateurs :

- Concours "Les toqués du goût" le 31 octobre
- Concours de bûches de Noël le 11 novembre
- Concours du meilleur pain d’épices familial le 11 novembre.

- La Table de Lucullus
- VINIDIVIO, salon dédié aux vins (cette découvrez les vins indiens) - Du 8 au 11 novembre 2019



Parc des Expositions et Congrès de Dijon - 3 Boulevard de Champagne 21000 Dijon
plan de la foire
formulaire de demande de participation à la Foire de Dijon...
Voir le programme complet, jour par jour, de toutes les animations proposées sur la foire...



La chouette est l’emblème, la mascotte de la ville de Dijon.
Dijon est très officiellement une des quatre capitales françaises de la gastronomie.
Lorsque le « repas français » a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO,
le projet « Cités de la gastronomie » a été lancé :
- il s’agissait de former un réseau de villes dans lesquelles de grands musées et centres de la gastronomie seraient bâtis.  
- Dijon,
(quiche aux escargots ; pain d’épice dijonnais; desserts à base de cassis ; et de nombreuses autres
spécialités bourguignonnes.......)
- Lyon,
- Paris-Rungis et
- Tours
ont été les élues, en vertu de leurs traditions alimentaires très fortes.

Une ville de gastronomie comme Dijon a su préserver deux spécimens rares :
- des magasins familiaux transmis de génération en génération pour préserver un savoir-faire artisanal refusant les codes de l’industrialisation et de la grande distribution.
    Les descendants ont su non seulement perpétuer ces traditions, mais aussi transformer leurs magasins
en boutiques-spectacle
, aussi belles visuellement que délicieuses gustativement.
        Fallot et Mulot & Petitjean, ce sont deux musts du tourisme gastronomique à Dijon.


La moutarderie Fallot a été fondée en 1840 à Beaune et est aujourd’hui la dernière moutarderie artisanale de Bourgogne,
qui continue de broyer la graine de sénevé (graine de moutarde) à la meule de pierre, pour préserver le goût.
  La boutique propose un bar de dégustation de moutarde.



Les pains d’épice Mulot & Petitjean peuvent se targuer de posséder la plus belle boutique de Dijon .
  Cette maison fondée en 1796 bat tous les records de la transmission familiale :
- elle est désormais entre les mains de la neuvième génération.
On découvre l’histoire de ce pain au miel né en Chine, rapporté en Europe par le biais de l’Arabie et des croisades, plébiscité par les ducs de Bourgogne qui en font leur friandise favorite et qui devient un emblème de la ville de Dijon au XIXe siècle.  

   Mulot & Petitjean défend la tradition du pain d’épice authentique à l’ancienne, à base de farine de froment et de vrai miel, c’est certifié et c’est délicieux.
La boutique est absolument magnifique, un boudoir rétro tout de bois ouvragé et de couleurs qui pétillent.

Le must, ce sont les nonettes de Dijon, petits pains d’épice fourrés à la confiture.
nonettes     crème de Cassis de Dijon
Ce commentaire a été modifié le 27/10/2019 à 18:47
27/10/2019 - 17:55
 
FÊTE DU PIMENT d' ESPELETTE
Le samedi 26 et le dimanche 27 octobre 2019

Les rues du village d’Espelette s’animent pendant tout un week-end où le fameux piment est roi !
Au programme plus de 200 exposants, des animations, le défilé des confréries, bandas, concerts, repas typiques
dans tous les restaurants du village, ...


Espelette : Voici un village du Pays basque, dont le nom, « Ezpeleta », signifie « lieu planté de buis »
en euskara (langue basque). Mais l’arbuste s’est largement fait détrôner, car ici, c’est le piment qui est roi !


Samedi 26 octobre 2019 :
- Toute la journée, rues du village : vente de piments et de produits régionaux.
Festival de bandas dans les rues.

- 17h, église Saint Etienne : concert avec le choeur d’hommes Ezpeletan Kantuz.
- 20h, marché couvert : dîner concert avec animation musicale.

Dimanche 27 octobre 2019 :
- Toute la journée, rues du village : vente de piments et de produits régionaux.

- 10h, église : messe solennelle avec la chorale d’Espelette, bénédiction des piments. Défilé des confréries dans les rues.
- 12h, derrière le château : cérémonie d’intronisation, "remise du prix piment 2019".
- 12h30, apéritif-concert dans tous les bars du bourg.
- 15h30, place du jeu de paume : animation musicale.

Espelette est situé à une vingtaine de kilomètres de Bayonne, de Biarritz ou encore de Saint-Jean-de-Luz.
Pendant la fête du piment, tous les bus de la ligne 814 (Bayonne - Combo-les-Bains - Espelette) desservent Espelette
(tarif unique de 2 euros).

Tarifs :
- Entrée Gratuite - Centre-Village 64250 Espelette

 


Voici l'une des plus belles fêtes du Pays basque.
Puisque Espelette offre un sol fertile pour la culture du piment, le village en a fait une fête aux couleurs basques, au cours de laquelle les cultivateurs
peuvent présenter leur production et les restaurateurs composer des plats exceptionnels exclusivement agrémentés avec des piments.
    On peut apprécier une messe solennelle en langue basque avec bénédiction des piments, une procession des confréries, une cérémonie d'intronisation dans la confrérie avec remise du Prix Piment, des concerts de bandas, des jeux de force basque, une partie de pelote à mains nues, et enfin participer à de grands banquets champêtres.
  Aussi des ventes de piments (en guirlandes ou en poudre) et de produits régionaux lors d'une grande foire gastronomique.
- Il faut arriver à l’aube pour avoir une chance de rentrer dans l’église et d’assister à la messe en basque et à la bénédiction des piments.
    La fête du piment se tient le dernier week-end d'octobre.
Mais si le dimanche tombe la veille de la Toussaint, elle est avancée d'une semaine.
Site internet : Espelette
23/10/2019 - 11:08
Bien intéressant tout cela 
Merci Victoria
Bonne journée
23/10/2019 - 02:13
Halloween n'est pas qu'une quête de bonbons auprès des voisins du quartier.
C'est aussi une après-midi de préparatifs et un bon goûter dans ce thème très spécial, où citrouilles et araignées s'invitent à votre table...


Ingrédients

               Pour le marbré :

110 g de beurre mou
150 g de sucre
3 œufs
150 g de farine
5 g de levure chimique (1/2 sachet)
une pincée de sel
15 g de cacao si possible pur

          pour le glaçage :

100 g de chocolat noir dessert
50 g de crème fraîche liquide (5 cl)
70 g de vermicelles de chocolat
8 barres biscuitées au chocolat type Fingers
pastilles au chocolat colorées (Smarties ou M&M's) ou autre déco (déco Halloween noire et orange)


Préparation du marbre :
Préchauffer votre four à 150°c.
    Dans un saladier, mélanger le beurre et le sucre. Mélanger au fouet électrique environ 30 secondes.

Ajouter ensuite :
- 2 œufs,
- 75 g de farine,
- la levure chimique et
- le sel.
Mélanger au fouet électrique 30 secondes.

Incorporer enfin le dernier œuf et le reste de farine.
Mélanger de nouveau au fouet électrique.
Répartir la moitié de la pâte en grosses cuillerées espacées dans le moule.
Ajouter le cacao dans la pâte restante et bien mélanger.
La répartir en grosses cuillerées de la même manière que la précédente.

Faire cuire 40 min à 150°c (th. 5).
Laisser reposer 5 minutes avant de démouler sur une grille.
Laisser refroidir complètement.

                                    Préparation du glaçage :

Verser la crème et le chocolat haché dans une casserole.

Faire fondre à feu doux en lissant la surface avec une spatule, jusqu'à ce que le mélange soit bien lisse.
Laisser tiédir.

Recouvrir entièrement le gâteau avec cette préparation, en commençant par les côtés.

Saupoudrer entièrement le gâteau de vermicelles puis placer les pastilles au chocolat pour faire les yeux, la bouche et un cercle sur le corps.
Pour finir
- Poser le gâteau sur un grand plat.
  Ajouter     
-   4 barres biscuitées au chocolat (type finger) de chaque côté pour faire les pattes.

22/10/2019 - 17:30
Histoire de Lyon -

Saucisson, praline, bugne, cardon, papillote, quenelle, andouille ou cervelle de Canuts...


Lyon ne manque pas de spécialités culinaires qui ont parfois marqué l'histoire.

Lyon est une capitale mondiale de la gastronomie depuis plus de 2000 ans .

Mais que serait une ville du bien manger sans ses produits qui ont su traverser le temps.


L’origine de certaines recettes restera toujours mystérieuse, même si on en trouve la trace dès la fin du Moyen Âge.

Parmi elles :
-  le jésus
,
saucisson élaboré à partir des meilleurs morceaux du porc,
qui tient son nom de sa ressemblance avec le petit jésus dans ses langes.

À côté de lui :
- la rosette, composée de la même matière première mais hachée plus fin,
tire son appellation de l’intestin situé juste avant l’anus du porc, surnommé rosette.

Enfin, pas de surprise pour
- le cervelas
qui doit son nom à la cervelle que l’on mettait à l’intérieur autrefois.


Déjà présentes dans Pantagruel de Rabelais en 1532,
- les bugnes (dessert)
étaient offertes par les charcutiers à leurs clients avant le carême, pour qu’ils reviennent acheter de la viande une fois la période passée.
Bugne vient de beigne, “bosse” en vieux français.



- Les cardons
étaient déjà consommés par les Romains, ainsi que dans les pays du Maghreb à la même époque,
où ils sont parfois utilisés dans le couscous, sous le nom de khorchef.
À Lyon, il faut attendre le XVIe siècle pour voir apparaître la plante dans les sources écrites.
Plat de luxe pendant un temps, ils furent servis lors d’un banquet à l’hôtel de ville en 1548.



En 1591,
les Burgiens offrent deux douzaines de volailles au marquis de Treffort pour le remercier d’avoir chassé les Savoyards.
Trois cents ans plus tard, en 1862, le premier concours de volailles de Bresse est organisé.
- Le chapon vainqueur a l’honneur d’être offert à Napoléon III.


Le limonadier italien Antonio Spreafico fait découvrir
- les glaces aux Lyonnais
et lance une véritable mode.
Le luxe est alors réservé aux plus riches.
    Selon Félix Benoit, dans son ' Lyon secret ',
Spreafico est également connu pour :
“la fécondité de sa femme, qui mourut après vingt-quatre ans et neuf mois de mariage, des suites de sa vingt-cinquième couche
”.
L’histoire n’a pas retenu si Spreafico put subvenir aux besoins de tous ses enfants grâce au succès de sa boutique.
  un glacier à Lyon

En 1769, la France fait face à la famine.
Antoine Parmentier essaie d’imposer la pomme de terre, en vain.
Les Français ne semblent pas s’intéresser au tubercule, présent en Europe depuis deux cents ans et
réservé alors aux animaux.
    Parmentier décide donc de faire planter un champ et de le faire garder pour attiser les convoitises.
       - La pomme de terre devient alors un succès.
- Pour sa part, le gratin dauphinois apparaît publiquement le 12 juillet 1788, lors d’un dîner des officiers municipaux à Gap.

Selon la légende,
- la papillote est née à Lyon à la fin du XVIIIe siècle, dans le quartier des Terreaux.
   Le confiseur Papillot remarque un jour qu’on lui vole des chocolats.
   Menant l’enquête, il découvre que son apprenti dérobe ses marchandises et les enveloppe de petits messages
  romantiques, espérant séduire la belle dont il est amoureux. 
Papillot le renvoie, mais conserve l’idée.
  Les mots doux sont alors remplacés par des histoires drôles .
  La papillote est née.

Néanmoins, dans le Dictionnaire historique de Lyon, Bruno Benoit fait remarquer que le terme papillote existait déjà en 1617, désignant "le petit morceau de papier dont on enveloppe les cheveux divisés en mèches pour les friser".

En 1825, Jean-Anthelme Brillat-Savarin utilise ce mot en gastronomie, pour parler du papier utilisé lors d'une cuisson.

Néanmoins, l'histoire de Lyon et la papillote vont se retrouver, cette fois-ci de manière officielle.
     En 1898, les familles Thomas et Pelen fondent la chocolaterie Révillon dans le 7e arrondissement de Lyon
(aujourd'hui avenue Leclerc).
La friandise va partir ainsi à la conquête de la France. 
L'entreprise déménage en 1971 à Roanne dans la Loire, mais la papillote restera toujours liée à Lyon.



Encore un plat déjà connu dans l’Antiquité.
Mais la quenelle apparaît sous ce nom en France autour de 1750.
Pour Lyon, il faut attendre 1830, selon l’historien Félix Benoit.
-    La première quenelle lyonnaise aurait était inventée par le pâtissier Charles Morateur, qui décida de mélanger 
  pâte à chou et chair de brochet.
-    Elle reste pendant longtemps l’exclusivité des pâtissiers, avant que Joseph Moyne, fils de charcutier,
ne décide de réinventer la recette avec de la semoule de blé dur, en 1880.
-   Toujours à Lyon, en 1907, Louis Légroz ajoute à la semoule de blé dur un œuf :
- la quenelle lyonnaise contemporaine est née.


Quand le maréchal Castellane, gouverneur militaire de Lyon sous le Second Empire, découvre
- le gras-double pané et frit,
appelé alors depuis longtemps tablier de Gnafron”, ou de Guignol,
il se rappelle immédiatement ses années passées au Génie militaire.
En mémoire du tablier de cuir porté par les sapeurs pour protéger leur uniforme, il s’appellera désormais :
- tablier de sapeur.

- L’andouillette lyonnaise
commence à faire parler d’elle vers la fin du XIXe siècle.
Contrairement à ses cousines d’autres villes, elle ne doit pas contenir de porc mais uniquement de la fraise de veau. Amateur de bons plats devant l’Éternel, Édouard Herriot commentait ainsi la recette :
La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop.

À l’origine, lorsqu’elle est inventée par Clément Jaluzot, cuisinier du
maréchal de Plessis-Praslin,
- la praline est marron.
Elle serait devenue rouge en 1905, suite à l’idée d’un pâtissier du mont d’Or, qui décida alors d’en faire des tartes.

Impossible de savoir de quand date cette recette, connue pendant longtemps sous le nom de “claqueret ”.
     La coutume veut que les canuts de Lyon aimaient manger leur fromage blanc mélangé à de l’ail.
Pour le nom officiel, l’histoire est plus précise.
Tout part d’une plaisanterie de Paul Lacombe, le 12 juin 1934.
    Le chef de ' Léon de Lyon ' sert alors :
un fromage blanc mélangé à de la ciboulette et du vinaigre de vin dans un crâne en plâtre.
   -  L’appellation cervelle de Canutsest retenue, sans doute plusieurs siècles après la création de la recette.
' Léon de Lyon '


Lyon était déjà synonyme de gastronomie au temps des Romains.

Dès l’Antiquité,
Lugdunum bénéficiait des meilleurs mets et produits de l’Empire romain, tout en s’imposant comme un carrefour de culture et de métissage où les voyageurs de toutes sortes ne manquaient pas.
Il ne fait aucun doute que Lugdunum était déjà bien fourni en restaurants et auberges.
  Le rassemblement annuel des délégués des soixante nations gauloises au sanctuaire fédéral des trois Gaules permettait de remplir régulièrement les établissements, tout en contribuant au rayonnement de la ville dans tout l’Empire.

Des fouilles archéologiques ont dévoilé une inscription mentionnant un certain
Septimanus, restaurateur, dont l’auberge se situait dans l’actuelle rue Sainte-Hélène.

Mais la fin de Lugdunum marque également le déclin de son aura gastronomique.

Avec les invasions barbares du Moyen Âge, la tête n’est plus au banquet et à la bonne chère.

Il faut attendre la fin du Moyen Âge et le retour de voyageurs en nombre dans la ville pour que Lyon redevienne cité de gastronomie.
       Elle recouvre de sa superbe grâce aux célèbres foires qu’elle accueille à partir de 1420.
Les échoppes se regroupent désormais par quartier, et leurs spécialités donnent leur nom aux rues,
à l’image de celle de la Fromagerie qui tire son appellation du marché qui s’y tenait.


  La Renaissance va marquer l’avènement de Lyon comme capitale de la gastronomie.
Médecin à l’Hôtel-Dieu en 1532 (avant de se faire renvoyer en 1535 pour absences injustifiées),
     François Rabelais se régale dans les établissements de la ville.
     Il en tire son Pantagruel, publié en 1532, qui est un hymne à la gastronomie lyonnaise.


  L’arrivée des premières “mèresmarque une nouvelle accélération dans la réputation lyonnaise.
       Ces cuisinières au service des notables locaux parviennent à concilier :
- les influences culinaires de la bourgeoisie avec celles du peuple.

À l’origine, les Mères œuvraient derrière les fourneaux des plus riches, avant de choisir de devenir indépendantes.



La première que l’histoire a retenue est :
- la Mère Guy, en 1759, dont la guinguette à La Mulatière est spécialisée dans le brochet et la matelote d’anguille.

Moins d’un siècle plus tard, c’est au tour de :
- la Mère Brigousse, à Charpennes (de 1830 à 1850) , d’attirer les clients affamés et les jeunes hommes avec ses célèbres  quenelles .
Parallèlement, les petites-filles de la Mère Guy reprennent les recettes de leur grand-mère.

- De passage à Lyon en 1837, Stendhal vante à son tour les mérites de la cuisine locale :
Je ne connais qu’une chose que l’on fasse très bien à Lyon, on y mange admirablement, et, selon moi, mieux qu’à Paris …  
   À Londres, j’ai appris que l’on cultive vingt-deux espèces de pomme de terre,
à Lyon, j’ai vu vingt-deux manières différentes de les apprêter.


     La ville attire également les brasseurs de bière.
-  En 1836, l’ouverture de la brasserie Georges fait son petit effet, augurant d’une réussite qui perdure encore.


- Par la suite, c’est au tour de la révolution industrielle de marquer son temps, avec l’avènement du :
- célèbre mâchon lyonnais .

La multiplication des restaurants et des métiers de bouche rend nécessaire la réunion en un seul lieu des matières premières.
C’est chose faite en 1859, avec l’ouverture des halles des Cordeliers, qui ne fermeront leurs portes qu’en 1971.


ETC......


En 1935, le critique culinaire Maurice Edmond Sailland, alias Curnonsky,
consacre Lyon “capitale mondiale de la gastronomie”.
     Un titre dû en grande partie à la position géographique de la cité, située au croisement des meilleurs produits du sud-est de la France
Ce commentaire a été modifié le 22/10/2019 à 18:33
09/10/2019 - 23:11
 

    Arcopal   


La marque française est issue de la Verrerie Cristallerie d'Arques. 

Créée en 1825, l'entreprise familiale est devenue Arc international en 2000.

A chaque procédé de fabrication est associée un nom :
-  Arcopal pour le verre opale,
-  Luminarc pour le transparent,
-  Arcoroc pour le trempé.
Ces marques font partie du même groupe.
 
Le procédé de fabrication de l’opale a été découvert en 1958 et déposé sous le nom d'Arcopal.

C'est un verre blanc opaque très fin à base de minerai très résistant, chauffé à 500 °C puis refroidi brutalement.
        A l'époque c'était une vraie révolution industrielle, d'ailleurs le succès est vite devenu international.

Arcopal est connu dans le monde entier.
 
Les premiers décors en opaline translucide comportaient des dessins champêtres :
- tournesols, marguerites, coquelicots, roses.

Les plats, cocottes et ramequins Arcopal, en verre à feu trempé, pouvaient résister à la chaleur et au choc.

Comme le dit le slogan : "solides au four, jolis à table
 
  

Collection transparente
"Topaze" 1967-68.





On mange quoi dans les années 60 ?   


Des  oeufs mimosas pour une entrée très en vogue, des tomates farcies  , du gigot d’agneau à Pâques,
de la truite aux amandes , de la blanquette de veau , le fameux baba au rhum et évidemment du pain perdu.

Oeufs mimosa
    8 oeufs durs
100 g de thon  à l'huile   
      60 g de crème épaisse
      1 cuillère à soupe de câpres
      1 citron
       1 cuillère à café de pâte d'anchois
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
curry
sel, poivre

1. Coupez en deux 8 oeufs durs écalés.
Prélevez les jaunes, mixez-en la moitié avec 100 g de thon à l’huile, 60 g de crème épaisse, 1 cuil. à soupe de câpres,
le zeste râpé de 1 citron, 1 cuil. à café de pâte d’anchois, 1 cuil. à soupe d’huile d’olive, curry, sel et poivre.
Remplissez les demi-blancs de ce mélange.
Ecrasez les jaunes restants dans une passoire et parsemez-en les oeufs.
Réservez au frais.

Pain perdu à la vanille
4 jaunes d'oeufs
20 cl de lait
20 cl de crème liquide
50 g de sucre en poudre
25 g de cassonade pour caraméliser
1 gousse de vanille 
6 tranches de pain brioché rassis

Préchauffez le four sur th. 3-4/100°.

 Faites chauffer le lait et la crème.
Fendez la gousse de vanille en deux, prélevez les graines et ajoutez-les au mélange lait et crème.
Fouettez les jaunes et le sucre, versez la crème et le lait chauds dessus et mélangez sans faire mousser.
Disposez les tranches de pain rassis dans un plat à gratin.
Versez la crème sur les tranches de pain et
faites cuire 20 mn environ au four préchauffé sur th. 5-6/160°.
Saupoudrez le pain cuit de sucre et
caramélisez au fer, au chalumeau ou très rapidement sous le gril.

L'astuce
Pour corser la saveur, laissez la vanille infuser dans la crème et le lait chauds pendant 30 mn.

       
 
L'Antésite aromatise l'eau fraîche depuis 1898.
Les années 70 vont marquer l’âge d’or d’Antésite

Une petite bouteille d’un concentré de boisson à base de réglisse.
Quelques gouttes suffisaient à colorer et parfumer l’eau fraîche.

Une entreprise fondée en 1898 à Voiron et qui n’a jamais quitté ses terres iséroises.


       Son inventeur est apothicaire , Noël Pierrot Berton qui,
à la fin du 19eme siècle, est un homme passionné de plantes,
qui décide de lancer une boisson bienveillante pour ses concitoyens,
c’est-à-dire saine et 100% naturelle.

Sa problématique est de lutter contre l’alcoolisme qui fait des ravages,
il va ainsi réussir à substituer dans les collectivités d’entreprise l’alcool qui était alors consommé à la pause
par l’Antésite.

Quelques années plus tard, il va même réussir à être référencer par le ministère de la guerre. 
Dans toutes les rations de combats des militaires, il y aura des gélules d’Antésite qui permettait de désaltérer les soldats et d’enlever le mauvais goût que pouvait avoir l’eau à l’époque. 



Ce commentaire a été modifié le 09/10/2019 à 23:13
09/10/2019 - 19:10
pour Chabam :

où est votre bonne humeur ?

Partages et discussions dans la bonne humeur
09/10/2019 - 18:48
Je me demande ce que les recettes viennent faire dans ce forum. Certes, il s'est bien dégradé mais là, nous atteignons un sommet. Vraiment lamentable !  Ordissimo s' enfonce  chaque jour un  peu  plus et l' on ne peut que comprendre les récriminations qui s' élèvent de plus en plus. Ah oui lamentable.. Réveillez  vous Brice ! Le navire  que vous avez construit au fil des années est en train de couler !!
09/10/2019 - 18:39
Paris-Brest au chocolat



Ingrédients pour 8 morceaux :

     Pâte à choux         
  200 ml d'eau
  50 g de beurre
  1 pincée de sel
  110 g de farine
  2 oeufs
  1 oeuf
  1 c. à soupe d'amandes effilées

   Garniture    
   400 ml de crème liquide
   150 g de couvercle au chocolat noir
   1 c. à soupe de rhum
   2 c. à soupe d'amandes finement effilées
    Sucre glace



     Préparation      

       Pâte       :

      1 )  Porter brièvement à ébullition l'eau, le beurre et le sel puis réduire le feu.
 Avec une cuillère en bois, incorporer la farine.
 Des grumeaux se forment et la pâte colle légèrement au fond.
 Remuer jusqu'à obtenir une boule de pâte lisse qui se décolle du fond.

     2 )  Mettre la pâte dans un plat et laisser légèrement refroidir jusqu'à ce qu'elle soit tiède.
Incorporer un à un les 2 oeufs en mélangeant avec les crochets de pétrissage du mixeur.

     3 )  Remplir une poche avec une grosse douille lisse ou étoilée.
Ne pas trop la remplir, la poche est sinon difficile à manier.
Appuyer vers le bas sur la masse en tenant bien le fond de la poche.
  Remplir uniformément les moules graissés.
  Badigeonner d'oeuf battu et saupoudrer d'amandes effilées.

4 )  Mettre au four préchauffé à 180 °C sur la grille du milieu et cuire env. 25-30 minutes.
Laisser ensuite refroidir 15 minutes dans le four éteint, légèrement ouvert.

Sortir et laisser refroidir sur une grille.


    Garniture    
:

   1 )  Chauffer la crème, retirer du feu, y mettre la couverture coupée en petits morceaux et tout en remuant faire fondre.     Après un court temps de refroidissement, ajouter le rhum.
  Mélanger avec un mixeur plongeant pour obtenir une pâte homogène.
Verser la garniture dans un récipient, laisser refroidir et mettre au réfrigérateur pendant 6 heures.

   Finition et dressage   :
-     Battre en neige la crème au chocolat.
-    Verser dans une poche à douille lisse et étaler sur le fond des cercles de pâte à choux coupés en deux.
-    Reposer le couvercle par-dessus et servir saupoudré de sucre glace.

05/10/2019 - 02:30
Crème catalane

La crème catalane a beaucoup beaucoup de charme : une texture douce et moelleuse surprise par la petite couche de caramel
(en principe au fer chaud mais ça ce fait de moins en moins)
et des parfums frais à la fois familiers, ensoleillés et intrigants.
Comme son nom l’indique, c’est une crème originaire de Catalogne en Espagne .
Une sorte de crème pâtissière légère mais caramélisée qui est l’ancêtre de la crème brûlée  française.
La différence réside dans le type de cuisson :
- à la casserole et au four mais surtout dans les ingrédients notamment la crème qui va donner une texture très différente à la deuxième.
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Crème catalane
(pour 4 ramequins moyens ou 6 plus petits, 4 à 6 personnes)

Préparation : 20 min (+ repos 4h)
Cuisson : 10 min

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50 cl de lait frais entier
1 oeuf entier + 2 à 3 jaunes (50-60 g)
60 g de sucre semoule (+ pour la caramélisation, 6  c à s environ)
20 g d’amidon de maïs (type Maïzena)
3 bâtons de cannelle (+ un peu en poudre)
le zeste (coupé avec un économe) d’un petit citron jaune non traité
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Faire infuser le zeste de citron et la cannelle dans le lait froid une heure
(si on a pas le temps, on peut le chauffer de suite).
Porter à frémissement le lait avec les arômes.
Dans un grand bol, mélanger les oeufs avec le sucre et l’amidon de manière à avoir une crème homogène.

Retirer les zestes de citron et les bâtons de cannelle du lait.

Verser dessus la moitié du lait bien chaud et mélanger pour faire fondre le sucre.

Renverser le tout dans la casserole avec le reste de lait et porter à frémissement à feu moyen 2 à 3 minutes
(30 secondes environ quand elle bout) jusqu’à ce que la crème devienne dense et recouvre bien la cuillère .

Verser dans des ramequins, laisser tiédir légèrement et recouvrir la surface de film alimentaire au contact.

Mettre au frais au moins 3h (voire toute la nuit).

Peu avant de servir, saupoudrer la surface de sucre (il faut une couche pas trop fine) et
« chalumer » à l’aide d’un chalumeau (à défaut, on peut aussi opter pour le gril du four à 220°C
mais il faut faire attention car la crème risque de bouillir et la caramélisation peut ne pas être homogène).

Servir de suite.

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Conseils :


Conservation :
les crèmes, non caramélisées, se conservent deux à trois jours au frais.
Caramélisez toujours au dernier moment

Texture et goût
: la crème est légère en bouche, presque moelleuse (et moins dense qu’une crème brûlée), c’est au fond une sorte de crème pâtissière mais un peu moins épaisse.
La saveur est fraîche très agréable avec ces parfums de Méditerranée (le zeste de citron, l’épice du pauvre du sud )

Caramélisation : elle peut être claire comme ici (très répandue) du fait de l’utilisation du sucre semoule blanc donc et d’une « chalumisation » modérée (ne vous inquiétez pas, on a bien la fine croûte de sucre croustillante si agréable).
Vous pouvez utiliser du sucre de canne (cela colore de suite mais les grains sont un peu plus épais et donc fondent moins vite).
Si vous avez une plaque qui se chauffe (le fer à l’ancienne et encore utilisée en Espagne pour cette crème) le tout sera plus « brûlé »

Variantes : vous pouvez aromatiser la crème comme vous voulez  autres épices comme la vanille, la cardamome, d’autres agrumes comme l’orange, un petit ajout d’eau de fleur d’oranger à la fin de la cuisson.
Vous pouvez utiliser cette crème aussi comme une crème pâtissière dans une tarte ou avec une brioche par exemple.